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Notre lettre d'information

Les pouvoirs de la musique

Laurence serfaty.

Sciences Humaines N° 360 - Juillet 2023

Consultez le sommaire du magazine Les pouvoirs de la musique

Depuis la nuit des temps, l’être humain a trouvé dans l’harmonie des sons une distraction, un refuge, une thérapie parfois. Toutes les civilisations sans exception savent d’instinct trouver dans l’écoute et la production de musique une source de plaisir.

Au-delà de l’agrément, la musique aurait aussi pu jouer un rôle décisif pour la survie de l’espèce humaine. C’est ce que montrent de plus en plus de chercheurs – philosophes, ethnologues, historiens, neuroscientifiques –, qui se refusent à la décrire comme un simple supplément d’âme. Elle contribuerait même à améliorer notre cerveau, en reliant notre intelligence cognitive à notre intelligence affective. Une « symphonie neuronale » aux multiples bienfaits pour l’éducation et la santé tout au long de l’existence.

D’où vient la musique ? Quels sont ses pouvoirs sur nous ? Comment agit-elle sur notre cerveau ? Dans quelle mesure contribue-t-elle à le soigner ? Et plus largement quels sont ses effets sur la société ?

Sommaire du dossier

  • Pourquoi les humains ont-ils besoin de musique ? Laurence Serfaty
  • Les animaux sont-ils musiciens ? Emmanuelle Picaud
  • Emmanuel Bigand : La musique stimule le désir de vivre Propos recueillis par Laurence Serfaty
  • À la recherche des premiers instruments Romain Pigeaud
  • Les bonnes notes de la musicothérapie Michel Habib
  • Notre oreille est-elle culturelle ? Agnès Vernet
  • Des tambours de la guerre aux hymnes à la paix Frédéric Ramel
  • Pour prolonger la lecture  (accès libre)

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Couverture Avoir la niaque ! Psychologie de la persévérance n° 370  (juillet - août 2024)

Le pouvoir de la musique

Le pouvoir de la musique

Comme le dit le dicton populaire : “La musique adoucit les mœurs”. Une maxime qui nous rappelle le pouvoir que peut avoir une mélodie sur notre esprit.

Pour donner un exemple de cette douce magie, repensez à cette situation que vous avez déjà certainement vécue à plusieurs reprises : vous marchez dans la rue, submergé par vos problèmes de la journée, et vous vous mettez à écouter une chanson.

Au bout de quelques accords, vous voyagez dans le temps et vous vous laissez emporter par tous les souvenirs qui se rattachent à cette musique.

Une simple mélodie est capable de réveiller nos émotions, de nous donner le sourire et d’apaiser, l’espace de quelques instants, toutes nos blessures du quotidien.

Oscar Wilde disait que “La musique met l’âme en harmonie avec tout ce qui existe”. La musique est un recours que nous pouvons utiliser, pas seulement pour réveiller tous nos sentiments , mais également pour favoriser notre apprentissage, et pour améliorer notre mémoire .

Ces conclusions sont le fruit de diverses études qui ont été réalisées à travers le monde, et qui ont permis de décortiquer le pouvoir qu’a cette manifestation artistique sur notre esprit.

La musique, un recours bienfaisant

Des études récentes ont permis de démontrer que la musique active une large part de notre cerveau.

Ces données ont été révélées par une étude menée par Alluri , qui a découvert que lorsqu’une mélodie est jouée, différentes zones de notre cerveau s’activent : la zone auditive, la zone limbique et la zone motrice.

Cette stimulation cérébrale se produit indépendamment du style de musique que nous écoutons. 

L’auteur-compositeur argentin León Gieco a dit que “la musique est vaste, sans limites, sans frontières, sans drapeau”.

C’est peut-être cette universalité qui fait que la musique peut également être un recours très efficace pour apprendre des langues étrangères.

Ludke est arrivé à cette conclusion en observant un groupe de personnes qui étaient en train d’apprendre le hongrois.

L’expérience a révélé que les élèves qui apprenaient cette langue en chantant des extraits de textes obtenaient de meilleurs résultats que ceux qui se limitaient à simplement les répéter à voix haute.

Des études de ce type permettent aux scientifiques de s’interroger sur les bienfaits de la musique sur notre cerveau , notamment sur la mémoire.

La musique, un voyage dans le temps

Une autre révélation scientifique vient confirmer un fait que nous connaissions déjà bien, sans avoir de certitudes factuelles.

Si vous souhaitez voyager dans le temps, la musique est votre meilleur moyen de transport. Elle vous permet de vous replonger notamment dans les souvenirs de votre adolescence, l’une des périodes les plus marquantes de l’existence.

Selon des données publiées par Krumhansl & Zupnick, écouter des mélodies de notre adolescence nous permet de voyager dans le temps de manière quasi-instantanée.

Il n’est pas nécessaire d’écouter notre musique favorite pour éveiller notre mémoire, mais simplement de nous pencher sur quelques notes d’une chanson que nous associons dans notre esprit à cette étape de notre existence.

Selon Khumansl, “la musique transmise de génération en génération donne forme à nos souvenirs autobiographiques, à nos préférences et à nos réponses émotionnelles, c’est un phénomène que nous appelons les coups de réminiscence. Ces nouvelles découvertes insistent sur l’importance de la musique durant l’enfance”. 

Il est donc important de profiter, tout au long de notre existence, des bienfaits de la musique. Car, comme le disait Nietzsche, “sans musique, la vie serait une erreur”.

Ce texte est fourni à des fins d'information uniquement et ne remplace pas la consultation d'un professionnel. En cas de doute, consultez votre spécialiste.

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Selon vous, la musique a-t-elle réellement un pouvoir si spécial ?

Par Matteo Fiorenza   •  26 Avril 2022  •  Dissertation  •  748 Mots (3 Pages)  •  405 Vues

ECRITURE PERSONNELLE

Le document un est un extrait des frères Grimm intitulé “Le joueur de flûte de Hamelin”, qui date de 1816, et une photographie représentant un homme qui joue de la flûte pour essayer de charmer un serpent, le photographe et la date ne sont pas connus.

Le document trois est un poème « Fantaisie », Odelettes rythmiques et lyriques, Nerval de 1853.

Le document quatre est un extrait « Musique, sons et signes », Philippe Manoury pour le Collège de France, 2016-2017.

Le dernier document s’intitule « Comment la musique modifie notre cerveau ? », Hervé Platel, 2017

Ce corpus de texte nous amène à nous poser la question suivante: selon vous, la musique a-t-elle réellement un pouvoir si spécial ?

Nous verrons dans un premier que la musique a un pouvoir spécial dans le secteur médical, dans un second temps dans l’aspect social, et enfin dans un dernier temps j'illustrerai comment la musique peut-être utilisé des fins mesquines.

Le monde a été touché fin 2019, début 2020 par un pandémie, suite à cela nous avons dû être confinés, en étant privés de toute liberté, privé de sortir, nous n’avions aucun moyen de nous divertir et de nous distraire. Pour certain(e)s, cette période a été très compliquée moralement, ce fut mon cas. Cependant, pour lutter contre l’angoisse et l’isolement, j’ai comme la plupart des français commencer à faire de la musique sur mon balcon, suite à cela plusieurs de mes voisins ont suivis mon idée, et c’est comme ça que j’ai pu créer des liens avec mes voisins, et me divertir quelques instants par jour. Pour moi, dans des moments critiques, la musique est un bon moyen de décompresser et de se divertir. En effet, notre cerveau a un grand besoin de musique, en étant confiné, je ne pouvais pas voir ma famille, il restait que le son qui traverse les distances et a le pouvoir de rassembler les personnes. C’est un besoin de mise en relation grâce à la musique qui s’est exprimé.

Autre que le covid, la musique a le pouvoir de rassembler des gens dans la vie de tous les jours, grâce à des spectacles par exemple. L’image dans le document un, illustre un charmeur de serpent c’est une personne qui impressionne les passants en paraissant dicter, par les sons de sa flûte, le comportement d'un serpent qui semble envoûté dans une sorte d'hypnose, qui le rendrait parfaitement obéissant. Cela va créer de la foule autour du charmeur, et permettre de créer du lien social.

La musique à pour moi de nombreux pouvoirs, et un de ses pouvoir est que la musique permet de réguler notre humeur modifier la biochimie de notre cerveau, et notamment réguler la sécrétion du

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"Redéfinir le rôle de la musique dans la société actuelle"

Actualité . notre contributeur rocknlaw estime que la consommation de la musique a bien changé. et il le démontre en dissertation..

A musician plays saxophone at Arpoador beach as the sun sets in Rio de Janeiro February 12, 2010.   REUTERS/Ricardo Moraes (BRAZIL - Tags: SOCIETY)

A musician plays saxophone at Arpoador beach as the sun sets in Rio de Janeiro February 12, 2010. REUTERS/Ricardo Moraes (BRAZIL - Tags: SOCIETY)

L'Express

[Express Yourself] Ludwig Van Beethoven disait que "La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et que toute philosophie." L'encyclopédie du web Wikipédia mentionne que la musique est "l'art consistant à arranger et à ordonner ou désordonner sons et silences au cours du temps : le rythme est le support de cette combinaison dans le temps, la hauteur, celle dans la combinaison des fréquences etc."

On retrouve la musique dans toutes les sociétés et dans tout le cours de l'Histoire. Elle est ainsi universelle. Cependant aujourd'hui, nous pouvons considérer que la consommation de la musique a bien changé. De nombreuses inquiétudes me proviennent quand on traite de la musique. Autant de questions qui amènent de longues réflexions souvent sans réponse cohérente. Il n'en reste pas moins que la société dans laquelle nous vivons a un impact considérable sur la musique. En effet, à mon sens, dans un environnement où tout va trop vite, la musique n'a pas toujours la place qu'elle mérite. Elle doit rester un travail créatif nécessitant un plaisir des sens.

C'est ce que je propose d'analyser en étudiant d'abord l'impact de la société sur la musique (I) puis ensuite le rôle du plaisir que doit entretenir la musique (II).

I) L'impact de la société actuelle sur la musique

Aujourd'hui nous vivons dans un monde bien étrange. Nous sommes à la fois en recherche d'activités et à la fois en recherche de repos. A titre de preuve, nous voulons absolument des vacances et dès que nous y sommes, on s'accorde quelques jours de repos avant de très vite retrouver une activité. Que ce soit un stage, un voyage, une formation, ce sont des activités qui prennent notre temps et nos pensées.

J'ajouterai aussi que nous profitons de notre temps libre pour regarder la télé, aller sur l'Internet, bricoler, jardiner, cuisiner ou autre. Ces activités bien que mineures représentent tout de même une certaine occupation pour le cerveau. Ainsi, notre esprit n'est jamais au repos car même dans les situations les plus propices au repos, nous restons attirés par un écran ou un objet.

Comme la plupart des personnes.

Bref, on écoute de la musique dans de très nombreuses situations et pourtant elle occupe à chaque fois un rôle secondaire.

On pourrait allonger la liste mais le principal est d'avoir compris l'idée. Ainsi, pour la plupart, nous attribuons à la musique un second rôle. C'est un paradoxe car lorsqu'on observe une peinture ou lorsqu'on lit un livre, notre esprit est totalement concentré et aucune activité vient le supplanter. Cette question fort intéressante permet de s'interroger sur la banalisation musicale. A mon sens, il faut vite réconcilier la musique avec le plaisir. C'est ce que je vous propose d'observer plus en détail.

II) Quand la musique doit redevenir un plaisir

Une musique, c'est une oeuvre d'art. Elle nécessite un travail de création humaine conjuguant la technique et la théorie. La musique que nous entendons à la radio ne vient pas de nulle part. Elle provient d'un travail acharné entre les musiciens, les producteurs, les techniciens du sons etc.. Et je vous parle même pas des auteurs-compositeurs ou des musiciens se gérant seul.

Personnellement, je pratique un instrument de musique et je me rends bien compte de la difficulté pour un musicien de percer et de construire ses projets. Cela demande un très grand investissement en temps et en argent. Il faut être prêt à sacrifier beaucoup de choses pour des résultats assez médiocres. C'est pourquoi on retrouve de très nombreux musiciens jouant pour le plaisir et pour des petites scènes sans jamais aller plus loin.

Encore une fois la société nous impose d'être productif et de procurer de la valeur ajoutée. Nous sommes toujours dans l'héritage du Fordisme où le but recherché est seulement la productivité. Nous avons mis l'art de côté et nous avons banalisé la musique. Aujourd'hui, on "zappe" de musique toute les 30 secondes alors que le musicien a dû mettre de nombreuses semaines à composer ces fameuses 30 secondes.

Évidemment qu'une musique peut plaire et ne pas plaire, ce sont les goûts et couleur de chacun. Une personne préférera le Rock alors qu'une autre le Jazz. Mais tout ce qui ne plait pas doit néanmois être considéré comme beau. On touche ici à la différence entre le beau et l'agréable. On peut trouver une oeuvre belle sans qu'on l'apprécie. Ainsi si une chanson de Jazz ne me plaît pas, je devrais dire "C'est beau mais je n'aime pas."

Bref, le problème actuel n'est pas là mais dans la consommation. Nous sommes imprégnés de la consommation au point de fixer ses rêves en fonction d'objets matériels. Nous vulgarisons la musique et toutes les musiques les plus écoutées sont juste une compilation de rythmes basiques auxquels on a ajouté un clip avec des femmes en maillot de bain au bord d'une piscine. Trop peu de personnes s'intéressent aux vraies oeuvres musicales de l'Histoire que peuvent être les Quatre Saisons de Vivaldi ou la 25e Symphonie de Mozart.

Observez les musiques les plus vendues et posez vous la question.

Votre réponse pourra nourrir votre réflexion et vous saurez la place que vous accordez à la musique.

D'autre part, il faut impérativement trouver un moyen efficace afin de rémunérer les artistes. Nous ne pouvons pas écouter de la musique gratuite indéfiniment. Quand bien même notre contribution sera mineure, il faut impérativement que les artistes retrouvent confiance et que nous payons pour leurs créations culturelles. Personnellement, je suis abonné à Spotify car j'estime que le numérique est l'avenir de la musique. Le fait que le logiciel constitue une bibliothèque musicale universelle est une démarche qui me plaît. D'autre part, la loi Hadopiest une avancée en ce sens qu'elle essaye de lutter contre les fraudes mais il faut à mon avis agir autrement.

Mais ces progrès restent insuffisants. Il ne suffira pas d'instaurer une quelconque loi.

En agissant ensemble dans ce sens, les grands artistes et les grandes oeuvres revivront. on financera pour un minimum de coût l'artiste. C'est comme ça que la musique reprendra son rang dans les arts parmi la peinture ou la lecture. C'est comme ça que nous pourrons prendre le temps d'écouter et de rêver.

le pouvoir de la musique dissertation

Overblog

Analyse-Livres & Culture pour tous

Gazette littéraire

La force de la musique (les métamorphoses d'Ovide )

6 Octobre 2010

Rédigé par Litteratus et publié depuis Overblog

La musique des mots nous amène à voir la littérature s'intéresser au pouvoir de la musique comme avec la lyre d'Orphée tirée des Métamorphoses d'Ovide.

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Repères :  thème de la musique   : présentation

Dans l'article précédent, il a été question de la complainte poétique, emprunt à la musique, découvrons aujourd'hui le pouvoir propre de la musique.

La Littérature s'intéresse au pouvoir de la musique sur l'homme.

Prenez la lyre d'Orphée qui dispose d'un pouvoir magique, celui d'enchanter la nature. Ce don inestimable lui sera fort utile dans le célèbre épisode de sa vie où il est amené à descendre aux enfers pour chercher son épouse, Eurydice, décédée à la suite d'une morsure de serpent au pied.

Orphée charmera par sa musique Charon et Cerbère qui, de part et d'autre du Styx, gardent l'accès des enfers. En outre, il réussira à convaincre les dieux de lui rendre son aimée.

Néanmoins une condition lui est imposée. La respectera-t-il ?

« Il disait, et les frémissements de sa lyre se mêlaient à sa voix, et les pâles ombres pleuraient. Il disait, et Tantale* ne poursuit plus l’onde fugitive, et la roue d’Ixion** s’arrête étonnée, et les vautours cessent de ronger le flanc de Tityus***, et les filles de Bélus**** se reposent sur leurs urnes, et toi, Sisyphe*****, tu t’assieds sur ton fatal rocher. Alors, pour la première fois, des larmes, ô triomphe de l’harmonie ! mouillèrent, dit-on, les joues des Euménides. Ni la souveraine des morts, ni celui qui règne sur les mânes ne peuvent repousser sa prière. Ils appellent Eurydice. Elle était là parmi les ombres nouvelles, et d’un pas ralenti par sa blessure, elle s’avance. Il l’a retrouvée, mais c’est à une condition. Le chantre du Rhodope ne doit jeter les yeux derrière lui qu’au sortir des vallées de l’Averne : sinon la grâce est révoquée.

Ils suivent, au milieu d’un morne silence, un sentier raide, escarpé, ténébreux, noyé d’épaisses vapeurs. Ils n’étaient pas éloignés du but ; ils touchaient à la surface de la terre, lorsque, tremblant qu’elle n’échappe, inquiet, impatient de voir, Orphée tourne la tête. Soudain elle est rentraînée dans l’abîme. Il lui tend les bras, il cherche son étreinte, il veut la saisir ; elle s’évanouit, et l’infortuné n’embrasse que son ombre. C’en est fait ! elle meurt pour la seconde fois : mais elle ne se plaint pas de son époux. Et de quoi se plaindrait-elle ? Il l’aimait. Adieu ! ce fut le dernier adieu, et à peine parvint-il aux oreilles d’Orphée : déjà l’Enfer a reconquis sa proie. »

Les métamorphoses, Ovide, Traduit du latin par Puget, Guiard, Chevriau et Fouquer (1876)

source : http://fr.wikisource.org/wiki/Les_M%C3%A9tamorphoses/Livre_X

* Tantale : puni d'avoir livré aux mortels le nectar et l'ambroisie, le roi de Phrygie est condamné aux enfers à être plongé dans l'eau jusqu'au cou, mais le niveau baisse chaque fois qu'il essaie de boire.

** Ixion : coupable d'ingratitude, ce mortel est condamné aux enfers à être lié à une roue enflammée qui tourne éternellement.

***Tityus puni pour avoir agressé une déesse, le Géant a été condamné aux enfers à se faire dévorer le foie éternellement par des vautours.

**** Bélus : roi africain.

***** Sisyphe est condamné à rouler éternellement un rocher jusqu'en haut d'une colline dont il redescendait chaque fois avant de parvenir au sommet.

repère à suivre :   l'hymne de guerre (Marseillaise, Rouget de Lisle)

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Revue internationale d’éducation de Sèvres

Accueil Numéros 75 Dossier - Musique et éducation Le pouvoir transformationnel de l...

Le pouvoir transformationnel de la musique : quelles implications pour la société ?

La raison d’être de la musique a été souvent débattue : simple loisir, ou sublime activité artistique ? Aujourd’hui les études de neurosciences cognitives suggèrent que la musique exerce un pouvoir transformationnel sur le cerveau et le fonctionnement de l’esprit. Ce pouvoir se manifeste dès les premières minutes jusqu’aux derniers instants de la vie. Il semble avoir contribué au développement des compétences cognitives et sociales fondamentales des humains. Les implications de ces études sont essentielles pour les politiques de santé et d’éducation et elles invitent à repenser l’apprentissage de la musique aujourd’hui.

The raison d’être of music has often been debated: is it simply recreational, or a sublime artistic activity? Studies in cognitive neuroscience now suggest that music exercises a transformational power on the brain and how the mind works. This power manifests itself from the first minutes to the last instants of life. It seems to have contributed to the development of the fundamental cognitive and social competences of human beings. The implications of these studies are essential for health and education policies and should lead us to reconsider music learning today.

La razón de ser de la música ha sido objeto de repetidos debates: ¿mero ocio o actividad artística sublime? Hoy en día, los estudios de neurociencias cognitivas sugieren que la música ejerce un poder transformacional sobre el cerebro y el funcionamiento de la mente. Este poder se manifiesta desde los primeros minutos hasta los últimos instantes de la vida. Parece haber contribuido al desarrollo de las competencias cognitivas y sociales fundamentales de los humanos. Las implicaciones de estos estudios son esenciales para las políticas de salud y de educación y nos invitan a volver a pensar el aprendizaje de la música hoy.

Entrées d’index

Mots-clés : , keywords: , géographique : , palabras claves: , texte intégral, la musique résulte-t-elle d’une sélection adaptative .

1 Massachusetts Institute of Technology, MIT Boston.

1 Il y a trente ans, la publication de l’ouvrage de Stephen Pinker How the mind works créait une petite révolution dans la société des sciences cognitives de la musique. Son auteur, directeur d’un des plus prestigieux centres de sciences cognitives 1 , y exposait la façon dont on pouvait comprendre l’architecture de la pensée et du cerveau humain. S’inscrivant dans le courant de la psychologie évolutionniste (Tobby et Cosmides, 1992), Pinker développait l’idée que l’évolution du cerveau humain a conduit à sélectionner, durant la phylogénèse, un ensemble de processus mentaux, portés par des réseaux neuronaux spécifiques, particulièrement efficients pour répondre aux questions cruciales d’adaptation à l’environnement physique et social. Ces processus constitueraient une « boîte à outils » cognitive permettant d’interagir avec nos congénères et d’évoluer dans l’environnement de façon fructueuse. Les processus qui présentent des avantages pour résoudre les grands défis adaptatifs sont retenus. L’ensemble forme l’architecture de la pensée et du comportement humain. Par exemple, l’adaptation à l’environnement social impose de résoudre une équation psychologique paradoxale : collaborer avec ses congénères tout en étant en compétition avec eux. Résoudre ce type de paradoxe requiert un grand nombre d’algorithmes mentaux qui ont été, selon Pinker, progressivement implémentés dans le cerveau humain.

2 « La musique est une pâtisserie ». ( NdlR )

2 On sera bien sûr curieux de découvrir ce que contient cette « boîte à outils cognitifs » et si la musique en fait ou non partie. Tout un ensemble de mécanismes cognitifs (perception de la profondeur, perception trichromatique, compétence linguistique), et sociaux cognitifs (empathie, aptitude à détecter les tricheurs...) remplissent cette boîte, mais Pinker est formel : la musique n’en fait certainement pas partie car elle ne présente aucun avantage adaptatif. Les comportements musicaux sont superfétatoires. Ils résultent de l’utilisation ludique des outils cognitifs sélectionnés durant la phylogénèse pour répondre aux problèmes de l’adaptation. Selon la terminologie de Pinker, la musique n’est qu’une activité de détente comparable aux activités de bricolage que nous pouvons faire en utilisant des outils perfectionnés le dimanche. Selon son expression, «  Music is a cheesecake  » 2  : si elle venait à disparaître, le cours de l’humanité n’en serait pas changé.

3 La proposition de Pinker a fortement impressionné la communauté scientifique de la musique car elle donnait une formulation théorique à la position largement dominante du sens commun, dont certains compositeurs, tel Alexandre Borodine, se sont fait les porte-parole, selon laquelle « la musique est une activité relaxante, à côté des activités sérieuses ». Les personnalités politiques qui ont fortement réduit l’enseignement de la musique dans les écoles, les collèges et les lycées pensaient sans doute, comme Pinker, que la disparition de la musique des institutions pédagogiques ne changerait pas le cours du développement psychologique des enfants. Que peut-on répondre à Pinker ? On pourrait bien évidemment objecter que la musique est une activité « artistique » et donc, à ce titre, qu’elle est hautement respectable. Cela ne constitue par une véritable objection : Pinker ne conteste nullement que les activités inventées par l’homme à partir des compétences de base soient hautement respectables. Il prétend simplement que le cerveau n’a pas évolué pour faciliter l’émergence de ces activités artistiques et n’en n’a tout simplement pas « besoin ». Autrement dit, le cerveau n’a pas évolué pour aimer les cheesecakes . Les cheesecakes sont des inventions tardives qui flattent les processus gustatifs qui ont été sélectionnés durant la phylogénèse car ils résolvaient de façon avantageuse, des problèmes d’adaptation (la recherche de sucre, dans le cas présent). La musique est un cheesecake sonore et il en serait de même pour toutes les autres activités artistiques.

Combien musical est l’être humain ?

4 Sur le plan neuroscientifique, la conséquence logique de cette position est que les habiletés musicales reposent « nécessairement » sur des compétences mentales et des structures neuronales dévolues à d’autres fonctions. Ceci constitue d’ailleurs l’argumentation essentielle de Pinker : en comparant les liens structuraux étroits qui existent entre la musique et le langage, l’auteur entend démontrer combien la musique détourne les compétences linguistiques de leur fonction première et « squatte » les réseaux neuronaux du langage. Par conséquent, la musique ne peut en aucun cas avoir la moindre influence sur l’habileté linguistique puisqu’elle lui est, en quelque sorte, inféodée. De la même façon, la musique ne peut pas avoir d’influence structurelle sur le fonctionnement psychologique de l’individu. En toute logique également, le comportement musical devrait disparaître aussitôt que les capacités linguistiques d’un individu seraient perturbées par une pathologie cérébrale. Enfin, dans l’ontogénèse, tout comme dans la phylogénèse, les comportements musicaux devraient apparaître tardivement, et en tout cas bien après les comportements linguistiques.

5 Depuis 1997, les neurosciences cognitives de la musique ont accumulé des évidences scientifiques qui démontrent exactement tout le contraire. Les démonstrations les plus remarquables proviennent des études neuropsychologiques et des études sur le développement de l’enfant, sur lesquelles ce numéro de la Revue internationale d’éducation de Sèvres reviendra longuement. La façon dont la pathologie désorganise le fonctionnement cérébral et les répercussions de ces désorganisations sur l’équilibre psychologique renseignent sur le fonctionnement normal du cerveau et de l’esprit. Entre les années 2011 et 2013, j’ai coordonné un important programme de recherche européen (EBRAMUS) sur les nouvelles perspectives thérapeutiques offertes par la musique dans le cas de pathologies cérébrales avérées. Le fait que la musique puisse offrir des recours thérapeutiques efficaces dans ce type de situations extrêmes suggère qu’elle active des processus mentaux et des réseaux neuronaux qui sont au cœur du fonctionnement psychologique des êtres humains (Bigand et Tillmann, 2015). Il est, de ce point de vue, surprenant de constater que la musique est une habileté qui est préservée lors d’atteintes cérébrales sévères et qu’elle résiste nettement mieux à ces atteintes que le langage, qui est une des compétences les plus immédiatement perturbées (Sachs, 2009). La musique apparaît de ce fait comme un moyen de remédiation efficace à de nombreuses pathologies cérébrales, telles que les maladies dégénératives (maladie de Parkinson ou d’Alzheimer). La musique contribue également à la rééducation du langage et l’on peut montrer que des patients aphasiques retrouvent par le chant une certaine fluence d’élocution : ils ne parlent plus mais ils chantent (Bigand, 2013). Qui plus est, il est également démontré que la musique est un outil de rééducation linguistique plus efficace que le langage lui-même. De façon similaire, l’apprentissage d’un instrument de musique facilite la rééducation motrice des patients après un accident vasculaire cérébral et nous avons montré que des activités musicales facilitent l’acquisition du langage chez des enfants sourds (Rochette et al ., 2014).

6 La musique contribue également à retarder les effets du vieillissement cérébral. On montre par exemple que des jeunes seniors qui débutent le piano et le pratiquent régulièrement (plusieurs heures par semaines) amélioreront leurs performances dans des tâches de fonctions exécutives au bout de quatre mois de pratique. Cette amélioration est plus importante que pour des seniors de mêmes âges très actifs socialement mais ne pratiquant pas la musique. Chez les personnes âgées sans pathologie, la musique permet de réduire le vieillissement cognitif au même titre qu’une pratique adaptée du sport. Les effets de la musique ne s’observent pas que chez les adultes. Les observations rapportées dans les services de néo-natalité sont spectaculaires. Dans le service du professeur Denis Semama au Centre hospitalier universitaire de Dijon, par exemple, Solène Pignon développe des actions musicales avec des grands prématurés, qui visent à stimuler les fonctions vitales indispensables à leur survie : respiration et nutrition. Les observations montrent que chanter à voix douce des berceuses peut déclencher des réflexes de succion chez ces prématurés, qui sont indispensables pour leur nutrition mais restent très difficiles à obtenir chez des grands prématurés. La musique est largement utilisée, dans ce type de service, comme un soutien à la prise en charge médicale de ces bébés.

7 Les recherches actuelles conduisent donc à repenser entièrement la fonction de la musique. L’être humain « est musical », et ceci plusieurs mois même avant sa naissance. Il reste « musical » jusqu’à la fin de sa vie, comme le démontre l’efficacité des actions musicales dans de nombreux services hospitaliers en fin de vie. Les études neuroscientifiques convergent ici vers les conclusions des travaux ethnomusicologiques, qui, tels celui de John Blacking (1977), démontrent l’importance des activités musicales dans les groupes sociaux. On ne connaît pas de sociétés humaines ni de période dans l’histoire de ces sociétés, où des formes de pratiques musicales n’auraient pas existé ou auraient disparu. Conjointement, il semble difficile d’identifier une espèce animale qui présente une compétence musicale comparable à la nôtre. Il n’existe pas d’espèce, par exemple, dans laquelle les congénères sont capables de synchroniser leurs mouvements sur des sons comme dans la danse. La musique semble une compétence universelle et spécifique aux humains, ce qui n’est pas le cas des activités de loisir. On pourrait penser qu’il en est de même pour toutes les activités artistiques. Or, même par rapport à ces activités, la musique présente des singularités évidentes : elle est fortement résistante aux pathologies cérébrales et le bébé humain y répond, pour ainsi dire, avant même d’être né. La musique n’est donc pas « une activité artistique ». Sa fonction psychologique ne peut en aucun cas se réduire à une dimension esthétique. Ranger la musique dans les activités artistiques reviendrait à passer à côté de sa fonction psychologique fondamentale. Les neurosciences cognitives rejoignent ici les conclusions des ethnomusicologues. La musique est une forme de communication sociale par les sons, au même titre que le langage. Personne ne réduirait le langage à un art, même si, bien sûr, certaines formes d’expression linguistique présentent des caractéristiques esthétiques remarquables. Il n’y a pas plus de raison de le faire pour la musique.

8 Pourquoi et comment cette activité s’est-elle développée chez les humains ? Comme le souligne S. Mithen (2005), les recherches archéologiques et anthropologiques ne se sont guère intéressées à cette question, tant que les enjeux théoriques n’étaient pas apparus comme évidents. En analysant plus attentivement les sites, il serait probablement possible d’établir une datation approximative de l’émergence des activités musicale. Les flûtes récemment découvertes en Slovénie et en Allemagne, qui ont été datées de 40 et 60 000 ans avant notre ère, révèlent des caractéristiques surprenantes : les trous sont espacés de façon très précise pour produire des intervalles musicaux qui correspondent globalement à ceux que l’on connaît actuellement en Occident. Un tel savoir-faire résulte d’une pratique beaucoup plus ancienne que la date des instruments retrouvés. Si l’on considère que bien d’autres instruments ont pu être construits avec des matériaux plus vulnérables, on peut facilement faire remonter les activités musicales de type instrumental à plusieurs centaines de milliers d’année, et bien davantage encore pour les musiques orales.

  • 3 « Les notes musicales et le rythme ont été acquis par les ancêtres mâles ou femelles de l’humanité (...)

9 L’ancienneté et l’universalité des pratiques musicales laissent donc penser que cette activité a pu répondre à des fonctions essentielles pour l’adaptation. Cette hypothèse est loin d’être nouvelle puisqu’elle fut étayée initialement par C. Darwin, dès 1871. On sait que Darwin, dont l’épouse était musicienne et mélomane, s’interrogeait sur la raison d’être de cette activité. Il la comparait à des activités ou des traits qui, chez l’animal, n’ont pas de raison adaptative apparente, voire qui présentent des désavantages majeurs (comme le plumage du paon). Pour quelles raisons ces traits n’ont-ils pas été progressivement éliminés ? Darwin envisage que ces traits contribuent indirectement à l’adaptation car ils confèrent un avantage pour la sélection des partenaires. La musique aurait pu initialement avoir une fonction similaire. Nos ancêtres étaient dotés d’émotion et il est fort probable que la possibilité de communiquer ses émotions et de les moduler par des sons pouvait présenter un intérêt pour la sélection du partenaire. Darwin conclut son analyse en stipulant que « […] musical notes and rhythm were first acquired by the male or female progenitors of mankind for the sake of charming the opposite sex  » 3 . À l’opposé de Pinker, Darwin pense que les aptitudes mentales nécessaires pour faire de la musique ont pu être l’objet d’une sélection adaptative. Elles font partie de la boîte à outils et ne dépendent pas de l’existence d’autres aptitudes pour se manifester sous la forme d’un loisir. Darwin (1871) attribue d’ailleurs une antériorité à la communication sonore musicale sur la communication linguistique :

4 « Il semble probable que les ancêtres de l’homme, qu’ils soient mâles ou femelles ou des deux sexes (...) The suspicion does not appear improbable that the progenitors of man, either the males or females, or both sexes, before acquiring the power of expressing their mutual love in articulate language, endeavoured to charm each other with musical notes and rythms 4 .

10 La capacité à communiquer par des sons musicaux pourrait donc préfigurer des formes plus symboliques de communication, telle que le langage.

11 La position de Darwin reste aujourd’hui séduisante à plusieurs égards, et de nombreuses évidences compatibles avec cette théorie sont apportées par les recherches actuelles. Les observations ethnomusicologiques soulignent, par exemple, que les activités musicales s’accentuent pendant la puberté pour redevenir normales lorsque les mariages sont établis. Les musiques entendues durant cette période ont un statut en mémoire tout à fait différent des musiques découvertes à d’autres périodes de la vie. Le lien entre musique et sexualité s’observe par ailleurs de façon assez nette dans de nombreuses cultures musicales. Par exemple, la samba semble provenir d’un rituel africain de procréation, durant lequel les danseurs touchaient leur nombril. Le « b » de samba serait le « b » d’«  ombilicum  ». Les études d’imagerie cérébrale montrent, quant à elles, que le plaisir musical intense, celui qui donne parfois des frissons dans le dos, est loin d’être un plaisir purement intellectuel. On constate en effet que les centres du réseau de la récompense, connus pour leur implication dans la satisfaction des besoins biologiques, tels que le noyau accumbens qui décharge de la dopamine, sont activés lors de l’écoute : le plaisir musical rapporté par les auditeurs dans le scanner est proportionnel à l’activation de ce noyau accumbens et à l’intensité de la décharge de dopamine. Le prix que les auditeurs se disent prêts à payer pour pouvoir acheter les morceaux en question est lui-même corrélé à l’intensité de cette décharge (Salimpoor et al . 2011).

Pourquoi le bébé humain naît-il musical ?

12 La position de Darwin, pour séduisante qu’elle soit, présente une limite : elle n’explique pas pourquoi les bébés pourraient être prédisposés à traiter les structures musicales dès les premiers jours de leur existence, voire avant. On sait en effet que les nourrissons ont très rapidement la capacité de percevoir des structures musicales complexes, telles que la distance des modulations, dans le cas de la musique tonale occidentale (Trehub et Trainor, 1993). Des nourrissons de quelques jours peuvent différencier des musiques émotionnellement positive ou négative, et des fœtus gardent une mémoire fine des intervalles qui composent des chansons auxquelles ils ont été pré-exposés dans la vie intra-utérine. Si on leur représente ces chansons un an après, et qu’on a demandé aux parents de faire en sorte que leurs bébés n’y soient pas exposés durant la première année de la vie, on constate qu’ils peuvent déceler des changements de notes qui modifient les intervalles originaux. Les capacités des nouveaux nés pour la musique sont très sophistiquées et l’on voit mal pourquoi il pourrait en être ainsi si cela ne répondait pas à une fonction psychologique importante. Or l’une des caractéristiques du bébé humain est de venir au monde dans un fort état d’immaturité. La prise en charge émotionnelle du bébé humain est donc un enjeu d’adaptation plus important encore que pour les autres espèces. La musique présente de nombreux avantages pour contribuer à cette prise en charge. Elle permet de réguler l’état émotionnel du nourrisson en l’informant sur l’état émotionnel de son environnement social immédiat. De nombreuses études montrent que le nourrisson utilise la communication par la musique pour médiatiser sa relation sociale avec ses proches ainsi qu’avec les adultes étrangers (Trainor, ce volume). Il est possible que sa compétence à analyser les détails du signal musical serve principalement à assurer cette fonction sociale. L’aptitude pour la communication émotionnelle de type musical aurait donc pu être l’objet d’une sélection adaptative car elle présentait des avantages pour l’inscription du bébé dans son environnement social immédiat. Différents éléments empiriques ont été apportés à l’appui de cette thèse, telle que l’existence d’un parlé-chanté spécialement dédié aux nourrissons que l’on retrouve dans tous les pays du monde et qui présente des caractéristiques structurelles invariantes. De la même façon, Trehub observe que les chansons pour enfants de nombreux pays du monde présentent des traits universaux. Cette communication émotionnelle par le son pourrait également contribuer à amorcer des formes plus complexes de communication linguistique qui ne se développent que vers la fin de la première année chez le bébé.

13 La musique contribuerait ainsi à la formation des couples, puis à la prise en charge de l’immaturité des petits êtres qui en résultent. Ces deux seules raisons suffisent-elles pour penser que l’aptitude humaine pour la musique est biologiquement prédéterminée ? Aucune réponse définitive ne peut être apportée à cette question à l’heure actuelle mais il est intéressant de constater que, dès le moment où l’on considère que la capacité de l’humain pour la musique pourrait avoir été sélectionnée à cause des avantages qu’elle procure à la communication sociale émotionnelle, il n’est plus possible de penser, comme le fait Pinker, que cette activité pourrait disparaître sans que le cours de l’humanité n’en soit fondamentalement changé. Il y a tout lieu de penser que notre état d’être humain est en partie façonné par cette capacité à communiquer par les sons sur un mode sensible avec nos congénères. Il est également plausible que cette capacité détermine de nombreuses autres compétences cognitives et psychologiques, telle que l’empathie par exemple.

Le pouvoir transformationnel de la musique et ses implications pour l’éducation

14 La musique aurait de ce fait un pouvoir transformationnel sur l’esprit humain. Sa pratique a pu et peut donc encore entraîner de profondes modifications psychologiques et neurophysiologiques. Les implications sociales de ces découvertes sont importantes tant pour le monde de la santé (Bigand et Tillmann, 2015) que pour celui de l’éducation. Ce sont ces implications éducatives que le présent numéro de la Revue internationale d’éducation de Sèvres entend aborder. Si la musique a un pouvoir transformationnel de l’esprit, alors il convient d’en tirer des conséquences au niveau des politiques éducatives. Pour alimenter cette réflexion, nous avons choisi de confronter deux niveaux d’observation : celui des études psychologiques à petites échelles sur l’individu ou des petits groupes d’individus, et celui d’observations sociologiques à l’échelle de grands groupes sociaux. Le changement d’échelle d’observation impose inévitablement une rupture épistémologique, la technicité méthodologique des recherches en neurosciences cognitives étant nécessairement bien différente de celles des méthodes d’observation des sciences sociales et de l’éducation.

15 Ce numéro invite donc à une réflexion multidisciplinaire autour d’un concept central : le pouvoir transformationnel de la musique. Cette réflexion s’articule tout d’abord sur deux revues de questions neuroscientifiques. La première traite de l’impact de la musique sur la plasticité cérébrale. Laura Ferreri résume les principales études montrant qu’une pratique musicale soutenue peut modifier l’anatomie et le fonctionnement du cerveau, chez des musiciens experts, chez des enfants et des adultes qui débutent, tardivement pour ces derniers, la pratique d’un instrument ou du chant. En modifiant le cerveau, la musique se présente comme un véritable outil de stimulation cognitive, non invasif, qui peut jouer un rôle important pour la santé et l’éducation. Le second article, de Laurel Trainor, développe plus en détail l’impact de la stimulation musicale chez les nourrissons. On sait, depuis les travaux remarquables de Glenn Schellenberg au Canada, que la musique contribue aux acquisitions cognitives fondamentales de l’enfant, notamment en favorisant les acquisitions linguistiques, et au développement de son quotient intellectuel. Lorsque les enfants sont répartis en début d’année scolaire aléatoirement dans des activités extrascolaires telles que des leçons de piano ou de chant, des cours de théâtre ou d’autres activités non spécifiées, ce sont les enfants des deux groupes musique (chant et piano) qui auront eu un développement cognitif le plus grand en fin d’année. Les enfants ayant été répartis aléatoirement dans ces activités, ce résultat ne peut pas être causé par des variables socioculturelles confondues avec la pratique de la musique. Qui plus est, l’équipe de Mireille Besson, au CNRS de Marseille, a montré, de son côté, que des enfants en situation d’échec scolaire vont davantage bénéficier d’ateliers musicaux dispensés hebdomadairement pour les aider à réduire ce déficit que ceux suivant des ateliers de peinture, alors même que ces derniers rapportent avoir un énorme plaisir à suivre les ateliers peinture. Il est donc bien acquis (voir Bigand, 2010), que la musique facilite le développement cognitif de l’enfant. Dans ce numéro, Laurel Trainor revient sur des effets bien plus inattendus de la pratique de la musique, et observés plus récemment. La musique semble favoriser également le développement des compétences psychosociales et émotionnelles de l’enfant.

16 Les études neuroscientifiques conduisent logiquement à anticiper des effets positifs à l’échelle sociale de la pratique musicale. Les articles suivants apportent des éclairages originaux sur cette hypothèse en abordant, à travers différents regards culturels, des situations d’apprentissage et de pratique musicale. Shantala Edge s’interroge tout d’abord sur l’impact sur la formation de la personnalité que peuvent avoir les caractères spécifiques de l’apprentissage de la musique en Inde. La tradition maître-élève du système «  Gurukula  » est une méthode de formation conçue non seulement pour transmettre les connaissances et les savoir-faire techniques relatifs à la musique, mais aussi pour favoriser le développement de la personnalité globale de l’élève. Le pouvoir transformationnel de la musique pourrait de fait varier selon les méthodes d’apprentissage et s’intensifier dans celles qui, comme en Inde, revendiquent explicitement un engagement complet de l’individu, et pas uniquement l’acquisition d’une technique et d’un savoir-faire.

17 Dans d’autres cultures, l’éducation musicale est médiatisée par le groupe. En analysant les stratégies d’apprentissage en vigueur à Trinité et Tobago, Aurélie Hemlinger détaille la façon dont, dans ce type de situation d’apprentissage, le musicien apprenti doit « gagner » la musique qu’il apprend, en montrant qu’il la mérite par sa soumission aux règles sociales. La pratique de la musique est ainsi indissociable de la construction d’une personnalité sociale. Cette dimension sociale conduit à s’interroger sur la forme que doit prendre l’éducation musicale dans les cultures où les traditions musicales orales restent très actives, comme en témoigne l’article de Moussa Sy sur l’éduction musicale au Sénégal.

18 Les articles suivants développent plus longuement encore l’importance de la formation des compétences socio-cognitives. Les programmes de socialisation par la musique « El Sistema » mis en place au Venezuela par A. Abreu auprès des enfants les plus défavorisés, reposent fortement sur cette hypothèse que la musique, en mettant en progrès les individus sur le plan cognitif et socio-cognitif, va contribuer au développement de leur citoyenneté et, de fait, à leur intégration sociale. Maria Majno, qui a mis en place de tels programmes en Italie avec la contribution de Claudio Abbado, propose ici une description détaillée de leurs démarches psycho-pédagogiques, de leurs réussites et de leurs limitations. Henrik Reeh propose, quant à lui, un suivi, au sein d’une classe de trente élèves, au Danemark, des effets de la pratique musicale. L’identité au niveau de la classe constitue un cadre essentiel de la scolarité, de la vie musicale et des amitiés, et l’auteur analyse comment le mélange particulier entre le savoir musical et d’autres éléments pédagogiques a été vécu par les élèves pendant leur scolarité commune, et continue d’influencer la vie de ces élèves après les trois années passées au lycée Sainte-Anne de Copenhague. Il en ressort que la musique offre non seulement une communauté de goût, de ton et d’amitiés, qui, loin d’accentuer la concurrence entre les individus, sert à réunir les élèves, et que cette influence perdure plusieurs années après avoir quitté le lycée. Dans l’article suivant, Denis Waleckx revient sur les intérêts institutionnels des projets d’orchestre à l’école, mis en place avec succès en France, en s’appuyant sur l’exemple du département de la Mayenne. Ces dispositifs sont assez faciles à mettre en place et présentent des avantages pour la coordination des politiques publiques et d’animation du territoire et la diversification des offres culturelles apportées aux enfants. Les évaluations de ce projet sont très positives, du point de vue de la réussite scolaire de tous les élèves, de leur insertion dans la société, de l’intégration de tous dans le projet et du développement du sens de la coopération.

19 Au fil des articles, il apparaît que la pratique musicale se traduit par un bouleversement cognitif, social, et identitaire des individus, qui a une influence positive sur la cohésion du groupe. Le dernier article de ce numéro souligne ainsi l’importance de la musique comme facteur de cohésion sociale, en rapportant un témoignage tout à fait singulier du rôle de la musique lors d’un moment décolonial récent en Afrique du Sud (2015-2016). Stephanus Muller décrit deux projets musicaux créés à cette occasion et permettant à des étudiants évoluant dans des environnements éducatifs contestés d’exprimer des identités anticonformistes et de créer de nouvelles formes de cohésion sociale dans des circonstances de tension et de violence particulièrement difficiles. La musique apparaît ici comme un puissant catalyseur de lien social dans des moments de forte instabilité et de mécontentement. Enfin, l’ensemble de ces articles est accompagné d’un article bibliographique, dans lequel Helène Beaucher présente plusieurs publications pertinentes pour compléter en enrichir la réflexion, dans un cadre largement interdisciplinaire, sur les effets de la musique sur le cerveau, l’individu et la société.

20 À l’issue de ce numéro, nous espérons que le lecteur aura pu se convaincre de l’importance neurophysiologique, cognitive et sociale des pratiques musicales qui, si elles sont encadrées de façon adaptée, contribuent au développement d’aptitudes fondamentales pour une société. Au regard des résultats actuels des neurosciences cognitives de la musique dans les domaines de l’éducation et de la santé, il nous semble aujourd’hui indispensable de repenser l’apprentissage musical, en facilitant son accès au plus grand nombre, non seulement pour les jeunes enfants, mais également pour les adultes et les seniors : une petite révolution éducative pour le monde musical, en quelque sorte.

Bibliographie

BLACKING J. (1973) : How musical is man? , Seattle : University of Washington Press (réédité par Faber&Faber, 1976).

BIGAND E. (dir.) (2013) : Le cerveau mélomane, Paris : Belin.

BIGAND E., TILLMANN B (2015) : « Introduction to the Neurosciences and Music V: cognitive stimulation and rehabilitation », Annals of the New York Academy of Sciences , 1337: vii-ix.

DARWIN C. R. (1871) : The descent of man, and selection in relation to sex, London: John Murray.

MITHEN S. (2005) : The Singing Neanderthals: the Origins of Music, Language, Mind and Body Cambridge, Mass.: Harvard University Press.

PINKER S. (1997) : « How the mind works », MIT, traduction française Comment fonctionne l’esprit ; Odile Jacob (2000).

ROCHETTE F., MOUSSARD A., BIGAND E. (2014) : « Music lessons improve auditory perceptual and cognitive performance in deaf children », Frontiers in Human Neuroscience, 8: 488, 1-9.

SACHS O. (2009) : Musicophillia : la musique, le cerveau, et nous , Paris : Seuil.

SALIMPOOR V., BENOVOY M., LARCHER K., DAGHER A., ZATORRE R. (2011) : « Anatomically distinct dopamine release during anticipation and experience of peak emotion to music », Nature Neuroscience , 14, 257-262.

TOBBY J., COSMIDES L. (1992) : « The psychological foundations of culture », dans The adapted mind: Evolutionary psychology and the generation of culture (ed. J. Barkow, L. Cosmides et J. Tooby), p. 19-136, NY: Oxford University Press.

3 « Les notes musicales et le rythme ont été acquis par les ancêtres mâles ou femelles de l’humanité pour charmer le sexe opposé ». ( NdlR )

4 « Il semble probable que les ancêtres de l’homme, qu’ils soient mâles ou femelles ou des deux sexes, avant d’acquérir la capacité d’exprimer leur amour réciproque dans un langage articulé, ont cherché à se charmer l’un l’autre par des notes musicales et un rythme ». ( NdlR )

Pour citer cet article

Référence papier.

Emmanuel Bigand , «  Le pouvoir transformationnel de la musique : quelles implications pour la société ?  » ,  Revue internationale d’éducation de Sèvres , 75 | 2017, 45-54.

Référence électronique

Emmanuel Bigand , «  Le pouvoir transformationnel de la musique : quelles implications pour la société ?  » ,  Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 75 | septembre 2017, mis en ligne le 01 septembre 2017 , consulté le 27 juillet 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/ries/5928 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/ries.5928

Emmanuel Bigand

Emmanuel Bigand est professeur de neurosciences cognitives à l’Université de Bourgogne. Il est membre senior de l’Institut universitaire de France et il a dirigé jusqu’en 2016 un laboratoire du CNRS spécialisé sur l’apprentissage et le développement cognitif. Il a effectué ses études au Conservatoire de musique de Versailles et a été musicien d’orchestre pendant plusieurs années. Son travail de recherche porte sur les processus d’écoute et d’apprentissage de la musique. Plusieurs études ont été consacrées aux problèmes posés par les musiques contemporaines. Il a coordonné un programme européen de recherche sur musique, cerveau et santé. Courriel : [email protected]

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La musique a-t-elle réellement un pouvoir?

musique pour bien être

Elle agit en effet sur nos émotions, sur notre état intérieur , elle stimule notre imagination …La musique agit en même temps sur notre corps émotionnel, mental et physique..Mais qu’est ce que la musique peut nous offrir exactement?

La musique a un potentiel indéniable mais est-il possible de l’appréhender, de le saisir, de le comprendre et de le reproduire à des fins thérapeutiques?

L’intérêt des scientifique pour la musique et sa répercussion sur le cerveau va crescendo. La musique et son action sur notre imagination, sur nos émotions suscitent de plus en plus de questions.

Voici l’intégralité du reportage  » L’instinct de la musique «  conçu par Elena Mannes . Un magnifique reportage où le célèbre musicien  Bobby McFerrin  et le neuroscientifique  Daniel Lévitin  se livrent à une recherche passionnante sur la musique :

Nous vivons dans un océan de vibration toute notre vie.

Voici certaines informations succulentes de ce documentaire :

– Vers la 17ème semaine le foetus commence à entendre . A ce stade, il baigne dans un univers fait de pulsations, de rythme, de vibrations, de voix filtrées. L’apprentissage du monde musical commence avant la naissance…

– Le cortex auditif est « agencé par ton », un peu comme le clavier d’un piano…

– L’audition de la musique est réalisée par de nombreuses zones du cerveau : La hauteur de la note est traité par un ensemble de région neural, le tempo par un autre, l’intensité par un autre et le timbre par un autre également! Tout est rassemblé dans le cerveau  30.000 ième de seconde après!

– Le corps est un baromètre de nos émotions, et la musique agit sur le corps  de manière inconsciente, indépendamment de notre volonté.

– IL N’Y A PAS UN SEULE FONCTION COGNITIVE QUI N’EST UN RAPPORT AVEC LA MUSIQUE !!!!

– Selon les pays, les compositeurs utilisent de façons très diverses les éléments fondamentaux de la musique (le ton, le tempo, le rythme, la mélodie et parfois l’harmonie et le timbre ) pour déclencher certaines réactions dans notre cerveau.

rire en musique

– Certains intervalles sont plus agréables pour les bébés et davantage chanter naturellement par eux que d’autres (tierces).

– Le contenu émotionnel de la musique est inhérent à la musique même, non à une culture.

– Quand un rythme répété nous « rentre » dans la tête, c’est le cervelet qui réagit et le lobe frontal qui essaie de prévoir la suite.

– Quand on écoute de la musique, c’est une véritable symphonie neuronale dans notre cerveau qui provoque dans tout notre corps et notre être une véritable symphonie intérieure.

…! Une fois que vous aurez vu le reportage, vous aurez probablement envie d’ essayer une de ces pratiques apaisantes et thérapeutiques à base musicale et sonore :

– le massage sonore

– le duo shiatsu – musical

– l’holopsonie

– le chanting

– le chant vibratoire

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  • Sciences Humaines
  • Numéro 2023/7 (N° 360)

le pouvoir de la musique dissertation

  • Les pouvoirs de la musique
  • Apprentissages, émotions, plasticité cérébrale, vivre-ensemble
  • Sciences Humaines 2023/7 (N° 360)
  • Éditeur : Éditions Sciences Humaines
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Les 9 pouvoirs de la musique sur le corps et l’esprit

bienfaits-musique

Fabienne KERVELLA Maj le 7 janvier 2022 4 Commentaires   6 minutes de lecture

Nul besoin de vivre de sa passion pour la musique pour en ressentir les effets ! Certaines mélodies ont le don de nous émouvoir et comme le dit si bien le vieil adage, « la musique adoucit les mœurs ». Cet art peut grandement améliorer notre quotidien voire même être une alternative naturelle à certains médicaments.

Plusieurs recherches ont essayé de comprendre les effets de la musique sur notre bien-être mental et notre santé physique . Découvrons dès à présent  9 pouvoirs de la musique sur le corps et l’esprit . Certains pourront vous paraître évidents, tandis que d’autres seront plus surprenants.

Au programme de cet article :

1. La musique diminue le stress

Lors d’une journée particulièrement stressante, pensez à allumer la radio . C’est encore mieux si vous fredonnez votre mélodie préférée en même temps, même si vous ne chantez pas juste . Pourquoi ? Écouter de la musique peut diminuer les niveaux de cortisol , l’hormone du stress qui en excès est toxique pour votre cœur, votre cerveau et votre système immunitaire. Et comme nous le savons, le stress est à l’origine de bon nombre de maladies.

Par contre, tous les styles de musique ne vous apporteront pas les mêmes avantages. Il est important de sélectionner le genre de musique que vous appréciez . Si vous vous sentez anxieux, mélangez de la musique douce au tempo lent avec les sons de la nature.

Pour encore plus de bénéfices, ajoutez à cela un bon massage ou un moment de méditation . Concentrez-vous sur la musique et évitez de faire autre chose en parallèle. Ainsi, vous serez plus apaisé, bénéficierez d’un réel bien-être et par conséquent serez sur le long terme globalement en meilleure santé. Et vous pourrez enfin mettre vos anxiolytiques de côté !

2. La musique améliore le sommeil

Un tiers des français est un jour confronté à l’insomnie . La musique peut être d’une grande aide pour lutter contre ce mal du siècle. En effet, elle contribue à réduire le temps d’endormissement tout en nous apportant un sommeil de meilleure qualité.

Une étude a démontré que les jeunes étudiants qui écoutaient de la musique classique relaxante pendant 45 minutes avant de se coucher dormaient beaucoup mieux que ceux qui écoutaient un livre audio ou ceux qui ne faisaient rien de particulier. Alors, dès ce soir essayez d’écouter un peu de Mozart pour passer une bonne nuit.

Vous vous réveillerez le lendemain beaucoup plus reposé. Et si vous n’êtes pas un adepte de musique classique, un morceau relaxant et apaisant sans fortes percussions devrait probablement avoir le même effet. Après tout, c’est une alternative beaucoup plus agréable que les somnifères !

3. La musique renforce la mémoire

La musique et la mémoire sont étroitement liées . Vous est-il déjà arrivé de repenser tout à coup à un moment spécial et important pour vous en entendant une chanson particulière passer à la radio ou dans un magasin ?

Les comptines que nous chantions enfants resteront toujours gravées dans nos têtes. Même les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer qui ont des difficultés à retenir leur propre nom, retrouvent des souvenirs perdus depuis longtemps en entendant quelques notes d’une musique familières ( source ).

Les mélodies sont aussi très utiles dans le cadre de l’apprentissage . Certains professeurs de langue décident de mettre leurs cours en musique.

Pour leurs étudiants, il devient alors plus facile de se rappeler le vocabulaire appris avec une mélodie accrocheuse. Grâce à la structure de la chanson, leur cerveau peut mieux comprendre, traiter les informations et les mémoriser. Alors, pensez à mettre les mots en musique lorsque vous étudiez pour votre prochain examen d’anglais !

4. La musique aide à gérer la douleur

musique-douleur

Autre effet pour le moins inattendu : la musique peut vous aider à gérer votre maudit mal de dos !  Des recherches montrent en effet que la musique réduit l’intensité avec laquelle nous percevons la douleur . Le morceau qui soulage le plus dépend de chacun, mais il est bien évidemment nécessaire qu’il vous soit agréable à l’oreille.

La musique stimule la libération de dopamine et d’endomorphine. En agissant sur le cerveau, votre chanson préférée peut modifier votre perception et votre tolérance de la douleur. Peut-être votre médecin vous prescrira-t-il bientôt une heure d’écoute musicale !

La musicothérapie est aujourd’hui envisagée comme traitement de la douleur pour des pathologies diverses et variées à travers la musique vivante ou enregistrée. Certains hôpitaux prennent en charge cette thérapie comme nouvelle approche non médicamenteuse pour améliorer la qualité de vie de leurs patients.

5. La musique améliore vos performances sportives

Si vous avez l’habitude de courir des marathons, vous serez ravi de savoir que la musique améliore les performances de course . Le chercheur Marcelo Bigliassi et ses collègues ont fait une expérience sur certains coureurs.

Ils ont remarqué que ceux qui écoutaient de la musique inspirante parcouraient les 800 premiers mètres plus rapidement que ceux qui couraient sans rien de particulier dans les oreilles. Alors, lorsque vous irez faire votre footing dans le parc à côté de chez vous dimanche matin, prévoyez une bonne playlist pour améliorer vos capacités.

Même si la course n’est pas votre sport favori, vos chansons préférées peuvent vous aider lors de vos séances d’entraînement intenses grâce au pouvoir de distraction qu’elles ont sur vous. En vous concentrant sur votre playlist, vous ne vous rendrez même pas compte que vous avez fait plus de pompes et d’abdominaux que d’habitude.

6. La musique vous aide à mieux manger

Si vous avez tendance à trop manger, les prochaines lignes devraient vous intéresser. Voici en effet une excellente astuce pour ceux qui ont envie de perdre quelques kilos.

Des recherches menées ont démontré que la musique douce en fond sonore combinée à un éclairage tamisé influe sur le comportement alimentaire , elle amène ainsi les gens à consommer moins de nourriture et à la trouver plus agréable.

Dans ces conditions, ils sont davantage conscients de ce qu’ils mangent et dégustent vraiment leur repas; plutôt que de dévorer rapidement tous leurs plats.

En consommant votre dîner plus lentement, vous réaliserez le moment où vous commencez à vous sentir rassasié et diminuerez donc les calories ingurgitées. Une étude universitaire a quant à elle démontré que le type de musique que vous écoutez au restaurant peut affecter votre choix de menu.

Avec de la musique lente, vous opterez plutôt pour des plats plus sains et équilibrés. Alors, créez une atmosphère relaxante chez vous pour manger sainement et dans des quantités raisonnables.

7. La musique vous rend plus zen au volant

musique-voiture

Nous sommes nombreux à allumer l’autoradio dès que nous montons dans notre voiture. Écouter de la musique en conduisant sur le chemin du travail ou en rentrant à la maison est une part plus ou moins importante de notre quotidien.

Cela nous aide non seulement à trouver le trajet moins long, mais également à améliorer notre état d’esprit ! Cette meilleure humeur durant la conduite peut avoir un impact sur notre comportement sur la route. En étant plus zen, vous conduisez de manière plus sûre pour vous, pour vos passagers et pour les autres automobilistes.

Alors, la prochaine fois que vous avez les nerfs à vif et que vous sentez énervé par la circulation, montez le son pour vous détendre et apaiser votre esprit. Lorsque vous tomberez sur un chauffard ou un événement inattendu, vous serez plus apte à garder votre sang-froid, à ne pas faire de gestes imprudents et à limiter le risque d’accidents.

8. La musique nous connecte les uns avec les autres

La musique est un excellent moyen de nous connecter les uns aux autres et de nous rassembler, quels que soient notre culture, notre origine et notre milieu social. Lorsque nous écoutons des chansons avec d’autres personnes, un lien invisible peut se présenter sous différentes formes.

Les tout petits développent déjà des liens avec leurs parents lorsque ces derniers leur chantent des berceuses pour les endormir. Lors de concerts, le groupe ou l’artiste et le public sont en communion. Ils partagent des émotions fortes et vibrent tous ensemble sur la même musique.

Les chansons romantiques peuvent rapprocher un couple. Parfois, nous nous retrouvons même à chanter tous ensemble : des prières dans une église, l’hymne national dans un stade, des chants engagés lors de manifestations, etc. La musique est loin d’être uniquement un divertissement, ce langage universel peut être une bonne façon de vous faire de nouveaux amis.

9. La musique rend plus heureux

Dernier point dans cet article, mais non des moindres : la musique vous apporte le bonheur  ! Comme nous l’avons vu précédemment, elle libère la dopamine qui est en réalité un neurotransmetteur bien-être aussi appelé « hormone du bonheur ».

Bien évidemment, ça ne fonctionnera pas si vous écoutez une chanson que vous détestez… Mais avec une sélection de plusieurs morceaux sur une durée de 15 minutes, vous ressentirez des émotions positives telles que le bonheur, l’excitation et la joie. Ils vous aideront à éliminer les émotions négatives comme la colère, l’agressivité, l’anxiété et vous rendront plus joyeux.

Le Dr Jacob Jolij, chercheur en neurosciences à l’université de Groningen a d’ailleurs dressé une liste des 10 chansons les efficaces pour vous rendre heureux :

  • Don’t Stop Me Now (Queen) ;
  • Dancing Queen (Abba) ;
  • Good Vibrations (The Beach Boys) ;
  • Uptown Girl (Billy Joel) ;
  • Eye Of The Tiger (Survivor) ;
  • I’m a Believer (The Monkees) ;
  • Girls Just Want To Have Fun (Cyndi Lauper) ;
  • Livin’ on a Prayer (Bon Jovi) ;
  • I Will Survive (Gloria Gaynor) ;
  • Walking On Sunshine (Katrina & The Waves).

Cette liste est loin d’être exhaustive. Écouter un album de votre groupe préféré peut également vous permettre de vous évader de la réalité pendant 45 minutes ou une heure, de soigner la dépression ou un chagrin d’amour, d’améliorer la productivité et bien plus encore.

Cet art vous sera profitable que vous soyez jeune ou vieux, en bonne santé ou malade. Il est maintenant temps de vous connecter à votre service de streaming ou de ressortir votre platine vinyle préférée !

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Les 9 pouvoirs de la musique sur le corps et l’esprit

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4 Commentaires

le pouvoir de la musique dissertation

Tout vraie et vérifié, Juste ajouter que dans la mythologie Musicologie on attribut l’œuvre au génie créateur Aziza comme dans la tradition Béninoise.

Si la musique a le pouvoir de calmer, guérir, ect…, alors elle a aussi le pouvoir d’énerver, de rendre malade, ect… d’où l’importance de ne pas entendre n’importe quelle musique.

Ça m’a bien aider le texte

le pouvoir de la musique dissertation

Tous les points mentionnés sont vrais . Je rajouterais même que , certaines musiques peuvent nous aider à mieux travailler . Quand ce sont des musiques adaptées bien sûr ;)

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Peut-on mettre le sport en musique ?

Le sport est une source d’inspiration pour les compositeurs. performances sportives, corps en mouvement et compétition sont autant de sujets qui nourrissent l’imagination des musiciens, à commencer par vivaldi, qui compose en 1733 un opéra sur le thème des jeux olympiques....

Au XVIIIe siècle, les musiciens s’inspirent du thème olympique, à commencer par Vivaldi, qui compose en 1733 un opéra sur le thème des Jeux : l’Olimpiade . Le livret du poète italien Métastase décrit l’ambiance des Jeux antiques sur fond d’intrigue amoureuse. Si bien, que l’opéra sera mis en musique par plus d’une cinquantaine de compositeurs dont Domenico Cimarosa et Pergolèse. Un ouvrage, dont Pierre de Coubertin se serait lui-même inspiré au moment de la refondation des Jeux en 1896.

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À bicyclette

Si le thème des Jeux olympiques est en vogue au XVIIIe siècles, les compositeurs se tournent progressivement vers des sports plus modernes alimentés par le développement d’une pratique amateur. Au XIXe et XXe siècles on est plutôt vélo que javelot et je vous emmène pour un tour à bicyclette avec le compositeur Francis Poulenc.

Retour au thème olympique

Un retour au thème olympique apparaît au début du XXe siècle avec l’instauration des Jeux modernes et de nouvelles disciplines sportives que pratiquent d’ailleurs certains compositeurs. Et si je vous disais qu’Arthur Honegger était un amateur de sport ? Il hésite un temps avec le football mais ce sera finalement le rugby qu’il choisira comme thème pour le deuxième de ses Mouvements symphoniques en 1929. Il y met en musique les matchs du XV de France auxquels il assiste régulièrement. Et c’est un pari gagnant pour Honegger qui transforme l’essai avec ce mouvement symphonique intitulé Rugby .

Match au cœur de l'orchestre

Aujourd’hui, le sport continue d’inspirer les compositeurs qui vont jusqu’à l’inclure au sein du dispositif orchestral comme c’est le cas dans le Concerto pour pongistes, violon et percussions . Dans cette œuvre du compositeur et percussionniste américain Andy Akiho composée en 2015, il est bel et bien question d’un match de ping pong au chœur de l’orchestre.

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Ecriture personnelle : la musique est-elle libération ou souffrance ?

Par Matthieu Furic   •  2 Avril 2021  •  Dissertation  •  1 280 Mots (6 Pages)  •  4 844 Vues

Écriture personnelle

Sujet : La musique est-elle libération ou souffrance ?

La musique est un art qui existe depuis toujours et de nombreux chercheurs ont étudié les effets qu’elle pouvait avoir sur l’être humain. Dans l’essai écrit par Emmanuel Bigand en 2018 intitulé Les bienfaits de la musique sur le cerveau,  l’auteur décrit l’importance de la musique à travers trois grandes étapes de notre vie : pendant notre conception / état fœtus, quand nous grandissons puis quand nous vieillissons. Il souligne également les prouesses de la musique qui permet aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de pouvoir se remémorer des souvenirs grâce à l’association d’une mélodie à un sentiment, un passé, un vécu. La musique a donc des bienfaits réels, observés par de nombreuses personnes.

Cependant, ce constat mérite d’être nuancé en se posant la question suivante : la musique est-elle libération ou souffrance ? Autrement dit, la musique est-elle une source d’évasion ou de douleur ?

Il s’agira de montrer dans un premier temps que la musique peut créer un sentiment de souffrance puis une source d’évasion, avant de souligner le côté de cet art qui est paradoxal.

Tout d’abord, je pense que la musique est à l’origine de nombreuses sensations fortes négatives comme la douleur. Elle peut nous remémorer un souvenir douloureux, influencer notre état d’esprit pour nous entraîner dans la souffrance qu’un compositeur a enfermé dans sa musique. C’est un constat que Charles Baudelaire partage dans son poème « La musique » tiré du recueil Les fleurs du mal  dans lequel il souffre et parle même de convulsions quand il écoute de la musique.

Je pense également que la musique, qui est un art difficile à maîtriser, nécessite une rigueur accrue pour parvenir à en jouer. Par exemple, l’apprentissage du chant est un exercice long et très technique. Il faut avoir une parfaite maîtrise de son souffle, de sa cage thoracique, de son élocution et cela demande énormément d’effort. Certains se donnent même corps et âme jusqu’à épuisement, comme dans le roman Gil  de Célia Houdart dans lequel est mis en scène un cours de chant particulièrement difficile pour Gil qui se fait reprendre sans cesse par son professeur lors de la pratique de son chant pour atteindre la perfection. On arrive parfaitement

  • comprendre toutes les nuances et le travail que Gil doit faire pour chanter, il se dédit corps et âme au chant lyrique.

Enfin, je pense également que la musique, étant omniprésente dans notre quotidien, ne nous laisse pas le choix que de l’écouter. Par moment, que ce soit à la radio, à la télévision, dans des magasins, de la musique est diffusée en ambiance de fond et il nous arrive parfois d’avoir dans sa tête une musique qui ne nous plaît guère, et pourtant elle nous trotte dans la tête encore et encore sans qu’on ne puisse s’en débarrasser. Cela peut créer un agacement, une exaspération de vouloir retirer cette musique de la tête. C’est ce que l’article « Cette musique qui nous trotte dans la tête » publié dans le Guardian Newspapers Limited  en 2006 explique en associant le comportement de la musique avec un virus qui est difficile à vaincre. Il parle de « ver musical » et d’une « démangeaison du cerveau » qui se nourrit des souvenirs de l’hôte

Page 1 sur 3

pour survivre, au dépit du bien-être de ce dernier. Subie, la musique peut donc être pénible à supporter

Pour toutes ces raisons la musique peut être une source de souffrance, mais elle peut s’avérer aussi bienfaisante.

En effet, je constate également que la musique nous permet de nous évader de bien des façons. La musique agissant comme langage universel, elle permet aux compositeurs de s’exprimer, se libérer de leurs souffrances et de leurs peines et aux personnes jouant ou écoutant de la musique, de se libérer de leur quotidien et d’adoucir les mœurs. C’est un constat qui s’observe particulièrement pendant la crise sanitaire du COVID-19 et avec un article du The conversation « La musique adoucit-elle le confinement » écrit par Marco Martiniello et Alessandro Mazzola en 2020 qui montre que la musique rassemble les personnes confinées autour de micro-événements, les permettant de se libérer l’espace d’un instant, de leur quotidien morose.

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    le pouvoir de la musique dissertation

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    Les pouvoirs de la musique. - Définition. Les effets thérapeutiques de la musique : Le tempo dans la peau... et le cerveau. En 2006, des chercheurs de l'université de Pavie (Italie) ont posé de capteurs sur le corps d'étudiants du Conservatoire et sur celui de non-musicien.

  23. Peut-on mettre le sport en musique ?

    Peut-on mettre le sport en musique ? Peut-on mettre le sport en musique ? Le sport est une source d'inspiration pour les compositeurs. Performances sportives, corps en mouvement et compétition sont autant de sujets qui nourrissent l'imagination des musiciens, à commencer par Vivaldi, qui compose en 1733 un opéra sur le thème des Jeux ...

  24. Ecriture personnelle : la musique est-elle libération ou souffrance

    La musique agissant comme langage universel, elle permet aux compositeurs de s'exprimer, se libérer de leurs souffrances et de leurs peines et aux personnes jouant ou écoutant de la musique, de se libérer de leur quotidien et d'adoucir les mœurs.