exemple de dissertation philosophique sur la religion

plans philo à télécharger pour préparer examens & concours     > tous nos plans

exemple de dissertation philosophique sur la religion

La culture  >  La religion

voir un extrait gratuit  |  voir les sujets traités  |  plans de dissertations  |  plans de commentaires

Liste des sujets traités

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Commentaires disponibles

Votre sujet n'est pas dans la liste ? Obtenez en moins de 72h : - problématique entièrement rédigée - un plan détaillé rédigé complet, avec parties et sous-parties - la possibilité de questionner le professeur sur le plan proposé Prestation personnalisée réalisée par un professeur agrégé de philo

Exemple de sujet : La religion conduit-elle l’homme au-delà de lui-même ?

Le rapport de l’homme à la religion semble ambigu, comme l’atteste la dualité de l’étymologie de la religion qui désigne à la fois le fait de se recueillir (adhérer par la foi à un principe supérieur) et de se relier (entrer dans une communauté de fidèles). En effet, la religion comme croyance individuelle enseigne à l’homme sa fragilité et la précarité de son existence temporelle : accepter une vérité révéler, c’est accepter de ne pas s’appartenir totalement, de ne pas maîtriser tous les facteurs de son existence, et de dépendre de forces supérieures, divines et transcendantes. Cependant, toute religion peut également s’apparenter à un message d’espoir puisque la croyance enseigne à l’homme qu’il n’est pas perdu au milieu d’un monde qui lui serait définitivement hostile. Le problème de ce sujet se centre donc sur la question du sens à donner à la façon dont la religion pourrait « conduire l’homme au-delà de lui-même ». Cette expression ne recouvre-t-elle pas un paradoxe. La religion serait à ce titre à la fois être un message de dévalorisation de la situation de l’homme ici-bas (puisque la créature est fragile et pêcheresse et sa valeur se situerait dans un salut qui... [voir le corrigé complet]

Quels sujets concernant la religion peuvent vous être proposés au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 19 janvier 2023

7 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

  • 01. Dissertation
  • 03. Définition de la religion
  • 04. Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Sophie

Dissertation

Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ?

Science et croyance sont-elles compatibles ?

L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ?

Croire en la science, est-ce une forme de religion ?

Une religion sans dogme est-elle possible ?

La religion est-elle essentielle à l'homme ?

A quoi tient la force des religions ?

La religion comme source d'une consolation infantilisante ?

La religion est-elle une compensation nécessaire ?

La force des religions et la foi ?

La croyance religieuse est-elle une consolation pour les faibles ?

« Dieu est l'asile de l'ignorance », écrivait Spinoza. Cette idée est-elle suffisante pour rendre compte du rôle de la religion ? ?

Origines, formes et fonctions de la religion ?

Religion, révélation et raison ?

Peut-on concilier la raison et la religion ?

Y a-t-il une différence entre la religion et la superstition ?

La religion comme aliénation de l’essence humaine ?

La religion comme expression fantastique de l’aliénation économique de l’homme ?

La religion comme réalisation illusoire des désirs infantiles de l’homme

La religion est-elle naturelle ?

Quel est le lien entre la religion et les croyances ?

À quoi tient la force des religions ?

La religion exclut-elle l'usage de la raison ?

Le bouddhisme est-il une religion ?

L'Etat doit-il se préoccuper de la religion de ses citoyens ?

La religion doit-elle refuser les idées modernes ?

La notion de péché appartient-elle à la religion ?

La science peut-elle devenir une religion ?

L'astrologie est-elle une nouvelle religion ?

Les religions peuvent-elles être objets de science ?

Peut-on vivre sans religion ?

L'esprit religieux n'habite-t-il que les religions ?

La science peut-elle remplacer la religion ?

La religion peut-elle avoir la même fonction que la philosophie ?

La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?

L'histoire peut-elle tenir lieu de religion ?

Faut-il rejeter religions et révélations ?

Science et religion s'opposent-elles ?

La religion doit-elle se soumettre à la tradition ?

La démocratie doit-elle se méfier de la religion ?

La religion permet-elle à l'homme de s'unir à l'Absolu ?

La religion constitue-t-elle un obstacle au progrès morale de l'homme ?

La religion est-elle la négation de l'homme ?

Faut-il séparer la philosophie de la religion ?

La raison peut-elle remplacer la religion ?

La religion judéo-chrétienne a-t-elle un lien avec les religions primitives ?

Une religion peut-elle être plus vraie qu'une autre ?

Peut-on fonder une religion sur la raison ?

La religion est-elle subordonnée à la raison ?

Le mysticisme est-il conforme à la religion chrétienne ?

La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés.

Définition de la religion

Les trois définitions suivantes du mot  "religion",  bien qu'il puisse y en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les dictionnaires :

  • Ensemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au  sacré , la religion est une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent appeler Dieu). Cela vient du mot latin  religio , que  Cicéron  a d'abord défini comme " l'action d'occuper une nature supérieure dite divine et d'en faire l'objet d'un culte ." Le terme "religion" est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est fréquemment compris comme désignant la relation entre les humains et une ou plusieurs divinités.
  • La religion comme un ensemble de  coutumes  propres à une  foi  ou à un  groupe social.  Par exemple, le terme  "dîn"  dans le Coran, qui pourrait être considéré comme l'équivalent de "religion", fait référence aux  instructions de Dieu  pour une communauté avant tout, et le terme  "zong jiào"  en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour traduire "religion", connote l'idée d'une  instruction pour une communauté . L'histoire montre que les groupes religieux qui s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier, les  catholiques  et les  protestants,  ainsi que la variété des confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe siècle ; cependant, par extension, il désigne également  l'islam,  le  bouddhisme,  le  taoïsme, l'hindouisme  et toutes les autres religions du monde depuis l'aube de la civilisation humaine. La transformation des expériences religieuses des Européens a été ravivée à  l'époque Lumière  dans un questionnement qui supposait un noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions historiques.
  • La religion est l'adhésion à des  croyances  et à des  convictions  particulières. Ce sens est lié à ceux mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui  va à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition .

On pourrait considérer la religion comme  un moyen de chercher , et peut-être de découvrir, des  réponses aux questions les plus profondes qui se posent à l'humanité . C'est ainsi qu'elle entre en relation avec la philosophie. Elle peut avoir une  perspective personnelle ou communautaire , être privée ou publique, être liée à la politique ou chercher à s'en distancier. Elle peut également être identifiée dans la définition et l'application d'un culte, d'un enseignement, d'exercices spirituels et de comportements sociaux. La question de savoir ce qui constitue la religion est également d'ordre philosophique, et la philosophie peut à la fois contribuer à la solution et contester la plausibilité des définitions avancées. Il n'existe pas de définition reconnue qui s'applique à tout ce qu'il est aujourd'hui permis de qualifier de religion. La question de savoir ce qui constitue une religion est donc ouverte.

Elle fait l'objet de recherches dans le domaine des sciences humaines. Le terme  "religiosité"  est étudié par des disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychologie sans pour l'instant s'appuyer sur une définition qui serait uniformément applicable à tout ce qui est ainsi étudié.

Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Comment apprendre la philosophie ?

Il existe une différence entre croire et savoir.

La croyance s'apparente le plus souvent à une opinion. Cependant, la croyance naturelle est encore autre chose que la foi qui est une acceptation de l'esprit de certaines vérités dénuées de raison. Nous nous situons donc entre la certitude et le questionnement. A nos yeux, le vrai n'est que ce qui peut arriver, ce qui est raisonnable. Savoir quelque chose inspire donc la certitude, par l'habitude ou l'expérience par exemple, que ce que nous pensons est vrai. La croyance, quant à elle, peut être vue comme une faiblesse. En effet, puisqu'il s'agit d'une opinion incertaine, elle se place forcément en dessous du savoir. D'un autre côté, la croyance dénote d'une certaine force de conviction car elle implique le refus d'écouter sa raison. Dans ce cas, la croyance doit-elle être vue comme une faiblesse d'ignorer la réalité ou comme une force de faire preuve de volonté ?

La faiblesse d'une croyance irrationnelle

Hume disait que la croyance est irrationnelle si elle n'est pas fondée sur un raisonnement solide. Prenons par exemple quelque chose que nous croyons par habitude : un chat retombe toujours sur ses pattes. Ce n'est pas parce que cela arrive dans la majorité des cas et que tout le monde le dit que c'est forcément vrai. Pour cause, il est possible qu'un chat fasse une mauvaise chute et se retrouve sur le dos. Cette croyance est donc irrationnelle. Une croyance religieuse ou superstitieuse sont elles aussi irrationnelles car souvent absurdes et opposées à la raison.

C'est pour cette raison que la science fait preuve de mépris au regard des croyances. En effet, elle considère que ceux qui croient se limitent à ne pas chercher la rationalité, à ne pas réfléchir et ce par pur fainéantise ou lâcheté.

La croyance n'existe pas sans une part de confiance. En effet, pour accepter de croire en quelque chose d'invérifiable, il faut avoir confiance en soi ou en la personne qui nous a insufflé cette croyance. C'est pourquoi cette dernière a souvent recours à l'affectivité pour nous guider vers ses choix. Croire peut donc avec cette vision apparaître également comme une forme de faiblesse.

Mais la force et la volonté induits par cette croyance ne seraient-elles pas un bénéfice ?

La force de croire en ce que je veux

Comment faire le lien entre croyances et sentiments ?

Croire nous engage. Dans la volonté et dans le consentement. Mais de toute façon, est-il possible de ne croire en rien ? On dit souvent que la vie se trouve dans l'espoir. Donc pas de vie sans rêve ni croyance. De tous les temps, les Hommes croiront en quelque chose. Et d'ailleurs, peut-on voir la croyance comme une faiblesse alors qu'elle est une preuve de volonté ? Par exemple, la foi est une force pour l'Homme qui lui donne de la volonté pour réussir de nombreuses épreuves dans sa vie : amour, travail, respect, solidarité. La croyance est donc une forme de force, de détermination et de persévérance. Pour cause, quelqu'un qui ne croirait en rien ne se donnerai jamais d'objectifs. Se battre pour quelque chose qui paraissait irréalisable et est finalement atteint est une preuve de force. Prendre des décisions relève aussi de la croyance et n'est donc pas une faiblesse. Par exemple, décider d'agir implique de croire en ce que l'on va faire et en la validité de notre action, sans pour autant pouvoir prévaloir dès le début de sa finalité.

Nous avons donc démontré que croire peut être à la fois une force et une faiblesse, selon l'approche réelle ou spirituelle du sujet. Dans un premier sens, on peut dire qu'au regard de la science, de la réalité, les croyances sont des faiblesses réservées à ceux qui ne savent pas et ne s'en donnent pas les moyens. Tandis que dans un second sens, on voit que la croyance peut mener l'Homme à faire de grandes choses, à respecter des valeurs, comme c'est le cas avec quelqu'un qui a la foi.

En conclusion, cette notion de force ou de faiblesse du croyant est limitée à l'appréciation de chacun. La croyance de quelqu'un sera vue comme une bêtise pour quelqu'autre qui ne croit pas. C'est pourquoi la croyance est vue comme un bien ou un mal surtout selon la personne concernée.

Vous avez aimé cet article ? Notez-le !

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

Ces articles pourraient vous intéresser

Une femme de dos face à un paysage.

Sujet de Dissertation sur la Notion de Conscience

Les sujets de dissertation sur la conscience La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Elle englobe la perception, la[…]

20 mars 2024 ∙ 6 minutes de lecture

personne en train de marcher avec sa mallette de travail

Définition et conception du travail en rapport avec l’homme

Définition philosophique du concept de travail Le travail, pilier économique et social, suscite des enjeux majeurs. Il impacte la production, la répartition des richesses, l'emploi, tout en influençant l'identité individuelle et la cohésion sociale. Son évolution interpelle notre compréhension de la société contemporaine. ? Voici une analyse de la notion de travail dans nos sociétés[…]

27 février 2024 ∙ 9 minutes de lecture

livre

Corrigé Bac S de Philosophie : Dépend-t-il de Nous d’Être Heureux ?

L'Homme est-il responsable de son bonheur ? La problématique de notre capacité à être heureux interroge la balance entre notre autonomie personnelle et les influences externes. Cette dissertation explore les limites de notre contrôle sur le bonheur, scrutant le rôle des choix individuels face aux forces sociales et circonstances. Voici une définition préliminaire des termes[…]

29 janvier 2024 ∙ 9 minutes de lecture

Une femme se regarde dans un miroir.

Plan complet pour dissertation

Exemple de plan complet de dissertation : Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Conscience signifie d’abord mémoire. Henri Bergson ➡️ Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Face à un tel sujet philosophique, de nombreuses idées de problématiques et de plans peuvent venir à l'esprit. Car oui, ce sujet fait appel à des concepts[…]

13 décembre 2023 ∙ 7 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Sujets de Dissertation sur l’Art

Sur quels sujets traitant de l'art pouvez-vous tomber au baccalauréat ? Sujets de dissertation L'art est-il soumis à des règles ? L'œuvre d'art est-elle une imitation de la nature ? Pourquoi applique-t-on le terme de "création" à l'activité artistique ? Une œuvre d'art est-elle un objet sacré ? L'art n'a-t-il pour fin que le plaisir[…]

26 janvier 2023 ∙ 8 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Les citations importantes pour le bac de philosophie

Quelles sont les citations incontournables pour l'épreuve de Philosophie ? Nous avons regroupé pour vous dans cet articles toutes les citations qui pourront vous être utiles lors de vos dissertations en philosophie. Ces dernières sont classées par sujet pour vous aider à les retrouver facilement. En avant les révisions ! La conscience "Connais-toi toi même"[…]

26 janvier 2023 ∙ 14 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Être Heureux

Dépend-il de nous d'être heureux ? Définissons le bonheur Au sens commun, le bonheur désigne un état émotionnel agréable, équilibré et durable, dans lequel une personne se retrouve après avoir atteint des objectifs et des désirs essentiels. La tension, l'inquiétude et le problème n'existent plus, et il perçoit positivement ses propres circonstances. Il se sent[…]

26 janvier 2023 ∙ 13 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

La Liberté et ses Limites

Faut-il fixer des limites à notre liberté ? Introduction Nous vivons au sein d'une société où les Hommes sont aujourd'hui considérés comme libres et égaux et dans un Monde où la volonté des peuples à disposer d'eux-mêmes, est reconnue (principe fondamental de l'ONU). Les individus ont ainsi la possibilité de se déplacer librement, d'exprimer leurs[…]

15 décembre 2022 ∙ 7 minutes de lecture

exemple de dissertation philosophique sur la religion

L’Homme et la Religion

La religion conduit-elle l'Homme au dessus de lui-même ? Définition Les trois définitions suivantes du mot "religion", bien qu'il puisse y en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les dictionnaires : Ensemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au sacré, la religion est une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un[…]

7 novembre 2022 ∙ 10 minutes de lecture

Si vous désirez une aide personnalisée, contactez dès maintenant l’un de nos professeurs !

Annuler la réponse

Votre commentaire

Current ye@r *

Leave this field empty

Avatar

Oui je suis intéressé par votre offre

Non pas encore

J ‘ ai besoin une aide sur ce sujet de dissertation par les 3 partie svp. La réflexion philosophique est elle un obstacle à la croyance religieuse ?

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : La religion

La religion, une force culturelle et spirituelle omniprésente dans l’histoire de l’humanité, soulève des questions complexes sur la croyance, la foi et la signification de l’existence. Elle nous amène à explorer la diversité des traditions religieuses, les liens entre la religion et la morale, et les tensions entre la foi et la raison. L’examen de la religion ouvre la voie à des réflexions profondes sur le sens de la vie et de la transcendance.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

A quoi tient la force des religions ?

La force des religions suscite de nombreuses interrogations philosophiques. L’objectif de cette dissertation sera de comprendre à quoi tient cette puissance. Nous analyserons ainsi les fondements, les mécanismes et les influences des croyances religieuses dans notre société.

  • Dissertations
  • La religion

exemple de dissertation philosophique sur la religion

L’homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?

La dissertation philosophique sur le besoin inhérent de l’homme pour la religion soulève des questions profondes sur la nature humaine, la spiritualité et la morale. Cette question invite à une analyse critique des dimensions sociologiques, psychologiques et philosophiques de la religion.

femme en priere devant un autel en forme de cerveau

La religion est-elle contraire à la raison ?

La question de la compatibilité entre la religion et la raison a longtemps divisé les penseurs. Cette dissertation philosophique vise à explorer cette problématique complexe, en analysant les arguments pour et contre l’idée que la religion est contraire à la raison.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Est-il déraisonnable de croire en Dieu ?

La question de la croyance en Dieu a toujours suscité de vifs débats philosophiques. Est-il déraisonnable de croire en Dieu ? Cette dissertation explorera les arguments pour et contre la rationalité de la foi religieuse.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Croire, est-ce renoncer à la raison ?

La dissertation philosophique qui suit explore la relation complexe entre la foi et la raison. Elle se penche sur la question controversée : « Croire, est-ce renoncer à la raison ? » et tente de déterminer si ces deux concepts sont mutuellement exclusifs ou peuvent coexister harmonieusement.

LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC

  • Archives du BAC (43 541)
  • Art (11 063)
  • Biographies (6 177)
  • Divers (47 458)
  • Histoire et Géographie (17 974)
  • Littérature (30 274)
  • Loisirs et Sports (3 295)
  • Monde du Travail (32 160)
  • Philosophie (9 544)
  • Politique et International (18 655)
  • Psychologie (2 957)
  • Rapports de Stage (6 976)
  • Religion et Spiritualité (1 441)
  • Sante et Culture (6 437)
  • Sciences Economiques et Sociales (23 576)
  • Sciences et Technologies (11 300)
  • Société (10 930)
  • Page d'accueil
  • / Archives du BAC
  • / BAC Philosophie

Dissertation Philosophie sur la Religion

Par madecouv   •  25 Août 2019  •  Dissertation  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  2 618 Vues

Introduction :

Depuis toujours les religions existent dans nos sociétés, en effet on a retrouvé des traces de rites datant des premiers hommes sur la Terre. Au fur et à mesure du temps les religions ont pris des formes différentes, mais elles subsistes toujours et sont encrées dans nos sociétés. Le fait religieux est présent dans toutes les cultures humaines, même les plus anciennes. Le fait religieux lie l'homme à des puissances qui sont plus qu'humaines. On peut définir la religion comme ce qui relie les hommes dans un système de croyances et de pratiques, qui sont relatives au sentiments du sacré. Les religions sont des croyances en une ou plusieurs puissances divines, qui sont fondées sur des dogmes et écritures sacrées et accompagnées de rites. Les religions ne peuvent pas démontrer de vérité réelle car elles sont irrationnelles contrairement à la raison. Mais si les religions n'ont donc pas de valeur de vérité, il n'en reste pas moins qu'elles disposent d'une certaine force. On peut alors se demander à quoi tient la force des religions? Quels sont les facteurs de leur efficacité? Dans un premier temps nous verrons que la force des religions c'est leur persistance dans toutes les sociétés. Puis, que cette force réside aussi dans la croyance qu’elles inspirent. Et enfin nous verrons que la force des religions tient également de leur utilité.

Tout d'abord  la force des religions c'est leur persistance dans toutes les sociétés. En effet , la religion qu'elle soit individuelle ou collective est un phénomène universel. Même s'il existe des formes d'oppositions à la religion comme l'athéisme, qui nie l'existence de Dieu, ou l'agnosticisme, qui ne se prononce pas sur la question, il n'y a pas de société sans religion. Il semble donc que les religions soient naturelles aux sociétés humaines, c'est-à-dire qu'elles soient liées à la nature humaine. La force des religions réside alors dans ce caractère originaire, qui fait que les religions sont premières. En effet, les religions apportent les premières réponses, sur l'origine du monde, la justification du mal, la fin de la vie humaine, etc, c'est après que viennent les réponses philosophiques et les réponses scientifiques. La force des religions est de se présenter comme une solution aux questionnements des hommes. La religion forme une réponse pour les hommes sur la dureté des conditions d'existence. C'est ce que dit le philosophe Marx, lorsqu'il dit que la religion est l'opium du peuple. En effet, la religion naît d'un contexte de misère matérielle et d'une incapacité à maîtriser les conditions humaines. La religion serait alors comme une drogue, car en prétendant libérer l'homme d'une sensation de souffrance, en lui promettant une vie meilleure après la mort, elle lui donne de l'espoir. Elle ne lui donne pas cependant les vraies causes de sa souffrance. Elle sert de bonheur illusoire du peuple afin de consoler de la misère réelle des hommes.

De plus,  la force des religions réside dans leur facilité à être adoptées. En effet, elles ne font pas l'objet de raisonnements abstraits, scientifiques et compliqués. Au contraire, les religions s'adressent à tout le monde sans qu'il soit nécessaire d'être un savants ou d'être cultivé. Une des forces des religions est donc leur popularité. Elles répondent à l'urgence des hommes à avoir des réponses à leurs questionnements et leurs craintes.

Les religions sont aussi  une force pour ceux qui y adhèrent, car elles offrent un soutien à la vie humaine, une direction de la conduite de notre existence. Les religions promettent un plus grand bien aux hommes qui y croient et dirigent toute leurs actions en vue de cette espérance dans le futur. Les religions offrent donc une ligne de conduite, une exigence qui forge les hommes et les poussent à une rigueur de vie.  

Ensuite,  la force des religions réside dans la croyance qu'elles inspirent. En effet , les religions ont une force, elles font l'objet d'une croyance malgré leur absence de rationalité. Les religions s'établissent dans la foi du croyant, qui malgré sa raison croit en l'existence d'une divinité qu'il est impossible de prouver rationnellement . Hume explique dans le Traité de la nature humaine (3ème  partie, section 5) qu'une croyance résulte de la vivacité d'une impression qui affecte l'esprit humain. La force des religions est donc de toucher les hommes par leur sensibilité et non leur raison. Le philosophe Pascal aurait répondu contre tous ceux qui veulent réduire la religion à tous ceux qui est raisonnable de croire en expliquant dans ses Pensées que “C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison.”. Il explique  également que la force de la religion est de pouvoir humilier la raison, «  qui voudrait juger de tout », en nous faisant connaître une vérité non pas par des preuves et des démonstrations, mais par des sentiments et intuitions.   La force des religions réside donc dans ce pouvoir de persuasion qui dépasse l'intelligence humaine, et qui domine la raison qui se résout à accepter l’inaccessibilité de la divinité, en l'existence de laquelle le croyant est convaincu.

Aide en philo

  • Corrigé de dissert
  • Dossiers / Cours
  • Liste de sujets
  • Votre correction
  • BAC de philo
  • Fonctionnement
  • Nos certificats
  • Infos presse
  • MaPhilo recrute

Sujets de philo : Religion

Corrigés de dissertations :.

Évitez les fautes dans vos écrits académiques

Évitez le plagiat gratuitement, faire une bibliographie gratuitement.

  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

Corriger des textes rapidement et facilement

Corrigez des phrases, des paragraphes ou des textes entiers en un clin d'œil grâce à notre correcteur d'orthographe gratuit.

Corriger un texte gratuitement

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

Si vous souhaitez citer cette source, vous pouvez la copier/coller ou cliquer sur le bouton “Citez cet article” pour l’ajouter automatiquement à notre Générateur de sources gratuit.

Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 4 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

Cet article est-il utile ?

Justine Debret

Justine Debret

D'autres étudiants ont aussi consulté..., exemple de dissertation juridique, la méthode de la dissertation de philosophie , plan d'une dissertation de philosophie.

  • Philosophie
  • Exemples et citations : La religion

La religion Exemples et citations

Le fait religieux.

« Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent. »

Émile Durkheim

Les Formes élémentaires de la vie religieuse :   le système totémique en Australie

Durkheim insiste ici sur la division du monde entre les réalités sacrées et les réalités profanes. Pour lui, cette distinction constitue le dénominateur commun de toutes les religions.

« Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y adhèrent. » 

Pour Durkheim, une religion est celle d'une communauté qui y adhère. Ce n'est pas un simple système de pensées. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratiques religieuses, c'est-à-dire sans rituels. Au point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites caractérisant solidairement une communauté qui y adhère.

« La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort. »

Henri Bergson

Les Deux Sources de la morale et de la religion

Pour Bergson, la religion est un moyen pour l'homme d'échapper à l'angoisse de la mort. En croyant en Dieu et en l'immortalité de l'âme, l'homme croit en la vie après la mort : il est donc rassuré.

La raison et la foi

« Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s'attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires, et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d'arriver à une démonstration complète et définitive. »

Bertrand Russell

Science et Religion , ( Religion and Science )

trad. Philippe-Roger Mantoux, Paris, © Gallimard, coll. Folio essais (1990), 1935

La vérité religieuse, révélée une fois pour toutes, doit être tenue pour absolument vraie, c'est-à-dire vraie en tout temps et en tout lieu. À l'inverse, la science sait qu'elle ne peut prétendre à un savoir exact, ni à une connaissance achevée du monde. La foi s'oppose au savoir, car elle entend délivrer des vérités éternelles, alors que la science sait que ses connaissances possèdent un caractère provisoire.

« Les dieux sont nos métaphores, et nos métaphores sont nos pensées. » 

Propos sur la religion

Alain expose ici l'idée selon laquelle les religions ne seraient que l'expression métaphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. Il s'agirait, dans la religion comme dans la philosophie, des mêmes vérités, simplement exprimées sous des formes différentes.

« Examinons donc ce point, et disons Dieu est, ou il est pas... Que gagerez-vous ?... Il faut parier cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué... Pesons le gain et la perte en prenant croix, que Dieu est. […] Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »

Blaise Pascal

Pensées , publié dans Revue des deux Mondes

Dans ce texte, Pascal ne parle pas de la « croix » au sens chrétien. « Croix » et « pile » dénotent les deux possibilités du jeu de hasard, nous dirions à « pile » ou « face ».

Pascal développe plusieurs cas de figure concernant l'existence de Dieu et la croyance en Dieu :

  • Si Dieu n'existe pas, le croyant après sa mort ne le saura pas.
  • Si Dieu n'existe pas, le non-croyant après sa mort ne perd rien.
  • Si Dieu existe, le croyant connaîtra le bonheur infini après sa mort.
  • Par contre, si Dieu existe, le non-croyant après sa mort perd tout.

Ainsi, pour Pascal, croire en Dieu est plus avantageux.

L'histoire de Job

L'histoire de Job est racontée dans la Bible. Job est un homme bon et pieux, un serviteur loyal de Dieu. Ce dernier le montre en exemple à Satan, qui lui propose de mettre Job à l'épreuve. En effet, Satan pense que si Job est bon, c'est uniquement car Dieu le récompense. Il avance que si Dieu cesse ses faveurs à l'encontre de Job, ce dernier perdra la foi.

Dieu accepte de mettre Job à l'épreuve à une condition : que son corps ne soit pas touché. Satan fait alors perdre son troupeau à Job, puis tue ses enfants, et enfin le fait souffrir de la lèpre. Mais Job continue de croire en Dieu. Trois de ses amis arrivent, Elifaz, Bildad et Sofar. Ils assurent à Job que s'il souffre, c'est qu'il a péché. Job se révolte, il affirme qu'il est innocent. En clamant qu'il n'a pas mérité de souffrir, Job laisse entendre que Dieu est injuste avec lui.

Un jeune homme, Elihu, s'indigne contre Job, car en se dédouanant, il accuse Dieu. Ensuite, il condamne les trois amis de Job, qui ne défendent pas Dieu. Dieu apparaît alors, et Job comprend son erreur. Il accepte la toute-puissance divine et sa condition de créature humaine. Dieu réprimande les amis de Job, restaure Job dans tous ses biens, l'histoire se termine donc bien. Toutefois, l'énigme du mal, c'est-à-dire pourquoi Job s'est détourné un instant de Dieu, demeure sans réponse.

Cette histoire illustre qu'il ne faut jamais douter de Dieu et de ses actions. L'homme ne peut jamais comprendre les voies divines qui sont impénétrables. La foi doit pouvoir prévaloir sur le doute. C'est ce que croient les chrétiens, mais aussi les juifs et les musulmans. Les trois religions monothéistes partagent en effet l'histoire de Job. Dieu éprouve la foi des hommes, mais l'homme croyant ne doit pas douter de Dieu.

L'universalité de la religion

« Les idées religieuses qui professent d'être des dogmes, ne sont le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion : elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. »

Sigmund Freud

L'Avenir d'une illusion

Contrairement à l'idée selon laquelle les dogmes religieux exprimeraient une forme de sagesse pratique, le résultat de l'expérience ou de la réflexion, Freud affirme ici qu'il s'agit d'illusions. Plus précisément, ces dogmes religieux, traductions de désirs enracinés dans la nature de l'homme, tiennent justement leur force de la force des désirs dont ils sont issus.

« La religion est la théorie universelle de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. »

Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel

Marx dénonce ici le fait que la religion prétend délivrer l'homme de la sensation de souffrance, en lui donnant l'espoir d'une vie meilleure après la mort. En justifiant ainsi l'existence du monde tel qu'il est, elle maintient en réalité l'homme dans l'inaction et l'empêche ainsi de se révolter contre une situation inacceptable. Elle sert de « bonheur illusoire du peuple » afin de consoler de la misère réelle les hommes.

01 86 76 13 95

(Appel gratuit)

Cours : La religion

La religion

Les premières épreuves du bac 2024 sont pour bientôt ! Consulte notre dossier sur le contrôle continu et le calcul des notes de ton bac pour maximiser ta préparation pour les révisions à ton examen 💪

Introduction :

Le mot religion vient du latin religare , qui signifie « relier ». La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l’individu et le divin. Effectivement, la religion est d’une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d’une société : partagée par plusieurs individus, elle crée un lien entre eux. D’autre part, la religion peut être vécue intimement : elle lie alors chacun et chacune à une entité supérieure.

Nous essaierons d’éclairer ces deux aspects de la religion en montrant dans une première partie que cette dernière répond, en même temps, à un besoin collectif et à un besoin individuel. Dans une dernière partie nous mettrons en évidence le problème qui se pose dès lors que l’on souhaite répondre à la question suivante : peut-on connaître Dieu ?

Un besoin collectif et individuel

La religion répond à un besoin social.

La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.

Par exemple, dans la religion juive, le cinquième commandement de l’Ancien Testament est « tu ne tueras point » . Ce précepte religieux a une valeur morale mais aussi une utilité sociale. Interdire le meurtre permet d’instaurer une sécurité nécessaire aux individus pour qu’ils puissent vivre ensemble. On retrouve des préceptes de ce type dans de nombreuses religions comme l’islam avec le Coran ou christianisme avec le Nouveau Testament.

La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale .

  • Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.

La religion est donc au fondement des sociétés. Elle en fédère les membres autour d’impératifs moraux, de valeurs et de pratiques communes. Métaphoriquement, la religion a un rôle de « ciment » : elle soude la collectivité. Notons qu’en plus de cela, la croyance religieuse est un besoin individuel que chacun ressent dès qu’il se questionne sur le sens de sa vie ou sur la condition humaine.

La croyance religieuse naît de la finitude humaine

  • La condition humaine se caractérise par sa finitude .

Finitude :

La finitude désigne le fait que puisqu’il meurt l’être humain est par essence terminé. Il est physiquement limité par sa propre mort, mais il l’est aussi intellectuellement par la compréhension de ses origines. En effet, nous naissons un jour, sans savoir pourquoi. Nous nous sommes tous déjà posé ces deux questions : « pourquoi je vis ? » et « pourquoi je meurs ? »

Contrairement à l’animal, l’être humain a conscience de sa mort. Il est capable de réfléchir sur ses origines mais aussi sur l’après : il peut formuler des hypothèses pour répondre à ces questions existentielles.

Très tôt, vers sept ans, l’enfant prend conscience de la mort comme d’un événement inévitable et incompréhensible . L’angoisse de la mort provoque alors une réaction de défense, qui consiste à chercher un refuge pour calmer son esprit. La religion peut être ce refuge commun aux individus. Lorsque l’on croit en Dieu, la mort trouve une explication et l’angoisse s’apaise. Les promesses religieuses adoucissent la terreur de mourir ou de voir ses proches mourir. Par exemple, la religion bouddhiste croit en la réincarnation. La mort ne concerne alors que le  corps et l’ esprit est immortel. On retrouve cette croyance dans de nombreuses religions, comme le paradis chez les chrétiens.

  • C’est pourquoi selon Karl Marx « la religion est l’opium du peuple »  : elle apaise les individus dans leur peur de la mort.

La religion organise la vie politique

Des monarchies de droit divin à l’état laïque.

Si le paradis existe dans la religion chrétienne, c’est aussi le cas de l’enfer. La peur du châtiment divin est ce qui motive les individus à respecter les lois morales. Pourtant, selon Épicure , nul besoin de craindre la mort et encore moins le châtiment divin. En effet, la mort n’est pas à craindre parce qu’elle n’ est rien . Épicure pense que l’esprit meurt avec le corps et que donc il n’y a rien après la mort : il n’y a donc littéralement rien à craindre ! Selon lui, les dieux (les religieux de la Grèce antique sont polythéistes ) ne se soucient pas des problèmes des humains, si insignifiants par rapport à eux.

  • Nous n’avons donc pas à craindre un châtiment divin.

Cette pensée fut largement balayée par les religions  monothéistes qui apparurent par la suite. C’est ainsi qu’au Moyen Âge furent instaurées des monarchies absolues de droit divin  : les pleins pouvoirs que possédait le roi étaient justifiés par le droit divin. Le souverain était en effet, selon les croyances de l’époque, élu par Dieu lui-même pour gouverner.

  • Ainsi la crainte du roi était aussi une crainte de Dieu, puisque le roi était le représentant de Dieu sur Terre.

Les penseurs des Lumières critiquèrent le système de privilèges instauré par les monarchies de droit divin et légitimé par l’Église. Ils proposèrent d’abolir la monarchie pour passer à un mode de gouvernance démocratique . C’est pourquoi après la Révolution française de 1789, fut instaurée la fin de la monarchie et la séparation de l’Église de l’État.

Laïque :

Laïque signifie «  Indépendant des organisations religieuses ». Un pays laïque est un pays dont l’État est séparé des organisations religieuses et qui garantit la liberté de culte c’est-à-dire la possibilité pour chacun de croire en la religion qu’il veut.

Le courant philosophique des Lumières dont Kant, Rousseau, Diderot ou encore Voltaire font partie, est apparu au XVIII e  siècle et s’oppose à l’ obscurantisme de l’Église . Il ne s’oppose pas à la religion, mais défend une séparation de l’Église et de l’État .

Dans toutes cultures confondues , les individus ont la même crainte de la mort et le même besoin de trouver un refuge, un réconfort : ils se tournent alors vers la religion .

  • La peur et la menace d’un châtiment divin permet l’ ordre social , mais c’est critiquable lorsqu’elles justifient la  tyrannie .

La religion répond aux questions existentielles

Cosmogonie et origines de l’espèce humaine.

  • L’ existence a-t-elle du sens ?

Pourquoi suis-je sur Terre ? Pourquoi l’espèce humaine existe-t-elle ? Tant de questions existentielles que nous nous posons tous à un moment donné de nos vies. Alors, pour obtenir des réponses, certaines personnes se tournent vers la religion : ainsi l’angoisse liée à leurs origines disparaît.

Pour répondre à la question « pourquoi l’être humain existe-t-il ? » il faut s’interroger sur :

  • les origines de l’espèce humaine ;
  • mais aussi sa finalité, son but, son rôle sur Terre.

À ces questions fondamentales citées plus tôt, plusieurs réponses sont données. Schématiquement, celles de la science et celles de la religion sont opposées. En physique, plusieurs théories sont étudiées dont la plus connue est celle du Big Bang . Avant ce « premier moment », les physiciens du Big Bang reconnaissent que rien ne peut être dit avec certitude. Pour la religion : Dieu est à l’origine de la création du monde. Elle donne une explication totale, à laquelle nous sommes libres de croire ou non.

Dans un cas la science fait appel à un système de preuves , dans l’autre cas, la religion fait appel à la foi . Quoiqu’il en soit, la science comme la religion parlent de cosmogonie .

Cosmogonie :

La cosmogonie a deux significations :

  • c’est la science qui étudie la formation des objets de l’univers comme les planètes, les étoiles, les nébuleuses, les systèmes solaires ;
  • c’est le nom donné aux histoires et aux légendes qui concernent les débuts du monde et son peuplement par Dieu.

Si l’on n’adhère à aucune des réponses possibles, l’incertitude demeure et avec elle l’ angoisse . Cette dernière naît lorsque l’on ne parvient pas à trouver de réponse et que rien ne semble pouvoir expliquer ce que l’on vit ou ce que l’on ressent. Deux possibilités se présentent alors :

  • accepter qu’il n’y ait pas de réponse et gérer au mieux son angoisse ;
  • ou préférer la réponse religieuse.

La religion vient au secours de l’esprit tourmenté et propose cette réponse : l’origine du monde et de l’espèce humaine est dans la volonté de Dieu. Il a toujours été là et le sera toujours.

Croire en un esprit tout puissant qui détient la clé de l’origine de l’univers et qui nous accueillera à notre mort permet de nous rassurer :

  • cela donne un sens au monde qui nous entoure ;
  • cela donne un sens à notre vie sur Terre.

Ainsi, les angoisses de l’être humain disparaissent car Dieu semble posséder les réponses à nos questions : et même s’il n’est pas bavard, son silence garantirait son écoute. C’est d’ailleurs parce que Dieu écoute que beaucoup de religions pratiquent la prière : c’est le cas des trois grandes religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l'islam). Comme la religion, la prière est une relation privilégiée de l’individu avec Dieu, mais c’est aussi l’occasion pour les individus de se rapprocher car les croyants se rassemblent au même endroit pour prier.

Freud et la religion

Au XIX e siècle, la psychanalyse se montre critique envers le besoin religieux de l’être humain.

« Nous le savons déjà : l’impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d’être protégé – protégé en étant aimé – besoin auquel le père a satisfait ; la reconnaissance du fait que cette détresse dure toute la vie a fait que l’homme s’est cramponné à un père, à un père cette fois plus puissant. »

Freud, Nouvelles conférences sur la psychanalyse , 1932

Selon Freud , l’adulte demande à Dieu exactement ce qu’il demandait à ses parents lorsqu’il était enfant : être aimé et protégé. Le psychanalyste considère qu’un adulte qui croit en Dieu est encore un enfant en détresse. Pour lui, nous pourrions nous passer de Dieu à condition d’apprendre à nous sécuriser seuls, sans avoir à convoquer une force bienveillante et puissante.

  • Cela prouve une fois de plus que la religion aiderait au mieux à gérer les angoisses liées à la finitude humaine .

Elle répondrait aux grands besoins de l’humanité, c’est-à-dire un besoin affectif de protection et un besoin intellectuel de compréhension de soi-même et du monde.

Nous avons donc vu que la religion a une fonction sociale et politique. Elle tente également de répondre aux grandes questions de ce monde – comme l’origine de l’espèce humaine et de l’univers. Qu’en est-il de la foi ? Sentiment diffus et en tout point personnel, elle se différencie du savoir scientifique en ce qu’elle ne nécessite pas de preuve rationnelle. Elle se différencie aussi de la superstition en ce sens qu’elle est plus qu’une simple croyance. Se pose alors la question suivante :

  • Peut-on connaitre Dieu ?

Le problème de la connaissance de Dieu

Pour tenter de répondre à cette question de « la connaissance de Dieu », nous devons tout d’abord déterminer si le lien qui unit l’humain à Dieu est affectif ou intellectuel.

L’existence du divin : une question de sentiment ou de raison ?

Dieu s’éprouve.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » est surement l’une des citations les plus connues de Pascal mais aussi la plus mal interprétée. En effet il n’est pas question du sentiment amoureux qu’on peut éprouver envers un être qui nous est cher, mais plutôt de l’amour qu’on porte à Dieu.

  • Il est donc question de foi religieuse et non d’amour charnel, filiale ou platonique.

Selon Pascal, la foi religieuse ne s’appuie pas sur la raison mais plutôt sur le cœur. Rien ne sert de tenter de prouver l’existence de Dieu car c’est une entité immatérielle : constater visuellement son existence est impossible. Pourtant, certaines personnes de bonne foi et saines d’esprit pensent l’entendre ou disent avoir assisté à des interventions divines.

Prenons l’exemple de Lourdes. Cette ville de pèlerinage est connue pour ses miracles : tous les miraculés attestent avoir été guéris par Dieu sans explication scientifique logique.

Toutes les pratiques religieuses privilégient la relation émotionnelle avec le divin. Pour renforcer l’émotion, le folklore religieux est essentiel. En effet, tout ce qui frappe nos sens est d’une puissance d’évocation très élevée : les statues que nous voyons, l’encens que nous sentons ou les prières et les chants religieux que nous entendons.

  • La plupart des personnes, mêmes athées, peuvent éprouver une émotion religieuse comme un éblouissement face à l’esthétisme d’un édifice religieux par exemple.

Alt texte

La religion selon Pascal

Pascal défend l’idée selon laquelle l’expérience religieuse est avant tout émotionnelle : c’est une chose que l’on éprouve. Or, comment parvenir à éprouver le sentiment religieux et la présence divine ?

Pascal répond que l’être humain doit avoir le courage de cesser de s’agiter et de se divertir dans toutes sortes d’activités car ces dernières lui donnent l’illusion d’être comblé et de ne manquer de rien. Il doit accéder au silence intérieur et accepter l’ inactivité . Son manque et son vide existentiels apparaîtront certes douloureusement mais avec eux, et paradoxalement, apparaîtra aussi Dieu.

En effet, ce qui manque à l’être humain, c’est la perfection et la plénitude . Il les recherche toute sa vie, à travers ce qui le divertit. Or, être parfait et comblé sont des caractéristiques du divin. Ainsi, l’individu qui accepte de ressentir le manque comprend que celui-ci est laissé comme une trace de Dieu en lui.

  • Pascal affirme qu’en ressentant intensément ce manque, l’humain se tourne vers Dieu, le reconnaît et aspire à le retrouver.

Le lien avec le divin ne relève donc pas du tout d’un acte intellectuel : la connaissance de Dieu ne se prouve pas, elle s’éprouve.

Pascal est aussi connu pour un argument philosophique connu sous le nom de « pari de Pascal ». Selon l’auteur des Pensées , il est préférable de parier sur l’existence de Dieu plutôt que l’inverse. Comment explique-t-il cela ?

Selon la religion chrétienne, quelqu’un qui mène une vie saine et moralement juste ira au paradis : certes il n’aura pas pu profiter des plaisirs – parfois vicieux – de la vie mais en échange il se voit proposé une éternité dans la paix et l’amour. Au contraire, quelqu’un qui mène une vie faite de débauche et de vices, aura sans doute eu du plaisir dans sa vie de mortel, mais finira en enfer pour une éternité de souffrance.

Bien qu’on ne puisse prouver l’existence de Dieu, on ne peut pas non plus prouver sa non existence. C’est pourquoi, selon Pascal, il est évident que le premier choix est le meilleur :

  • au pire il n’y a rien après la mort et on aura perdu peu en se contraignant à rester vertueux ;
  • au mieux on ira au paradis pour une éternité de paix et d’amour.

À l’inverse, si l’enfer n’existe pas le pécheur n’aura rien perdu mais, s’il existe, il passera le reste de l’éternité dans la souffrance.

  • Selon Pascal on ne peut donc rien prouver, mais il est préférable de croire en Dieu.

Dieu se prouve

Certains philosophes ont tout de même voulu prouver l’existence de Dieu. Prenons l’exemple de Descartes ou Leibniz qui ont élaboré des preuves intellectuelles, des démonstrations de l’existence de Dieu qu’ils jugent objectives et acceptables par tout homme.

La religion selon Descartes : l’argument ontologique

Pour prouver l’existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l’argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L’existence est une perfection, donc Dieu existe. Le raisonnement de Descartes est le suivant : un être parfait possède toutes les qualités, donc Dieu, qui est un être parfait, possède l’existence. En effet, nier son existence reviendrait à retirer à Dieu une qualité et à lui attribuer une imperfection.

  • Selon Descartes il est donc logiquement contradictoire de reconnaître que Dieu est un être parfait tout en affirmant qu’il n’existe pas.

La religion selon Leibniz : l’argument cosmologique

Leibniz propose une deuxième démonstration de l’existence de Dieu. Il s’agit de l’argument dit « cosmologique », qui se résume en une phrase :

  • « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »

Pour comprendre cela nous devons revenir à l’une des questions existentielles du début de ce cours : « pourquoi j’existe ? » Leibniz généralise cette question et se demande globalement pourquoi quelque chose (une réalité, l’univers, la Terre et ses habitants) existe.

Concrètement, il se demande : pourquoi l’existence au lieu du rien ? Pourquoi l’existence au lieu de la non-existence ? Il se dit que la non-existence aurait été beaucoup plus simple. Par conséquent, l’existence – complexe à l’extrême – repose sur une intentionnalité, et c’est cette dernière que les êtres humains ont appelée « Dieu ».

La religion peut tomber d’accord avec la science sur l’origine du monde, mais la science ne saurait expliquer pourquoi le monde a été créé. Or, selon Leibniz, une raison initiale à l’origine du monde est nécessaire ! Cette raison échappe à toute rationalité puisqu’elle n’est causée par rien, mais est la cause de tout . Selon la religion, cette raison absolue, cette intelligence originelle qui a décidé du quelque chose plutôt que du rien , est ce que nous pouvons nommer « Dieu ». Le texte de la Genèse le résume ainsi :

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »

Que nous soyons persuadés de l’existence de Dieu ou que nous tentions de la démontrer, le rapport du croyant au divin est une expérience irrationnelle appelée « la foi ».

La foi, une alternative à la raison

La religion selon kierkegaard.

Søren Kierkegaard a, lui, analysé le rapport de l’être humain à la foi religieuse. Dans son ouvrage Crainte et Tremblement , il relate l’histoire d’Abraham et de son fils Isaac (que Dieu réclame en sacrifice). Sans même y réfléchir, Abraham part sacrifier son fils sur le mont Morija. Kierkegaard explique :

« C’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi. »

Søren Kierkegaard, Crainte et tremblement , 1843

Que signifie « laisser sa raison terrestre »  ? Cela ne veut pas dire qu’Abraham est fou au sens où il aurait perdu la raison mais qu’à aucun moment, sur le chemin qui le mène au lieu du sacrifice, Abraham n’a douté de Dieu. Il ne s’est posé aucune question. S’il avait raisonné, Abraham se serait dit : « Mais, si Dieu est bon, pourquoi me demande-t-il de sacrifier mon fils ? », il se serait alors questionné sur l’existence réelle d’un Dieu qui donne un fils et le reprend. Peut-être même aurait-il rusé et offert un bélier à la place d’Isaac. Quel parent sacrifierait son enfant raisonnablement ?

Si Abraham était parti sacrifier Isaac avec sa raison, il aurait fini par douter de l’appel de Dieu. Or, douter est l’exact opposé de la foi . En doutant, Abraham aurait perdu la foi et aurait perdu Dieu. Cependant, jusqu’au dernier moment, Abraham n’a pas douté. Alors pourquoi une telle détermination ? En abandonnant sa raison terrestre, Abraham supprime toute possibilité de troubler sa foi.

  • Pour le croyant, la foi religieuse est donc une alternative à la raison.

La foi est une sorte de certitude, même si elle n’est pas prouvée – contrairement aux certitudes classiques. Abraham sait avec certitude que son fils sera sauvé même si aucune preuve rationnelle ne lui permet de le savoir. Il peut seulement croire, avec autant de puissance que la certitude, que Dieu épargnera Isaac.

  • La foi d’Abraham est restée inébranlable et Isaac a été épargné par Dieu.

La foi apporte donc une certitude et une détermination aussi puissantes que celles apportées par la raison et la réflexion. De plus, le savoir scientifique a besoin de preuves à la différence de la foi religieuse.

Conclusion :

La religion est un refuge pour l’être humain et un garde-fou pour la société. Certains ont besoin de croire qu’il existe une transcendance créatrice et protectrice. Qu’elle soit le fruit de notre imagination, ou une réalité que peuvent appréhender le cœur ou la raison, cette transcendance permet à l’humain d’accéder à la foi. Cette dernière est une alternative à la réflexion et au savoir rationnel : elle permet à certaines personnes d’inscrire des espoirs en elles-mêmes et en l’humanité – et non dans la raison et la technologie.

Opposer radicalement la foi et la raison est toutefois abusif. Beaucoup de personnes croient en l’existence de Dieu, quelle que soit la forme qu’elles lui donnent et certaines pratiquent une religion.

Bouton pour accéder au menu

Annales de Philosophie au bac STMG

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Cette rubrique est dédiée aux révisions en ligne pour l’épreuve de Philosophie du bac STMG. Plus de 55 annales pour préparer la philo du bac STMG 2024 en toute confiance. Retrouvez ici les archives des sujets donnés aux élèves sur plusieurs années en arrière : session 2023, 2022 et précédentes. Cela permet de réviser efficacement tous les chapitres du programme, l'art et la nature, la religion, la justice et la liberté, la technique et la vérité, comme si vous suiviez du soutien scolaire. La structure de l'épreuve a changé à partir de la session 2021, avec un coefficient 4 en série STMG. La philosophie apporte des points au baccalauréat, et la maitrise des dissertations et explications de texte sera utile durant les études supérieures post-bac, pour améliorer sa culture philosophique et son jugement, que l’on devienne étudiant pour un concours en BTS-DUT, l'université ou en école supérieure.

Session 2023 7 sujets

Session 2022 8 sujets

Session 2021 9 sujets

Session 2020 1 sujet

Session 2019 5 sujets

Session 2018 5 sujets

Session 2017 6 sujets

Session 2016 4 sujets

Session 2015 6 sujets

Session 2014 4 sujets

Apprendre la philosophie

Découvrir la philosophie pas à pas

Exemple de dissertation de philosophie rédigée

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

Bienvenue sur Apprendre la philosophie ! Comme ça n'est pas la première fois que vous venez ici, vous voudrez sans doute lire mon livre qui vous explique comment réussir votre épreuve de philosophie au bac : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

Articles similaires

Une réflexion sur “  exemple de dissertation de philosophie rédigée  ”.

'  data-srcset=

Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

Laissez un commentaire Annuler la réponse.

logo 20aubac

La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?

Devoir sur table de 4 heures, réalisé en terminale générale. Note obtenue : 18/20.

Alors que la question religieuse semble omniprésente dans les sociétés contemporaines, même chez les plus laïcisées d’entre elles où il est possible de repérer des résidus de conscience religieuse, la nécessité de comprendre la véritable portée de la religion se pose avec acuité. La question de la fonction de la religion traverse les époques, suscitant des débats passionnés au sein de la philosophie et de la sociologie, mais dans un monde en perpétuelle évolution, la problématique centrale qui retient notre attention reste toujours la même : la religion n'a-t-elle de fonction que sociale, ou bien transcende-t-elle cette dimension pour répondre à des besoins plus profonds ? En effet, elle relie étymologiquement les hommes entre eux et apparaît comme un fondement de la plupart de société, mais la religion est-elle indispensable à l’Homme ? Au bon fonctionnement des sociétés ? Une société peut-elle se passer de religion ? En d’autres termes, est-elle une nécessité sociale ?

Pour répondre à cette question complexe, notre analyse se déploiera en trois axes majeurs. Tout d'abord, nous examinerons le rôle formateur de la religion dans la construction des identités individuelles et collectives. Ensuite, nous plongerons dans son impact sur la cohésion sociale et le maintien de l'ordre moral. Enfin, nous nuancerons notre analyse en examinant les dimensions métaphysiques de la religion, cherchant à déterminer si elle offre également des réponses aux questionnements existentiels.

I. La religion a un rôle formateur dans la construction des identités

La fonction sociale de la religion est profondément ancrée dans son impact sur l’identité individuelle, et par extension, sur l’identité collective d’une communauté. La dynamique entre ces deux niveaux d’identité crée ainsi un tissu social complexe, où les croyances et les pratiques religieuses façonnent à la fois la personne et la communauté.

La religion, en tant que système de croyances et de valeurs, s'immisce profondément dans le processus complexe de formation de l'identité individuelle. En effet, elle fournit un cadre moral et éthique qui guide les choix et les actions d'un individu. Les enseignements religieux, qu'ils proviennent de la Bible, du Coran, des Vedas ou d'autres textes sacrés, façonnent la perception qu'un individu a de lui-même et du monde qui l'entoure. À titre d'exemple, les valeurs chrétiennes de l'amour du prochain et du pardon peuvent influencer la construction de l'identité en encourageant l'individu à adopter une attitude bienveillante et à chercher la réconciliation. D'un autre côté, dans l'Islam, la soumission à la volonté divine peut devenir un élément clé de l'identité personnelle, influençant la façon dont un individu prend des décisions et interagit avec son entourage. Cette dimension personnelle de la religion s'étend également à la construction de la conscience morale. En internalisant les préceptes religieux, un individu forge une boussole morale, guidant ses choix éthiques et orientant ses actions. Par exemple, un croyant juif peut voir son identité intimement liée aux commandements divins, formant ainsi une éthique personnelle profondément enracinée dans sa foi.

La religion ne se limite pas à forger uniquement des identités individuelles ; elle exerce également une influence significative sur la formation des identités collectives. Elle devient le ciment culturel qui lie les membres d'une communauté. Les rituels religieux, les fêtes, et les symboles deviennent des éléments unificateurs, contribuant à définir l'appartenance à une communauté religieuse donnée. Max Weber a profondément exploré le lien entre la religion et la construction d’identités collectives. Selon ses concepts, la religion agit comme une force unificatrice en fournissant un cadre de sens partagé. Weber a mis en avant la notion de « charisme religieux » et l'idée que les convictions religieuses peuvent jouer un rôle central dans la structuration sociale. Son analyse souligne comment la religion peut être à la fois une source de cohésion et de conflit au sein des communautés. En élargissant notre perspective à l'époque contemporaine, on observe des mouvements identitaires qui trouvent leur essence dans des convictions religieuses. Par exemple, certains groupes revendicatifs basent leur unité sur des croyances religieuses partagées, façonnant ainsi une identité collective distincte. Ces mouvements mettent en évidence la pertinence continue de la religion en tant que force mobilisatrice dans la formation d'identités collectives, influençant les dynamiques sociales et politiques.

II. Plus largement, la religion impacte la cohésion sociale

Ces mêmes identités individuelles et collectives participent à prouver que l'empreinte sociale de la religion se dessine de manière profonde à travers son rôle dans la consolidation ou au contraire la déconsolidation des sociétés. Elle peut à la fois agir comme un liant social, tissant des connexions au-delà des relations familiales ou nationales, mais peut également tendre à une division profonde du monde qui nous entoure.

L'œuvre majeure d'Émile Durkheim, De la division du travail social , offre une perspective fondamentale sur le lien entre la religion et la solidarité sociale. Durkheim avance que la religion agit comme un ciment social, créant un sentiment de communauté et renforçant les liens entre les individus au sein d'une société. Son concept d'effervescence collective lors des rituels religieux illustre comment la religion contribue à forger une cohésion sociale indispensable à la stabilité et à l'ordre dans une communauté. Nous pouvons également penser aux réflexions de penseurs moraux éminents, tels qu'Immanuel Kant, qui soulignent la connexion intime entre religion et moralité. Kant considérait que la religion apportait une dimension morale essentielle, fournissant un cadre éthique qui guide le comportement individuel et collectif. Citant Kant, on peut explorer comment la religion offre un fondement moral profondément enraciné, influençant les normes et les valeurs de la société. Certes, selon lui ne nous pouvons pas démontrer l’existence de Dieu, mais nous pouvons voire devons l’espérer. En effet, la croyance en Dieu peut renforcer notre sens moral, car s’il existe un Dieu et que notre âme est immortelle, alors nous pouvons imaginer que ceux qui se comportent avec moralité seront récompensés un jour pour leurs efforts. C’est ce que Kant appelle le « souverain bien ». Il s’agit d’un bonheur inatteignable dans notre vie, mais que nous pouvons espérer dans l’au-delà. En espérant ce bonheur futur et éternel, les individus seront d’autant plus enclins à respecter la morale. C’est un espoir qui permet aux humains de devenir meilleurs et d’ainsi contribuer à la cohésion sociale.

Cependant, cette cohésion sociale, si précieuse et essentielle au bon fonctionnement des sociétés, peut également être confrontée à un défi majeur : la diversité des interprétations religieuses et des courants théologiques. En effet, les mêmes textes sacrés peuvent être interprétés de manière différente, conduisant à des variations dans les conceptions morales et éthiques au sein même d'une religion. Ces divergences peuvent engendrer des tensions sociales et des débats éthiques au sein des sociétés religieuses. Ainsi, la religion peut à la fois jouer un rôle central dans le maintien de l’ordre social, mais peut également diviser les individus d’une même société, d’un même pays, d’une même religion… Au cours des dernières décennies, la multiplication des conflits religieux et l’apparition de mouvements terroristes mettent en exergue les tensions profondes qui peuvent découler de la diversité religieuse. Ces manifestations soulignent les enjeux complexes liés à la coexistence pacifique et mettent en lumière les dérivées potentielles lorsque la religion est manipulée à des fins politiques ou extrémistes, fragilisant la cohésion sociale pourtant formée à l’origine grâce à la religion.

III. Mais la religion a également une dimension métaphysique

Bien que la religion joue un rôle indéniable dans la construction sociale et morale, elle ne se limite pas à ces aspects fonctionnels. En effet, la religion se présente également comme un phénomène qui transcende sa fonction sociale, offrant aux individus la possibilité d'explorer des réalités métaphysiques et de développer une relation personnelle avec le divin.

La quête de sens dans la vie et les réponses aux questions existentielles trouvent une résonance profonde dans les écrits de Viktor Frankl. L'auteur de Découvrir un sens à sa vie a exploré la dimension spirituelle de l'existence, affirmant que trouver un sens est essentiel pour surmonter les épreuves et donner une orientation à sa vie. En considérant les enseignements de Frankl, on entrevoit comment la religion, en tant que source de signification, offre des réponses aux questionnements les plus profonds de l'humanité. Des exemples concrets abondent, illustrant comment des individus trouvent dans la religion des réponses à leurs interrogations existentielles. Des personnes confrontées à des moments de crise, de deuil ou d'incertitude se tournent souvent vers leur foi pour trouver un éclairage sur le sens de la vie, mettant ainsi en évidence la fonction profondément personnelle et métaphysique de la religion.

Les philosophes existentialistes, tels que Jean-Paul Sartre, ont exploré la possibilité d'une relation individuelle avec la transcendance, dépassant ainsi la simple fonction sociale de la religion. Les citations de Sartre soulignent la liberté de l'individu dans la construction de son rapport à la dimension métaphysique de l'existence, élargissant la discussion sur la religion au-delà des contraintes sociales. Dans le monde contemporain, des mouvements spirituels émergent qui transcendent les aspects purement sociaux de la religion. Des pratiques telles que la méditation, la recherche de la pleine conscience et d'autres formes de spiritualité individuelle mettent en lumière la quête métaphysique personnelle, indépendamment des structures traditionnelles. Ces exemples modernes reflètent une évolution vers des expressions individuelles de la spiritualité, révélant ainsi la richesse et la diversité des dimensions métaphysiques de la religion dans le contexte actuel.

En conclusion, si la religion joue indubitablement un rôle majeur dans la cohésion sociale et la construction des identités, notre exploration révèle également des dimensions métaphysiques, défiant ainsi la vision réductrice de la religion uniquement comme mécanisme social. La religion offre des réponses à des questions existentielles et ouvre la voie à une compréhension plus profonde de la condition humaine.

Cependant, la quête de compréhension ne s'arrête pas ici. Alors que nous avons examiné la religion à travers le prisme de sa fonction sociale, morale et métaphysique, de nouvelles questions émergent naturellement. Comment les évolutions sociales et technologiques influenceront-elles la manière dont nous percevons et pratiquons la religion à l'avenir ? Quel sera l'impact des changements culturels sur la fonction sociale de la religion ? Enfin, comment la diversité croissante des croyances et des spiritualités redéfinira-t-elle notre compréhension collective de la religion ?

Corrigés liés disponibles

Les corrigés similaires disponibles

  • La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ?
  • La philosophie a-t-elle sa place dans un monde dominé par la science ?
  • La liberté consiste-t-elle à faire ce que l'on veut ?
  • En quoi la conscience du temps a une incidence sur l'existence ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?

Proposez votre corrigé pour ce sujet

La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

Philo: Exemple de Dissertation

Le cas d’une dissertation philo rédigée et corrigée.

La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d’une méthode et d’une structure déterminée.

Nous vous donnons donc un exemple de dissertation rédigée et corrigée par un professeur , tant d’un point de vue méthodologique (forme) qu’éditorial (fond).

Nous avons volontairement choisi un sujet de dissertation très classique en terminale philo : “La liberté est-elle une illusion ?” (fréquent pour les terminales littéraires )

La liberté est-elle une illusion ?

Travail préparatoire.

A) L’analyse des termes du sujet :

1) La liberté  : Il s’agit de toujours partir de la conception spontanée, immédiate que l’on se fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est «  faire ce que l’on veut  », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs , toutes ses envies.

Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile voire impossible de surmonter totalement de sa propre initiative. Dès lors, le sentiment de liberté ne serait-il qu’illusoire ?

2) l’illusion  : Il s’agit de saisir l’importance de ce terme à distinguer de l’erreur . L’illusion procède certes de l’erreur en ce qu’elle trompe l’individu, mais elle procède également de la mystification . Qu’est-ce à dire ? Tout individu est responsable de ses erreurs et dispose du pouvoir de les corriger. En revanche, dans l’illusion, qui peut être à la fois individuelle et collective, nous serions victimes d’une puissance trompeuse impossible à vaincre .

La question qui s’impose est donc la suivante : Quel type de désir proprement humain se trouve à la racine d’une illusion ? Ou bien quel besoin l’homme cherche-t-il à satisfaire dans la pérennité d’une illusion ?

B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet  : la liberté, la conscience et l’inconscient, le désir.

C) Problématiser le sujet  : Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ? L’objectif consistera donc à faire la part de ce qui relève d’une liberté réelle, repérable, de ce qui relève d’un désir infondé de liberté, dans un souci de lucidité et de vérité.

D) Mobiliser des références utilisables  :

– Platon, dans le Gorgias , dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs.

– Descartes, dans La Méditation quatrième , donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu.

– Spinoza, dans L’Ethique , montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine.

E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c’est-à-dire aller de l’explicite à l’implicite, du plus évident au moins évident.

Exemple de plan possible :

I) La liberté est un sentiment immédiat : la thèse du libre arbitre

II) La critique déterministe du libre arbitre

Iii) la liberté est à conquérir : de la libération à la quête d’autonomie, introduction à la dissertation.

1) Amorce : Il nous faut partir de ce constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous.

2) Annonce du sujet et problématisation  : Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à une croyance illusoire ? Le sentiment immédiat de notre liberté est-il vrai, c’est-à-dire renvoie-t-il à une véritable connaissance de soi-même  ?

3) Annonce du plan d’étude : elle doit être suffisamment explicite sans en dire trop, sans être trop « lourde » : Nous tenterons, tout d’abord, d’évaluer la pertinence et les limites du sentiment spontané de liberté, commun à tous les hommes. Puis nous tâcherons de montrer que cette expérience immédiate du libre arbitre est susceptible de camoufler à l’homme une méconnaissance de lui-même. Enfin, une nouvelle tâche se dressera face à nous : la nécessité de reconstruire une nouvelle approche de la liberté humaine, si tant est qu’elle soit possible.

Développement de la dissertation : 1ère partie

I) Le sentiment immédiat de notre liberté : la théorie du libre arbitre

a) Tout homme se juge spontanément libre

Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure.

Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement parce qu’il se croit capable de faire des choix de petite ou de grande importance, de prendre des décisions , de petite ou de grande ampleur.

Autrement dit, tout homme, lorsqu’il porte un regard réflexif  sur lui-même, se juge spontanément libre, c’est-à-dire en mesure d’agir simplement en fonction de sa volonté .

La plupart des philosophes qui se sont prononcés en faveur de la liberté humaine, en faveur de l’existence du libre arbitre, ont accordé une grande valeur à l’expérience intime , immédiate que nous aurions, selon eux, de notre liberté : « La liberté de notre volonté, écrit Descartes ( Principes de la Philosophie , I, art.39), se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons ».

Transition : Faire le point et formuler une ou plusieurs questions permettant de poursuivre la réflexion : La liberté correspondrait donc à un sentiment intérieur , à une expérience immédiate en chaque homme. Or peut-on se contenter de cette expérience immédiate ou pour reprendre la formulation de Bergson , de cette « donnée immédiate de la conscience » ? Autrement dit, peut-on se contenter du  sentiment de notre liberté pour en déduire son existence certaine ? Est-il donc possible de faire une expérience de notre liberté qui puisse justifier ce sentiment ?

b) Peut-on prouver l’existence du libre arbitre ?

1) Première tentative de preuve : l’expérience de l’ âne de Buridan et la mise à jour de la « liberté d’indifférence »

Jean Buridan, philosophe français du quatorzième siècle, aurait, selon la légende, conçu une expérience imaginaire afin de prouver l’existence du libre arbitre  : la situation serait celle d’un animal, en l’occurrence un âne, ayant également faim et soif, et qui, placé à égale distance d’une botte de foin et d’un seau d’eau, hésite, se montre incapable de choisir, et finalement se laisse mourir.

Ce « protocole expérimental métaphysique » aurait donc pour objectif de prouver l’existence de la « liberté d’indifférence  » proprement humaine. En effet, nous avons tous déjà vécu une situation où les mobiles ou motifs en faveur d’un acte ou d’un autre étaient si équivalents , ou aussi contraignants l’un que l’autre, que nous nous sommes retrouvés incapables de faire un choix.

En effet, que se passe-t-il lorsqu’un individu se retrouve face à deux possibilités aussi équivalentes l’une que l’autre, lorsque rien ne puisse permettre de déterminer son choix ? Or ce qui permet à l’homme d’échapper à la situation absurde de l’âne mourant de faim et de soif entre une botte de foin et un seau d’eau, c’est qu’il dispose de cette liberté d’indifférence, c’est-à-dire de cette liberté par laquelle notre volonté a le pouvoir de choisir spontanément et de sa propre initiative.

Cette situation d’indifférence du choix prouve donc que l’homme est doté d’un libre arbitre, c’est-à-dire d’une capacité de choisir pouvant échapper à tout déterminisme . Pour Descartes, cette liberté d’indifférence, bien que considérée comme « le plus bas degré de la liberté », témoigne en même temps d’un pur libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu ( Méditation quatrième ).

2) Seconde tentative de preuve du libre arbitre : le crime de Lafcadio dans Les Caves du Vatican d’André Gide

André Gide, dans Les Caves du Vatican , cherche à illustrer la possibilité pour un être humain de réaliser un acte gratuit , c’est-à-dire un acte accompli sans raison, par le seul effet de sa liberté.

Dans le roman, le « héro » Lafcadio se rend à Rome par le train et se retrouve seul dans la nuit, ne partageant son compartiment qu’avec un vieux monsieur. Lafcadio se prend alors d’une idée folle :

« Là sous ma main, la poignée. Il suffirait de la tirer et de le pousser en avant. On n’entendrait même pas un cri dans la nuit. Qui le verrait…Un crime immotivé, quel embarras pour la police ».

Lafcadio se dit en effet, et à juste titre, que s’il n’a pas de mobiles pour réaliser ce crime, il n’a donc pas de motivations . Le lien entre l’acteur et l’acte commis est inexistant . Lafcadio prend d’ailleurs un soin tout particulier à renforcer la gratuité de son crime : il remet tout au hasard et se met à compter pour soumettre sa décision de passer à l’acte ou de ne pas passer à l’acte à l’apparition d’un feu dans la nuit. Or le hasard, c’est précisément ce qui est fortuit , c’est-à-dire dépourvu de toute intention consciente , donc de motivation intrinsèque… Et le crime a lieu.

3) Peut-on dire que l’acte de Lafcadio est un acte gratuit ?

Le mérite du roman d’André Gide est d’aborder la question suivante : Un acte gratuit est-il possible  ? Or deux critiques permettent d’être avancées pour remettre en cause cette possibilité :

La première critique consistera à remarquer que Lafcadio  fait reposer son passage à l’acte sur des signes extérieurs , en l’occurrence l’apparition ou la non apparition d’un feu dans la campagne. Son acte serait donc déterminé par une extériorité .

La seconde critique consistera à remarquer que l’absence de motivations dans l’acte de Lafcadio est tout sauf évidente : l’une de ses premières motivations ne serait-elle pas le désir même de se prouver à lui-même sa liberté ? Si bien qu’il est tout-à fait envisageable de soupçonner Lafcadio de prendre pour une absence de motifs ce qui ne serait au fond qu’une ignorance profonde des motifs de son acte.

L’ « acte gratuit » est donc une notion philosophiquement problématique : la volonté de prouver sa liberté par un acte supposé sans mobile constitue, par elle-même , un mobile.

Transition : Une nouvelle question se pose dès lors : le sentiment de liberté ou la volonté de réaliser un acte non déterminé ne seraient-ils pas qu’une croyance  ? Ne semble-t-il pas que ce ne soit que de façon illusoire et superficielle que je fasse l’ « expérience » de ma liberté, par ignorance des déterminations qui sont pourtant en jeu ?

Développement de la dissertation : 2ème partie

a) L’illusion anthropocentrique du libre arbitre : «  L’homme n’est pas un empire dans un empire  » (Spinoza)

Le projet philosophique de B.Spinoza, dans le sillage des travaux scientifiques de Laplace, est de dénoncer les illusions du libre arbitre .

C’est ainsi que dans la troisième partie de l’Ethique , dans la section intitulée  De l’origine et de la nature des affections , Spinoza rejette totalement l’idée selon laquelle l’homme occuperait une place privilégiée au sein de la nature.

Spinoza critique notamment Descartes qui conçoit l’homme comme «  un empire dans un empire  », ainsi que tous les philosophes qui croient que « l’homme trouble l’ordre de la Nature plutôt qu’il ne le suit, qu’il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne tire que de lui-même sa détermination ».

Or l’objectif de Spinoza est bel et bien de montrer que l’homme suit les lois communes de la Nature , comme toutes les choses de ce monde.

b) L’illusion humaine de la liberté

C’est dans sa lettre à Schuller , extraite de sa Correspondance , que Spinoza dénonce l’illusion du libre arbitre . Il défend ainsi une position philosophique déterministe suivant laquelle tous les événements sont absolument nécessaires et le sentiment que nous avons d’être libres ne serait qu’une illusion naturelle  :

« Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent ».

Et Spinoza d’ajouter un peu plus loin : « Et comme ce préjugé est inné en tous les hommes, ils ne s’en libèrent pas facilement ».

Cette illusion naturelle de l’homme a donc deux causes d’après Spinoza qui justifient que l’homme s’illusionne et qu’il ne fasse pas seulement erreur. Premièrement, la source de l’illusion humaine du libre arbitre est l’ignorance des causes qui nous poussent à agir. Or à prendre les choses rigoureusement, l’homme est tout aussi déterminé à se mouvoir sous l’influence de causes externes qu’une pierre qui reçoit une impulsion. Les hommes se croient libres alors qu’ils sont contraints ou déterminés par leur nature. Deuxièmement, Spinoza précise bien que les hommes « se vantent » d’être libre car le désir d’être libre , même illusoire, est beaucoup plus valorisant pour l’orgueil humain que l’idée d’être totalement déterminé.

c) La liberté désigne alors la nécessité bien comprise

C’est ainsi que Spinoza ne fait pas consister la liberté, dans la lettre à Schuller , dans un libre décret mais dans une libre nécessité ou dans la nécessité bien comprise  : « j’appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ».

Tout comme les comportements des animaux sont déterminés par l’instinct, leur environnement ou des déterminations biologiques, les actes et les pensées des hommes le sont eux-mêmes par de multiples facteurs à la fois internes et externes dont on ignore le plus souvent l’existence et la puissance  : facteurs d’origine physiologiques, psychologiques, sociales, etc.

Dès lors, l’un des apports essentiels de la critique spinoziste du libre arbitre est de montrer que la croyance en l’existence du libre arbitre est la source d’ aliénation de l’homme. En effet, selon Spinoza, non seulement l’homme est déterminé mais cette illusion naturelle du libre arbitre nous déterminent à ne pas savoir que nous sommes déterminés, et ainsi à l’être d’autant plus sûrement. Or il n’y a pas pire esclave que celui qui se croit libre .

Transition : Il nous faut donc tirer les enseignements de la critique spinoziste du libre arbitre et reconnaîtreque l’idée d’une liberté spontanée ou d’un sentiment immédiat de liberté n’est plus tenable. Est-il dès lors possible de reconstruire une approche de la liberté qui soit accessible à l’homme ?

Développement de la dissertation ; 3ème et dernière partie

a) Être libre, c’est apprendre à se libérer des passions

Platon, dans le Gorgias , pose la question suivante : est-ce la vie de l’homme aux désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir , comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions , pour leur donner la plus grande ampleur possible.

C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible ». En revanche, Socrate choisit la vie ordonnée , celle où les tonneaux du sage « seraient en bon état ».

Platon cherche ainsi à montrer, dans ce dialogue, l’illusion dans laquelle se trouvent les hommes comme Calliclès, qui croient qu’être libre consiste à faire ce que l’on veut, c’est-à-dire à réaliser tous ses désirs . Or une telle vie, guidée par des désirs multiples , polymorphes et surtout infinis , mène nécessairement au tourment et au malheur. En effet, le risque pour un homme comme Calliclès décidant de mener une vie intempérante et désordonnée est de devenir l’esclave de ses propres passions et désirs .

A cette vie désordonnée, Platon oppose une vie guidée par la raison , incarnée par la sagesse socratique . Socrate incarne, en effet, le sage qui sait distinguer entre les désirs à poursuivre ou à ne pas poursuivre, qui sait se gouverner lui-même et qui est en mesure d’accéder à une véritable autonomie de la volonté.

b) Être libre, c’est être responsable de ses actes

Par conséquent, l’entrée dans la liberté authentique , par opposition avec la liberté illusoire des désirs infinis, c’est l’entrée dans une véritable autonomie et c’est pouvoir devenir responsable de ses actes et pouvoir en répondre.

L’enjeu de l’entrée dans la liberté authentique est donc celui du rapport à soi-même et à autrui . La liberté entre alors dans le champ de la réflexion morale , sociale et politique . C’est ainsi qu’au sens moral et juridique, être libre, c’est pouvoir être reconnu autonome et responsable de ses actes, de ses choix, à la fois devant soi-même et devant la société à laquelle on appartient.

En conséquence, si la liberté est illusoire ou inaccessible, il semble que c’en soit fini de la responsabilité morale et juridique de tout individu, et par là même de la justice . Le fait que nous nous sentions, à tort ou à raison libre, exige donc que l’on agisse comme si on était effectivement libre .

c) La liberté comme condition de l’acte éthique

C’est ainsi que dans la première note de la préface à la Critique de la raison pratique , Kant affirme que la liberté est la condition de possibilité et l’essence   (la ratio essendi ) de la vie morale de l’homme, comme la vie morale de l’homme est ce par quoi l’homme connaît la réalité de sa liberté (elle en est la ratio cognoscendi ). Et Kant ajoute pour préciser : « (…) si la loi morale n’était pas d’abord clairement conçue dans notre raison, nous ne nous croirions jamais autorisés à admettre une chose telle que la liberté (…). En revanche, s’il n’y avait pas de liberté, la loi morale ne saurait nullement être rencontrée en nous ».

Ainsi, pour Kant, pour que l’homme soit moral, il faut qu’il soit libre, car s’il était forcé par une nature intelligible à la bonté, à la justice et à l’altruisme, il ne serait qu’un automate spirituel et s’il était forcé par sa nature sensible à l’égoïsme, il ne serait qu’un mécanisme matériel .

Conclusion de notre exemple de dissertation philosophique

1) Faire le bilan de la démarche poursuivie dans le devoir : La liberté humaine est-elle donc possible ? Nous avons pu comprendre, tout au long de notre travail, la difficulté qui existe à pouvoir saisir une véritable « expérience » de la liberté et, par conséquent, la difficulté à en prouver véritablement l’existence.

2) Répondre à la question initiale : La liberté est-elle une illusion ? Notre travail a, en tout cas, cherché à démontrer que si la croyance en une liberté immédiate était illusoire, voire naïve, la critique spinoziste nous a permis d’accéder à une approche de la liberté qui puisse permettre d’en préserver l’espoir  : en effet, si l’homme n’est pas libre, il lui est, en revanche, donné d’entrer dans un processus , dans une conquête assimilable à une libération par l’usage de la raison et par son entrée dans la morale et la vie sociale .

3) Si possible, proposer une ouverture à une nouvelle réflexion : Comment penser les conséquences d’une authentique libération de l’homme dans ses interactions morales, sociales et politiques ?

Vincent Boyer , professeur de philosophie à Paris.

> Version PDF de la dissertation corrigée .

Note aux élèves : Ce dissertation vous est donnée à titre d’exemple et à titre gratuit. La copier-coller pour un devoir demandé par votre professeur ne vous aidera pas à obtenir une bonne note au bac philo. De plus, les professeurs sont équipés de logiciels permettant de déceler les copier-coller. Vous seriez donc doublement puni…

Notes aux professeurs: la mission de la-philosophie.com est de promouvoir et démocratiser les enseignements philosophiques, gratuitement, et non de fournir des prêts à copier-coller aux élèves. Le site est un modeste complément aux cours, notamment ceux de terminale.

Vous pouvez nous envoyer votre demande d’aide (gratuite) via le formulaire ci-dessous :

Pour aller plus loin sur le bac philosophie :

Méthode de la dissertation philosophique

Le Commentaire de Philosophie

Article du Monde sur la dissertation (accès réservé aux abonnés)

Aide à la dissertation de Philosophie

You may also like

La Conscience en Philosophie: Cours & Citations

La Conscience en Philosophie: Cours & Citations

Bac Philosophie 2023 : Notre guide des révisions

Bac Philosophie 2023 : Notre guide des révisions

La Justice en Philosophie

La Justice en Philosophie

Le langage en philosophie

Le langage en philosophie

La Nature en philosophie

La Nature en philosophie

Explication de texte de philosophie : La Méthode

Explication de texte de philosophie : La Méthode

71 Comments

exemple de dissertation philosophique sur la religion

le langage animal

exemple de dissertation philosophique sur la religion

je dois reconnaître, moi qui enseigne depuis 10 ans en lycée, que votre exemple est un modèle pour les élèves de terminale philo. Merci donc de l’avoir partagé sur votre site.

Je crois qu’il faut souligner les dimensions politiques et psychologiques des l’explication du sujet.au fait l’individu se sent toujours déçu de ce qu’il en a tant rêve et lotrssu’il parvient a réalisé ce dont il z longtemps rêve et plannifie,il se rend compte que ce qu’il a réalisé n’est pas beaucoup de chose ,n’est pas a la hauteur de ses désirs.l’autre cote politique,tous les peuples qui ont combattu pour le printemps arabe et pour la liberté et au nom de la liberté se sont sentis déçus.de même les régimes comme le socialisme qui ont promis liberté aux peuples ont déçu les peuples

jardelin: merci bcp msr vincent votre dissertation m,a donné le gout de la lire, mrci d l,avoir publiée.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

y aurait il la même chose pour le sujet “peut-on se mettre à la place d’autrui?” ??

C est formidable

exemple de dissertation philosophique sur la religion

vraiment bien pourrais-je avoir une copie pour le sujet” les individus ont-il une prise sur le cour de l’histoire?”

une dissertation complète pour le sujet” les individus ont-il une prise sur le cour de l’histoire?”

dans la mesure ou l’homme est un ètre naturellement pensant et doté de raison a la capacité de distingué le bien du mal alors se mettre a la place d’autrui vu qu’il est notre semblable est possible dans ce cas.Mais en outre les sensation et sentiment qu’éprouve l’otre et ses désirs ne peut ètre en aucun cas les mèmes par ailleurs ce mèttre a la place d’autrui ne peut ètre perçu

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Elle est vraiment bonne….merci

Merci c’est agréable, pourrais-je avoir la correction de ce sujet la religion limite-t-elle la liberté humaine?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

car je ne sais comment vous remercier pour votre illustration. j’aurai encore besoin de vous dans le but de bien comprendre mes textes philosophiques. MERCI

n’ayant pa d citation,pourez t on partir des faits quotiens pour introduire

pourait je avoir une dissertation sur le sujet <<taisez vous les philosophes ici ne parlent que les scientifique»

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Peut-on avoir un exemple d’une dissertation comparative svp?

Sujet :l’homme est il un acteurs de l’histoire?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Dissertation : le progrès des sciences entraînent -il la ruine de la philosophie?

merci a vous pour cette belle exemple

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Vraiment bonne !je suis en term l, cette dissert est PARFAITE. je cite aussi hobbes, dans la mienne et sartre dans un grand II

exemple de dissertation philosophique sur la religion

votre site est tres benefique!!!! Merci!

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Vraiment bien mais j’ais besoin d’une copie pour ” l’homme d’action a t il raison de se moquer du philosophe”

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Elle est trop bonne seulmnt si vous pouriez en faire beaucoup dotre sa serai parfait!!!

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Faut-il croire sans expérimenté?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci pour votre travail conséquent! Celui que mon professeur de philosophie ne remplie pas… Votre exemple clair et précis m’a permis d’enfin comprendre la méthode et de bien me préparer a mes épreuves. Encore merci Un bachelier

Mille fois merci!

mreci professeur

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci beaucoup pour votre parfaite illustration. Je voudrais savoir un peu d’éclaircissement sur l’idéalisme hegelien, le matérialisme marxiste et le positivisme d’Auguste Comte et en quoi ils s’opposent.

SUJET: Vanité des vanité, tout est vanité

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Vous ne mettez pas les parties en rapport, elles sont totalement isolées, et votre conclusion n’aboutit à rien.

Merci prof vincent BOYER

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci pour les informations

exemple de dissertation philosophique sur la religion

C’est bien

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Vraiment j’apprécie beaucoup votre corrigé.

  • Ping : COMMENT FAIRE UNE BONNE DISSERTATION PHILOSOPHIQUE – Monlivret
  • Ping : Comment faire une bonne dissertation philosophique – Monlivret

exemple de dissertation philosophique sur la religion

la philosophie est elle importante dans la societe humaine?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

《la philosophie est indetacharble des preocupation de la vie》Expliquez svp

La philosophie est-elle un système?

merci de nous avoir escplicite ce sujet

merci bien prof vraiment c’est super, ca m’a permi de mieu comprendre certains details.svp je peux avoir de meme pour ce sujet:”toutes les passions sont sans eception mauvaises” svp

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci beaucoup. ..c’est très bien détaillé. Y a til la même chose pour :《peut on parler de la philosophie en ce 21èm siècle》..merci d’avance

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Pas forcément

exemple de dissertation philosophique sur la religion

merci . la conscience est elle la marque de la grandeur de l homme?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

l’homme est le seul animal raisonnable , il est conscient de son inconscience et oui la conscience fait sa grandeur .

exemple de dissertation philosophique sur la religion

merci beaucoup de nous facilite les techniques

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Je trouve que votre dissertation est très réussie merci…

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Est-Ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

merci beaucoup pour votre site

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci beaucoup. C’est une méthode très intéressante et belle. Pourtant, je me demande si nos deux heures de composition philosophique suffiront à produire un devoir assimilable à votre chef-d’œuvre

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci Avec ce site , je serai prêt pour mon exam

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Oui je pense que oui c’est la nature d’l être humain

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Le cour est bien rédigée

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci mais puis je avoir de l’aide svp “*la philosophie est elle un dire?”*

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Avec cette technique j’ai instrui des centaines de mes candidats pour le Baccalauréat philosophie. Vraiment merci

exemple de dissertation philosophique sur la religion

C’est agréable à lire

exemple de dissertation philosophique sur la religion

La philosophie n’est pas utile ?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

J’ai vraiment apprécié!

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Bonsoir à vous pour un tel sujet en philosophie La femme est-elle une source de vie ? quelle est la démarche à suivre

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci beaucoup pour cette bonne démarche très compréhensible.

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Svp. Pouvez vous m’aider à ce sujet : l’homme est-il un être de pulsion ?

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Svp. Pouvez vous m’aider à ce sujet: doit-on ne pas travailler ? Développement, Conclusion. Merci

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Doit-on admettre l’hypothèse de l’inconscient

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Une très bonne dissertation

exemple de dissertation philosophique sur la religion

Merci la philosophie.com

exemple de dissertation philosophique sur la religion

La société est-elle une prison ?

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Commentaire *

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.

philosophie

  • informations

s'identifier

espace pédagogique > disciplines du second degré > philosophie > focus

Textes philosophiques : La religion

mis à jour le 22/08/2008

vignette bibliographie bleu clair

Cette ressource propose quelques textes philosophiques sur le thème de la religion.

mots clés : philosophie , culture , religion , dieu

La religion:

Texte n° 1 :, texte n° 2 :, texte n° 3 :, texte n° 4 :, texte n° 5 :, texte n° 6 :, texte n° 7 :, texte n° 8 :, texte n° 9 :, texte n° 10 :, sujets de réflexions et de dissertations associés :, cours et conférences en ligne, ressources associées :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, religion, dieu

ressource(s) principale(s)

haut de page

  • plan de l'espace pédagogique |
  • accueil du site académique |
  • accès rectorat |
  • nous écrire |
  • mentions légales

philosophie - Rectorat de l'Académie de Nantes

Bac philo 2024 : quels sont les sujets probables ? Notre analyse.

https://f.hellowork.com/edito/sites/5/2024/04/N°-DE-FICHIER-36618579-18.jpg

La philosophie au baccalauréat est une épreuve aussi singulière qu’emblématique. Avec le nouveau calendrier du baccalauréat, dévoilé en septembre 2023 par le Premier ministre Gabriel Attal — à l’époque, ministre de l’Éducation nationale — la discipline ouvre de nouveau le bal des épreuves en terminale. Cette année, les élèves plancheront sur plusieurs des 17 notions au programme le mardi 18 juin 2024 .

Prise pour acquise par les uns, redoutée par les autres, l’épreuve de philosophie s’étend sur 4 heures durant lesquelles il faut composer sur un sujet au choix parmi trois : deux sujets de dissertation et un commentaire de texte. Elle représente un coefficient 8 pour les élèves de la voie générale et 4 pour ceux de la voie technologique . Des coefficients importants pour un programme conséquent. 

C’est humain, tu te demandes quels sujets sont les plus susceptibles de tomber. Tes aînés aussi sont passés par là les années précédentes. Pour t’aider non pas à réviser — car l’impasse ne doit être faite sur aucun pan du programme —,  mais plutôt à remporter tes paris d’amis, voici nos pronostics sur les sujets les plus susceptibles de tomber au bac de philo cette année !

Quels sont les sujets tombés les années précédentes au bac de philo ?

Avant de se lancer dans cette consciencieuse investigation, il convient de se remettre en tête les 17 notions de philosophie au programme  : L’art, le bonheur, la conscience, le devoir, l’État, l’inconscient, la justice, le langage, la liberté, la nature, la raison, la religion, la science, la technique, le temps, le travail et la vérité.

Ceci étant dit, il est intéressant de jeter un œil aux éditions précédentes , afin d’avoir une idée de la façon dont peuvent se présenter les sujets. Cela permet également de distinguer les notions populaires qui reviennent souvent et donc aussi peut-être cette année, d’une part. De l’autre, celles qui ne sont pas tombées depuis longtemps . Peut-être que c’est cette année qu’elles trouveront leur chemin jusqu’aux salles d’examen ?

Voici les sujets tombés en 2023 : 

  • Sujet de dissertation 1 : Le bonheur est-il affaire de raison  ?
  • Sujet de dissertation 2 : Vouloir la paix , est-ce vouloir la justice  ?
  • Commentaire de texte : Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962), un extrait sur la technique .
  • Sujet de dissertation 1 : L’ art nous apprend-il quelque chose ?
  • Sujet de dissertation 2 : Transformer la nature , est-ce gagner en liberté  ?
  • Commentaire de texte : Adam Smith, Théorie des sentiments moraux (1759), un extrait sur la justice .

Et les sujets à l’honneur en 2022 :

  • Sujet de dissertation 1 : La conscience fait-elle obstacle au bonheur  ?
  • Sujet de dissertation 2 : La technique permet-elle de ne plus avoir peur de la nature  ?
  • Commentaire de texte : Cournot, Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique (1851), un extrait sur la science .
  • Sujet de dissertation 1 : La liberté consiste-t-elle à n’ obéir à personne ?
  • Sujet de dissertation 2 : Est-il juste de défendre ses droits par tous les moyens ?
  • Commentaire de texte : Diderot, Encyclopédie (1751-1772), un extrait sur la vérité .

🔮Verdict : les notions de bonheur, justice et liberté ont été centrales lors des deux dernières sessions du bac, toutes voies confondues. Il en est de même pour la technique et la nature . Elles pourraient encore une fois être sur le devant de la scène cette année, même sans apparaître en toutes lettres… 

En 2021 , les élèves avaient le choix entre trois sujets de dissertation et un commentaire de texte. Lors de cette édition, ce sont plutôt les notions de langage , inconscient , temps ,  devoir et travail qui se détachaient des sujets de la voie générale. Les élèves de la voie technologique ont dû rédiger autour des notions de justice , vérité , technique et art .  

🔮Évidemment, un sujet convoque toujours plusieurs des 17 notions au programme, même sans apparaître dans la consigne. Toutefois, on constate que certaines notions ne sont pas ou peu de fois tombées , noir sur blanc , depuis trois ans : la religion , l’ art , le langage , l’ État , le temps , la raison , la science , la vérité , le travail , le devoir et le couple conscience/inconscient . Elles pourraient faire leur grand retour cette année !

Une notion en cache une autre : les couples de notions possibles

Tu l’as vu en découvrant les sujets des années précédentes : un sujet met souvent en lumière deux notions distinctes , comme le bonheur et la raison ou la technique et la nature, par exemple. La formulation du sujet peut mettre en opposition deux notions —  La conscience fait-elle obstacle au bonheur ? — proposer un lien de cause à effet —  Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ? — ou présenter une simple corrélation — Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? 

Bac philo : quels conseils pour réussir ?

Parfois, le sujet ne comporte qu’une notion écrite noire sur blanc , mais en cache pourtant d’autres . C’est le cas, par exemple, du sujet suivant : L’art nous apprend-il quelque chose ? Ce dernier convoque aussi la notion de vérité avec le verbe apprendre qui renvoie à la connaissance. 

Outre les mots-clés que renferme le sujet, lors de ta réflexion, tu seras certainement amené à mettre en écho plusieurs notions du programme. En effet, plusieurs d’entre elles entretiennent des liens très étroits et peuvent fonctionner en couple ou trio , selon les contextes. En voici quelques exemples : 

  • technique, nature et art
  • travail et bonheur
  • science et vérité
  • art et inconscient
  • devoir, raison et conscience
  • langage, conscience et liberté
  • religion et raison

Et le temps alors ? Il est vrai qu’on ne croise pas souvent la notion dans les sujets du baccalauréat, mais elle peut se cacher sous plusieurs termes comme « le passé », « le présent », « l’instant », l’adjectif « éphémère » ou « éternel » ou le verbe « conserver », par exemple. Selon la formulation du sujet, la notion peut alors être facilement couplée avec l’ art , la conscience , la raison , le bonheur ou même le travail  !

Il faut savoir chuchoter à l’oreille des sujets pour que ces derniers te livrent tous leurs secrets. À la découverte des sujets, aucun ne semble t’inspirer ? Rassure-toi, après une bonne analyse des termes , tu seras capable d’en détacher plusieurs notions.

Les sujets s’appuient-ils sur l’actualité ?

Il peut être tentant d’essayer de deviner les sujets du bac de philo par rapport à l’actualité. Encore faut-il qu’ils s’appuient réellement sur les derniers gros titres de la presse. La balance penche plus vers le non, que le oui. 

Les sujets du baccalauréat commencent à être élaborés dès le mois de mai ou juin de l’année de ta rentrée. Dans chaque académie, des commissions spéciales se réunissent et proposent des sujets par épreuve et voie. En décembre, des sujets principaux et de secours sont retenus, avant d’être testés avec des enseignants qui planchent dessus, en condition d’examen. Ensuite, entre janvier et mars, les sujets connaissent leurs derniers ajustements avant d’être validés complètement. 

Les sujets sont donc pensés assez longtemps à l’avance . Par ailleurs, ils sont surtout élaborés de façon à bien s’inscrire dans les programmes et à permettre aux élèves de se servir d’un maximum de ce qu’ils ont appris et savent. Toutefois, parce que la philosophie est ce qu’elle est, les interrogations qu’elles posent sont toujours à mettre en écho avec la réalité . D’ailleurs, dans ton développement , tu peux très bien t’appuyer sur un exemple concret du réel ou sur une actualité pour appuyer ton propos. Tu peux en faire de même en accroche , dans ton introduction !

Plus de contenus

Changement de nom et nouvelles formations : Scholar Fab au cœur de l’innovation

IMAGES

  1. Exemple De Dissertation Philosophique Corrigé Pdf

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

  2. Exemple De Dissertation Philosophique Pdf

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

  3. La dissertation philosophique : choix de sujets, plans, développements

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

  4. exemple dissertation philo

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

  5. Dissertation Philosophie PDF par Nicolas Brunot

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

  6. Dissertation philosophie

    exemple de dissertation philosophique sur la religion

VIDEO

  1. Correction dissertation philosophie Bac 2018

  2. Dissertation philo : 20 Arguments pour disserter sur l'impact de la société sur la liberté humaine

  3. Dissertation sur la Souveraineté alimentaire et énergétique au Maroc

  4. Dissertation en philo : la conclusion qui passe partout

  5. DISSERTATION PHILOSOPHIQUE MÉTHODOLOGIE De A à Z

  6. méthode en philosophie : 20 arguments pour disserter sur Autrui

COMMENTS

  1. La religion : corrigés de dissertations & commentaires de texte qui

    Exemple de sujet : La religion conduit-elle l'homme au-delà de lui-même ? La religion : plans de dissertations et corrigés de commentaires de textes philosophiques.

  2. La religion

    La religion - dissertations de philosophie. A quoi sert la religion ? Croire, est-ce renoncer à savoir ? Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ? Entre croire et savoir, faut-il choisir ? Est-ce faiblesse que de croire ? Faut-il aimer son prochain ? La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?

  3. Sujets de Dissertation sur la Religion

    Par Olivier. Rédigé le 19 janvier 2023. 7 minutes de lecture. Ressources Philosophie Terminale s Sujets de Dissertation sur la Religion. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles. C'est parti. Dissertation. Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ?

  4. Dissertations sur La religion

    Elle nous amène à explorer la diversité des traditions religieuses, les liens entre la religion et la morale, et les tensions entre la foi et la raison. L'examen de la religion ouvre la voie à des réflexions profondes sur le sens de la vie et de la transcendance.

  5. Dissertation Philosophie sur la Religion

    Le fait religieux est présent dans toutes les cultures humaines, même les plus anciennes. Le fait religieux lie l'homme à des puissances qui sont plus qu'humaines. On peut définir la religion comme ce qui relie les hommes dans un système de croyances et de pratiques, qui sont relatives au sentiments du sacré.

  6. Sujets de philosophie sur La religion

    Voici une sélection de sujets de philo corrigés sur La religion. Si vous ne trouvez pas votre sujet sur cette page, vous pouvez utiliser notre moteur de recherche de corrigés de philo. Afin de vous aider dans votre travail, nous vous conseillons de consulter le cours sur La religion en philosophie. Liste des sujets corrigés les plus demandés :

  7. La religion

    La religion - dissertations de philosophie. La religion peut-elle n'être qu'une affaire privée ? La religion rassemble-t-elle ou divise-t-elle les hommes ? La science est-elle incompatible avec la religion ? Le savoir s'établit-il contre la croyance ? L'homme peut-il se passer de religion ? L'humanité peut-elle se concevoir sans religion ?

  8. La Religion

    Nous abordons les trois points suivants : I - La religion crée du lien. II - mais elle peut également séparer. III - La séparation de la foi, de la raison et du pouvoir est peut-être gage de paix. Le terme religion vient du latin "relegere" qui signifie "relire", "se recueillir" et "relier".

  9. Religion, nos sujets de dissertation de philosophie

    Voici une sélection des sujets de devoirs de philosophie sur le thème Religion les plus fréquents dont nous avons déja réalisé une correction : « Il peut y avoir conflit entre hommes de religion à l'esprit fragile et hommes de science à l'esprit ferme, mais non point entre science et religion.

  10. Portail pédagogique : philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la religion. mots clés : philosophie, culture, religion, dieu. La religion: 1. A quoi reconnaît-on une attitude religieuse ? 2. Croire est-ce renoncer à l'usage de la raison ? 3. Dieu est-il, pour le savant, une hypothèse nécessaire ? 4.

  11. La Religion en Philosophie

    La Religion en Philosophie. I. Qu'est ce que la religion ? Religion et société. Du latin religio, son étymologie est à dissocier. Elle a trait à la pratique religieuse, au culte. Elle vient du verbe relegere, qui signifie recueillir, rassembler ou religarequi signifie lier, attacher. La religion est une réalité sociale.

  12. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  13. La religion

    « Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent. Émile Durkheim. Les Formes élémentaires de la vie religieuse : le système totémique en Australie. 1912.

  14. Cours de Philosophie sur la religion

    À travers l'histoire, les philosophes se sont interrogés sur la notion de religion et sur l'existence de Dieu. Qu'est-ce que la religion ? Quel est le lien entre la croyance et le savoir ? Pourquoi la religion est-elle universelle ? Que pensent les philosophes de la religion ? Explorons ensemble ces différents points.

  15. La religion : cours de Philosophie

    La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l'individu et le divin. Effectivement, la religion est d'une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d'une société : partagée par plusieurs individus, elle crée un lien entre eux.

  16. Sujets et corrigés de Philosophie au bac STMG

    Retrouvez ici les archives des sujets donnés aux élèves sur plusieurs années en arrière : session 2023, 2022 et précédentes. Cela permet de réviser efficacement tous les chapitres du programme, l'art et la nature, la religion, la justice et la liberté, la technique et la vérité, comme si vous suiviez du soutien scolaire. La structure ...

  17. Exemple de dissertation de philosophie rédigée

    Afin que vous compreniez mieux ce que l'on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond.

  18. La religion n'a-t-elle de fonction que sociale

    La question de la fonction de la religion traverse les époques, suscitant des débats passionnés au sein de la philosophie et de la sociologie, mais dans un monde en perpétuelle évolution, la problématique centrale qui retient notre attention reste toujours la même : la religion n'a-t-elle de fonction que sociale, ou bien transcende-t-elle cette ...

  19. La religion (fiche de révisions)

    Pauline, professeure de philosophie, te dit tout ce qu'il y a à savoir sur la notion de religion pour le bac de philo, grâce à une fiche de révisions hyper d...

  20. Philo: Exemple de Dissertation

    Bac Philo. Philo: Exemple de Dissertation. Le cas d'une dissertation philo rédigée et corrigée. La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d'une méthodeet d'une structure déterminée.

  21. Textes philosophiques : La religion

    Textes philosophiques : La religion. mis à jour le 22/08/2008. Cette ressource propose quelques textes philosophiques sur le thème de la religion. mots clés : philosophie, culture, religion, dieu. La religion: Texte n° 1 :

  22. PDF La religion : quelques problématiques

    Les méfaits de la religion et leur remède 1,62-126. Victoire d'Épicure sur la religion [1,62-79] Exemple de ces méfaits : le sacrifice d'Iphigénie [1,80-101] La superstition engendre la crainte, obstacle à la vérité [1,102-126] Textes 2 & 3. AUGUSTIN d'HIPPONE, La Cité de Dieu. texte Livre IV, ch 30.

  23. Bac philo 2024 : quels sont les sujets probables ? Notre analyse

    Cette année, les élèves plancheront sur plusieurs des 17 notions au programme le mardi 18 juin 2024. Prise pour acquise par les uns, redoutée par les autres, l'épreuve de philosophie s'étend sur 4 heures durant lesquelles il faut composer sur un sujet au choix parmi trois : deux sujets de dissertation et un commentaire de texte.

  24. Devoir de rattrapage philo

    La technique nous libère aussi de la nature car nous pouvons aujourd'hui la dompter, ce qui fut impossible auparavant. Pour Aristote, le corps humain serait indéniablement fait pour la technique. En effet, la main en serait l'exemple parfait car elle n'a pas de fonction totalement définie et peut être utilisée avec intelligence. Néanmoins, la dangerosité de la technique face à ...