dissertation de philosophie l'argent fait il le bonheur

L'argent fait-il le bonheur ?

Doc. 1 deux auxiliaires de vie, doc. 2 le bonheur des français, doc. 3 l'argent peut-il tout acheter .

Illustration tirée de la bande dessinée Le petit frère de Mafalda, de Quino, Éditions Glénat, 1983.

Les questions qui se posent

  • L'enquête sur le bonheur des Français fait apparaître que l'argent n'est pas l'étalon de leur bonheur : l'attachement, les relations sociales et la justice y collaborent au moins autant. Toutefois, si le bonheur est multifactoriel, il faut s'interroger sur ce qui est l'essentiel. Que désire-t-on quand on désire être heureux ?
  • En exposant et en critiquant l'illusion de puissance que procure l'argent, Marx fournit une analyse sociale, mais il nous invite aussi à une plus grande clairvoyance : nous ne sommes pas contraints de définir le bonheur suivant les critères de notre culture. Le bonheur dépend-il de nous ?
  • En admettant qu'une définition du bonheur soit possible, au moins collectivement, il reste à déterminer s'il peut être atteint. Doit-on l'espérer ou vaut-il mieux y renoncer, au profit d'un objectif moins élevé et plus accessible ? Cela revient à s'interroger sur l'attitude morale à adopter. Faut-il renoncer à l'idéal du bonheur ?

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Citation bonheur

L’argent fait-il le bonheur ? (Philosophie & Arguments)

par melissa | Actualites | 0 commentaires

L'argent fait-il le bonheur ? Rien n'est moins sûr

Avoir de l’argent est-il (vraiment) gage de bonheur ?

C’est certainement l’un des adages les plus connus de la langue française (ou une question digne d’un sujet de philosophie ) : «  l’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue  ». Selon l’Insee, plus on est riche , plus on est satisfait dans la vie, jusqu’à un certain seuil de revenus . Au-delà, gagner plus n’apporterait pas de satisfaction supplémentaire. L’argent fait-il le bonheur ? La réponse est plus complexe qu’il n’y paraît…

L’argent fait-il le bonheur ? : pour certains oui

L’application qui s’est penchée sur le sujet.

Pour parvenir à une telle affirmation, Matthew Killingsworth, créateur de l’ application du bonheur Track Your Happiness , a exploité 1,7 million de données recueillies auprès de 33 000 personnes aux revenus différents. Chaque jour et à différents moments de la journée, ces individus devaient répondre à la question : « comment vous sentez-vous maintenant ? ». L’échelle de réponse allait de « très bien » à « très mal ».

Grâce à cette méthode, cela a permis au chercheur d’évaluer le bien-être quotidien de chaque personne et de le mettre en relation avec leur revenu annuel. Le résultat est sans appel : la courbe de bien-être « momentané », tout comme celle de « satisfaction générale de sa vie », grandissent au fur et à mesure que les fonds des ménages augmentent.

L’enquête de l’Insee

Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques, la satisfaction dans la vie dépendrait du revenu (mais jusqu’à un certain point). Les résultats obtenus montrent qu’en percevant 2 100 euros par mois, le niveau de bonheur n’augmente pas davantage. En réalité, il stagne.

Néanmoins, certaines personnes considèrent qu’avoir de l’argent sert de bonne base au bonheur. En effet, cela permettrait de s’éviter quelques tracas comme avoir un toit sur la tête, de la nourriture dans les placards ou un accès aux soins. Pour d’autres, l’argent serait un moyen de liberté. L’usage qu’on en fait pourrait donc contribuer au bien-être personnel.

Comme le rappelle Joseph Agostini, psychologue, psychanalyste et auteur du livre Je dépense comme je suis , l’argent peut aussi bien faire la joie que le malheur. Surtout lorsqu’on ne sait pas vivre son rapport à l’argent .

L’argent rend-il heureux ? : pas forcément

Le paradoxe économique d’easterlin.

Au-delà d’un certain seuil, la poursuite de la hausse du revenu ou du PIB par habitant ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bonheur individuel. C’est en tout cas que ce qu’a mis en évidence l’économiste Richard Easterlin en 1974. 

En effet, quand bien même les riches se disent souvent plus heureux que les autres, à long terme, leur bonheur n’augmenterait pas proportionnellement à leurs finances.

Pourtant, jusqu’à ce jour, une corrélation positive entre la hausse du revenu et le bonheur était admise. Même si Adam Smith, au XVIIIe siècle, signalait déjà dans la théorie des sentiments moraux que passer de la pauvreté à la richesse ne conduisait pas à être plus heureux. Et ce, même si la joie de s’être élevé bien au-dessus de sa condition première peut donner provisoirement l’illusion.

La théorie des adaptations hédoniques

En 1971, les psychologues américains Philip Brickman et Donald Campbell ont montré que des événements exceptionnels, comme gagner au Loto, n’ont en réalité pas une influence durable sur le bonheur. 

Ceci est dû au fait que les individus s’habituent non seulement à leur nouvelle situation, mais aussi se trouvent sur un « tapis roulant hédonique ». Ils sont alors incapables d’atteindre un niveau de bonheur supérieur prolongé.

Le bonheur, c’est quoi alors ?

Ce serait le résultat d’un ensemble d’éléments personnels (vie sociale, épanouissement personnel, âge…) et d’aspects collectifs (croissance économique, sentiment de sécurité…).

Pour Angus Deaton, économiste et prix Nobel 2015, il est difficile de rationaliser le sentiment de bonheur. Dans son livre La grande évasion: Santé, richesse et origine des inégalités , il explique : « Il est possible d’être malheureux, inquiet ou stressé, même lorsque vous pensez que, de manière générale, votre vie va bien. […] Il y a beaucoup d’endroits dans le monde où les gens réussissent à trouver le bonheur malgré leur mauvaise santé et leur pauvreté matérielle ».

Et vous, pensez-vous vraiment que l’argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue ?

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https://www.inegalites.fr/

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L'argent fait il le bonheur

Par Geoffrey Morey   •  4 Janvier 2016  •  Dissertation  •  407 Mots (2 Pages)  •  3 335 Vues

L’argent fait-il le bonheur ?

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les pays développés entrent dans une période de forte croissance économique : les Trente Glorieuses. Cette période est caractérisée par une reconstruction économique des pays touchés par la guerre, une augmentation de la production industrielle entraînant le plein emploi mais aussi une augmentation des naissances (baby-boom). Les populations, dès lors, aidées par des revalorisations salariales et des innovations technologiques, consomment davantage pour leur confort et leurs loisirs. On assiste à la naissance de la société de consommation de masse, terme concrétisé par le philosophe français Jean Baudrillard dans son ouvrage La société de consommation datant de 1970. Il y présente la consommation comme élément majeur des sociétés contemporaines servant plus de moyen de différenciation que de réponse à des besoins primaires. Le développement de cette société pousse les consommateurs à acquérir des biens et services en plus grande quantité et souvent de manière excessive, nécessitant donc des moyens plus importants. Ce phénomène entraîne une idée populaire selon laquelle bonheur et prospérité matérielle seraient donc liés. Cependant, tout le monde ne s'accorde pas sur ce point, beaucoup de philosophes, économistes et sociologues se laissent à penser que le bonheur possède d'autres déterminants majeurs autres que l'argent. Cette idée est sujet de débat dans notre société, pour cause, les termes d'argent et de bonheur sont très relatifs. Si l'argent représente un ensemble de potentiel d'acquisition matérielle et immatérielle, la notion de richesse peut varier selon les individus. Certain se considéreront riche avec des revenus mensuels supérieurs à trois mille euros alors que d’autres, ne penseront ainsi qu’avec des revenus supérieurs à six mille, vingt mille, cinquante mille euros par mois… La notion de bonheur, elle, ²est encore plus complexe à synthétiser. Il n’existe pas vraiment d’indice numérique commun comme avec l’argent puisque sa vision est différente selon les centres d’intérêts. C'est pour ces différentes raisons que nous avons choisi de traiter ce thème afin de tenter d'apporter des éléments de réponses à une question de société sur laquelle la majorité d'entre nous se sont déjà penchée : L’argent fait-il le bonheur : la conception de l’argent et du bonheur dans la société française avec l’industrialisation.

En premier lieu, nous présenterons l’augmentation des richesses avec l’industrialisation puis ses conséquences sur la perception du bonheur.

  EXEMPLE 1   « L’argent change tout en concepts, l'argent est désagréablement rationnel. Quand je vois de l'argent, je pense immanquablement à des doigts méfiants, à beaucoup de criailleries et de raisonnements », note Robert Musil ( L'Homme sans qualités , 1930-1933) .   Vous direz dans quelle mesure on peut souscrire à ce jugement en vous aidant des œuvres au programme.   1) MISE EN PLACE DU SUJET : - Il faudra éviter dans ce sujet de distinguer les deux phrases de la citation, ce qui induirait une problématique confuse ou trop générale, portant par exemple sur la moralité de l'argent, sujet intraitable s'il en est tant il est susceptible de recevoir de réponses contradictoires dont on aurait peu de chances de sortir. Il faut ici bien considérer la relation qui unit la rationalité de l'argent et le vices auxquels il est prétendument attaché; se demander par exemple en quoi l'univers de calculs et de chiffres qui est celui de l'argent menace les valeurs humaines. - On voit peut-être mal dans un premier temps ce que les chiffres ont à voir avec l'éthique. La formule de Rober Musil est à ce propos éclairante : l'argent "change tout en concepts" : c'est cette transsubstantiation qui est bien en cause, transformant, pour reprendre le vocabulaire marxiste, les valeurs d'usage en valeurs d'échange. Si l'on oppose pourtant cet univers froid, voire implacable, mais rationnel, aux fièvres dont l'argent est responsable, on sera plus à même de formuler le problème. ► PROBLÉMATIQUE : La rationalité de l'argent affecte-t-elle le monde humain ?    Aidez-vous des éléments suivants (des citations, utilisables dans l'une ou l'autre des trois parties, vous sont fournies dans le désordre) pour construire et étoffer le plan :   CITATIONS 1. L'argent est l'argent, quelles que soient les mains où il se trouve. C'est la seule puissance qu'on ne discute jamais. Alexandre Dumas fils, La Question d'argent (1857). 2. On peut dire qu'un gouvernement est parvenu à son dernier degré de corruption quand il n'a plus d'autre nerf que l'argent. Rousseau, Discours sur l'économie politique , III (1755). 3. Il faudrait une connaissance étendue du commerce, du crédit et de la banque, pour analyser leurs immenses entreprises, leur fermeté, leur esprit de décision, leur audace même, leur stricte probité aussi, et la noble confiance qu'ils ont en quelques-uns, sans se tromper aux apparences. J'ajoute qu'il y a une profonde sagesse dans cette aversion pour la dépense inutile; aussi dans cette vue que l'on domine mieux le troupeau humain par la richesse que par la majesté. Il vaut mieux ne pas nommer passion une action suivie, réglée par l'intelligence, et suivant une espèce de justice, bien supérieure aux mouvements de la vanité, de la convoitise, et même de la pitié. Alain, Eléments de philosophi e (1941). 4. C’est le tracas du commerce et des arts, c’est l’avide intérêt du gain, c’est la mollesse et l’amour des commodités, qui changent les services personnels en argent. On cède une partie de son profit pour l’augmenter à son aise. Donnez de l’argent, et bientôt vous aurez des fers. Ce mot de finance est un mot d’esclave, il est inconnu dans la cité. Dans un pays vraiment libre, les citoyens font tout avec leurs bras, et rien avec de l’argent ; loin de payer pour s’exempter de leurs devoirs, ils paieraient pour les remplir eux-mêmes. Rousseau, Du Contrat social , III (1762). 5. L’argent devenu fin en soi ne laisse même pas les biens qui par nature sont étrangers à l’économie exister à titre de valeurs coordonnées, en soi définitives ; non seulement il vient se placer, comme autre finalité de l’existence, au même rang que la sagesse et que l’art, que l’importance et la force personnelles, et même que la beauté et l’amour mais, de plus, ce faisant, il acquiert la force de ravaler ces derniers au rang de moyens à son service. Georg Simmel, Philosophie de l’argent (1900). 6. L'argent n'est-il pas un moyen de traiter les relations humaines aussi sûr que la violence, et ne nous permet-il pas de renoncer au trop naïf usage de celle-ci ? Il est de la violence spiritualisée; une forme particulière, souple, raffinée, créatrice de la violence. Robert Musil, L'Homme sans qualités (1930). 7. Si l'argent est le lien qui m'unit à la vie humaine, qui unit à moi la société et m'unit à la nature et à l'homme, l'argent n'est-il pas le lien de tous les liens ? Ne peut-il pas nouer et dénouer tous les liens ? N'est-il pas, de la sorte, l'instrument de division universel ? Vrai moyen d'union, vraie force chimique de la société, il est aussi la vraie monnaie « divisionnaire ». [...] Marx, Ébauche d'une critique de l'économie politique (1844). 8. L'argent qu'on possède est l'instrument de la liberté, celui qu'on pourchasse est celui de la servitude. Jean-Jacques Rousseau, Confessions (1782). 9. L'argent n'est point déshonorant, quand il est le salaire, et la rémunération et la paye, par conséquent quand il est le traitement. Quand il est pauvrement gagné. Il n'est déshonorant que quand il est l'argent des gens du monde. Il n'y a donc, dans les autres cas, je veux dire quand il n'est pas l'argent des gens du monde, aucune honte à en parler. Et à en parler comme tel. Il n'y a même que cela qui soit honorable. Et qui soit droit. Et qui soit décent. Il faut toujours parler d'argent comme d'argent. Charles Péguy, L'Argent (1913). 10. Le commerce est, par son essence, satanique. Le commerce, c'est le prêté-rendu, c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne. L'esprit de tout commerçant est complètement vicié. Le commerce est naturel, donc il est infâme. Le moins infâme de tous les commerçants, c'est celui qui dit : "Soyons vertueux pour gagner beaucoup plus d'argent que les sots qui sont vicieux". Pour le commerçant, l'honnêteté elle-même est une spéculation de lucre. Le commerce est satanique, parce qu'il est une des formes de l'égoïsme, et la plus basse, et la plus vile. Baudelaire, Mon cœur mis à nu (post. 1887). 11. Si nous pouvions nous passer d'argent et avoir tous les avantages que l'argent donne, nous jouirions bien mieux de ces avantages qu'avec les richesses, puisque nous les aurions séparés des vices qui les empoisonnent et que l'argent amène avec lui. J.J. Rousseau, Projet de constitution pour la Corse (1763). 12. L'argent ne représente qu'une nouvelle forme d'esclavage impersonnel à la place de l'ancien esclavage personnel. Léon Tolstoï, L'argent et le travail (1890). 13. Il faut de l'argent, même pour se passer d'argent. Balzac, Louis Lambert (1832). 14. Le commerce guérit les préjugés destructeurs ; et c'est presque une règle générale que partout où il y a des mœurs douces il y a du commerce ; et partout où il y a du commerce il y a des mœurs douces. Montesquieu, L'Esprit des Lois , XX (1748). 15. « Ah ! vous ne comprenez pas, vous autres, comme c’est amusant, les affaires. Le grand combat, aujourd’hui, c’est avec l’argent qu’on le livre. » (le banquier Andermatt, dans Mont-Oriol, de Maupassant, 1888).

I - Thèse : l’argent manifeste une abstraction immorale...

a) L’argent, « sans odeur », n’a de valeur qu’usurpée. Cf. Alain : « L’argent est bête ».  Pire : sa royauté laisse entendre que tout s’achète. L’argent met ainsi un prix sur les valeurs d’usage.      ex : Simmel explique que l’argent se voit attribuer la valeur de ce qu’il permet d’acquérir.      citations 5, 11. b) L’argent asservit à sa logique consumériste. Il suscite mensonge et flatterie.      ex : dans L'Argent , la baronne Sandorff se livre à Saccard par calcul ; Mariane étudie son discours pour plaire à Harpagon.      citations 4, 7, 12. c) Pris pour fin, l’argent s’érige contre toutes les qualités humaines et morales. Il substitue la justice à la charité, créant un monde à part, inaccessible.      ex : Zola : « Ah ! l’argent, cet argent pourrisseur… » Cf. le « Tant mieux ! » d’Harpagon à la perspective de survivre à ses enfants. L’argent devient « le valet du valet. » (Simmel).      citations 2, 10.

II - Antithèse : ... la rationalité même de l’argent est pourtant la condition de sa valeur morale :

a) L’argent est un moyen : il n’a pas de valeur morale en soi.      ex : Simmel, montre que l’argent est le « moyen absolu » : il n’est que ce qu’en fait l’intention qui commande son utilisation (voir dans L'Avare le vol de La Flèche qui, en fait, arrange tout).      citation 1. b) Il a une valeur pratique : il facilite l’échange, dynamise le commerce, la société tout entière. Valeur identique pour tous, l’argent est créateur de liens.      ex : chez Zola, le nom, même antiphrastique, de la Banque Universelle est révélateur.      citations 6, 14, 15. c) Moralisé, l’argent tempère les passions. Il donne les moyens d’être bon et vertueux, récompense le travail.      ex : dans L'Argent , on peut évoquer la générosité de Mme Caroline ou de la princesse d'Orviedo.      citations 3, 9.

III - Synthèse : l’argent est plus moral dans sa rationalité que dans les passions qu'il éveille.

a) L’argent pourrait prêter sa rationalité à ceux qu'enflamme la cupidité.      ex :  pourquoi l’argent adoré par Saccard, flux vital, source de vie et de prospérité, s’est-il retourné contre lui ? parce qu’il est un être d’instinct qui « battrait monnaie avec les cœurs et les cerveaux »      citation 8. b) Il s’agit de trouver à travers les méfaits de l’argent ce qui est inaliénable dans l’homme.      ex :  Mme Conin résiste à l'argent de Saccard et celui-ci s'étonne : « Comment ! l'argent ne donnait donc pas tout ? Voilà une femme que d'autres avaient pour rien, et qu'il ne pouvait avoir, lui, en y mettant un prix fou ! Elle disait non, c'était sa volonté. Il en souffrait cruellement, dans son triomphe, comme d'un doute à sa puissance, d'une désillusion secrète sur la force de l'or, qu'il avait crue jusque-là absolue et souveraine.» c) Faut-il supprimer l’argent ? La mesure consisterait ici à cantonner l’argent dans son rôle d’outil et de serviteur afin de ne pas lui obéir.      ex :  La diatribe de Sigismond Busch dans L'Argent est présentée comme idéaliste et incapable de rivaliser avec le dynamisme social dont l'argent est la cause : « Nous supprimerons l'argent monnayé... Songez donc que la monnaie métallique n'a aucune place, aucune raison d'être, dans l'Etat collectiviste. A titre de rémunération, nous le remplaçons par nos bons de travail ; et, si vous le considérez comme mesure de la valeur, nous en avons une autre qui nous en tient parfaitement lieu, celle que nous obtenons en établissant la moyenne des journées de besogne, dans nos chantiers... Il faut le détruire, cet argent qui masque et favorise l'exploitation du travailleur, qui permet de le voler, en réduisant son salaire à la plus petite somme dont il a besoin, pour ne pas mourir de faim. N'est-ce pas épouvantable, cette possession de l'argent qui accumule les fortunes privées, barre le chemin à la féconde circulation, fait des royautés scandaleuses, maîtresses souveraines du marché financier et de la production sociale ? Toutes nos crises, toute notre anarchie vient de là.... Il faut tuer, tuer l'argent ! »      citation 13. ► La conclusion pourra rappeler à nouveau que l'homme a vocation à dominer ses outils. L'argent n'est pas autre chose qu'un moyen : la rigueur même à laquelle il invite devrait aider sur le plan moral à se garder des excès qui jalonnent pourtant l'histoire humaine.

  L’argent est-il une force dressée contre l'individu ?   Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les œuvres au programme.

1) MISE EN PLACE DU SUJET :

- Le mot "force" fait penser au vocabulaire de Marx, qui parle par exemple de "forces productives" ou de "forces de travail". Parler de l'argent en tant que force revient à en faire une puissance tutélaire, presque une transcendance, qui représente pour l'humanité un véritable déterminisme : l'argent s'est détaché de son créateur, il a pris l'allure d'un Dieu autonome et maléfique. - Mais, dans ce sujet, il faudra faire surtout attention au mot "individu". L'individu, c'est ce qui ne peut être ni partagé, ni divisé sans perdre ses caractéristiques propres. L'individu,  ce n'est pas l'homme, c'est même ce qui peut s'opposer de la manière la plus radicale à l'humanité, si l'on entend par ce dernier terme la prééminence du groupe et du collectif. On pourra, pour s'en convaincre, penser aux utopies socialistes qui ont rêvé, au nom des droits de l'homme, de paradis pour tous. Mais le paradis pour tous, c'est, le plus souvent, un enfer très convenable pour chacun : l'individu ne peut en effet y faire valoir ses prérogatives et doit se fondre dans la masse. L'argent peut ainsi être envisagé comme ce qui menace l'être dans sa spécificité, c'est-à-dire, pour reprendre un vocabulaire marxiste, comme un principe aliénant où les valeurs d'échange gagnent dangereusement les territoires de l'individu.

► PROBLÉMATIQUE : L'argent représente-t-il pour l'individu un risque d'aliénation ?

I - Thèse : l’argent s'oppose à la spécificité de l'individu...

a) L’argent est responsable de pathologies qui oblitèrent gravement les forces vives de l'individu. Il niche ses pulsions dans l'inconscient où gît un véritable déterminisme.      exemples : mégalomanie (Saccard), narcissisme de la prodigalité (Cléante) ou de la rétention (Harpagon), phobies. b) L’argent est une mesure objective, universelle et équitable certes, mais "glaciale" (Zola) et impropre à l'individuation.      ex : on peut évoquer les volontés modernes d'appropriation d'usages personnels, inédits, de l'argent voire de refus de la monnaie. c) L'argent favorise les logiques comptables qui souhaitent estimer le prix d'un individu. Ces menaces de réification visent l'inaliénabilité de chacun et exercent leurs ravages aujourd'hui ("combien valez-vous ?" lance-t-on aux entretiens d'embauche).      ex : dans L'Argent de Zola, on peut opposer l'austérité implacable de Gundermann à l'énergie vitaliste de Saccard, capable par ailleurs de générosité. Dans L'Avare , Harpagon marie ses enfants comme des biens inertes.

II - Antithèse : ... l'argent flatte l'individu dans ses prérogatives :

a) L’argent valorise l'individu en exaltant en lui des qualités morales (ambition, courage, sacrifice) ou immorales (égoïsme, misanthropie).      ex : Saccard accède au statut de héros épique par la démesure de ses projets. b) L'argent permet aux individus de s'affranchir de la puissance des choses et de la tyrannie du groupe.      ex : la pauvreté renvoie au collectif, souvent. L'argent, lui, fait des solitaires (Saccard, Harpagon). c) L'argent, de manière parfois immorale, satisfait l'ego dans son désir de supériorité et d'exclusivité.      ex : la possession de l'argent laisse croire à Saccard qu'il peut prétendre aussi à la possession des êtres.

III - Synthèse : le rapport maîtrisé à l'argent  renforce l'individu.

a) L’argent entraîne des profils psychologiques différents.      ex :  on peut penser aux séries logiques de Simmel, qui identifient certains individus par leur rapport avec l'argent dans sa finalité : le cupide, le cynique, l'ascète, le blasé... Par ailleurs le roman de Zola présente des caractères différemment touchés par leur rapport à l'argent. b) L'individu doit rester maître de l'argent pour accomplir sa relation harmonieuse au groupe. Il le fera mieux encore par le don, qui l'affranchira d'un certain déterminisme du rapport à l'argent.      ex :  La libéralité d'Anselme à la fin de L'Avare propose la voie de la générosité, où l'individu manifeste les meilleures de ses qualités. c) L'individu peut s'aider de l'argent pour trouver le meilleur de lui-même, dans une relation mesurée où la pression du groupe cesse d'être ressentie comme aliénante. Cela suppose que l'argent se cantonne dans la juste place qui est la sienne, celle de l'échange.      ex :  « En vérité, les gens utilisent [l'argent] le mieux possible mais pour leurs propres fins sociales, morales et esthétiques, et celles-ci dépassent de loin ce que les théories économiques peuvent envisager. » (Maurice Bloch, Les usages de l'argent , revue Terrain).             l'exemple le plus éloquent ici, dans le roman de Zola, est celui de Mme Caroline, qui laisse parler son cœur dans ses rapports à l'autre, et y trouve la plus forte individuation. ► La conclusion pourra s'appuyer sur cette affirmation de Simmel, qui en appelle à la force morale de chacun : « L'argent incarne, accroît et sublime la position pratique de l'homme et sa puissance potentielle par rapport aux contenus de sa volonté : là est l'importance capitale de l'argent pour la compréhension des motivations fondamentales de la vie. » ( Philosophie de l'argent, ch.3, section 1) .

  Dans sa pièce Golden Joe (1995), Éric-Emmanuel Schmitt imagine le dialogue suivant entre deux de ses personnages : « JOE. – C’est l’argent qui dresse des barrières entre les hommes ? Supprimons l’argent. Puisque personne ne supporte le partage, puisque personne ne supporte la justice, je supprime l’argent. Si tu ne veux pas brûler les billets, nous les jetterons dans la Tamise ! GUILDEN. – Alors ce n’est pas des billets que vous trouverez demain, flottant dans la Tamise, mais des milliers et des milliers de corps… de suicidés. Imaginez que, demain, les hommes n’aient plus le souci de l’argent ? Que feront-ils, nus, dépossédés, à vif ? Quelle raison de vivre ! Heureusement que les hommes ont inventé la course à la monnaie, heureusement qu’ils s’y entraînent, qu’ils s’y essoufflent, que feraient-ils ? La vraie misère, c’est cette vie, monsieur Joe, dont on ne sait pas quoi faire – la vraie misère, l’argent la cache. Laissez-les se divertir avec l’argent. »  Vous analyserez et discuterez cette dernière réplique à la lumière des œuvres au programme.

- L’argent excède en bien des points le domaine strictement économique : il structure la psyché et, par l’importance qu’il prend dans une vie humaine, alimente une réflexion métaphysique : « L'argent, écrit Simmel, est d'une immense importance pour la compréhension des motifs fondamentaux de l'existence » ( Philosophie de l’argent ). La réplique de Guilden - sur laquelle seule repose le sujet - s'appuie visiblement sur ces « motifs fondamentaux », et plus particulièrement sur l'ennui et le divertissement capable de le conjurer. Rappelons d'abord la teneur de ce divertissement chez Pascal : - Divertissement. Quand je m’y suis mis quelquefois, à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s’exposent, dans la cour, dans la guerre, d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai découvert que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pas pour aller sur la mer ou au siège d’une place. On n’achètera une charge à l’armée si cher, que parce qu’on trouverait insupportable de ne bouger de la ville ; et on ne recherche les conversations et les divertissements des jeux que parce qu’on ne peut demeurer chez soi avec plaisir.   Mais quand j’ai pensé de plus près, et qu’après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j’ai voulu en découvrir la raison, j’ai trouvé qu’il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.   Quelque condition qu’on se figure, si l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde, et cependant qu’on s’en imagine, accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S’il est sans divertissement, et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point, il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent, des révoltes qui peuvent arriver, et enfin de la mort et des maladies qui sont inévitables ; de sorte que, s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux et plus malheureux que le moindre de ses sujets, qui joue et se divertit. Blaise Pascal, Pensées , (139 éd. Brunschvicg). - Ainsi la réplique de Guilden alimente une conception tragique de l'existence vouée à l'ennui, ce que les hommes s'emploient à oublier : l'argent fait partie de ces dérivatifs, et le mot misère renvoie bien sûr, lui aussi, non pas à la misère sociale, mais à cette "misère de l'homme sans Dieu" que Pascal souligne dans les Pensées : incapable de se confronter à l'idée de sa finitude, ni de supporter l'angoisse de la mort, l'homme se résout à fuir dans le divertissement. La dissertation devra s'employer à montrer si vraiment l'argent a cette fonction, lui que l'on rend si souvent synonyme de souci (les ennuis d'argent dissipent-ils l'ennui de vivre ?).

► PROBLÉMATIQUE : L'argent représente-t-il une forme de divertissement ?

I - Thèse : l’argent est source de divertissement :

a) l'argent fournit des buts, focalise une énergie (le jeu, le mirage de richesse). Selon  Simmel, l'argent est le moyen absolu par lequel l'homme décide librement de parvenir à ses fins. L’argent contribue ainsi à donner à l'existence un sens dont elle est dépourvue.      ex : Saccard exprime cet infléchissement donné à la platitude de la vie : « Avec la rémunération légitime et médiocre du travail, le sage équilibre des transactions quotidiennes, c'est un désert d'une platitude extrême que l'existence, un marais où toutes les forces dorment et croupissent ; tandis que, violemment, faites flamber un rêve à l'horizon, promettez qu'avec un sou on en gagnera cent, offrez à tous ces endormis de se mettre à la chasse de l'impossible, des millions conquis en deux heures, au milieu des plus effroyables casse-cou ; et la course commence, les énergies sont décuplées, la bousculade est telle, que, tout en suant uniquement pour leur plaisir, les gens arrivent parfois à faire des enfants, je veux dire des choses vivantes, grandes et belles... Ah ! dame ! il y a beaucoup de saletés inutiles, mais certainement le monde finirait sans elles. » ( L'Argent , ch. VIII). b) l'argent est emblématique du désir humain.      ex : Le désarroi d’Harpagon lorsqu'il a été volé signale cette part constitutive de l'argent dans sa vie  : « Je suis perdu, je suis assassiné ; on m’a coupé la gorge : on m’a dérobé mon argent.[…] Hélas ! mon pauvre argent ! mon pauvre argent ! mon cher ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. […] Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après. » ( L'Avare , IV).   Saccard, quant à lui, se résigne à être pure créature de désir : « Moi, je suis trop passionné, c'est évident. La raison de ma défaite n'est pas ailleurs, voilà pourquoi je me suis si souvent cassé les reins. Et il faut ajouter que, si ma passion me tue, c'est aussi ma passion qui me fait vivre. Oui, elle m'emporte, elle me grandit, me pousse très haut, et puis elle m'abat, elle détruit d'un coup toute son œuvre. Jouir n'est peut-être que se dévorer... Certainement, quand je songe à ces quatre ans de lutte, je vois bien tout ce qui m'a trahi, c'est tout ce que j'ai désiré, tout ce que j'ai possédé... Ça doit être incurable, ça. Je suis fichu. » ( L'Argent , ch. XII).   Cette dernière remarque souligne le caractère mortifère du désir matérialiste. On pense à cette morale si souvent exprimée par Balzac : si « l'or est le spiritualisme des sociétés modernes » ( Gobseck ), il enferme l'être dans une logique consumériste où Vouloir et Pouvoir s'emploient à le ravager ( La Peau de Chagrin ).

II - Antithèse : l’argent est source de misères :

a) il agite des cibles matérielles, et donc périssables : enrichissement, pouvoir, satisfaction toujours plus exigeante de fringales toujours plus impérieuses. Il peut ainsi souligner certaines misères au lieu de les dissiper.      ex : Dans le roman de Zola, les Maugendre subissent une addiction au jeu, qui finit par les engloutir : «Et le mal était parti de là, la fièvre l'avait brûlé peu à peu, à voir la danse des valeurs, à vivre dans cet air empoisonné du jeu, l'imagination hantée de millions conquis en une heure, lui qui avait mis trente années à gagner quelques centaines de mille francs.» ( L'Argent , ch. XII). b) L'affirmation selon laquelle l'argent favorise le divertissement est d'autant plus paradoxale qu'il fait peser sur le monde une grande menace de désenchantement. Comme le montre Simmel, les objets, devenus accessibles dès lors qu'ils peuvent être achetés, alimentent un certain blasement. Celui-ci, dans la typologie simmelienne, correspond assez bien à un ennui existentiel dont, cette fois, l'argent est bien le responsable. Car l'argent amoindrit l'être en le vouant à des objectifs étroits comme en le limitant à des faims misérables.      ex : on peut penser au savetier de La Fontaine, dont les chansons incessantes expriment le bonheur simple, et qui éprouve un moment l’aliénation consécutive aux soucis perpétuels engendrés par l’argent. Alors supprimer l'argent sans craindre de dommages ? Mais supprimer l'argent, souffle Zola, appartient à la rêverie illuminée d'un Sigismond Busch : « Je vous dis que c'est fou !... Détruire l'argent, mais c'est la vie même, l'argent ! Il n'y aurait plus rien, plus rien ! » , s'exclame Saccard à cette idée. ( L'Argent , ch. IX)

III - Synthèse : l’argent maîtrisé et voué au bonheur des hommes est seul susceptible d’occuper une vie.

a) certes l’argent entraîne vers des valeurs mensongères et feint parfois d’en servir de plus authentiques .      ex :  ainsi Saccard nourrissant le projet d’une banque catholique et d’installer le pape sur le trône de Jérusalem justifie sans doute par ce biais sa faim plus prosaïque de richesses matérielles. b) mais l’argent est aussi un principe nécessaire de divertissement, celui-là même que Pascal accusait d'être un vain dérivatif. L'homme peut avec l'argent se détourner de l'angoisse, donner un sens à une existence absurde, pourvu que cette utilisation de l'argent obéisse à des valeurs fortifiantes : la générosité, le don, le sacrifice.      ex :  c'est dans ce sens que va la réflexion de Mme Caroline à la fin de L'Argent : « L'argent, jusqu'à ce jour, était le fumier dans lequel poussait l'humanité de demain ; l'argent, empoisonneur et destructeur, devenait le ferment de toute végétation sociale, le terreau nécessaire aux grands travaux qui facilitaient l'existence. Cette fois, voyait-elle clair enfin, son invincible espoir lui venait-il donc de sa croyance à l'utilité de l'effort ? Mon Dieu ! au-dessus de tant de boue remuée, au- dessus de tant de victimes écrasées, de toute cette abominable souffrance que coûte à l'humanité chaque pas en avant, n'y a-t-il pas un but obscur et lointain, quelque chose de supérieur, de bon, de juste, de définitif, auquel nous allons sans le savoir et qui nous gonfle le cœur de l'obstiné besoin de vivre et d'espérer ? » (Ch. XII).     ► On ne s'étonnera pas de trouver ici une conclusion camusienne : l'auteur du Mythe de Sisyphe avait mûrement retenu l'enseignement de Pascal et proposé une morale de l'absurde dégagée de la perspective religieuse. L'argent n'est certes pas envisagé par lui comme une occasion de rendre « Sisyphe heureux ». Gageons pourtant qu'Albert Camus n'aurait en rien récusé l'argent dans sa capacité à améliorer le sort des hommes.    
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Nature morte aux danseuses d'Emil NOLDE (analyse picturale)

L'argent fait-il le bonheur ?

Publié le 22/11/2022

Extrait du document

« Dissertation de philosophie L’argent fait-il le bonheur ? L’argent fait-il le bonheur ? Cette question revient souvent lors de discussions entre amis ou à table lors d’un repas de famille. La plupart des gens nous répondrons que l’argent fait le bonheur puisque nous ne pourrions vivre sans celui-ci mais fait-il vraiment notre bonheur ou nous permet-il seulement de survivre ? Comment ces petites pièces de métal et ces rectangles de papiers colorés si insignifiants peuvent-ils prétendre à nous rendre heureux ? Qu’est-ce que le bonheur ? Comment pouvons-nous le définir ? Le bonheur est une notion subjective : chacun peut en avoir sa propre définition. Le terme bonheur tient son étymologie de deux mots latins : bonum signifiant bon, qui est le contraire de quelque chose de mauvais et augurum que l’on peut associer au mot chance. Dans son sens étymologique, le bonheur est donc synonyme de chance. Aujourd’hui, la signification du bonheur à été modifiée pour définir l’état d’esprit d’une personne heureuse et comblée. Dans ce développement, nous verrons d’abord que l’argent ne fait pas le bonheur contrairement à ce que nous pouvons penser, nous verrons ensuite ce qui fait vraiment notre bonheur. Enfin, nous verrons que l’argent contribue tout de même au bonheur d’une certaine manière. Pour commencer, l’argent est quelque chose de matériel, il n’est pas indispensable à la vie humaine. En effet, l’argent nous permet de nous procurer de la nourriture, de l’eau ou encore une voiture pour aller travailler mais toutes ces choses nous seraient-elles utiles dans une société ou les échanges seraient fondés sur le principe du troc ? Selon mon point de vue, l’argent ne peut pas prétendre à faire notre bonheur puisque pour en posséder, il est nécessaire d’aller travailler chaque jour. Le fait de travailler nous apporte un sentiment d’épuisement, des problèmes de santé et bien d’autres problèmes parfois. De plus, lorsque nous possédons de l’argent, dans la société dans laquelle nous vivons, nous ressentons le constant besoin de nous comparer à ceux qui en possèdent davantage ce qui ne nous rend pas plus heureux.

Nous nous habituons à posséder de l’argent et le besoin d’en avoir plus nous rattrape rapidement. Nous voulons alors travailler davantage ce qui entraîne des répercussions sur notre santé physique et mentale. L’argent est en fait quelque chose d’éphémère qui ne peut pas tout acheter contrairement à ce que nous pouvons penser. L’argent ne nous permet pas d’être en bonne santé ou d’éviter la perte de nos proches par exemple. Une personne aisée ne sera pas plus heureuse qu’une personne de classe moyenne si elle est en mauvaise santé ou si elle a perdu un proche. L’argent n’interfère en rien dans nos vies sentimentales, familiales ou amicales. Le fait de posséder de l’argent peut attirer des personnes avec de mauvaises intentions dans notre entourage, ces personnes sont là pour profiter de nous. Pour affirmer que l’argent fait le bonheur, il faudrait en posséder assez pour dépenser sans compter, à ce moment-là, nous pourrions dire que l’argent fait le bonheur. Cependant, cela fera notre bonheur pendant une courte durée, parce que nous pourrons acheter beaucoup de choses, mais nous posséderons ensuite tout ce que nous désirons et nous n’aurons plus envie de rien sauf de se sentir aimé parce que l’argent nous aura rendu égoïste et nous aurons perdu tous nos proches à cause de notre comportement. L’argent ne nous permet pas de rêver puisqu’il permet d’assouvir tous nos désirs. Ainsi il ne nous rend pas heureux, il comble seulement un manque d’affection. L’argent nous rend également matérialistes, en effet, le fait de posséder de l’argent nous encourage à acquérir différents objets et à leur accorder une importance parfois plus grande que celle que nous pourrions accorder à une personne. Ce comportement peut nous mettre à l’écart ou déplaire à notre entourage et ainsi nous éloigner des personnes qui nous sont chères et contribuer à notre mal-être. Si l’argent ne nous rend pas heureux, alors quel est le facteur qui nous permet ce luxe ? Selon moi, l’argent ne permet pas le bonheur mais l’amour le fait. L’amour de nos parents quand nous sommes encore jeunes nous permet d’être.... »

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Dissertation, « Le bonheur est-il affaire de raison ? », sujet de métropole, juin 2023

Introduction, i. la raison ne saurait nous rendre heureux, 1.  le bonheur est une affaire d'imagination, 2. la raison nous empêche même d'être heureux, 3. le bonheur, une affaire de désir, ii. le bonheur est affaire de conditions matérielle, 1. de la raison au plaisir, 2. le bonheur, une affaire de conditions matérielles d'existence, 3. le bonheur est affaire d'organisation sociale de la vie, iii. la raison actualise le bonheur, 1. le bonheur est affaire d'un plaisir raisonné, 2. sans raison, pas de sagesse ; sans sagesse, pas de bonheur, 3. la raison permet de se juger heureux.

Revue Des Deux Mondes

L’argent fait-il le bonheur ?

Plusieurs études ont démontré une corrélation étroite entre le bonheur moyen par habitant et le cycle économique. Notre bien-être est-il une question d'argent ? Les réponses de l'économiste Annick Steta.

  • Sep 8, 2016

Depuis sa constitution en discipline, qui a eu lieu à la fin du XVIII e siècle avec la publication par Adam Smith des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations , l’analyse économique s’est essentiellement intéressée au fonctionnement des marchés et aux arbitrages des individus supposés rationnels.  Fondée sur l’observation des faits, elle a longtemps répugné à étendre son champ à des notions aussi subjectives que le bien-être ou le bonheur.

Elle a ainsi négligé la proposition du philosophe utilitariste Jeremy Bentham, qui avait conçu une méthode de calcul destinée à mesurer le plaisir produit par une action précise. Le felicific calculus comprenait sept variables : l’intensité du plaisir, sa durée, sa certitude ou son incertitude, sa proximité ou son éloignement dans le temps, sa fécondité – un plaisir qui en entraîne d’autres est plus utile qu’un plaisir simple –, sa pureté – un plaisir qui n’entraîne pas de souffrance ultérieure est plus utile qu’un plaisir qui risque d’en amener –, enfin son étendue, ou le nombre d’individus concernés. Dans son Histoire de l’analyse économique , Joseph Schumpeter a décrit de la façon suivante le calcul hédoniste cher à Bentham :

« Les plaisirs et les peines de chaque individu sont supposés être des quantités mesurables susceptibles de s’additionner (algébriquement) pour former une quantité appelée le bonheur individuel […]. Ces “bonheurs” individuels sont de nouveau totalisés pour former un total social, tous étant comptés pour un poids égal […]. Cette analyse produit le principe normatif de l’utilitarisme, à savoir le plus grand bonheur du plus grand nombre. (1) »

Les économistes néoclassiques dénièrent toute valeur scientifique aux travaux fondés sur le niveau de bonheur déclaré par les individus au motif que le caractère subjectif du bonheur rendrait impossibles les comparaisons interpersonnelles en la matière. Délaissés par l’analyse économique, les principes du felicific calculus séduisirent toutefois un grand nombre de psychologues au XX e siècle.

Dans le même temps, certains économistes furent amenés à renoncer, pour partie du moins, à l’hypothèse de rationalité qui constituait l’une des pierres angulaires de leur discipline. Ce fut le cas de James Duesenberry, qui montra en 1949 que le niveau de consommation d’un individu dépend moins de son revenu que des comportements de consommation de son entourage. Si les voisins d’une personne affichent un train de vie élevé, celle-ci accroîtra ses dépenses pour « être à la hauteur ». C’est le sens de l’expression Keeping up with the Joneses (« se maintenir au niveau de la famille Jones »), popularisée par une bande dessinée publiée par des journaux américains de 1913 à la Seconde Guerre mondiale : s’aligner sur le niveau de consommation de ses voisins est indispensable pour ne pas déchoir socialement (2) .

L’effet de démonstration mis en évidence par Duesenberry et validé par des études empiriques ultérieures porta un coup à l’hypothèse de rationalité des agents économiques : son existence montre en effet clairement que des motifs psychologiques entrent en ligne de compte dans les choix de consommation des individus […]

article payant septembre 2016

  1. Joseph Schumpeter, Histoire de l’analyse économique, tome I : L’âge des fondateurs, Gallimard, 1983, p. 188. 2. Nick Powdthavee, The Happiness Equation. The Surprising Economics of Our Most Valuable Asset, Icon Books, 2010, p. 23-26.

(Photo : Martin Vorel, StockSnap)

Annick Steta

Annick Steta

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L’argent fait-il le bonheur ?

par Aurélie Brun | Mai 4, 2020 | Développement personnel | 3 commentaires

l'argent fait il le bonheur ?

Souvent soumise à controverse, cette question est un sujet récurrent et d’actualité. Quand les uns répondent par l’affirmative, les autres disent le contraire. En témoignent les proverbes, citations, chansons et articles contradictoires.

“L’argent ne fait pas tout, mais il vaut mieux pleurer dans une Mercedes que sur un vélo.” – Jim Carrey

Aujourd’hui les méthodes miracles permettant de gagner de l’argent sur internet et celles pour devenir riche rapidement pullulent sur la toile. Et de plus en plus de personnes se demandent comment gagner de l’argent facilement.

Si tant est que l’argent fasse le bonheur, en quelle proportion ? Suffit-il seul au bonheur ? D’ailleurs, qu’est-ce que le bonheur ?

A cette question générale, la réponse serait : oui… mais ! 

Argent et bonheur : définitions

Quand j’ai demandé à différentes personnes de me donner une définition de l’argent, mes interlocuteurs ont répondu de façon unanime et sans hésitation . Mais à la question : “qu’est-ce que le bonheur ?”, les réponses se sont avérées différentes , plus hésitantes, prêtant plus à la réflexion. Si l’on s’accorde sur une définition universelle de l’argent, le bonheur semble être une notion plus subjective , à savoir propre à chacun. 

Qu’est-ce que l’argent ?

Euros, dollars, pognon, pépètes, flouze, thunes, fric, blé… peu importe son appellation, “l’argent” est une notion universelle . Le terme ayant plusieurs sens, on s’attachera sur la définition issue du Larousse : “Toute monnaie métallique ou tout papier-monnaie accepté comme numéraire”. 

Qu’est-ce que le bonheur ?

Le terme “ bonheur ” tient son étymologie de deux mots latins :

  • “ bonum ” signifiant bon, contraire de quelque chose de mauvais,
  •  “ augurum ” dont est issu “l’heur”, est définit comme un “présage tiré de l’observation du vol des oiseaux”. Le dictionnaire du Larousse définit l’“heur”, comme “chance”.  

Dans son sens premier, le bonheur ne serait donc autre que le bon augure, le signe favorable, à savoir la chance . On retrouve d’ailleurs le terme “bonheur” dans le mot composé “porte-bonheur”. Trèfle à quatre feuilles, fer à cheval… sont d’ailleurs souvent offerts pour “porter chance”.

Sa signification a évolué au fil du temps pour prendre aujourd’hui la définition “ d’état d’esprit d’une personne comblée ”.

On peut alors se demander à quoi correspond l’état d’esprit d’une personne comblée ? Est-ce le fait de gagner beaucoup d’argent qui lui apporte cet état de satisfaction ? Le rapport entre argent et bonheur est-il proportionnel ; plus une personne sera riche, plus elle sera heureuse ? L’argent seul fait-il le bonheur ? 

Oui, l’argent fait le bonheur !

Il serait hypocrite et cela serait même un affront envers les personnes les plus pauvres que de dire le contraire. Tout le monde a besoin d’avoir de l’argent . Certaines personnes passent même leur vie à chercher des moyens de s’enrichir. L’homme riche cherche à devenir millionnaire. Le millionnaire veut continuer à s’enrichir et devenir milliardaire. Et les milliardaires se transforment en investisseurs pour devenir les plus riches et détenir les plus grosses fortunes.

“J’estime qu’il n’y a pas de mauvais moment pour investir et innover.” –  Jeff Bezos (PDG d’Amazon)

À quoi sert l’argent ?

Je fais partie de ce que l’on appelle la classe moyenne. Et quand on me parle d’argent, je pense immédiatement à la liberté ou l’indépendance financière . Sans pour autant chercher à tout prix comment devenir riche. Je pense que nous aimerions tous pouvoir gagner plus d’argent. Ne serait-ce que pour se mettre à l’abri et assurer les arrières de nos proches.

Parce que l’argent nous permet plusieurs choses…

Répondre à des besoins…

Disposer d’argent permet de subvenir à certains besoins comme les besoins physiologiques  nécessaires à notre survie (comme dormir dans un lit douillet par exemple) . Ils ont été définis par le psychologue Abraham Maslow dans la Pyramide des Besoins. On peut ainsi acheter un lit pour dormir confortablement, aller au supermarché du coin ou chez le producteur local pour faire nos courses etc. 

Ces besoins physiologiques assouvis, est-on pour autant “heureux” ?

dissertation de philosophie l'argent fait il le bonheur

… et des désirs !

Chaque fin de mois, nous percevons un salaire. Avec ce salaire, on paye les factures de la vie courante : son loyer, son emprunt bancaire, son essence, sa facture de téléphone, d’électricité, d’eau, d’internet etc. Les plus prévoyants d’entre nous essaient d’épargner également pour leurs vieux jours. Et que fait-on de l’argent restant après avoir payé tout cela ? On se fait “plaisir” ! Pour certains, cela peut passer par un voyage, un livre ou un saut en parachute. D’autres préfèreront dépenser des fortunes en shopping le samedi ou dîner dans un bon restaurant. Ce plaisir est d’ordre subjectif. C’est ce qu’on appelle également son “niveau de vie”.

Nous avons tous, des désirs, des souhaits, des envies. Et souvent, faute d’argent, on ne peut pas les assouvir tout de suite. Que faire alors ? On attend d’avoir plus d’argent, on économise et l’on investit enfin pour atteindre notre objectif. N’en apprécions-nous pas plus la valeur et cet instant, où l’on arrive au but ? 

La difficulté à gagner de l’argent nous rend-elle plus heureux ?

Je suis personnellement convaincu que le regard et la valeur que l’on porte aux choses changent en fonction de l’investissement personnel que l’on y met. 

Je vais vous faire une confidence… j’adore les macarons et mon chéri aussi !

Jusqu’à il y a peu, on s’accordait ce plaisir en achetant quelques macarons en pâtisserie  (spéciale dédicace à la boutique de Pierre Hermé des Halles à Paris).  Période de confinement oblige… j’ai avoué à mon chéri que je savais les faire. Ne pouvant pas aller en pâtisserie il a sauté sur l’occasion et nous en avons fait ensemble. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’il fallait plusieurs jours pour les confectionner ! 

60 macarons au citron et 3 jours plus tard vient (enfin !) le moment de la dégustation. De les avoir fait nous-même, d’avoir considéré le temps que nous y avons accordé, chaque étape de patience…il m’a avoué s’être délecté de chaque bouchée ! Je pense qu’à l’avenir il ne regardera plus jamais un macaron de la même façon…

dissertation de philosophie l'argent fait il le bonheur

Dans “Les Essais” , Montaigne disait : “Il en va ainsi par tout : la difficulté donne prix aux choses.” Je pense qu’il en va de même pour l’argent. Plus on s’implique personnellement pour le gagner, plus on en apprécie la valeur. 

On a tous eu un chèque pour un anniversaire, avec lequel on s’est acheté quelque chose qui nous a fait plaisir. Mais ce n’était rien comparé à la première paye que l’on a reçu . La joie, la fierté, d’avoir gagné de l’argent par soi-même ! N’est-ce pas ?

À une autre échelle, on peut se poser une question. Qui, d’un milliardaire à l’enfance difficile parti de rien, ou d’un milliardaire né dans l’opulence, apprécie le plus ce qu’il a aujourd’hui ? 

La valeur de l’argent

Disposer d’argent à notre guise, semblerait de prime abord être la solution à bien des problématiques. Qui n’a d’ailleurs jamais rêvé de tirer les 6 numéros du Loto en se disant que la vie serait plus facile ? Que l’on serait plus heureux avec quelques zéros supplémentaires sur son compte en banque ?

Utopie ou réalité ? D’ailleurs qu’en est-il vraiment pour ces gagnants du loto ?

Les gagnants de la loterie

Dans “La Réponse” , livre écrit par Allan & Barbara Pease, les auteurs illustrent d’après des études, qu’aux Etats-Unis, 7 gagnants à la loterie sur 8, se retrouvent ruinés en l’espace de 7 ans. La moitié d’entre eux sont sur la paille au bout de quatre ans. Cette débâcle financière s’accompagne d’ailleurs souvent de dépression, d’abus d’alcool, de toxicomanie…

Quant au taux de suicide de cette population, il est trois fois supérieur à la moyenne nationale ! Mais pourquoi donc ? Ces “heureux gagnants” changent de vie : quartier plus chic, maison plus grande, voiture plus luxueuse etc. Dans la majorité des cas, leurs nouveaux voisins ont du mal à s’identifier à eux, ce qui ne facilite pas les relations sociales. Quand à leurs anciens amis, ils ne s’identifient plus à eux. En découle une isolation sociale. 

D’après cette même étude, au bout de 3 ans, les gagnants de la loterie sont entre 30 et 40 % plus gros que leurs concitoyens et meurent plus jeunes. 

Le paradoxe de l’abondance

Milliardaire ou pas, on a tous connu ce sentiment de frustration lié à l’impossibilité d’obtenir quelques chose. Cela ne faisait qu’en renforcer l’envie ! Notre mère nous a tous interdit de manger des bonbons ou de jouer à la console de jeux étant petits. Une fois l’interdit levé, on abuse et on se lasse…

En psychologie, cela porte un nom : le paradoxe de l’abondance ! Une fois l’envie satisfaite, il s’avère que le sentiment de frénésie ressenti avant d’obtenir satisfaction laisse place à une sorte de lassitude. L’interdit crée l’envie ! Les pâtissiers l’auraient bien compris et auraient pour habitude de laisser les nouveaux apprentis se gaver les premiers jours jusqu’à ce qu’ils se lassent et s’écoeurent. 

Alors, peut-on être victime de ce sentiment de lassitude après avoir fait fortune ? Y aurait-il un palier à ne pas dépasser ?

Être riche, mais pas trop !

Le bonheur serait bien quantifiable monétairement. Une étude publiée dans Nature relayée dans le HuffPost , illustre l’existence d’un seuil de satiété pour être heureux . Passé ce seuil, on ne se sentirait pas plus heureux, a contrario.

Cette limite diffère selon les pays et les individus, de leur lieu de vie (rural, urbain) et de leur niveau d’éducation. Il s’avère également qu’une personne plus éduquée, aura besoin d’un niveau de revenu plus élevé pour se sentir heureuse.

Les chercheurs se sont appuyés sur un sondage impliquant 1,7 millions de personnes réparties dans 164 pays. Ce sondage a révélé que le niveau de bonheur était directement lié à votre salaire jusqu’à ce que vous gagniez 76 000€/an . En d’autres termes, jusqu’à ce palier de 76 000 €, plus nous gagnons d’argent plus nous sommes heureux.

Les recherches ont également montré qu’au delà de cette somme, le niveau de bonheur n’augmentait plus en fonction du revenu annuel. Au contraire, dans certains cas, plus nous gagnons d’argent et moins nous nous sentons épanouis.

Admettons que tout le monde gagne la même chose ? Serait-on alors heureux ?

Quel montant pour nous rendre heureux ?

L’économiste Lucie Davoine évoque dans, l’ “Economie du bonheur” , un sondage réalisé auprès de 150 000 personnes. On leur a demandé s’ils préféraient gagner 100 000 € dans un monde où tout le monde gagne 200 000 €, ou s’ils préféraient gagner 50 000 € dans un monde où tout le monde gagne 25 000 €. 70 % des personnes ont choisi la deuxième solution !

Le prix du bonheur paraît donc être relatif à l’environnement dans lequel nous nous trouvons.

Et si, peu importe le montant, on dépensait différemment notre argent pour être heureux ?

L’argent peut acheter le bonheur

Michael Norton, conférencier et professeur à l’Université d’Harvard, avance dans sa conférence Ted que l’argent peut acheter le bonheur ! 

Et s’il avait raison ? 

Il semblerait que peu importe le montant dont on dispose. Ce qui est vraiment important est la manière dont on dépense notre argent . Plusieurs études menées dans différents pays, ont montré que plus on dépensait de l’argent pour les autres, plus on se sentait heureux et en accord avec soi-même. À méditer…

L’argent fait peut-être le bonheur, mais…

Des chercheurs ont démontré qu’au dessus d’un certain revenu, les gens se sentiraient moins heureux. Comment cela s’explique-t-il ? Ces personnes, soumises à certains facteurs comme une durée de travail plus importante, plus de stress, de responsabilités… voient leur temps libre fondre comme neige au soleil. Leur vie sociale et familiale en est réduite. En bref, ils ont de l’argent mais sont trop stressés et fatigués pour disposer du peu de temps libre à leur disposition et le dépenser.

Qui serait heureux dans une situation pareille ? 

Une des solutions serait de suivre les conseils de Timothy Ferriss . Entrepreneur américain, il est l’auteur de deux best-sellers dont “ La Semaine de 4 heures : travaillez moins, gagnez plus et vivez mieux !” . Il nous apprend sur la base de son expérience de vie, comment nous organiser pour gagner en un mois, le salaire que nous gagnons en une année. Et tout cela en ne travaillant que 4 heures par semaine ! Son but : plus de bon temps, plus d’argent, plus de mobilité, sans attendre la retraite pour en profiter. 

Attendez-vous à avoir envie de changer radicalement de vie après l’avoir lu ! 

Des besoins fondamentaux qui ne s’achètent pas !

Au début de cet article j’évoquais les besoins de la pyramide de Maslow. Votre argent peut vous combler entièrement ou partiellement. Mais qu’en est-il des besoins que l’on ne peut acheter ? 

Le besoin d’appartenance correspond notamment à la nécessité de se sentir intégré à un groupe social. Ce besoin peut être assouvi en faisant partie d’un club de sport ou d’une autre association. Mais ce besoin comprend également les besoins d’amour et d’affection… qui sont gratuits ! Tout comme l’amitié, le temps, le rire… certaines choses n’ont pas de prix car leur valeur est simplement inestimable.

Pour conclure, la réponse à cette question s’illustre parfaitement par un proverbe que tout le monde connaît : “si l’argent ne fait pas le bonheur, il y contribue”. Mais seul, il ne suffit pas. Par conséquent, la clé du bonheur ne serait-elle pas dans l’équilibre ? Un équilibre propre à soi, que chacun se doit de déterminer. 

Dans notre quête du bonheur, n’oublions surtout pas d’apprécier ce que l’on a déjà…

3 Commentaires

SANOU

Peut-on s’entraîner à être heureux? Ou est-ce qu’on peut former quelqu’un à être heureux? Comment voyez-vous cela?

nicolas-adeler

Bonjour Sanou !

Je pense que le bonheur doit se travailler. Et il est à mon sens complètement possible de s’entraîner à être heureux ainsi que “former” quelqu’un à l’être également.

Il y a pour moi tout un tas de solutions simples à mettre en place pour nous rendre heureux. La principale d’entre elles étant tout simplement de prendre du temps pour soi et faire des choses qui nous procurent du plaisir. Peu importe quelles sont ces choses. Que ce soit de lire un livre, faire une balade en forêt ou faire du jet ski. On s’en fout un peu en fait. Tant que cela nous fait du bien !

Personnellement je me lève 1h plus tôt le matin, juste pour prendre du temps pour moi. J’en profite pour méditer, lire et faire un peu de sport (entre autres).

J’espère avoir pu répondre à ta question 🙂

Merci pour cette réponse qui montre qu’il faut aller aux solutions simples pour atteindre souvent nos objectifs. j’en suis convaincu.

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L'argent fait le bonheur

Par Grifftackle   •  28 Mars 2017  •  Thèse  •  1 536 Mots (7 Pages)  •  4 613 Vues

Nous vivons dans une société aujourd’hui où nous sommes contrôlés par l’argent. En effet, toutes nos actions et nos décisions sont influencées par l’argent. « Devrais-je acheter cela, est-ce que mon compte bancaire me le permet, je devrais peut-être attendre et emprunter, etc. » Nous sommes manipulés par un simple billet, n’ayant aucune valeur autre que le chiffre qui y figure dessus. Ce vulgaire papier a une importance incroyable dans notre monde. Tellement incroyable que les gens se demandent si ce papier peut également acheter du bonheur, de la joie et du plaisir. Une question ultime se pose : La richesse favorise-t-elle une vie plus heureuse? Ce texte sera divisé à l’aide d’une thèse de Platon, d’Épicure et de moi-même.

Le bonheur est-il monnayable?

S’il n’y avait pas de riches, est-ce que tout le monde serait malheureux ?

Est-ce que les pauvres peuvent être heureux?

Définition des concepts

Société :  Ensemble d'êtres humains vivant en groupe organisé

Argent :  Ensemble du numéraire, des valeurs, des biens ; fortune

Bonheur :  Joie, plaisirs liés à une circonstance

Joie :  Ce qui provoque chez quelqu'un un sentiment de vif bonheur ou de vif plaisir

Plaisir :  Ce qui plaît, divertit, procure à quelqu'un ce sentiment agréable de contentement :

Richesse :  État de quelqu'un, d'un groupe qui possède une grande fortune, des biens importants

Monnayable :  Ce qui peut être monnayé, peut être cédé contre de l’argent

Paresse :  Comportement de quelqu'un qui répugne à l'effort, au travail, à l'activité

Servilité :  Esprit de servitude, de basse soumission

Médiocrité :  Insuffisance dans la quantité de quelque chose

Fortune :  Ensemble des biens, des richesses que possède quelqu'un ou une collectivité

Jugement :  Activité de l'esprit permettant de juger, d'apprécier les êtres, les choses, les situations de la vie pratique et de déterminer sa conduite

Sain :  Qui est doué d'un bon équilibre psychique, dont le comportement intellectuel et/ou moral ne révèle aucune déficience ni perversion

Vertu :  Disposition particulière pour tel devoir, telle bonne action

Mal, maux :  Ce qui est contraire au bon, à la vertu ; ce qui est condamné par la morale

Raisonner :  Lier logiquement entre elles des propositions pour aboutir à une proposition nouvelle, à une conclusion

Injustice :  Caractère de quelqu'un, de quelque chose qui est injuste

Toutes les définitions proviennent du dictionnaire Larousse : http://www.larousse.fr/

Premièrement, Platon soutient la thèse que la richesse n’engendre pas le bonheur : « La richesse, dis-je, et la pauvreté. La première parce qu’elle engendre le goût du luxe, la paresse et l’appétit de la nouveauté ; la deuxième parce qu’elle entraîne la servilité et la médiocrité dans le travail, en plus de l’appétit de la nouveauté. »  (Platon, La République, IV, 422a-422c) Platon utilise, dans cet extrait, un point de vue un peu plus commercial, mais on peut en tirer quelques conclusions qui répondront à notre question. Prenons par exemple un artisan de vases qui voit ses profits augmenter. Celui-ci se dira donc que les affaires vont bon train et qu’il peut négliger légèrement la qualité de ses produits. La source d’enrichissement est alors négligée une fois que l’on devient riche. Le fabricant de vases diminuera ou cessera sa production et il deviendra alors moins consacré à son travail. On peut donc conclure que même après multiples efforts pour atteindre le succès et être riche, une fois arrivés au sommet nous ne sommes pas plus heureux. La richesse emmène l’être à être paresseux, ce qui n’est pas lié au bonheur.

Deuxièmement, Épicure soutient la thèse que la fortune peut être à la source du bonheur si celle-ci a été acquis à l’aide de jugements sains.   « ... il ne croit pas, en effet, que la fortune distribue aux hommes le bien et le mal, suffisant ainsi à faire leur bonheur et leur malheur, il croit seulement qu’elle leur fournit l’occasion et les éléments de grands biens et de grands maux ; (135) enfin il pense qu’il vaut mieux échouer par mauvaise fortune, après avoir bien raisonné, que réussir par heureuse fortune, après avoir mal raisonné - ce qui peut nous arriver de plus heureux dans nos actions étant d’obtenir le succès par le concours de la fortune lorsque nous avons agi en vertu de jugements sains.  » (Épicure, lettre à Ménécée, Édition électronique (ePub, PDF): Les Échos du Maquis, 2011.) Épicure croit que la richesse engendre seulement de grands biens et des grands maux. Selon lui, échouer en étant pauvre, mais en ayant bien raisonné, est mieux qu’être riche en ayant mal raisonné. Ce qui est important de retenir : Épicure juge que la richesse peut engendrer le bonheur lorsque nous avons agi à l’aide de jugements sains. Par exemple, un riche qui s’est enrichi en volant les gens n’est pas une personne digne d’être riche selon Épicure. Par contre, un pauvre ayant travaillé dur et ayant aidé les autres pour devenir riche mérite le statut de « riche heureux », car il a fait preuve de jugements sains pour se rendre où il est en ce moment. Il croit que ce qui nous rend heureux, c’est lorsque nous avons agi en vertu de jugements sains pour devenir riche.

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L'argent fait-il le bonheur ? - publié le 27/04/2023

Thèmes abordés.

argent , bonheur , richesse , nature du bonheur, sécutité matérielle, matérialisme, pyramide de Maslow , santé , isolement, confort

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Résumé du document

L'argent est souvent associé à la richesse et au succès, deux concepts qui sont souvent considérés comme des sources de bonheur. Cependant, la relation entre l'argent et le bonheur est complexe et sujette à débat. D'un côté, certains affirment que l'argent est essentiel pour vivre une vie heureuse et confortable, tandis que d'autres soutiennent que le bonheur ne dépend pas de la richesse matérielle. Cette question soulève des interrogations fondamentales sur la nature du bonheur et de la satisfaction humaine. Dans cette dissertation, nous examinerons la relation entre l'argent et le bonheur, en explorant les arguments pour et contre l'idée selon laquelle l'argent fait le bonheur.

  • L'argent, essence du bonheur
  • Un facteur parmi d'autres

[...] Les plus fortunés peuvent également rémunérer un service de sûreté tels qu'un système d'alarme ou un service de garde rapproché comme étant le cas pour les célébrités. Ces derniers éléments permettent de sécuriser ses biens matériels, qui ont bien entendu un coût. On peut donc partir du principe que s'il n'y a pas d'argent, il n'y a pas de sécurité et donc pas de bonheur. De plus, l'argent peut permettre un bonheur immatériel et notamment dans les relations sociales. Avoir de l'argent permet des contacts plus faciles avec des personnes influentes, avec un niveau de vie élevé dont on fait partie nous-mêmes grâce à cet argent. [...]

[...] Tout d'abord, le bonheur est un état émotionnel subjectif qui ne peut pas être acheté avec de l'argent. Le bonheur peut être trouvé dans des expériences simples et gratuites comme passer du temps avec des amis et la famille, faire du sport, écouter de la musique, ou simplement profiter de la nature. De plus, les gens qui sont obsédés par la recherche de l'argent ont tendance à sacrifier leur santé, leur temps libre, leur vie sociale et leur bien-être émotionnel pour atteindre leurs objectifs financiers, ce qui peut en fait rendre leur vie plus stressante et moins heureuse. [...]

[...] Cependant, cela ne signifie pas qu'un élève issu de famille modeste ne pourra jamais intégrer de grandes écoles ni avoir un poste important dans sa carrière et heureusement  Finalement, ces quelques arguments montrent que l'argent permet de satisfaire tous les paliers de la pyramide de Maslow : les besoins physiologiques, de sécurité, d'appartenance, d'estime et d'accomplissement. On peut donc partir du principe que si ces besoins élémentaires sont satisfaits, le bonheur est acquis. Un facteur parmi d'autres Cependant, il existe plusieurs raisons pour lesquelles l'argent ne fait pas le bonheur. [...]

[...] L'argent fait-il le bonheur ? L'argent est souvent associé à la richesse et au succès, deux concepts qui sont souvent considérés comme des sources de bonheur. Cependant, la relation entre l'argent et le bonheur est complexe et sujette à débat. D'un côté, certains affirment que l'argent est essentiel pour vivre une vie heureuse et confortable, tandis que d'autres soutiennent que le bonheur ne dépend pas de la richesse matérielle. Cette question soulève des interrogations fondamentales sur la nature du bonheur et de la satisfaction humaine. [...]

[...] L'argent ne rend pas non plus la vie des personnes plus heureuses. La famille et les amis sont des éléments importants dans la vie de chacun, simplement parce que l'être humain est un animal grégaire, c'est-à-dire qu'il est fait pour vivre en communauté, entouré de proches. La perte d'une personne proche peut plonger un individu dans le plus grand des malheurs et l'argent ne pourra jamais changer cela. En somme, la satisfaction de la vie est un concept complexe et multifactoriel, qui dépend de nombreux autres facteurs tels que les relations sociales, la santé mentale et physique, et le sens de la vie. [...]

  • Nombre de pages 2 pages
  • Langue français
  • Format .docx
  • Date de publication 27/04/2023
  • Consulté 2 fois
  • Date de mise à jour 14/05/2023

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COMMENTS

  1. Dissertation : L'argent fait-il le bonheur

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  3. L'argent fait-il le bonheur ?

    Après avoir examiné les arguments pour et contre le lien entre l'argent et le bonheur, il est temps de se pencher sur les conséquences négatives que l'argent peut avoir sur le bien-être humain. L'argent peut également être perçu comme source de malheur.

  4. Dissertation: L'argent fait-il le bonheur

    327 mots | 2 pages. l'argent qu'on y gagne qui nous permet de faire (selon nos moyens) ce que l'on veut et surtout nous permet d'être indépendant des autres. On a beau dire que « l'argent ne fait pas le bonheur » mais celui-ci y contribue fortement dans la société dans laquelle nous…. montre plus.

  5. L'argent fait-il le bonheur ? (Philosophie & Arguments)

    C'est certainement l'un des adages les plus connus de la langue française (ou une question digne d'un sujet de philosophie) : « l'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue ». Selon l'Insee, plus on est riche, plus on est satisfait dans la vie, jusqu'à un certain seuil de revenus.

  6. L'argent fait-il le bonheur?

    des concepts de la thèse : Ici, il y a au moins quatre concepts à définir : l'affirmation, l'argent, le verbe faire et le bonheur. L'affirmation : Le mot «oui» affirme. L'argent : est une monnaie qui peut être de forme papier, métallique et électronique qui représente un certain pouvoir d'achat.

  7. L'argent ne fait pas le bonheur.

    L'argent peut donc apporter une certaine liberté et une satisfaction qui peuvent contribuer au bonheur de l'individu. Ensuite, l'argent donne la possibilité à ceux qui le possède, de rendre les autres heureux, et ainsi de participer à la réalisation de leur bonheur.

  8. L'argent fait-il le bohneur ?

    La relation entre l'argent et le bonheur est un sujet complexe et multifacette qui a suscité de nombreux débats au fil du temps.

  9. PHILO

    En 1900, le philosophe viennois Georg Simmel publie "Philosophie de l'argent", une œuvre maitresse, précédée d'une conférence "Sur la psychologie de l'argent" et d'un court essai intitulé "L'argent dans la culture moderne" : l'argent, Dieu de notre temps, qui s'est hissé du rang de moyen au rang de fin.

  10. L'argent fait-il le bonheur?

    La quête de l'être humain, après les besoins physiologiques c'est-à-dire manger, boire, respirer, c'est d'accéder au bonheur. Partir à la recherche du bonheur.

  11. L'argent fait il le bonheur

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  16. L'argent fait-il le bonheur

    Dans ce développement, nous verrons d'abord que l'argent ne fait pas le bonheur contrairement à ce que nous pouvons penser, nous verrons ensuite ce qui fait vraiment notre bonheur. Enfin, nous verrons que l'argent contribue tout de même au bonheur d'une certaine manière.

  17. l'argent fait-il le bonheur?

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    Pour conclure, la réponse à cette question s'illustre parfaitement par un proverbe que tout le monde connaît : "si l'argent ne fait pas le bonheur, il y contribue". Mais seul, il ne suffit pas.

  22. L'argent fait le bonheur

    Thèse : L'argent fait le bonheur. Recherche parmi 299 000+ dissertations. Par Grifftackle • 28 Mars 2017 • Thèse • 1 536 Mots (7 Pages) • 4 601 Vues. Page 1 sur 7. Nous vivons dans une société aujourd'hui où nous sommes contrôlés par l'argent. En effet, toutes nos actions et nos décisions sont influencées par l'argent.

  23. Philosophie

    Dans cette dissertation, nous examinerons la relation entre l'argent et le bonheur, en explorant les arguments pour et contre l'idée selon laquelle l'argent fait le bonheur. Sommaire L'argent, essence du bonheur