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" Les Nations unies de 1945 à nos jours " - Corrigé

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Exemple de dissertation Sujet : " Les Nations unies de 1945 à nos jours " Plan de la fiche I. Création et fonctionnement de l'ONU II. L'impact de l'ONU dans le monde III. Entre réussites et échecs Conclusion "Selon la charte des Nations unies, l'ONU est destinée à maintenir la paix et la sécurité internationales, et à réaliser la coopération internationale afin de résoudre les problèmes internationaux d'ordres économique, social, intellectuel ou humanitaire… Tout devant concourir au respect des Droits de l'homme et des libertés fondamentales." Toutes les fiches de révision pour le Bac (...)

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Introduction : Que fait l’ONU ? Droit d’inventaire

Entrées d’index, mots-clés : , keywords: , schlagwortindex: , palabras claves: , texte intégral.

  • 1 La nation doit être dissociée de l’État, structure juridique d’organisation d’une population qui ne (...)

2 Préambule de la Charte des Nations unies.

1 Au soir du 25 juin 1945, à l’Opera House de San Francisco, la Charte de l’Organisation des Nations unies (ONU) est adoptée à l’unanimité par les représentants de cinquante États membres fondateurs et saluée par les acclamations de 3 000 personnes. Mais l’« organisation des nations 1  » vient de loin, du jus gentium romain au « droit des gens », pour se terminer par un fameux « Nous, peuples des nations unies 2  ».

  • 3 Notable qui, dans une ville grecque, a la charge d’aider et de protéger les ressortissants d’une ci (...)
  • 4 Voir Monique et Roland Weyl, La part du droit dans la réalité et dans l’action , Paris, Éditions soc (...)

2 Le monde antique connaissait des relations politiques organisées (Égypte, Mésopotamie, Perse). Au milieu du 5 e  siècle, la Grèce posait des jalons, en « civilisant » la guerre entre cités, en instituant le droit d’asile et en donnant un essor nouveau à la protection consulaire avec la création des « proxènes » 3 . L’Empire romain s’attache plutôt à soumettre à des règles juridiques ses rapports avec les peuples étrangers, principalement dans le domaine des affaires. Est ainsi créé le concept de jus gentium, qui tendra à développer les relations qui régissent les rapports des États et des peuples entre eux. Il se compose de règles d’équité, d’usages généralement admis et de conventions consignées dans des traités. Essentiellement droit de la guerre, il règle un rapport de possessions (butin, pillage, rançon, prise maritime) et des traités issus des guerres et élabore quelques principes « d’humanisation » de la guerre (répression des viols, du pillage, etc.) 4 . Ce concept élargi deviendra celui de « droit des gens », qui tend à s’estomper progressivement aujourd’hui.

3 La fin du Moyen Âge voit apparaître l’État anglais avant l’État français. Au 16 e  siècle, Jean Bodin pose le principe de la souveraineté de l’État, qu’il assimile à la res publica , afin d’affermir le pouvoir royal. Mais jusqu’au 18 e  siècle, les usages internationaux organisent essentiellement la paix, la guerre ou la neutralité.

  • 5 Emer de Vattel (1714-1767), Le droit des gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la condu (...)

4 Après 1648 et les Traités de Westphalie, on assiste au triomphe de la notion d’État souverain, à la recherche de l’équilibre économique et militaire, « cette disposition des choses au moyen de laquelle aucune puissance militaire ne se trouve en état de prédominer absolument 5  ». Il s’agit d’organiser les relations entre des États perçus comme des puissances souveraines, exerçant leurs prérogatives sur des ensembles territoriaux constitués, délimités par des frontières.

5 En 1815 (Traité de Vienne, que l’on peut considérer comme le premier traité international multilatéral), un certain nombre de principes sont acquis : souveraineté, équilibre, nationalité, abandon de la notion de « guerre juste ». C’est un nouveau droit d’essence européenne qui apparaît et qui se renforce au 19 e  siècle. Au congrès de Paris (1856), il est déclaré par exemple que « la Turquie doit participer aux avantages du droit public » et que son indépendance et son territoire doivent être respectés. Garantie et médiation sont proposées comme mode de règlement pacifique des différends. Mais apparaît également la notion de « nations civilisées », qui justifiera la colonisation. Les conférences de La Haye (1899 et 1907) tentent une codification des « coutumes » afin de pacifier les rapports entre États et, pour la première fois, « substituer la force du droit au droit de la force ».

6 Selon la belle expression de Maurice Ulrich, l’Humanité , 9, 10 et 11 novembre 2018.

6 Les premières organisations internationales naissent au 19 e  siècle avec, par exemple, la Commission centrale sur le Rhin (1831), la Commission sur le Danube (1856), l’Union postale universelle (1874). L’Union interparlementaire (1889) et le Bureau international de la paix (1891) contribuent à l’instauration de la Cour permanente d’arbitrage (tribunal de La Haye, 1897). Mais le projet d’une organisation internationale à vocation universelle en vue d’assurer la paix voit le jour au lendemain de la Première Guerre mondiale, quand on ne sait « que faire de la paix 6  », avec la création de la Société des nations (SDN), qui sera toutefois fragilisée par la non-adhésion des États-Unis. La création de l’ONU en 1945 veut promouvoir un droit international nouveau, avec l’abolition du droit de guerre, le début de la décolonisation, la consécration du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la reconnaissance internationale des droits de l’homme.

  • 7 Pour approfondir cette évolution des relations internationales, nous renvoyons le lecteur à Éric Ca (...)

7 Les organisations internationales n’ont ni territoire particulier, ni population, ni souveraineté – attributs traditionnels des États – et ne sont instituées que par la volonté de ces derniers : leurs compétences – même si elles prétendent à l’universalité – sont donc limitées aux domaines qui leur ont été dévolus par les États membres au moment de leur création. On en dénombrerait aujourd’hui plus de 350. Si ce chiffre peut être considéré comme le signe de la vitalité de la société internationale, ce foisonnement rend difficile une coordination entre des entités travaillant parfois sur des questions voisines. À cet égard, la contribution d’Antoine Pécoud montre que dans le domaine des migrants et réfugiés, trois organisations et autres agences sont entrées en concurrence et présentent « un paysage fragmenté ». Par ailleurs, il y a bien longtemps que le droit international ne se limite plus aux États et aux organisations internationales : les organisations non gouvernementales (ONG), les entreprises, en particulier les multinationales, l’opinion publique mondiale, ont acquis droit de cité 7 .

8 Francis Fukuyama, The end of History and the last man, Avon Books, 1993.

9 Lucien Rapp, « Préface », dans Olivier Blin, Droit international…, ouvrage cité , p. 12-13.

8 La création de l’ONU a donc suscité de grands espoirs. Pourtant, la situation mondiale est aujourd’hui critique : « Nous pensions être entrés durablement dans un monde unipolaire, celui de la pax americana , qui laissa même penser imprudemment à certains que l’Histoire pouvait avoir atteint son terme 8 . Nous voici plongés dans un monde multipolaire, sur lequel aucun des acteurs en place n’a aujourd’hui les moyens d’un leadership » 9  : guerres inter ou intra étatiques, famines et misère, droits fondamentaux bafoués, comme ceux des migrants et réfugiés. La contribution de Chloé Maurel sur le statut et la situation des réfugiés dans le monde est parlante. On voit apparaître de nouveaux murs que l’on croyait avoir définitivement abattus à la fin du siècle dernier.

10 Expression fameuse et répétée du général De Gaulle, reprise par le président Bush.

9 Alors, que fait l’ONU ? Est-ce un « machin 10  » ingouvernable, au mieux impuissant, au pire inutile ? Ce n’est pas aussi simple. Cette institution repose sur le concept de « sécurité collective », mis en place dès 1945, qui se fonde sur la responsabilité et la solidarité des États membres.

10 Chacun sait que son siège se situe à New York et fut construit grâce, notamment, à un don de la Fondation Rockefeller. On connaît moins les trois « sièges subsidiaires » à Genève (1946), Vienne (1980) et Nairobi (1996). Six organes principaux sont liés à la structure originaire : le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale, le Secrétariat général, la Cour internationale de justice (qui siège à La Haye), le Conseil économique et social et le Conseil de tutelle (en sommeil). Une quinzaine d’agences spécialisées sont en fait de véritables organisations autonomes ayant leur propre statut, parmi lesquelles certains sigles (à défaut de connaître leur dénomination exacte et surtout leur action) interpellent notre mémoire : l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation internationale du travail (OIT), le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Organisation pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), le Programme alimentaire mondial (PAM) et enfin l’ United Nations International Childrens Fund (UNICEF)… Enfin, des « organes subsidiaires » peuvent être créés pour assister l’Assemblée générale dans certains cas : commissions, comités, assemblées et conseils, groupes de travail, groupes d’experts, etc.

11 L’article 39 de la Charte, qui permet au Conseil de sécurité de qualifier une situation (menace contre la paix, rupture de la paix, acte d’agression), a été mis en œuvre une première fois en 1948 (Palestine, évoquée dans la contribution de Sandrine Mansour, qui démontre toutefois les limites des résolutions onusiennes), mais n’a connu une seconde mise en œuvre qu’en 1987 (rupture de la paix entre l’Iran et l’Irak… 7 ans après le début du conflit !).

12 Le Conseil de sécurité peut adopter des mesures coercitives non militaires, telles que l’embargo (Rhodésie en 1966, Irak en 1990 et 2003). L’étape supplémentaire est la mesure coercitive militaire (Corée en 1950, guerre du Golfe en 1991), à chaque fois sous commandement américain et non sous l’autorité du Comité d’état-major, qui existe depuis l’origine et se réunit régulièrement pour constater que son ordre du jour est vide.

  • 11 Monique et Roland Weyl, ouvrage cité , p. 313   : « Le principe d’unanimité des grandes puissances ne (...)

13 La paralysie du système découlerait du droit de veto reconnu aux « cinq grands » d’origine, que certains préfèrent dénommer – selon son appellation d’origine – « règle de l’unanimité » 11 , qui étaient persuadés que la sécurité collective reposait sur leur accord : les mesures coercitives ne devaient pas être utilisées contre un membre permanent, au risque de déséquilibrer le noyau dur de la sécurité collective. On attribue à Staline cette expression imagée : le Conseil de sécurité ne doit pas « mettre son groin de porc dans le jardin socialiste ». Mais ensuite, l’utilisation tactique et idéologique de ce droit bloquera l’adoption de nombreuses résolutions : plus de 265 utilisations depuis 1945.

14 Confrontées à ces difficultés, les Nations unies vont « inventer » les opérations de maintien de la paix, « actions non coercitives, adoptées sur de simples recommandations de l’Assemblée ou du Conseil, afin de garantir et d’accompagner la fin des hostilités entre deux États, avec leur consentement. Ces opérations se caractérisent par le déploiement des fameux « casques bleus » : militaires, forces de police, observateurs, civils. Depuis la première opération (Égypte en 1956, qui se prolongera jusqu’en 1967), soixante et onze opérations de ce type ont été menées avec plus ou moins de réussite. Quatorze sont en cours, dont sept en Afrique et quatre au Moyen-Orient. Les contingents de casques bleus permettent toutefois de « limiter les dégâts » humains et matériels des conflits. Ils sont issus majoritairement des pays en développement, sans doute pour des raisons à la fois géopolitiques et financières : les grandes puissances se sont progressivement désengagées de ces opérations. En pratique, l’ONU manque de moyens humains, matériels et financiers (coût annuel de 3 à 4 milliards, moins de 1 % des dépenses militaires mondiales) pour assurer ces opérations dont le nombre s’est accéléré dans les vingt dernières années.

15 La notion de maintien de la paix a évolué. Les principaux conflits ne sont plus étatiques, mais interétatiques (guerres civiles). Une action humanitaire doit être mise en œuvre en parallèle pour venir en aide aux populations civiles : ce sont les « opérations de deuxième génération », comme en Somalie ou au Rwanda. Depuis une dizaine d’années, les « opérations de troisième génération » comportent un volet relatif à la reconstruction (économique, administrative, juridique). Dans sa contribution, Mathilde Leloup évoque à propos du Mali une nouvelle « révolution » possible avec l’ajout de la « protection du patrimoine culturel » : vers des « opérations de quatrième génération » ?

16 Même si elle échoue à empêcher des conflits (Syrie, Yémen, terrorisme), l’ONU ne reste pas inactive. Par exemple, en mars 2019, le Conseil de sécurité a adopté une résolution visant à mettre fin au financement du terrorisme (résolution 2462). Au même moment, le secrétaire général, António Guterres, a appelé les experts en intelligence artificielle à œuvrer pour restreindre le développement de systèmes d’armes autonomes meurtriers. L’ONU développe aujourd’hui également un projet de ville flottante, dénommé Oceanix City , pour accueillir les réfugiés climatiques. L’actuelle présidente de l’Assemblée générale, l’Équatorienne Maria Fernanda Espinosa, a appelé à ce que 2019 soit l’année de l’action climatique, donc à ce que la communauté internationale agisse pour le climat, dans l’esprit de la COP 21 tenue en 2015.

17 Le bilan est malgré tout très mitigé. Après avoir été paralysée par la guerre froide, l’Organisation semble aujourd’hui, dans le monde multipolaire et instable qui est le nôtre en ce 21 e  siècle, marginalisée, impuissante, délégitimée et contournée par des États qui préfèrent agir unilatéralement, comme les États-Unis, la Russie ou la Chine.

18 Le renforcement de son efficacité est incontestablement conditionné à une réforme à caractère institutionnel. Kofi Annan avait fait des propositions en ce sens en 1997 et certaines avancées ont pu être constatées à partir de 2004. Le défi d’António Guterres est de réformer l’institution : son charisme et son éloquence suffiront-ils ? On pourra se référer aux biographies des deux secrétaires généraux qui terminent ce dossier.

12 Site de la délégation permanente de la France auprès des Nations unies à New York : <https://onu.delegfrance.org/>

13 < https://lejournal.cnrs.fr/>

19 Les idées ne manquent pas. La France, par exemple, propose d’encadrer le recours au veto au Conseil de sécurité : les membres permanents s’engageraient volontairement et collectivement à ne pas y recourir « lorsqu’une situation d’atrocité de masse est constatée, c’est-à-dire les crimes de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre sur une grande échelle ». Cette initiative, qu’elle porte conjointement avec le Mexique, est soutenue par une centaine de pays 12 . Un ministre allemand a suggéré que l’Union européenne succède à la France pour siéger au Conseil de sécurité. Une annonce qui a fortement déplu à la principale intéressée et qui contrevient surtout à la stratégie des deux pays voisins : ils souhaitent en effet élargir les membres permanents du Conseil à l’Allemagne, mais aussi au Brésil, au Japon, à l’Inde, ainsi qu’à un pays africain qui reste à identifier. En fait, c’est le droit de veto qui est continuellement mis sur la table à travers ces discussions 13 .

  • 14 On rappellera que jusqu’en 1971, la Chine fut représentée à l’ONU, et donc au Conseil de sécurité, (...)

20 On a pu se demander également si le fait que chaque État, riche ou pauvre, et quelle que soit sa population, dispose d’une voix à l’Assemblée générale, était bien conforme à l’équité. C’est pourtant une spécificité qui fait de l’ONU l’organisation internationale la plus démocratique du monde, même s’il peut paraître surprenant que la Chine et l’Inde, avec plus d’un milliard d’habitants, n’aient pas plus de poids à l’Assemblée générale que des micro-États comme le Liechtenstein ou le Vanuatu 14 .

21 On évoque encore l’élection de son secrétaire général par la population mondiale (selon quelles modalités ? pour un « présidentialisme » mondial ?), qui lui donnerait certes plus de poids, car on fait souvent remarquer qu’il est davantage « secrétaire » que « général », ou encore la création d’une agence onusienne pour l’environnement, l’élaboration d’un traité pour l’abolition universelle de la peine de mort, un autre pour l’interdiction des paradis fiscaux, la création d’une carte d’identité de citoyen du monde, ou encore d’une taxe mondiale sur les transactions financières pour financer la lutte contre la pauvreté…

  • 15 Chloé Maurel, « Trois hommes progressistes aux Nations unies. Interviews de Jean Ziegler, Bernard T (...)
  • 16 Chloé Maurel (dir.), dossier : « L’ONU face aux bouleversements du monde », Recherches internationa (...)
  • 17 Signalons, par ordre décroissant de date de parution : Anne-Cécile Robert et Romuald Sciora, Qui ve (...)
  • 18 Bob Reinalda (dir.), Routledge Handbook of International Organizations , New York, Routledge, 2013, (...)
  • 19 L’État dans la mondialisation, colloque de Nancy de la Société française de droit international (SF (...)

20 Olivier Blin, Droit international…, ouvrage cité , p. 67.

  • 21 Claude-Albert Colliard, Institutions internationales , Dalloz, 1966, p. 337. Cette affirmation conce (...)

22 Qu’a fait l’ONU ? Le présent dossier, qui s’inscrit dans la continuité de la publication de trois interviews d’acteurs progressistes de l’ONU ( Cahiers d’histoire n°140) 15 , d’un dossier paru dans la revue Recherches internationales 16 et de différents ouvrages sur l’institution, à la fois en français 17 et en anglais 18 , réclame « un droit d’inventaire ». Il entend montrer, à partir de quelques exemples, la diversité de l’action des Nations unies, tout en révélant les limites de la galaxie onusienne. L’ONU mérite qu’on se creuse la tête pour imaginer des améliorations à son fonctionnement et de nouvelles missions pour elle. Mais, pour longtemps encore, les États apparaissent comme l’horizon indépassable de la société internationale 19 (les Palestiniens ne réclament-ils pas un État ?). Ils ont seuls la capacité de créer et d’améliorer « la seconde catégorie » des sujets de droit international : les organisations de droit international 20 et donc… l’ONU, même si « aussi bien à l’Assemblée qu’au Conseil, […] la représentation concerne non pas les peuples ou les nations, mais seulement les gouvernements 21  ».

1 La nation doit être dissociée de l’État, structure juridique d’organisation d’une population qui ne revêt pas les caractères d’une nation, de sorte qu’on peut rencontrer des « États nationaux » qui coïncident avec une nation, des États multinationaux formés de plusieurs nations, des nations divisées en plusieurs États. Le terme est souvent employé sous l’influence de la langue anglaise comme synonyme d’État, tout en mettant l’accent sur la population qui en est la base. C’est le cas du Pacte de la Société des Nations et de la Charte des Nations unies. Jean Salmon (dir.), Dictionnaire de droit international public , Bruxelles, Éditions Bruylant, 2001.

3 Notable qui, dans une ville grecque, a la charge d’aider et de protéger les ressortissants d’une cité étrangère dont il est mandataire.

4 Voir Monique et Roland Weyl, La part du droit dans la réalité et dans l’action , Paris, Éditions sociales, 1968, p. 295 et suivantes.

5 Emer de Vattel (1714-1767), Le droit des gens ou principes de la loi naturelle appliqués à la conduite et aux affaires des Nations et des Souverains, Londres, 1758, version intégrale (modernisée) consultable sur le site : < https://fr.m.wikisource.org> .

7 Pour approfondir cette évolution des relations internationales, nous renvoyons le lecteur à Éric Canal-Forgues et Patrick Rambaud, Droit international public, 3 e  édition, Paris, Flammarion, coll. « Champs université », 2016 ; Olivier Blin, Droit international public général , Bruxelles, Éditions Bruylant, coll. « Paradigme », 2017.

11 Monique et Roland Weyl, ouvrage cité , p. 313   : « Le principe d’unanimité des grandes puissances ne permet la mise en jeu de l’autorité internationale que dans les cas où l’accord des grandes puissances de systèmes différents confirme qu’il ne s’agit pas d’une option pour le système de l’une d’elles ».

14 On rappellera que jusqu’en 1971, la Chine fut représentée à l’ONU, et donc au Conseil de sécurité, par la République de Chine, c’est-à-dire Taïwan (23 millions d’habitants), année au cours de laquelle la République populaire de Chine (1,3 milliard d’habitants) la remplaça.

15 Chloé Maurel, « Trois hommes progressistes aux Nations unies. Interviews de Jean Ziegler, Bernard Thibault, et Carlos Lopes », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, n° 140, 2018.

16 Chloé Maurel (dir.), dossier : « L’ONU face aux bouleversements du monde », Recherches internationales , n° 113, janvier-mars 2019.

17 Signalons, par ordre décroissant de date de parution : Anne-Cécile Robert et Romuald Sciora, Qui veut la mort de l’ONU ? Du Rwanda à la Syrie, histoire d’un sabotage , Paris, Eyrolles, 2018 ; Chloé Maurel, Une brève histoire de l’ONU au fil de ses dirigeants , Paris, Éditions du Croquant, 2017 ; Jean-Marc de La Sablière, Indispensable ONU , Paris, Plon, 2017 ; Chloé Maurel, Histoire des idées des Nations unies. L’ONU en 20 notions , Paris, L’Harmattan, 2015 ; Yves Berthelot et Jean-Michel Jakobowicz, L’ONU pour les nuls , Paris, First, 2010 ; Romuald Sciora et Annick Stevenson, Planète ONU. Les Nations unies face aux défis du XXI e  siècle , Paris, Tricorne/Le Monde diplomatique, 2009 ; Romuald Sciora (dir.), À la maison de verre. L’ONU et ses Secrétaires généraux , Paris, Saint-Simon, 2006.

18 Bob Reinalda (dir.), Routledge Handbook of International Organizations , New York, Routledge, 2013, 549 p ; Bob Reinalda, Routledge History of International Organizations. From 1815 to the Present Day , New York, Routledge, 2009, 846 p. ; Thomas G. Weiss (dir.), The Oxford Handbook on the United Nations , Oxford, Oxford Handbooks, 2018, 1024 p. Ce volume fait suite au projet « Intellectual History of the United Nations » mené par Thomas G. Weiss, Louis Emmerij, Richard Jolly et d’autres chercheurs américains, qui a donné lieu à la publication de 17 ouvrages sur les Nations unies dans les années 2000. Liste des ouvrages sur le site : <http://www.unhistory.org/publications/>.

19 L’État dans la mondialisation, colloque de Nancy de la Société française de droit international (SFDI), Paris, Pedone, 2013. En particulier Serge Sur, « Conclusions générales », p. 573-587.

21 Claude-Albert Colliard, Institutions internationales , Dalloz, 1966, p. 337. Cette affirmation concerne la SDN, mais peut s’appliquer, malheureusement, à l’ONU.

Pour citer cet article

Référence papier.

Chloé Maurel et Georges Vayrou , «  Introduction : Que fait l’ONU ? Droit d’inventaire  » ,  Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique , 142 | 2019, 11-18.

Référence électronique

Chloé Maurel et Georges Vayrou , «  Introduction : Que fait l’ONU ? Droit d’inventaire  » ,  Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique [En ligne], 142 | 2019, mis en ligne le 01 juillet 2019 , consulté le 17 septembre 2024 . URL  : http://journals.openedition.org/chrhc/10358 ; DOI  : https://doi.org/10.4000/chrhc.10358

Chloé Maurel

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Les forces et les faiblesses du conseil de sécurité de l’onu et leurs conséquences sur sa capacité à garantir la paix et la sécurité internationale.

Toute une génération a grandi avec un Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies impuissant, incapable de remplir sa mission de maintien de la paix et de la sécurité internationale, il a ainsi souvent, durant ces 20 dernières années, été suppléé par les États-Unis ou par des organisations régionales comme l’Union Européenne ou l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. En plus de cela, le Conseil de sécurité est aujourd’hui confronté, avec son impuissance face aux situations en Syrie et au Yémen, à ce que l’on peut probablement appeler l’un de ses plus grands échecs depuis la fin de la guerre froide. En plus de cela, de nombreux conflits ou crises qui durent depuis plusieurs dizaines d’années comme la prolifération nucléaire en Corée du Nord et en Iran ou le conflit israélo-palestinien ont récemment refait surface mettant en avant l’incapacité du conseil de sécurité à s’accorder sur des mesures pouvant rétablir le calme et le dialogue. En parallèle à cela, un certain nombre de pays font le constat que le Conseil de sécurité a finalement très peu changé depuis sa création en 1945 et qu’il n’est, par conséquent, plus adapté à la réalité du monde actuel et qu’il ne peut donc pas en relever tous les défis. Malgré ces défauts dont certains trouvent leurs racines à sa création dans le contexte du monde bipolaire de l’après seconde guerre mondiale, le Conseil de sécurité reste l’institution internationale pour le maintien de la paix et de la sécurité, la plus efficace et surtout la plus rassembleuse (avec ses 193 États-membres) que le monde ait connu et il a, malgré tout, permis la résolution d’un certain nombre de situations délicates. Il s’agit donc dans ce travail de s’interroger sur ce qui constitue les forces et les faiblesses du Conseil de sécurité en le confrontant à son histoire et au monde actuel pour tenter de répondre à la question suivante : quelles sont les forces et les faiblesses du Conseil de sécurité de l'ONU et quelles conséquences ont-elles sur sa capacité à garantir la paix et la sécurité internationale ?

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Type d'accès :
Année : 2021
Mots-clés : Conseil de sécurité, ONU
Langue : Français
Faculté :
Diplôme : Master [120] en sciences politiques, orientation relations internationales, à finalité spécialisée: diplomatie et résolution des conflits
Mention d'accès : La diffusion de ce mémoire n'est pas autorisée par l'institution
Référence bibliographique Hevesi, Zalan.  Faculté des sciences économiques, sociales, politiques et de communication, Université catholique de Louvain, 2021. Prom. : Ait-Chaalal, Amine.
Permalien http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:32872

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Le Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la paix

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  • Référence bibliographique

Hatto Ronald. Le Conseil de sécurité et les opérations de maintien de la paix. In: Revue Québécoise de droit international , Hors-série décembre 2021 – Organisations internationales. Droit et politique de la gouvernance mondiale. pp. 57-69.

DOI : 10.7202/1087381ar

www.persee.fr/doc/rqdi_0828-9999_2021_hos_2_1_2563

  • RIS (ProCite, Endnote, ...)

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LE CONSEIL DE SÉCURITÉ ET LES OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX

Ronald Hatto*

L’Organisation des Nations Unies (ONU) est créée en 1945 pour «préserver

les générations futures du fléau de la guerre qui deux fois en l’espace d’une vie humaine

a infligé à l’humanité d’indicibles souffrances » , comme le rappelle le préambule de sa

Charte 1 . C’est donc à l’ONU, première organisation multilatérale véritablement

universelle et élément central de la gouvernance mondiale, que revient la responsabilité

de maintenir la paix et la sécurité internationales. C’est entre août et octobre 1944, à

Dumbarton Oaks dans les environs de Washington, que les quatre «Grands » (Chine, États-Unis, Grande-Bretagne et Union des Républiques socialistes et soviétiques

(URSS)) élaborent les structures et les compétences de l’ONU. Comme leur but est de

créer un système de sécurité internationale efficace, ils dotent le Conseil de sécurité de

pouvoirs réels en plus d’en faire l’unique garant du maintien de la paix et de la sécurité

internationales. Il s’agit ici d’une différence majeure avec la Société des Nations

(SDN), l’organisation qui a précédé l’ONU, puisqu’au sein de cette dernière, il n’y avait pas, en principe, de distinction de compétence entre l’Assemblée et le Conseil restreint2. C’est donc une exigence d’efficacité et de réalisme qui guide la conception du Conseil de sécurité. Le nouveau Conseil consacre l’inégalité de fait entre les États

membres puisque les plus puissants ont un rang et des droits particuliers au sein de

l’ONU avec un statut spécial octroyé aux membres permanents, les cinq «Grands » victorieux de la Deuxième Guerre mondiale (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et URSS), sous la forme d’un droit de veto. La création de l’ONU permet de surmonter certaines des lacunes de la SDN. Tout d’abord, pour éviter la politique de la «chaise vide » comme lors du retrait du Japon et de l’Allemagne dans les années 1930, les Nations Unies mettent sur pied un Conseil de sécurité où les membres permanents ont

un droit de veto et où les dix membres non permanents sont élus par l’Assemblée générale à tous les deux ans. Ensuite, pour dépasser le manque d’universalité de la SDN, l’ONU instaure une Assemblée générale où tous les États du monde peuvent être

membres et qui, en théorie, supervise les travaux du Conseil de sécurité. Enfin, pour

éviter l’inactivité de la SDN, l’ONU crée un Secrétariat permanent possédant une

expertise technique et diplomatique importante. Cette contribution examine la capacité d’adaptation de l’ONU et plus spécifiquement du Conseil de sécurité dans «le maintien de la paix et de la sécurité internationales » . Malgré ses innovations par rapport à la SDN, l’ONU fait face à de nombreux défis à ses débuts qu’elle réussit à surmonter graduellement grâce à sa

* Professeur de relations internationales, Sciences po Paris.

1 Charte des Nations Unies, 26 juin 1945, RT Can 1945 no 7.

2 Ronald Hatto et Nicolas Lemay-Hébert, «Le Conseil de sécurité des Nations Unies : entre représentativité et efficacité » dans Bertrand Badie et Guillaume Devin, dir, Le multilatéralisme :

nouvelles formes de l’action internationale, Paris, Découverte, 2007 à la p 130.

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I.  Introduction

Les horreurs de la seconde guerre mondiale amena les puissances vainqueurs à s’unir afin de créer une structure capable de préserver la paix et l’équilibre planétaire.

C’est dans cette optique que fut créée en Juin 1945 l’ONU à San-Francisco aux Etats Unis. Cette organisation a depuis lors organisé de nombreuses actions à travers ses organes.  

II.  La Naissance de l'ONU

A.  les grandes ã©tapes de la fondation de l’onu.

La naissance de l’ONU est le fruit d’un long processus marqué par des conférences interalliées. Ainsi : 

  • Le 14 Août 1941, Churchill et Roosevelt signent la charte de l’Atlantique, qui reconnaît le droit à l’autodétermination des différents peuples et la participation de tous les pays au commerce mondial. Reconnait également leur droit à quatre libertés (la pensée, la religion, la parole, la libération de la peur et de la misère.)
  • 1 er Janvier 1942 conférence Arcadie : Churchill et Roosevelt signent une déclaration des Nations Unies.
  • Septembre 1942 à 1943 : A la conférence de Moscou, les trois grands (les Etats Unis, Grande-Bretagne, Russie) décident de créer un organe interne pour le maintien de la paix
  • La conférence de Quadrant (Québec) Août 1943 : les quatre puissances (chine) réaffirment la nécessité de la création d’un organe interne.
  • Du 28 au 29 Novembre 1943 : les trois grands poursuivent les discutions sur le futur organe interne.
  • Août à Octobre 1944 : la conférence Dumbarton Oaks : les grandes puissances sont toujours en discussion.
  • Yalta (04 au 11 Février 1945) : finalisation de la future ONU. La question de la conférence constitutive de l’ONU est réglée.
  • 26 Juin 1945 à la conférence de San Francisco la charte de l’ONU est adoptée par 50 Etats. son siège est fixé à New York décembre 1946.

B.  Les principes de l'ONU

  • Assurer la paix à travers des moyens pacifiques
  • Le droit de défense des Etats
  • La non-ingérence dans les affaires internes d’un Etat.
  • L’égalité souveraine de tous les Etats membres

C.  Les buts de l'ONU

  • Maintenir la paix et la sécurité internationale
  • Développer des relations amicales entre les Etats membres fondées sur le respect du principe d’égalité et de respect des droits des peuples à disposer d’eux même.
  • Réaliser la coopération internationale en développant et en encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sans distinction de la race, du sexe, langue.
  • Etre un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers des fins communes.

Le 10 Décembre 1948, adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme.24 Octobre journée des Nations Unies.

III.  LE FONCTIONNEMENT DES NATIONS UNIES

A.  les principaux organes de l’onu.

  • L’Assemblée Générale Organe central regroupant tous les Etats Membres. Elle tient une session annuelle régulière et chaque Etat constitue une voix. L’AG délibère et vote des résolutions, elle est composée de 192/193  Etats membres. Les décisions sont prises à la majorité des 2/3 des présents et votants.
  • Le Conseil de Sécurité Composé de quinze (15) dont cinq (05) permanents avec droit de véto et dix (10) non permanents élus pour deux (02) ans. 
  • Le Conseil Economique et Social Composé de 54 membres élus par l’Assemblée Générale. Il s’occupe des questions internes dans les domaines économiques, sociaux, culturels et intellectuels. Il agit à travers les institutions spécialisées.
  • La Cour Internationale de Justice de la Haye Elle est composée de 15 juges de différentes nationalités élus par l’assemblée générale et le conseil de sécurité. Elus pour 9 ans, les juges règlent les problèmes d’ordre judiciaires entre les Etats.
  • Le Secrétariat Général Le SG exécute les décisions de l’Assemblée Générale et du Conseil de Sécurité. Il est  dirigé par un Secrétaire Général élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.

B.  Les institutions spécialisées de l’ONU

 Institution             Definition              Rôle  Date de création  Siège
 FAO  Organisations des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture  Elle lute contre la faim et pour l'alimentation des conditions de vie des Hommes dans le monde.    1943  Rome
UNICEF  Fond des Nations unies pour l'enfance  Son rôle est d'ameliorer les conditions de vie des enfants dans le monde surtout dans les pays pauvres    1946  New York
UNESCO Organisations des Nations Unies pour l'Edication, la Science et la Culture  Son rôle est de promouvoir la paix dans le monde à travers la promotion de la promotion de la culture, l'éducation et la science.    1946  Paris
 OMS  Organisation Mondiale pour la Santé.  Elle lutte contre les épidemies dans le monde.    1948  Genève
 PNUD  Programme des Nations Unies pour le Développement  Il fournit de l'assistance technique aux pays pauvres pour favoriser leur croissance économique.     1965  New York
 OMC  Organisation Modiale du Commerce  Son rôle est de réglementer le commerce dans le monde et de veiller au respect des accords commerciaux.  1993  Genève

IV.  L’ONU dans le monde

A.  l’å“uvre de l’onu.

Depuis sa création, l’ONU a beaucoup contribué au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. 

  • Soutien aux peuples colonisés d’Afrique et d’Asie pour leur accession à l’indépendance.
  • La promotion de la démocratie à travers l’organisation d’élections libres et régulières (RCI (2010), Cambodge (1992), Afrique du Sud (1993))
  • Maintien de la paix au Congo (1956 à 1973) ; Biafra (1967 à 1970) ; Iran-Irak (1988)
  • Retrait des soviétiques en Afghanistan et celle des Cubains
  • Freine la prolifération des armes nucléaires avec AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique)
  • Sur le plan socio-économique Soutien aux peuples dans les domaines de la santé, de la lutte contre la faim, soutien aux réfugiés ; défense des droits des minorités ; des femmes ; des enfants ; des handicapés. Assistance technique financière aux PVD (Pays en voie de Développement) estimé à plus de dix (10) milliards de Dollars par an.

B.  Les limites de l'ONU

  • Moindre influence des décisions de l’Assemblée Général
  • Le Véto paralyse certaines décisions importantes
  • Le problème du programme « pétrole contre nourriture » en Irak
  • l’hégémonie des grandes puissances
  • l’incrimination des casques bleus dans divers affaires notamment sexuels.
  • La question du désarmement nucléaire
  • La mauvaise gestion de certaines crises (Libye)
  • L’irrégularité des cotisations entrainant une forte cotisation des Etats Unis estimée à environ 31 %.
  • L’insuffisance du soutien aux pays en crise
  • Difficulté à éradiquer la pauvreté

Face à toutes ces limites l’ONU doit être renforcée.  

Sommaire du cours

[COURS 2024]

L’ONU : histoire, buts, principes, états membres

L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES : histoire, buts, principes, membres

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§1 – la création de l’ONU L’objectif d’assurer la paix par le droit et la sécurité collective et celui de développer la coopération entre les nations, n’ont pas disparu avec la Société Des Nations. Les gouvernements tirent des leçons de l’échec de la SDN après la 2° guerre mondiale et créent l’ONU. A/ la charte de l’Atlantique  Le 14 août 1941, Roosevelt et Churchill se rencontrent dans l’Atlantique et décident de signer une déclaration conjointe et solennelle: la charte de l’Atlantique. Ce document est porteur d’une vision nouvelle du monde car énonce des principes fondant « l’espoir d’un avenir meilleur pour le monde ». 8 principes rappelant les 14 points de Wilson sont énoncés: _ la condamnation de toute annexion territoriale _ le respect de la volonté des peuples de toute modification territoriale _ le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes _ la liberté commerciale _ la coopération internationale et le développement de l’Etat providence _ la sécurité des citoyens _ la libre circulation en mer _ le désarmement Ils jettent les fondements d’une nouvelle politique internationale et dénoncent la tyrannie nazie. Ces 2 Etats fondateurs sont rejoints par 14 autres le 24 septembre 1941. Les USA n’étaient pas encore entrés en guerre, ce qu’il font le 7 décembre. B/ la déclaration des nations-unie s  Elles est signée le 1° janvier 1942 à Washington par les 26 Etats alliés. La France ne peut la signer que en 1945. Ils s’engagent à poursuivre ensemble la guerre contre les puissance de l’axe et le Japon tout en affirmant leur adhésion à la charte de l’Atlantique.  Cette déclaration rappelle les principe et pose les bases de ce que devrait être la politique extérieure des Etats. On y trouve pour la 1° fois l’expression « nations unies », qui implique que ce n’est pas qu’une simple alliance de circonstances, mais une association pour la construction d’un nouvel ordre mondial. C/ la déclaration de Moscou  Le 30 octobre 1943, les représentant des USA, de la GB, de l’URSS, de la Chine signent cette déclaration. Il y est question de maintenir en tout temps la communauté entre les grandes puissances. Cette déclaration proclame aussi la nécessité de mettre sur pied, une fois la guerre finie, une organisation mondiale basée sur le principe de l’égalité souveraine de tous les Etats pacifiques et ouverte à tous les Etats, grands et petits.  Le 1° décembre 1943, la déclaration de Téhéran se prononce dans des termes similaires. Mais il reste à concrétiser. D/ la conférence de Dumbarton Oaks  Cette conférence d’experts permet la concrétisation. Elle se déroule du 21 août au 7 octobre 1944, pour élaborer le 1° projet d’ONU. Les 4 grandes puissances se mettent d’accord sur les buts et le fonctionnement, les idées américaines prévalent. Le texte retenu est ensuite proposer à tous les Etats alliés; certains points restent en suspens comme la procédure de vote au Conseil de Sécurité. Ce n’est que lors de la conférence de Yalta que ces questions seront résolues. E/ la conférence de Yalta  Elle se tient du 4 au 11 février 1945 dans la station balnéaire de Yalta. Elle réunit en secret les chef de gouvernement de l’union soviétique, des USA, du RU. Y sont signés les accords sur le sort de l’Europe, mais la conférence aboutit aussi à des décisions majeures sur les nations unies: une déclaration qui réaffirme les principe, la question du vote au Conseil de Sécurité est réglée, on décide de convoquer la conférence de San Fransisco pour le 25 avril 1945. F/ la conférence de San Fransisco  Cette conférence se tient 15 jours après la mort de Roosevelt. C’est la conférences des nations unies sur l’organisation internationale, réunie de 25 avril au 25 juin 1945 à San Fransisco. Elle réunit 50 Etats soit les 4 puissances et 46 « Etats invités ». Les travaux débouchent sur la charte des nations unies à laquelle est annexée le statut de la CIJ. Elle rentre en vigueur le 24 octobre 1945, désigné comme journée des nations unies. L’ONU siège à New York. La charte comprend un préambule, 19 chapitre et 111 articles. Une note préliminaire annonce les amendements ultérieurs. C’est un traité multilatéral et la charte constitutive de l’ONU, il commence donc par définir les objectifs de l’ONU . §2- les buts et principes de l’ONU A/ les grands buts de l’ONU  Ce sont les grands objectifs qui servent à interpréter les autres dispositions de l’ONU. Ils permettent d’identifier les compétences implicites. L’article 1 de la charte fixe les buts: _ maintenir la paix et la sécurité internationale. C’est une action à double dimension; mettre en œuvre des mécanismes collectifs et régler pacifiquement les différents, par le droit international. _ développer entre les nations des relations amicales. Elles doivent être fondées sur le principe de l’égalité des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes. _ réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux économiques, sociaux, humanitaires…, en développant et encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction. _ être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers des fins communes. B/ les principes de l’ONU  Ce sont des règles de conduite respectées par l’ONU et ses Etats-membres. Un Etat peut être exclu en cas de non respect. 7 principes sont énoncés, devant guider leurs actions, en 2 catégories: celle se rapprochant de l’idée d’une société internationale d’Etats souverains et celle d’Etats pacifiques. 1) une société d’Etats souverains  On trouve les principes relatifs à cette société dans les articles 1, 2 et 7. L’article 1 dispose que l’Organisation Internationale est basée sur l’égalité souveraine de tous ses membres. Ça implique que tous les Etats-membres conservent leur souveraineté et tous sont égaux. L’article 2 énonce que les membres de l’organisation doivent remplir de bonne foi les obligations qu’ils ont assumés au terme de la présente charte. Il y a une obligation de comportement. Le 3° principe précise qu’aucune disposition de la présente charte n’autorise les nations unies à intervenir dans les affaires qui relèvent essentiellement de la compétences nationale d’un Etat. Mais en sachant qu’il existe un domaine réservé aux Etats, ce principe ne porte en rien atteinte à l’application des mesures de coercition de l’article 7 de la charte. 2) une société d’Etats pacifiques  Les principes relatifs à cette société sont énoncés à l’article 2. Le paragraphe 3 dit que les Etats ont une obligation de règlement pacifique des différents. Il existe aussi le principe de l’interdiction de la menace ou de l’emploi de la force. Le droit incérant de légitime défense et les actions de recours à la force menées ou autorisées par l’ONU font exception à ce principe. Le paragraphe 5 concerne le principe de l’assistance aux nations unies. Le paragraphe 6 concerne le principe de l’autorité des nations unies sur les Etats non membres . §3- les membres de l’ONU L’adhésion est ouverte à tous les Etats acceptant la charte. Pour devenir membre; il faut réponde à des conditions évoquées au chapitre 2. A/ les membres originaires  Selon l’article 3, ce sont les Etats ayant été à la conférence de San Fransisco ou ayant antérieurement signé la déclaration des nations unies en 1942; ils signent alors la présente charte et la ratifient. Ce sont donc les 50 Etats-membres de la conférence de San Fransisco et la Pologne qui n’avait pas eu de représentant à la conférence mais l’a signée. B/ les membres admis  L’admission d’un membre à l’ONU est organisé par l’article 4 de la charte qui en fixe les critères et la procédure de contrôle des candidature. Il précise que peuvent devenir membre des nations unies tous autres Etats pacifiques qui acceptent les obligations de la présente charte et au jugement de l’organisation sont capables de les remplir et disposés à le faire. Il y a théoriquement 5 conditions pour prétendre accéder à l’ONU: être un Etat, rester pacifique, accepter les obligations de la charte, pouvoir remplir ces mêmes obligations, accepter de le faire. Selon la CIJ, ce sont des conditions nécessaires, mais aussi suffisantes, ce qu’elle a reconnu dans son 1° avis consultatif de mai 1948. Mais, l’article 4 dispose que l’admission se fait par décision de l’Assemblée Générale sur recommandation du CS; c’est la procédure de contrôle. Cette décision se prend à la majorité des 2/3. Cela signifie que qu’il faut l’accord des autres membres pour accéder à l’ONU. Ce mécanisme rend donc possible un blocage des admissions, comme par exemple pendant la guerre froide entre 1945 et 1955 où de nombreuses admissions ont été bloquées suite à des calculs des grandes puissances. Pour empêcher l’entrée de nouveaux Etats, les Etats membres adoptaient une interprétation politique des conditions de l’article 4. Les Etats membres rajoutent la nécessité d’indépendance à la qualité d’être un Etat, par exemple contre l’Albanie, la Bulgarie, la Hongrie, Roumanie…. Le problème se posait aussi pour les Etats divisés comme l’Allemagne ou la Corée. On jouait aussi sur le critère d’Etat pacifique; ce critère a vu sa portée étendue: à l’origine il désignait les puissance de l’axe que l’on voulait éviter et est étendue aux Etats dont les régimes avaient été installés à l’aide de force militaire des pays qui avaient lutter contre les USA. Il est levé en 1949, car l’Assemblée Générale de l’ONU dans sa résolution 284, a ouvert l’organisation de nombreux Etats concernés par ce rejet initial: Italie, Autriche, Portugal…. Depuis la détente, la situation s’est débloquée, surtout à partir du 8 décembre 1955 où l’Assemblée Générale autorise l’entrée de 16 nouveaux Etats; depuis cette date, l’admission aux nations unies est quasiment automatique. Les observateurs n’ont pas le droit de vot e.

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Introduction à la dissertation sur le bilan de l'ONU

Par Hilary Dona   •  2 Décembre 2019  •  Dissertation  •  275 Mots (2 Pages)  •  34 774 Vues

Après l'échecde le SDN dans son but de préserver la paix mondiale l'on décida de mettre en place une nouvelle organisation capablede répondre à ces attentes majeur que sont la sécurité et le bien-être des population d'où la création de L'ONU en 1945. Alors quel est le bilan de l'ONU ? Pour répondre à cette problématique nous verrons d'une part les succes de l'onu et d'autre part ces limites.

Développement de l'axe 1

D'abord l'ONU participe à l'assistance humanitaire et au développement des pays pauvres à travers ses agences spécialisées(.......)ensuite l'ONU réalise des actions de paix et de diplomatie à travers des missions d'interposition(....),les missions d'intervention armée (....), les missions d'observation (.....).enfin l'ONU œuvre dans le respect des droits de l'homme en (.........)

Transition : l'ONU a eu du succès en œuvrant pour le monde à travers ces différentes actions humanitaires. Cependant ,l'ONU n'a t.elle pas des limites?

Développement de l'axe 2

D'abord l'ONU fait face à des difficultés d'ordre politique et militaire par la persistance des conflits dans le monde,de nombreux conflits continuent depuis 1945 et témoignage de l'échec de l'ONU dans ce domaine comme exemple (.....),par l'absence de force armée permanente car elle ne dispose pas de force armée permanente....,les casques bleus sont soumis par les Etats membres qui hésitent à engager leur troupes à cause de leur opinion publique.

L'organisation s'est retrouvée impuissanteface à de nombreux conflits comme la crise en Hongrie....

Au terme de notre analyse nous retiendrons que malgré la présence de l'ONU les guerres s'enchaînent dans plusieurs pays. l'ONU n'est donc pas totalement en mesure de garantir pleinement la paix mondiale , elle doit donc être réformé afin de s'adapter aux différents problèmes majeurs actuels.

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FORCES ET FAIBLESSES DE LA RÉPONSE DE L’ONU À DES CRISES HUMANITAIRES DE PLUS EN PLUS COMPLEXES

Communiqué de presseIHA/1071
FORCES ET FAIBLESSES DE LA RÉPONSE DE L’ONU À DES CRISES HUMANITAIRES DE PLUS EN PLUS COMPLEXES Des secours d’urgence au développement (Adapté de l’anglais) VIENNE, 8 août (Service d’information de l’ONU) -- Les catastrophes naturelles comme le tsunami dans l’Océan Indien ou l’invasion des crickets ou encore la sécheresse ainsi que les conflits de grande ampleur comme ceux en Afghanistan, en Iraq, au Darfour et en République démocratiques du Congo (RDC), ces dernières années, ont mis à l’épreuve la capacité des Nations Unies à mener une action humanitaire conforme aux besoins.  Cette année, les crises qui ont secoué une vingtaine d’endroits dans le monde ont précipité dans le besoin quelque 26 millions de personnes qui nécessitaient une assistance humanitaire de l’ordre de 4,5 milliards de dollars. Les situations d’urgence qui requièrent une réponse mondiale ont gagné en complexité, prévient le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, Jan Egeland qui cite cinq ingrédients du succès: un haut degré de préparation et une bonne évaluation des risques, un financement prévisible, une appropriation nationale des efforts, un équilibre entre les efforts à court terme et à long terme, et une bonne coordination entre les différents acteurs.  En matière d’assistance humanitaire, le bilan de l’ONU est plutôt positif.  Le nombre total des réfugiés dans le monde est à son niveau le plus bas depuis 1980 et les perspectives de paix se multiplient dans un certain nombre de pays, en particulier en Afrique. D’après les observateurs, le tsunami a suscité des marques sans précédent de solidarité, de générosité et de coopération de la part de la communauté internationale.  « Aujourd’hui, dans les zones affectées, les infrastructures de santé sont probablement bien meilleures qu’elles ne l’étaient avant la catastrophe » constate, par exemple, le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU.  Ce tour de force ne saurait cacher de réelles faiblesses dans la réponse humanitaire. On peut citer le manque d’expertise dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, de la gestion des abris et des camps et de la protection.  La coordination entre les ONG, et entre ces dernières et les Nations Unies n’a pas non plus été à la hauteur des défis, en particulier dans le secteur de la santé.  Ces faiblesses ont démontré la nécessité pour le système de l’ONU de pouvoir miser sur l’expertise régionale et nationale.  Elle est la plus à même de faire des évaluations rapides de la situation et de coordonner les premières réponses.  De l’expérience du tsunami, il ressort que l’augmentation du degré de préparation locale est la clé d’une réponse humanitaire plus efficace. Sans une bonne préparation aux urgences et à l’évacuation, les réseaux les plus sophistiqués de détection et d’évaluation des risques ne serviront à rien.  Ce principe de base de l’alerte rapide a démontré toute sa pertinence lors du tsunami qui a provoqué la mort de plus 240 000 millions de personnes et gravement touché plus de 158 millions d’autres personnes de la région.  Pour prévenir de telles situations, la Commission océanographique de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a créé, en juin dernier, un groupe de coordination du système d’alerte fait d’un réseau de systèmes nationaux qui, à terme, seraient reliés par une base régionale. Au titre des autres faiblesses vient la question des capacités financières, question d’autant pressante que l’assistance ne se limite pas, selon les mots du Secrétaire général de l’ONU, aux efforts de secours ; l’une des tâches les plus importantes étant de créer une rampe de lancement pour le développement.  Les défis principaux sont donc la reconstruction, la prévention d’autres catastrophes et l’application des enseignements tirés de l’expérience. Pour plus d‘informations, veuillez vous adresser au Service d’information des Nations Unies à Vienne au 43-1-26060 4666 ou [email protected] .  Vous pouvez aussi visiter le site www.unis.unvienna.org . *   ***   * À l’intention des organes d’information • Document non officiel

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