dissertation philosophie terminale religion

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Les sujets stars :).

  • L’État peut-il être juste ?
  • La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?
  • L’homme a-t-il nécessairement besoin de religion ?
  • L’homme doit-il travailler pour être humain ?
  • La conscience est elle ce qui définit l’homme ?
  • La conscience fait-elle de l’homme une exception ?
  • Changer, est-ce devenir quelqu’un d’autre ?
  • L’idée d’inconscient exclut-elle celle de liberté ?
  • Peut-on parler pour ne rien dire ?
  • L’art nous détourne-t-il de la réalité ?
  • Sartre, L'Être et le Néant (1943), Tel, Gallimard, p. 88.
  • Faut-il libérer ses désirs ou se libérer de ses désirs ?
  • Peut-on renoncer à sa liberté ?
  • Est-il raisonnable de croire en Dieu ?
  • Annales BAC 2007 - Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Nouveaux sujets publiés

  • Annales BAC 2021 - Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
  • Annales BAC 2021 - Sommes-nous responsables de l’avenir ?
  • Annales BAC 2021 - L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
  • Annales BAC 2021 - Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
  • Annales BAC 2017 - Peut-on se libérer de sa culture ?
  • Annales BAC 2017 - Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

Sujets tendances

  • John Locke, Le Second Traité du gouvernement (1690), chap. 9, § 131
  • Blaise Pascal, pensées, section 2,172

Notions les plus demandées

  • La conscience et l'inconscient
  • Le désir
  • La liberté
  • Le travail et la technique

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

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D’où viennent nos connaissances ?

La question de l’origine de nos connaissances s’impose comme une problématique cruciale de la philosophie. Cette dissertation aborde-t-elle en scrutant particulièrement les théories empiriste et rationaliste pour mieux appréhender la genèse de notre savoir.

  • Dissertations
  • La conscience

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Est-ce par l’intériorité qu’il faut définir l’esprit ?

Notre dissertation interroge sur la nature de l’esprit : faut-il le définir par l’intériorité ? À travers cette énigme, nous plongerons dans l’étude des concepts de conscience, de subjectivité et d’introspection.

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Est-ce par crainte que l’on obéit aux lois ?

La problématique philosophique de l’obéissance aux lois alimente le débat sur les motivations humaines. Cette dissertation questionnera s’il est la peur, l’élément premier régissant notre soumission aux législations existantes. Une thématique épineuse, retraçant les méandres de la conscience morale.

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Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?

Dans un élan d’interrogation métaphysique, on questionne la nature du désir en lien avec la souffrance. Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Voilà une problématique qui pousse à étudier la dimension existentielle du désir, et sa fusion intrinsèque avec la douleur.

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En politique, tous les moyens sont-ils bons ?

La question de la légitimité des moyens utilisés en politique est un débat ancien. Ce sujet interroge notre conception de l’éthique, des valeurs démocratiques et du pouvoir. Sont-ils les piliers de la construction politique, ou sont-ils sacrifiables dans l’obtention du but ultime ?

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Choisir, est-ce renoncer à sa liberté ?

La dissertation suivante analysera la problématique : choisir est-ce renoncer à sa liberté ? Nous tenterons de répondre à cette question en passant en revue différents points de vue philosophiques sur la liberté et le choix.

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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?

Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.

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Comment puis-je savoir qui je suis ?

Nous aborderons ici une question essentielle : Comment puis-je savoir qui je suis ? Cette interrogation profonde nous incite à envisager notre propre identité à travers diverses perspectives, depuis un regard intérieur jusqu’à l’impact de notre environnement social.

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Est-ce raisonnable d’avoir peur du progrès technique ?

La dissertation qui suit va analyser l’interrogation autour de la peur du progrès technique. Cette question enjoint à ruminer sur la rationalité de la peur, les implications du progrès technique et l’interaction entre les deux.

  • La technique

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En quel sens peut-on dire que la vérité s’impose ?

La question de savoir si la vérité s’impose à nous est l’objection en philosophie. Autrement dit, est-ce que nous découvrons la vérité ou est-elle une construction de nos perceptions ? Ce débat stimulant est au cœur de notre dissertation.

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Avons-nous le choix d’être libre ?

La notion de liberté soulève d’interminables questionnements, et le choix d’être libre entrelace l’ontologie de l’existence et l’éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d’interroger ce concept complexe et profond.

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En quoi suis-je concerné par la liberté des autres ?

Dans le cadre de cette dissertation philosophique, nous allons nous pencher sur la problématique de la liberté d’autrui. Plus précisément, nous considérerons de quelle manière je suis, en tant qu’individu, affecté et impliqué par la libération de mes contemporains.

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En quel sens les mots nous apprennent-ils à penser ?

La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.

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Dans quelle mesure les énoncés scientifiques peuvent-ils être considérés comme des vérités ?

La recherche de la vérité est un objectif fondamental en science. Toutefois, la notion de vérité en science est complexe et soulève de nombreuses questions philosophiques. Cette dissertation examinera donc la nature et la portée de la véracité des énoncés scientifiques.

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Doit-on toujours dire la vérité ?

Le débat sur l’obligation morale de dire la vérité est ancien et complexe. C’est une question cruciale en philosophie morale et éthique. Cette dissertation vise à examiner les divers aspects et perspectives de cette problématique.

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En art, tout s’apprend-il ?

La dissertation philosophique qui suit aborde la question fascinante : « En art, tout s’apprend-il ? ». De nombreux aspects seront examinés pour évaluer si l’art peut être entièrement enseigné ou s’il existe des éléments intrinsèquement innés.

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Dire que l’art qu’il n’est pas utilitaire, est-ce dire qu’il est inutile ?

Dans cette dissertation philosophique, nous nous interrogerons sur le rôle et la valeur de l’art. Si l’art n’a pas d’utilité pragmatique, est-ce pour autant qu’il est sans valeur ou même inutile ? Une réflexion qui questionne l’essence même de l’art.

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Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ?

Dans le débat philosophique, la question de la relation entre nature et histoire suscite diverses réflexions. En effet, l’interrogation « Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ? » nous invite à une profonde analyse des liens entre ces deux dimensions.

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Recueils des sujets de philo du bac

Sujets de philosophie

Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau programme de philosophie (B.O spécial n°8 du 25/07/2019), il a semblé opportun de refondre les recueils classifiant les sujets donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement depuis 1996. Ces recueils sont donc désormais adaptés au nouveau programme, et complétés avec les sujets allant de 2013 à 2023.

En comptant la session 2023 du baccalauréat :

le recueil des sujets de dissertation donnés au baccalauréat compte 2302 sujets ;

le recueil des sujets d'explication de texte donnés au baccalauréat compte 1145 textes.

  • Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 2.45 Mo
  • Recueil des sujets d’explication de texte de l’épreuve de philosophie au baccalauréat de 1996 à 2023 7.74 Mo

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La religion

Définitions.

La religion : ensemble de croyances, rituels, dogmes, qui conduisent le rapport de l’homme à la divinité. D eux étymologies possibles : le latin religare = relier (la religion relie l’homme à Dieu), ou religere = recueillir.  Complexe parce qu’elle mélange plusieurs dimensions : une dimension subjective (système organisé autour de croyances) et collective (ensemble d’individus regroupés autour de pratiques, cohésion). L’homme est mis en relation avec une entité jugée supérieure. 

Croyance/foi : croire sans avoir besoin de preuves. La foi vient du latin  fides  = confiance. Donc le fidèle, c’est celui qui a la foi parce qu’il a confiance en Dieu.

Dogme : préjugé

Y a-t-il un lien entre raison et religion ?

La croyance et la foi s’opposent à la vérité. Celui qui croit, qui a la foi, ne croit pas parce qu’il a eu une preuve scientifique. Croyance et foi se passent de preuves, de raison. La foi suppose un engagement défiant la logique et la raison. La religion n’a pas à exiger des preuves rationnelles et la science n’a pas à être mise sous tutelle d’une religion.

Pascal met en valeur le caractère incompatible de la raison et de la religion : la foi ne peut pas faire l’objet d’un raisonnement, le croyant n’a pas besoin de preuves ; et la science ne peut pas être influencée par les croyances. Il faut donc séparer raison et religion.  C’est pourquoi certains récits fondateurs peuvent sembler injustes, comme le récit du péché originel d’Adam et Eve : Dieu punirait tous les hommes pour une faute que seuls deux d’entre eux ont accomplie. Mais Dieu n’est pas injuste, en réalité cette contradiction est un mystère qui doit être accepté parce qu’il est révélateur de notre condition d’êtres mortels, de «  roseau pensant  » : l’homme a un corps fragile mais se caractérise par sa raison et sa conscience. C’est pourquoi il sait qu’il va mourir, et va d’ailleurs tenter de se distraire par le «  divertissement  » : une occupation lui permettant de penser à autre chose pour ne pas laisser sa conscience se rappeler de sa finitude.

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Pour Russel , science et religion s’opposent en tant que la science repose sur des vérités prouvées et démontrées, alors que la religion repose sur une croyance non démontrée. De plus, la science est limitée : elle ne peut pas tout connaître, et certains savoirs  tenus pour vrais seront falsifiés suite à des expériences plus poussées. Au contraire, la religion détient une vérité définitive et qui ne sera jamais remise en question.

«  Un credo religieux diffère d’une théorie scientifique en ce qu’il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s’attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d’arriver à une démonstration complète et définitive . » Russel ,  Science et Religion.

Mais nous pouvons trouver des objections.

Averroès va mettre en valeur que la foi et la raison sont toutes les deux des expressions de la vérité. Et si ces deux vérités ont un avis contradictoire sur le même phénomène, il faut interpréter le texte sacré de telle sorte à ce qu’il s’accorde avec la raison. Donc on a besoin de la raison pour interpréter le religieux !

De plus,  les philosophes des Lumières veulent rendre la religion rationnelle, en critiquant les dogmes absurdes. Voltaire veut fonder une morale universelle débarrassée des dogmes irrationnels. Il ne s’agit pas de nier l’existence de Dieu, mais de rendre la religion plus rationnelle. L’homme aurait projeté des dieux aux caractéristiques humaines dans l’au-delà.

Rousseau : ce qui pose problème est la séparation entre raison et religion, c’est cela qui est à l’origine des conflits divisant les hommes. En effet, la nature témoigne de la toute-puissance de Dieu : l’homme n’a pas besoin d’intervenir et de chercher à transmettre un message divin, qui ne ferait que dégrader Dieu en lui attribuant des passions humaines. La raison reconnaît que la nature est l’oeuvre de Dieu et est un message divin. Quand l’homme cherche à s’immiscer dans ces révélations, il fait dire à Dieu ce qu’il veut, ce qui fait naître des contradictions et des différences entre les religions, et cela occasionne donc des conflits. Alors que si l’homme écoute sa raison et ne s’immisce pas dans les messages divins, il n’y aurait qu’une religion, non conflictuelle, celle du coeur, qui a la foi et qui croit !

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L'homme a-t-il besoin de la religion ?

Pour Hegel , la religion existe parce que le croyant cherche à donner un sens à un phénomène qui touche l’existence humaine.

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Freud :  la religion répond à un besoin psychologique de l’homme qui prend conscience de sa finitude, mais c’est une illusion car cela exprime simplement des désirs ressentis durant l’enfance : désirs de protection, de justice, et de donner un sens à son existence. Quand on est enfants, l’autorité paternelle suffit à satisfaire ces désirs. Mais quand on grandit, on a besoin d’une figure ayant plus d’autorité pour répondre à ces derniers, et c’est Dieu.

«  Les idées religieuses […] sont la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l’humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. […] L’angoisse humaine en face  des dangers de la vie s’apaise à la pensée du règne bienveillant de la Providence divine. […]  Et c’est un formidable allègement pour l’âme individuelle que de voir les conflits de l’enfance émanés du complexe paternel – conflits jamais entièrement résolus – lui être pour ainsi dire enlevés et recevoir une solution acceptée de tous . »  Freud , L’Avenir d’une illusion .

Marx : si la religion est «  l’opium du peuple », c’est parce que le peuple a besoin d’une drogue qui prend la forme d’une croyance qui va l’endormir et le rassurer. L’endormir, parce qu’ainsi en leur faisant croire et espérer en un monde meilleur après la mort, les capitalistes parviennent à contenir et empêcher les rébellions d’un peuple surexploité, ils parviennent à leur faire tolérer et supporter leur situation actuelle. Le rassurer, parce que le peuple a besoin d’une croyance pour être réconforté quant à un phénomène qu’il ne connait pas et qui est source d’angoisse : la mort, et ce qui se passe après.  La religion est donc un réconfort illusoire, mais aussi un instrument pour la classe dominante, qui l’utilise pour justifier les souffrances des prolétaires et leur faire miroiter un futur radieux.

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Sujets type bac corrigés

La religion unit-elle ou sépare-t-elle les hommes ?

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Cours : La religion

La religion

Les premières épreuves du bac 2024 sont pour bientôt ! Consulte notre dossier sur le contrôle continu et le calcul des notes de ton bac pour maximiser ta préparation pour les révisions à ton examen 💪

Introduction :

Le mot religion vient du latin religare , qui signifie « relier ». La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l’individu et le divin. Effectivement, la religion est d’une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d’une société : partagée par plusieurs individus, elle crée un lien entre eux. D’autre part, la religion peut être vécue intimement : elle lie alors chacun et chacune à une entité supérieure.

Nous essaierons d’éclairer ces deux aspects de la religion en montrant dans une première partie que cette dernière répond, en même temps, à un besoin collectif et à un besoin individuel. Dans une dernière partie nous mettrons en évidence le problème qui se pose dès lors que l’on souhaite répondre à la question suivante : peut-on connaître Dieu ?

Un besoin collectif et individuel

La religion répond à un besoin social.

La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.

Par exemple, dans la religion juive, le cinquième commandement de l’Ancien Testament est « tu ne tueras point » . Ce précepte religieux a une valeur morale mais aussi une utilité sociale. Interdire le meurtre permet d’instaurer une sécurité nécessaire aux individus pour qu’ils puissent vivre ensemble. On retrouve des préceptes de ce type dans de nombreuses religions comme l’islam avec le Coran ou christianisme avec le Nouveau Testament.

La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale .

  • Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.

La religion est donc au fondement des sociétés. Elle en fédère les membres autour d’impératifs moraux, de valeurs et de pratiques communes. Métaphoriquement, la religion a un rôle de « ciment » : elle soude la collectivité. Notons qu’en plus de cela, la croyance religieuse est un besoin individuel que chacun ressent dès qu’il se questionne sur le sens de sa vie ou sur la condition humaine.

La croyance religieuse naît de la finitude humaine

  • La condition humaine se caractérise par sa finitude .

Finitude :

La finitude désigne le fait que puisqu’il meurt l’être humain est par essence terminé. Il est physiquement limité par sa propre mort, mais il l’est aussi intellectuellement par la compréhension de ses origines. En effet, nous naissons un jour, sans savoir pourquoi. Nous nous sommes tous déjà posé ces deux questions : « pourquoi je vis ? » et « pourquoi je meurs ? »

Contrairement à l’animal, l’être humain a conscience de sa mort. Il est capable de réfléchir sur ses origines mais aussi sur l’après : il peut formuler des hypothèses pour répondre à ces questions existentielles.

Très tôt, vers sept ans, l’enfant prend conscience de la mort comme d’un événement inévitable et incompréhensible . L’angoisse de la mort provoque alors une réaction de défense, qui consiste à chercher un refuge pour calmer son esprit. La religion peut être ce refuge commun aux individus. Lorsque l’on croit en Dieu, la mort trouve une explication et l’angoisse s’apaise. Les promesses religieuses adoucissent la terreur de mourir ou de voir ses proches mourir. Par exemple, la religion bouddhiste croit en la réincarnation. La mort ne concerne alors que le  corps et l’ esprit est immortel. On retrouve cette croyance dans de nombreuses religions, comme le paradis chez les chrétiens.

  • C’est pourquoi selon Karl Marx « la religion est l’opium du peuple »  : elle apaise les individus dans leur peur de la mort.

La religion organise la vie politique

Des monarchies de droit divin à l’état laïque.

Si le paradis existe dans la religion chrétienne, c’est aussi le cas de l’enfer. La peur du châtiment divin est ce qui motive les individus à respecter les lois morales. Pourtant, selon Épicure , nul besoin de craindre la mort et encore moins le châtiment divin. En effet, la mort n’est pas à craindre parce qu’elle n’ est rien . Épicure pense que l’esprit meurt avec le corps et que donc il n’y a rien après la mort : il n’y a donc littéralement rien à craindre ! Selon lui, les dieux (les religieux de la Grèce antique sont polythéistes ) ne se soucient pas des problèmes des humains, si insignifiants par rapport à eux.

  • Nous n’avons donc pas à craindre un châtiment divin.

Cette pensée fut largement balayée par les religions  monothéistes qui apparurent par la suite. C’est ainsi qu’au Moyen Âge furent instaurées des monarchies absolues de droit divin  : les pleins pouvoirs que possédait le roi étaient justifiés par le droit divin. Le souverain était en effet, selon les croyances de l’époque, élu par Dieu lui-même pour gouverner.

  • Ainsi la crainte du roi était aussi une crainte de Dieu, puisque le roi était le représentant de Dieu sur Terre.

Les penseurs des Lumières critiquèrent le système de privilèges instauré par les monarchies de droit divin et légitimé par l’Église. Ils proposèrent d’abolir la monarchie pour passer à un mode de gouvernance démocratique . C’est pourquoi après la Révolution française de 1789, fut instaurée la fin de la monarchie et la séparation de l’Église de l’État.

Laïque :

Laïque signifie «  Indépendant des organisations religieuses ». Un pays laïque est un pays dont l’État est séparé des organisations religieuses et qui garantit la liberté de culte c’est-à-dire la possibilité pour chacun de croire en la religion qu’il veut.

Le courant philosophique des Lumières dont Kant, Rousseau, Diderot ou encore Voltaire font partie, est apparu au XVIII e  siècle et s’oppose à l’ obscurantisme de l’Église . Il ne s’oppose pas à la religion, mais défend une séparation de l’Église et de l’État .

Dans toutes cultures confondues , les individus ont la même crainte de la mort et le même besoin de trouver un refuge, un réconfort : ils se tournent alors vers la religion .

  • La peur et la menace d’un châtiment divin permet l’ ordre social , mais c’est critiquable lorsqu’elles justifient la  tyrannie .

La religion répond aux questions existentielles

Cosmogonie et origines de l’espèce humaine.

  • L’ existence a-t-elle du sens ?

Pourquoi suis-je sur Terre ? Pourquoi l’espèce humaine existe-t-elle ? Tant de questions existentielles que nous nous posons tous à un moment donné de nos vies. Alors, pour obtenir des réponses, certaines personnes se tournent vers la religion : ainsi l’angoisse liée à leurs origines disparaît.

Pour répondre à la question « pourquoi l’être humain existe-t-il ? » il faut s’interroger sur :

  • les origines de l’espèce humaine ;
  • mais aussi sa finalité, son but, son rôle sur Terre.

À ces questions fondamentales citées plus tôt, plusieurs réponses sont données. Schématiquement, celles de la science et celles de la religion sont opposées. En physique, plusieurs théories sont étudiées dont la plus connue est celle du Big Bang . Avant ce « premier moment », les physiciens du Big Bang reconnaissent que rien ne peut être dit avec certitude. Pour la religion : Dieu est à l’origine de la création du monde. Elle donne une explication totale, à laquelle nous sommes libres de croire ou non.

Dans un cas la science fait appel à un système de preuves , dans l’autre cas, la religion fait appel à la foi . Quoiqu’il en soit, la science comme la religion parlent de cosmogonie .

Cosmogonie :

La cosmogonie a deux significations :

  • c’est la science qui étudie la formation des objets de l’univers comme les planètes, les étoiles, les nébuleuses, les systèmes solaires ;
  • c’est le nom donné aux histoires et aux légendes qui concernent les débuts du monde et son peuplement par Dieu.

Si l’on n’adhère à aucune des réponses possibles, l’incertitude demeure et avec elle l’ angoisse . Cette dernière naît lorsque l’on ne parvient pas à trouver de réponse et que rien ne semble pouvoir expliquer ce que l’on vit ou ce que l’on ressent. Deux possibilités se présentent alors :

  • accepter qu’il n’y ait pas de réponse et gérer au mieux son angoisse ;
  • ou préférer la réponse religieuse.

La religion vient au secours de l’esprit tourmenté et propose cette réponse : l’origine du monde et de l’espèce humaine est dans la volonté de Dieu. Il a toujours été là et le sera toujours.

Croire en un esprit tout puissant qui détient la clé de l’origine de l’univers et qui nous accueillera à notre mort permet de nous rassurer :

  • cela donne un sens au monde qui nous entoure ;
  • cela donne un sens à notre vie sur Terre.

Ainsi, les angoisses de l’être humain disparaissent car Dieu semble posséder les réponses à nos questions : et même s’il n’est pas bavard, son silence garantirait son écoute. C’est d’ailleurs parce que Dieu écoute que beaucoup de religions pratiquent la prière : c’est le cas des trois grandes religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l'islam). Comme la religion, la prière est une relation privilégiée de l’individu avec Dieu, mais c’est aussi l’occasion pour les individus de se rapprocher car les croyants se rassemblent au même endroit pour prier.

Freud et la religion

Au XIX e siècle, la psychanalyse se montre critique envers le besoin religieux de l’être humain.

« Nous le savons déjà : l’impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d’être protégé – protégé en étant aimé – besoin auquel le père a satisfait ; la reconnaissance du fait que cette détresse dure toute la vie a fait que l’homme s’est cramponné à un père, à un père cette fois plus puissant. »

Freud, Nouvelles conférences sur la psychanalyse , 1932

Selon Freud , l’adulte demande à Dieu exactement ce qu’il demandait à ses parents lorsqu’il était enfant : être aimé et protégé. Le psychanalyste considère qu’un adulte qui croit en Dieu est encore un enfant en détresse. Pour lui, nous pourrions nous passer de Dieu à condition d’apprendre à nous sécuriser seuls, sans avoir à convoquer une force bienveillante et puissante.

  • Cela prouve une fois de plus que la religion aiderait au mieux à gérer les angoisses liées à la finitude humaine .

Elle répondrait aux grands besoins de l’humanité, c’est-à-dire un besoin affectif de protection et un besoin intellectuel de compréhension de soi-même et du monde.

Nous avons donc vu que la religion a une fonction sociale et politique. Elle tente également de répondre aux grandes questions de ce monde – comme l’origine de l’espèce humaine et de l’univers. Qu’en est-il de la foi ? Sentiment diffus et en tout point personnel, elle se différencie du savoir scientifique en ce qu’elle ne nécessite pas de preuve rationnelle. Elle se différencie aussi de la superstition en ce sens qu’elle est plus qu’une simple croyance. Se pose alors la question suivante :

  • Peut-on connaitre Dieu ?

Le problème de la connaissance de Dieu

Pour tenter de répondre à cette question de « la connaissance de Dieu », nous devons tout d’abord déterminer si le lien qui unit l’humain à Dieu est affectif ou intellectuel.

L’existence du divin : une question de sentiment ou de raison ?

Dieu s’éprouve.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » est surement l’une des citations les plus connues de Pascal mais aussi la plus mal interprétée. En effet il n’est pas question du sentiment amoureux qu’on peut éprouver envers un être qui nous est cher, mais plutôt de l’amour qu’on porte à Dieu.

  • Il est donc question de foi religieuse et non d’amour charnel, filiale ou platonique.

Selon Pascal, la foi religieuse ne s’appuie pas sur la raison mais plutôt sur le cœur. Rien ne sert de tenter de prouver l’existence de Dieu car c’est une entité immatérielle : constater visuellement son existence est impossible. Pourtant, certaines personnes de bonne foi et saines d’esprit pensent l’entendre ou disent avoir assisté à des interventions divines.

Prenons l’exemple de Lourdes. Cette ville de pèlerinage est connue pour ses miracles : tous les miraculés attestent avoir été guéris par Dieu sans explication scientifique logique.

Toutes les pratiques religieuses privilégient la relation émotionnelle avec le divin. Pour renforcer l’émotion, le folklore religieux est essentiel. En effet, tout ce qui frappe nos sens est d’une puissance d’évocation très élevée : les statues que nous voyons, l’encens que nous sentons ou les prières et les chants religieux que nous entendons.

  • La plupart des personnes, mêmes athées, peuvent éprouver une émotion religieuse comme un éblouissement face à l’esthétisme d’un édifice religieux par exemple.

Alt texte

La religion selon Pascal

Pascal défend l’idée selon laquelle l’expérience religieuse est avant tout émotionnelle : c’est une chose que l’on éprouve. Or, comment parvenir à éprouver le sentiment religieux et la présence divine ?

Pascal répond que l’être humain doit avoir le courage de cesser de s’agiter et de se divertir dans toutes sortes d’activités car ces dernières lui donnent l’illusion d’être comblé et de ne manquer de rien. Il doit accéder au silence intérieur et accepter l’ inactivité . Son manque et son vide existentiels apparaîtront certes douloureusement mais avec eux, et paradoxalement, apparaîtra aussi Dieu.

En effet, ce qui manque à l’être humain, c’est la perfection et la plénitude . Il les recherche toute sa vie, à travers ce qui le divertit. Or, être parfait et comblé sont des caractéristiques du divin. Ainsi, l’individu qui accepte de ressentir le manque comprend que celui-ci est laissé comme une trace de Dieu en lui.

  • Pascal affirme qu’en ressentant intensément ce manque, l’humain se tourne vers Dieu, le reconnaît et aspire à le retrouver.

Le lien avec le divin ne relève donc pas du tout d’un acte intellectuel : la connaissance de Dieu ne se prouve pas, elle s’éprouve.

Pascal est aussi connu pour un argument philosophique connu sous le nom de « pari de Pascal ». Selon l’auteur des Pensées , il est préférable de parier sur l’existence de Dieu plutôt que l’inverse. Comment explique-t-il cela ?

Selon la religion chrétienne, quelqu’un qui mène une vie saine et moralement juste ira au paradis : certes il n’aura pas pu profiter des plaisirs – parfois vicieux – de la vie mais en échange il se voit proposé une éternité dans la paix et l’amour. Au contraire, quelqu’un qui mène une vie faite de débauche et de vices, aura sans doute eu du plaisir dans sa vie de mortel, mais finira en enfer pour une éternité de souffrance.

Bien qu’on ne puisse prouver l’existence de Dieu, on ne peut pas non plus prouver sa non existence. C’est pourquoi, selon Pascal, il est évident que le premier choix est le meilleur :

  • au pire il n’y a rien après la mort et on aura perdu peu en se contraignant à rester vertueux ;
  • au mieux on ira au paradis pour une éternité de paix et d’amour.

À l’inverse, si l’enfer n’existe pas le pécheur n’aura rien perdu mais, s’il existe, il passera le reste de l’éternité dans la souffrance.

  • Selon Pascal on ne peut donc rien prouver, mais il est préférable de croire en Dieu.

Dieu se prouve

Certains philosophes ont tout de même voulu prouver l’existence de Dieu. Prenons l’exemple de Descartes ou Leibniz qui ont élaboré des preuves intellectuelles, des démonstrations de l’existence de Dieu qu’ils jugent objectives et acceptables par tout homme.

La religion selon Descartes : l’argument ontologique

Pour prouver l’existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l’argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L’existence est une perfection, donc Dieu existe. Le raisonnement de Descartes est le suivant : un être parfait possède toutes les qualités, donc Dieu, qui est un être parfait, possède l’existence. En effet, nier son existence reviendrait à retirer à Dieu une qualité et à lui attribuer une imperfection.

  • Selon Descartes il est donc logiquement contradictoire de reconnaître que Dieu est un être parfait tout en affirmant qu’il n’existe pas.

La religion selon Leibniz : l’argument cosmologique

Leibniz propose une deuxième démonstration de l’existence de Dieu. Il s’agit de l’argument dit « cosmologique », qui se résume en une phrase :

  • « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »

Pour comprendre cela nous devons revenir à l’une des questions existentielles du début de ce cours : « pourquoi j’existe ? » Leibniz généralise cette question et se demande globalement pourquoi quelque chose (une réalité, l’univers, la Terre et ses habitants) existe.

Concrètement, il se demande : pourquoi l’existence au lieu du rien ? Pourquoi l’existence au lieu de la non-existence ? Il se dit que la non-existence aurait été beaucoup plus simple. Par conséquent, l’existence – complexe à l’extrême – repose sur une intentionnalité, et c’est cette dernière que les êtres humains ont appelée « Dieu ».

La religion peut tomber d’accord avec la science sur l’origine du monde, mais la science ne saurait expliquer pourquoi le monde a été créé. Or, selon Leibniz, une raison initiale à l’origine du monde est nécessaire ! Cette raison échappe à toute rationalité puisqu’elle n’est causée par rien, mais est la cause de tout . Selon la religion, cette raison absolue, cette intelligence originelle qui a décidé du quelque chose plutôt que du rien , est ce que nous pouvons nommer « Dieu ». Le texte de la Genèse le résume ainsi :

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »

Que nous soyons persuadés de l’existence de Dieu ou que nous tentions de la démontrer, le rapport du croyant au divin est une expérience irrationnelle appelée « la foi ».

La foi, une alternative à la raison

La religion selon kierkegaard.

Søren Kierkegaard a, lui, analysé le rapport de l’être humain à la foi religieuse. Dans son ouvrage Crainte et Tremblement , il relate l’histoire d’Abraham et de son fils Isaac (que Dieu réclame en sacrifice). Sans même y réfléchir, Abraham part sacrifier son fils sur le mont Morija. Kierkegaard explique :

« C’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi. »

Søren Kierkegaard, Crainte et tremblement , 1843

Que signifie « laisser sa raison terrestre »  ? Cela ne veut pas dire qu’Abraham est fou au sens où il aurait perdu la raison mais qu’à aucun moment, sur le chemin qui le mène au lieu du sacrifice, Abraham n’a douté de Dieu. Il ne s’est posé aucune question. S’il avait raisonné, Abraham se serait dit : « Mais, si Dieu est bon, pourquoi me demande-t-il de sacrifier mon fils ? », il se serait alors questionné sur l’existence réelle d’un Dieu qui donne un fils et le reprend. Peut-être même aurait-il rusé et offert un bélier à la place d’Isaac. Quel parent sacrifierait son enfant raisonnablement ?

Si Abraham était parti sacrifier Isaac avec sa raison, il aurait fini par douter de l’appel de Dieu. Or, douter est l’exact opposé de la foi . En doutant, Abraham aurait perdu la foi et aurait perdu Dieu. Cependant, jusqu’au dernier moment, Abraham n’a pas douté. Alors pourquoi une telle détermination ? En abandonnant sa raison terrestre, Abraham supprime toute possibilité de troubler sa foi.

  • Pour le croyant, la foi religieuse est donc une alternative à la raison.

La foi est une sorte de certitude, même si elle n’est pas prouvée – contrairement aux certitudes classiques. Abraham sait avec certitude que son fils sera sauvé même si aucune preuve rationnelle ne lui permet de le savoir. Il peut seulement croire, avec autant de puissance que la certitude, que Dieu épargnera Isaac.

  • La foi d’Abraham est restée inébranlable et Isaac a été épargné par Dieu.

La foi apporte donc une certitude et une détermination aussi puissantes que celles apportées par la raison et la réflexion. De plus, le savoir scientifique a besoin de preuves à la différence de la foi religieuse.

Conclusion :

La religion est un refuge pour l’être humain et un garde-fou pour la société. Certains ont besoin de croire qu’il existe une transcendance créatrice et protectrice. Qu’elle soit le fruit de notre imagination, ou une réalité que peuvent appréhender le cœur ou la raison, cette transcendance permet à l’humain d’accéder à la foi. Cette dernière est une alternative à la réflexion et au savoir rationnel : elle permet à certaines personnes d’inscrire des espoirs en elles-mêmes et en l’humanité – et non dans la raison et la technologie.

Opposer radicalement la foi et la raison est toutefois abusif. Beaucoup de personnes croient en l’existence de Dieu, quelle que soit la forme qu’elles lui donnent et certaines pratiquent une religion.

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Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?

Fait par l'élève, corrigé complet, 13/20.

D’après Freud, la religion est un obstacle au développement intellectuel de l’humanité. C’est une maladie d’ordre psychique. C’est un interdit de penser car elle empêche de trouver des explications rationnelles aux questions que l’on se pose. Elle nous empêcherait donc d’être rationnel. Toujours d’après Freud, elle maintient les hommes dans une situation d’infantilisme, une situation qui prolonge un état naturel de façon artificielle. Elle maintient une immaturité biologique et psychologique. Il est vrai que les avancées de la science ont souvent été en contradiction avec les idées religieuses, notamment Darwin et sa théorie de l’évolution des espèces. Nous avons bien des ancêtres en communs avec les singes. Pourtant la religion est restée omniprésente dans notre civilisation. Alors faut-il résumer les rapports entre la raison et la religion comme notions antagonistes ? A 1° vue, la religion semble être effectivement l’ennemie de la raison. Néanmoins, N’y a-t-il pas une compatibilité entre elles ?

A 1° vue, la religion semble être effectivement l’ennemie de la raison. Par définition, la raison est une faculté intellectuelle supérieure propre à l’homme, lui défini comme un « animal raisonnable ». Elle permet de penser, raisonner, parler, connaître … Mais elle permet aussi de bien juger, des déduire des conséquences, d’être moral, de distinguer le vrai du faux et le bien du mal, de fournir des principes indépendants de l’expérience … La raison porte remède en expliquant le réel et parvient même petit à petit à expliquer de nouveaux phénomènes. Elle organise la connaissance du monde et détermine la conduite des hommes. La raison examine et juge la validité indépendamment de ce que le texte ou la personne qui affirme représente pour la communauté. Elle fait donc progresser la science. Les concepts synthétisent les représentations formées à partir des sensations, des volontés et les jugements relient les concepts pour élaborer la connaissance des êtres et des choses. La raison est donc la faculté qui nous rend capables à la fois de former ces concepts et ces jugements mais aussi de donner un sens à l’univers en introduisant un ordre dans les représentations symboliques que nous en avons. D’après Durkheim, la raison conduit à un « désenchantement du monde ». Elle fait partie du domaine de l’esprit alors que la religion appartient au domaine des sentiments. La raison s’oppose donc à la religion qui, par définition, est un ensemble de croyances. Chacune de ces croyances a ses propres pratiques. Cet ensemble de croyances comprend un aspect subjectif dût au sentiment religieux et un aspect objectif dût aux institutions et aux cérémonies. Il définit le rapport de l’homme avec le sacré. Le sacré est caractérisé dans chaque religion comme un « absolu ». Autrement dit, ce qui est sacré ne peut ni remis en cause ni discuté, dans une même religion. Le sacré d’une religion se présente comme son fondement qui, parce qu’il est indiscutable, n’a pas à être expliqué. Sociologiquement, les religions sont les divers cultes organisés avec leurs dogmes et leurs rites pour rendre hommage à Dieu. La religion est née du sentiment que l’homme ne s’est pas donné à lui-même l’existence. Il dépendrait donc d’un être qui le dépasse infiniment. Pour Durkheim, sociologue français du 19° siècle, la religion est « un système de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées et qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y adhèrent ». Il semble que l’essence même de toute religion soit d’exiger le saut de la foi dans l’irrationnel. La foi est alors une conviction intime qui engage tout l’individu, une adhésion totale à ce qui reste, pour l’homme, un mystère indéchiffrable. C’est la volonté de croire l’incroyable, la volonté de croire au-delà de la raison. La religion délivre l’homme des interrogations les plus difficiles sur l’Origine de l’existence car elle est là pour indiquer les réponses de Dieu aux hommes. L’homme se délivre de la solitude de la condition humaine dans le monde en entrant dans la communauté de sa religion. Il est délivré de l’incertitude qui accompagne sa raison. Il est délivré des incertitudes morales car il a le moyen de déterminer ce qui est Bien de ce qui est Mal en suivant les interdits et les préceptes de la religion. La foi n’abolit pas le doute et elle ne rend pas l’existence plus facile, mais elle permet de sentir membre d’une communauté des croyants. La religion atténue la peur du réel provoquée par la vie qui est considérée comme dure. La religion relie les hommes à plus qu’eux, à une puissance qui les dépasse, qui les transcende. La religion est donc la mise en relation entre l’homme et la divinité. Le fidèle s’en remet à Dieu parce qu’il se voit limité, borné. L’homme a besoin de retrouver l’image protectrice et rassurant d’un père tout-puissant. Il a besoin de réconfort face à la dureté de la vie. Ce Dieu donne des règles de vie concrètes. Il protège d’une angoisse liée à ‘absurdité de son existence puisqu’on ne choisit pas d’exister mais on doit assumer cette existence. La religion établit donc un double lien. Elle crée un lien que l’on pourrait qualifier « horizontal » entre les hommes et un lien que l’on pourrait nommer « vertical » entre Dieu et ces derniers. L’acte de foi est donc en rapport avec le mystère que la raison ne peut comprendre. Religion et raison reposent donc sue des fondements et des logiques opposés. La foi se trouve placée devant la difficulté de convaincre rationnellement de sa validité, au regard de l’homme qui ne croît pas en Dieu. Mais la foi n’est pas une conviction rationnelle mais une persuasion intime. Une religion purement rationnelle ne pourrait avoir de vitalité car il lui manquerait l’essentiel de ce qui fait la vie de la religion qui est le mythe. Ce que l’Eglise enseigne, ce sont des dogmes qu’il s’agit de reconnaître et non pas de justifier. Les hommes doivent renoncer à l’orgueil de la raison. La raison doit s’incliner devant Dieu. C’est dans cette soumission que le croyant trouvera l’humilité qui est la qualité première du fidèle. Comme il est admis que la raison cultive l’amour-propre, il s’agit d’abandonner la raison pour se consacrer à la religion d’où la pratique du jeûne par exemple. La religion ne repose donc pas sur la raison. C’est finalement une adhésion émotionnelle. Il y a bien sûr les exigences de la raison mais aussi celles de la religion. La raison commande la tolérance des cultes, la tolérance de la sexualité … alors que la religion impose des interdits, par exemple sur la sexualité. Dans la religion, les justifications sont inutiles pour l’authentique croyant dont la foi n’a pas besoin d’explication. Pour la religion, les justifications rationnelles sont même considérées comme nuisibles, dans la mesure où elles risquent d’être perçues comme des aveux de faiblesse. La différence entre les notions est que la raison même lorsqu’elle énonce une vérité indiscutable, accompagne cette vérité d’une justification théorique. De plus, la raison répondra toujours à une objection éventuelle et un scientifique ne menacera jamais un opposant des flammes de l’enfer. Ceci dit, si la religion était l’ennemie de la raison, ça signifierait que ces deux notions seraient bien sûr opposées mais qu’en plus la raison serait, pour la religion, une rivale qui cherche à lui nuire. Ce qui sous-entendrait une idée de guerre, or ce n’est pas le cas dans la réalité. Ces deux notions seraient donc plutôt adversaires car elles sont peut-être opposées mais la raison ne nuit pas à la religion. Puisque la raison et la religion ne sont pas ennemies mais qu’elles ne pourraient être, au pire, qu’adversaires pourquoi ne pourraient-elles pas finalement converger dans certains domaines ?

N’y a-t-il pas une compatibilité entre la raison et la religion ? Peut-être n’est pas impossible de les concilier. Il n’est pas nécessaire de concevoir une opposition aussi radicale entre elles. Personne ne peut accepter de remettre son esprit à l’arbitraire. Il faut bien que l’intelligence ait part à l’acte de foi et que la religion garde un sens pour la raison. La raison et la religion peuvent être rapprochées par des questions communes qu’elles se posent au sujet de la place de l’homme dans le monde, du Bien et du Mal, du vrai et du faux … Il y a aussi des attitudes communes à ces deux notions. Devant le réel qui se laisse, à la fois, appréhender par la raison et toujours lui échappe, le scientifique agit, à travers ses méthodes d’analyse et leurs fondements, d’une façon similaire au croyant qui cherche Dieu. La réalité est toujours au-delà de nos représentations me^me si elle se laisse de mieux en mieux appréhender par la raison. Le scientifique cherche à analyser cette réalité qui résiste à nos représentations tout comme le croyant cherche à connaître Dieu qui pourtant toujours lui échappe. Dieu n’est pas physiquement présent mais c’est la même attitude qui est présente chez le scientifique et chez le religieux. Tous les deux que quelque chose nous échappe. Ces attitudes communes sont dûes à un développement de la science pour l’un et à un développement de la tradition pour l’autre. Accepter qu’il puisse y avoir de l’irrationnel, c’est donc être rationnel. Il est rationnel de reconnaître les limites de la raison. Il est possible de laisser, à la religion, sa place aux côtés de la raison. C qui revient à lui accorder son propre domaine sur lequel la raison ne saurait se prononcer. La raison dicte ce qu’il est possible de savoir et ce qui ne l’est pas .. Quant à la religion, elle peut se prononcer sur ce qui n’est pas possible de connaître mais que l’on peut pourtant penser. A côté du discours logique de la raison, il y a donc une place pour le mythe. Le mythe est dons une manière, parmi tant d’autres, de donner du sens au mystère. Il peut par exemple se prononcer sur l’Origine de l’Homme. Le savoir est prisonnier des limites rationnelles que lui fixent l’Homme. De ce fait, la religion garde sa place pour aborder ce qui se passe en dehors de ces limites. Comme le savoir ne peut pas toujours répondre aux questions fondamentales et existentielles et qu’il est humain de se poser des questions, il est possible, pour la religion, de se prononcer là où la savoir fait défaut. La religion ajoute aux commandements moraux, l’autorité d’un commandement divin. Comme le domaine de la morale et celui de la science sont différents, un scientifique peut très bien être croyant. Il y a donc ce que l’on sait scientifiquement et ce que l’on croît. Il y a donc même une sorte de complémentarité entre la raison et la religion. D’après Jean-Paul II, « La foi et la raison sont comme les deux ailes qui permettent à l’humain de s’élever vers la contemplation de la vérité ». Les deux ailes doivent alors nécessairement voler de manière concordante. Il y a donc un domaine au-dessus de la raison que le mental discursif ne parvient qu’à saisir avec difficulté tout comme il y a un domaine en-dessous de la raison. L’homme part d’une condition où il est encore dominé par son instinct. Il devient autonome grâce à la raison. Il faut donc distinguer l’irrationalité de la foi, qui est au-dessus de la raison et de la superstition, qui est contraire à la raison. Pour finir la complémentarité de ces deux notions s’illustrent dans un exemple. C’est le dialogue entre la foi et la raison qui permet d’éviter les sectes. « Les formes et les systèmes religieux ont tendance à s’épuiser et à se corrompre, et ils doivent être détruits, sinon leur sens intérieur se perd, leur connaissance s’obscurcit, leur pratique devient nocive ; aussi la raison a-t-elle joué un rôle important dans l’histoire religieuse en réfutant ce qui était caduc et en réfutant les aberrations », Aurobindo. La raison est d’autant plus indispensable, dans un monde où le fanatisme se développe.

Pour conclure, la religion et la raison peuvent être complémentaires dans plusieurs domaines. La religion a sa place dans la culture humaine. Elle a droit à son propre domaine, là où la connaissance est impossible. Elle peut être au-dessus de la Raison et non pas contre. La Raison a également sa place dans la lutte contre la corruption qui convertit la religion par le superstition.

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  • Exemples et citations : La religion

La religion Exemples et citations

Le fait religieux.

« Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y adhèrent. »

Émile Durkheim

Les Formes élémentaires de la vie religieuse :   le système totémique en Australie

Durkheim insiste ici sur la division du monde entre les réalités sacrées et les réalités profanes. Pour lui, cette distinction constitue le dénominateur commun de toutes les religions.

« Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y adhèrent. » 

Pour Durkheim, une religion est celle d'une communauté qui y adhère. Ce n'est pas un simple système de pensées. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratiques religieuses, c'est-à-dire sans rituels. Au point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites caractérisant solidairement une communauté qui y adhère.

« La religion est une réaction défensive de la nature contre la représentation, par l'intelligence, de l'inévitabilité de la mort. »

Henri Bergson

Les Deux Sources de la morale et de la religion

Pour Bergson, la religion est un moyen pour l'homme d'échapper à l'angoisse de la mort. En croyant en Dieu et en l'immortalité de l'âme, l'homme croit en la vie après la mort : il est donc rassuré.

La raison et la foi

« Un credo religieux diffère d'une théorie scientifique en ce qu'il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s'attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires, et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d'arriver à une démonstration complète et définitive. »

Bertrand Russell

Science et Religion , ( Religion and Science )

trad. Philippe-Roger Mantoux, Paris, © Gallimard, coll. Folio essais (1990), 1935

La vérité religieuse, révélée une fois pour toutes, doit être tenue pour absolument vraie, c'est-à-dire vraie en tout temps et en tout lieu. À l'inverse, la science sait qu'elle ne peut prétendre à un savoir exact, ni à une connaissance achevée du monde. La foi s'oppose au savoir, car elle entend délivrer des vérités éternelles, alors que la science sait que ses connaissances possèdent un caractère provisoire.

« Les dieux sont nos métaphores, et nos métaphores sont nos pensées. » 

Propos sur la religion

Alain expose ici l'idée selon laquelle les religions ne seraient que l'expression métaphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. Il s'agirait, dans la religion comme dans la philosophie, des mêmes vérités, simplement exprimées sous des formes différentes.

« Examinons donc ce point, et disons Dieu est, ou il est pas... Que gagerez-vous ?... Il faut parier cela n'est pas volontaire, vous êtes embarqué... Pesons le gain et la perte en prenant croix, que Dieu est. […] Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien, et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude ; et votre nature a deux choses à fuir : l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, en choisissant l'un que l'autre, puisqu'il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est, sans hésiter. »

Blaise Pascal

Pensées , publié dans Revue des deux Mondes

Dans ce texte, Pascal ne parle pas de la « croix » au sens chrétien. « Croix » et « pile » dénotent les deux possibilités du jeu de hasard, nous dirions à « pile » ou « face ».

Pascal développe plusieurs cas de figure concernant l'existence de Dieu et la croyance en Dieu :

  • Si Dieu n'existe pas, le croyant après sa mort ne le saura pas.
  • Si Dieu n'existe pas, le non-croyant après sa mort ne perd rien.
  • Si Dieu existe, le croyant connaîtra le bonheur infini après sa mort.
  • Par contre, si Dieu existe, le non-croyant après sa mort perd tout.

Ainsi, pour Pascal, croire en Dieu est plus avantageux.

L'histoire de Job

L'histoire de Job est racontée dans la Bible. Job est un homme bon et pieux, un serviteur loyal de Dieu. Ce dernier le montre en exemple à Satan, qui lui propose de mettre Job à l'épreuve. En effet, Satan pense que si Job est bon, c'est uniquement car Dieu le récompense. Il avance que si Dieu cesse ses faveurs à l'encontre de Job, ce dernier perdra la foi.

Dieu accepte de mettre Job à l'épreuve à une condition : que son corps ne soit pas touché. Satan fait alors perdre son troupeau à Job, puis tue ses enfants, et enfin le fait souffrir de la lèpre. Mais Job continue de croire en Dieu. Trois de ses amis arrivent, Elifaz, Bildad et Sofar. Ils assurent à Job que s'il souffre, c'est qu'il a péché. Job se révolte, il affirme qu'il est innocent. En clamant qu'il n'a pas mérité de souffrir, Job laisse entendre que Dieu est injuste avec lui.

Un jeune homme, Elihu, s'indigne contre Job, car en se dédouanant, il accuse Dieu. Ensuite, il condamne les trois amis de Job, qui ne défendent pas Dieu. Dieu apparaît alors, et Job comprend son erreur. Il accepte la toute-puissance divine et sa condition de créature humaine. Dieu réprimande les amis de Job, restaure Job dans tous ses biens, l'histoire se termine donc bien. Toutefois, l'énigme du mal, c'est-à-dire pourquoi Job s'est détourné un instant de Dieu, demeure sans réponse.

Cette histoire illustre qu'il ne faut jamais douter de Dieu et de ses actions. L'homme ne peut jamais comprendre les voies divines qui sont impénétrables. La foi doit pouvoir prévaloir sur le doute. C'est ce que croient les chrétiens, mais aussi les juifs et les musulmans. Les trois religions monothéistes partagent en effet l'histoire de Job. Dieu éprouve la foi des hommes, mais l'homme croyant ne doit pas douter de Dieu.

L'universalité de la religion

« Les idées religieuses qui professent d'être des dogmes, ne sont le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion : elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. »

Sigmund Freud

L'Avenir d'une illusion

Contrairement à l'idée selon laquelle les dogmes religieux exprimeraient une forme de sagesse pratique, le résultat de l'expérience ou de la réflexion, Freud affirme ici qu'il s'agit d'illusions. Plus précisément, ces dogmes religieux, traductions de désirs enracinés dans la nature de l'homme, tiennent justement leur force de la force des désirs dont ils sont issus.

« La religion est la théorie universelle de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa justification. »

Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel

Marx dénonce ici le fait que la religion prétend délivrer l'homme de la sensation de souffrance, en lui donnant l'espoir d'une vie meilleure après la mort. En justifiant ainsi l'existence du monde tel qu'il est, elle maintient en réalité l'homme dans l'inaction et l'empêche ainsi de se révolter contre une situation inacceptable. Elle sert de « bonheur illusoire du peuple » afin de consoler de la misère réelle les hommes.

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La religion

Voilà une notion qui intéresse vivement les élèves, et qui suscite débat et questionnement. Une réflexion sur la religion est l'occasion pour votre enfant de mettre en œuvre une écoute tolérante et une discussion argumentée. 

La notion de religion 

Qu'est-ce qu'une religion .

Un premier temps de la réflexion invite les élèves à se demander pourquoi la philosophie s'intéresse à la religion.

En effet, celle-ci, en tant que phénomène social, culturel et historique, apparaît comme objet d'étude privilégié des sciences humaines (anthropologie, sociologie des religions, histoire). En s'appuyant donc sur les données de celles-ci,  le discours philosophique peut-il apporter un éclairage particulier sur la religion ?

L'approche de la religion par l'anthropologie permet de mettre en valeur le sentiment du sacré comme fondement de toute croyance de type religieuse :

L' homo religiosus croit toujours qu'il existe une réalité absolue qui transcende ce monde -ci mais qui pourtant s'y manifeste . Mircea Eliade

Ce propos de  Mircea Eliade  dans le  Profane et le sacré  (1957) contient un élément essentiel à la compréhension du phénomène religieux :  l'adhésion à l'idée d'une réalité supra-naturelle , transcendante et dont il faut pourtant chercher à interpréter les signes, les traces dans le monde profane. C'est donc la distinction entre le  sacré et le profane  qui est au cœur de l'attitude religieuse.

Ce sentiment du sacré ne suffit sans doute pas à lui seul à constituer une religion – on peut alors parler de religiosité -  mais il en constitue néanmoins une dimension fondatrice. Selon une  formule célèbre de Cicéron  :

L a religion est le fait de se soucier d'une certaine nature supérieure et de lui rendre un culte . De la nature des dieux

Cette formule permet de mettre en lumière les  deux éléments essentiels constitutifs d'une religion :

  • la reconnaissance d'une réalité supérieure  (sentiment du sacré)
  • l'attitude religieuse qui découle  de cette croyance, et qui  s'exprime par le culte  (rites, prières, attitudes et comportements religieux). 

 le songe de Jacob

Le songe de Jacob , Chagall, 1956

Par ailleurs, de nombreux anthropologues  et philosophes énoncent l' idée que la religion est un phénomène universel , présent dans toutes les civilisations humaines.

Comme le souligne Bergson,  « il n'y a jamais eu de société sans religion  » ( Les deux sources de la morale et de la religion ). 

Ainsi, la religion n'est pas l'affaire d'un seul individu qui serait rattaché de manière verticale à un ou des dieux ; elle a une dimension horizontale en ce sens qu' elle relie les hommes entre eux de manière particulière .

Le lien entre religion et société est donc étroit, ce que semble confirmer une approche sociologique de la religion. C'est à ce titre que Durkheim, dans une analyse célèbre de la religion (voir le texte plus bas) affirme que la religion est  « inséparable de l'idée d'église, c'est-à-dire de communauté  ».  Durkheim fait de celle-ci un « fait social ».  

Ainsi, une première approche permet de montrer aux élèves que la religion peut être appréhendée sur deux plans :

  • celui d'une  réalité éminemment collective 

La religion serait d'essence clanique, elle ne peut être que le résultat d'une croyance et d'une pratique (rites/rituels) partagées par plusieurs individus, croyance qui pourrait être envisagée, comme le pense Durkheim, comme l'expression du sentiment d'appartenance à un groupe en même temps que le lien qui permet à ce groupe de rester solidaire, unifié en une totalité «   autour de pratiques et de croyances communes relatives à des choses sacrées  ». (Durkheim). A ce titre, la religion est sans doute  un des traits les plus distinctifs de ce qu'on appelle la culture.

  • celui de la  croyance personnelle  dont on pourra discuter du fait qu'elle puisse être librement choisie et qu'elle puisse représenter une démarche personnelle.

En effet, si la religion s'exprime extérieurement comme phénomène collectif, en ce sens qu'elle a toujours une visibilité plus ou moins forte dans une société, elle peut aussi être appréhendée d'un point de vue individuel sous le rapport d'une croyance subjective, propre à un individu.  Elle appartient alors à la catégorie de la foi , et l'on peut proposer aux élèves de partir de la définition que Kant donne de la « foi » : 

« une croyance subjectivement suffisante et objectivement insuffisante  ». ( Critique de la Raison Pure )

Cette définition a le mérite de ne pas restreindre la notion de foi à la seule foi religieuse : ainsi, je peux avoir foi en l'humanité, foi en un idéal de justice, etc.

Quelle serait donc l'originalité de la foi en matière de religion ? 

La croyance religieuse exclut-elle l'usage de la raison  , la lecture est réservée à nos abonnés.

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La religion s'oppose-t-elle à la raison ?

Parce que certains passages des textes dits sacrés vont à l'encontre du discours scientifique, foi et raison semblent s'opposer. Tout au moins, elles seraient deux moyens différents de connaître la réalité.

I Le conflit entre la foi et la raison

1  croire ou démontrer .

La raison implique de rechercher des preuves de ce qu'on admet comme vrai. Elle exige un effort de justification permanent , soit par l'expérience, soit par l'argumentation. Au contraire, la foi se définit comme une confiance aveugle envers une personne, un texte, indépendamment de toute preuve. Dès lors, foi et raison semblent inconciliables.

Il ne faut pas confondre foi et fanatisme. La foi peut impliquer des doutes et des inquiétudes. Au contraire, le fanatique ne remet jamais en cause ses croyances et tente de les imposer aux autres.

2  Peut-on prouver l'existence de Dieu ?

De nombreux philosophes et théologiens ont cherché à prouver l'existence de Dieu. Ils se sont appuyés tantôt sur la beauté et la régularité du monde pour en déduire l'existence d'une intelligence supérieure et créatrice, tantôt sur l'idée de la perfection divine qui implique l'existence de Dieu.

Selon Kant, il est impossible de prouver l'existence de même que l'inexistence de Dieu. Cette question ne relève pas de l'entendement, puisque l'existence d'une chose ne se démontre pas. Dans la Critique de la raison pratique , Kant déplace la question de l'existence de Dieu sur le plan pratique et moral : elle est une hypothèse moralement nécessaire . Agir moralement suppose de postuler l'existence de Dieu comme ce qui impose de rechercher le bien.

3  Comment justifier sa foi ?

Si le croyant ne peut prouver l'existence de Dieu, il peut justifier sa foi en s'appuyant sur différentes expériences , lesquelles n'ont pas en elles-mêmes de valeur scientifique. Il fonde ses propos en particulier sur les témoignages de proches ou de grandes figures spirituelles, ainsi que sur son expérience intime.

4  La foi : un dépassement de la rationalité ?

La foi n'est pas disqualifiée du simple fait qu'elle ne se justifie pas aux yeux de la raison. Elle renvoie à une confiance qui, par-delà la raison, admet la vérité de certaines propositions.

Elle engage aussi des actes. Kierkegaard parle d' un « saut » qui permet de donner du sens à l'existence .

II Réconcilier foi et raison ?

1  une association possible.

On pourrait dire que le conflit entre foi et raison n'est qu'apparent et qu'en réalité ces deux facultés cohabitent, chacune ayant son propre domaine de ­validité . Pascal, par exemple, distingue les vérités accessibles par la raison et les vérités accessibles par le cœur. La raison renvoie à une connaissance discursive, par ­démonstration, tandis que la foi renvoie à une intuition immédiate.

Pourtant, cette tentative de réconcilier foi et raison renvoie toujours à une hiérarchie implicite entre les deux facultés. La raison devrait s'humilier et ­reconnaître ses limites devant une foi triomphante, qui nous donnerait accès à une vérité plus importante. La raison serait réduite à deux rôles : s'intéresser aux questions secondaires, qui n'influencent guère le sens de notre vie, ou bien préparer le cœur humain à accepter la foi. On pourrait inverser cette hiérarchie : la foi devrait alors s'humilier devant les exigences démonstratives de la raison.

2  Une tension enrichissante

Plutôt que de tenter à tout prix de réconcilier les deux termes, ne vaudrait-il pas mieux maintenir la tension entre foi et raison ? En ce sens, Ricœur distingue « problème » et « appel » . La raison répond à des problèmes que nous formulons, qu'il s'agisse des sciences ou de la philosophie. La foi répond à un appel qui est reçu à partir d'un texte ou d'une tradition. Un écart entre raison et foi est maintenu, mais on reconnaît son caractère fécond : il permet aussi bien le progrès de la raison qu'une foi plus intelligente.

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Quels sujets concernant la religion peuvent vous être proposés au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 19 January 2023

7 minutes de lecture

dissertation philosophie terminale religion

  • 01. Dissertation
  • 03. Définition de la religion
  • 04. Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Chrys

Dissertation

Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ?

Science et croyance sont-elles compatibles ?

L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ?

Croire en la science, est-ce une forme de religion ?

Une religion sans dogme est-elle possible ?

La religion est-elle essentielle à l'homme ?

A quoi tient la force des religions ?

La religion comme source d'une consolation infantilisante ?

La religion est-elle une compensation nécessaire ?

La force des religions et la foi ?

La croyance religieuse est-elle une consolation pour les faibles ?

« Dieu est l'asile de l'ignorance », écrivait Spinoza. Cette idée est-elle suffisante pour rendre compte du rôle de la religion ? ?

Origines, formes et fonctions de la religion ?

Religion, révélation et raison ?

Peut-on concilier la raison et la religion ?

Y a-t-il une différence entre la religion et la superstition ?

La religion comme aliénation de l’essence humaine ?

La religion comme expression fantastique de l’aliénation économique de l’homme ?

La religion comme réalisation illusoire des désirs infantiles de l’homme

La religion est-elle naturelle ?

Quel est le lien entre la religion et les croyances ?

À quoi tient la force des religions ?

La religion exclut-elle l'usage de la raison ?

Le bouddhisme est-il une religion ?

L'Etat doit-il se préoccuper de la religion de ses citoyens ?

La religion doit-elle refuser les idées modernes ?

La notion de péché appartient-elle à la religion ?

La science peut-elle devenir une religion ?

L'astrologie est-elle une nouvelle religion ?

Les religions peuvent-elles être objets de science ?

Peut-on vivre sans religion ?

L'esprit religieux n'habite-t-il que les religions ?

La science peut-elle remplacer la religion ?

La religion peut-elle avoir la même fonction que la philosophie ?

La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?

L'histoire peut-elle tenir lieu de religion ?

Faut-il rejeter religions et révélations ?

Science et religion s'opposent-elles ?

La religion doit-elle se soumettre à la tradition ?

La démocratie doit-elle se méfier de la religion ?

La religion permet-elle à l'homme de s'unir à l'Absolu ?

La religion constitue-t-elle un obstacle au progrès morale de l'homme ?

La religion est-elle la négation de l'homme ?

Faut-il séparer la philosophie de la religion ?

La raison peut-elle remplacer la religion ?

La religion judéo-chrétienne a-t-elle un lien avec les religions primitives ?

Une religion peut-elle être plus vraie qu'une autre ?

Peut-on fonder une religion sur la raison ?

La religion est-elle subordonnée à la raison ?

Le mysticisme est-il conforme à la religion chrétienne ?

La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés.

Définition de la religion

Les trois définitions suivantes du mot  "religion",  bien qu'il puisse y en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les dictionnaires :

  • Ensemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au  sacré , la religion est une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent appeler Dieu). Cela vient du mot latin  religio , que  Cicéron  a d'abord défini comme " l'action d'occuper une nature supérieure dite divine et d'en faire l'objet d'un culte ." Le terme "religion" est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est fréquemment compris comme désignant la relation entre les humains et une ou plusieurs divinités.
  • La religion comme un ensemble de  coutumes  propres à une  foi  ou à un  groupe social.  Par exemple, le terme  "dîn"  dans le Coran, qui pourrait être considéré comme l'équivalent de "religion", fait référence aux  instructions de Dieu  pour une communauté avant tout, et le terme  "zong jiào"  en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour traduire "religion", connote l'idée d'une  instruction pour une communauté . L'histoire montre que les groupes religieux qui s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier, les  catholiques  et les  protestants,  ainsi que la variété des confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe siècle ; cependant, par extension, il désigne également  l'islam,  le  bouddhisme,  le  taoïsme, l'hindouisme  et toutes les autres religions du monde depuis l'aube de la civilisation humaine. La transformation des expériences religieuses des Européens a été ravivée à  l'époque Lumière  dans un questionnement qui supposait un noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions historiques.
  • La religion est l'adhésion à des  croyances  et à des  convictions  particulières. Ce sens est lié à ceux mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui  va à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition .

On pourrait considérer la religion comme  un moyen de chercher , et peut-être de découvrir, des  réponses aux questions les plus profondes qui se posent à l'humanité . C'est ainsi qu'elle entre en relation avec la philosophie. Elle peut avoir une  perspective personnelle ou communautaire , être privée ou publique, être liée à la politique ou chercher à s'en distancier. Elle peut également être identifiée dans la définition et l'application d'un culte, d'un enseignement, d'exercices spirituels et de comportements sociaux. La question de savoir ce qui constitue la religion est également d'ordre philosophique, et la philosophie peut à la fois contribuer à la solution et contester la plausibilité des définitions avancées. Il n'existe pas de définition reconnue qui s'applique à tout ce qu'il est aujourd'hui permis de qualifier de religion. La question de savoir ce qui constitue une religion est donc ouverte.

Elle fait l'objet de recherches dans le domaine des sciences humaines. Le terme  "religiosité"  est étudié par des disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychologie sans pour l'instant s'appuyer sur une définition qui serait uniformément applicable à tout ce qui est ainsi étudié.

Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Comment apprendre la philosophie ?

Il existe une différence entre croire et savoir.

La croyance s'apparente le plus souvent à une opinion. Cependant, la croyance naturelle est encore autre chose que la foi qui est une acceptation de l'esprit de certaines vérités dénuées de raison. Nous nous situons donc entre la certitude et le questionnement. A nos yeux, le vrai n'est que ce qui peut arriver, ce qui est raisonnable. Savoir quelque chose inspire donc la certitude, par l'habitude ou l'expérience par exemple, que ce que nous pensons est vrai. La croyance, quant à elle, peut être vue comme une faiblesse. En effet, puisqu'il s'agit d'une opinion incertaine, elle se place forcément en dessous du savoir. D'un autre côté, la croyance dénote d'une certaine force de conviction car elle implique le refus d'écouter sa raison. Dans ce cas, la croyance doit-elle être vue comme une faiblesse d'ignorer la réalité ou comme une force de faire preuve de volonté ?

La faiblesse d'une croyance irrationnelle

Hume disait que la croyance est irrationnelle si elle n'est pas fondée sur un raisonnement solide. Prenons par exemple quelque chose que nous croyons par habitude : un chat retombe toujours sur ses pattes. Ce n'est pas parce que cela arrive dans la majorité des cas et que tout le monde le dit que c'est forcément vrai. Pour cause, il est possible qu'un chat fasse une mauvaise chute et se retrouve sur le dos. Cette croyance est donc irrationnelle. Une croyance religieuse ou superstitieuse sont elles aussi irrationnelles car souvent absurdes et opposées à la raison.

C'est pour cette raison que la science fait preuve de mépris au regard des croyances. En effet, elle considère que ceux qui croient se limitent à ne pas chercher la rationalité, à ne pas réfléchir et ce par pur fainéantise ou lâcheté.

La croyance n'existe pas sans une part de confiance. En effet, pour accepter de croire en quelque chose d'invérifiable, il faut avoir confiance en soi ou en la personne qui nous a insufflé cette croyance. C'est pourquoi cette dernière a souvent recours à l'affectivité pour nous guider vers ses choix. Croire peut donc avec cette vision apparaître également comme une forme de faiblesse.

Mais la force et la volonté induits par cette croyance ne seraient-elles pas un bénéfice ?

La force de croire en ce que je veux

Comment faire le lien entre croyances et sentiments ?

Croire nous engage. Dans la volonté et dans le consentement. Mais de toute façon, est-il possible de ne croire en rien ? On dit souvent que la vie se trouve dans l'espoir. Donc pas de vie sans rêve ni croyance. De tous les temps, les Hommes croiront en quelque chose. Et d'ailleurs, peut-on voir la croyance comme une faiblesse alors qu'elle est une preuve de volonté ? Par exemple, la foi est une force pour l'Homme qui lui donne de la volonté pour réussir de nombreuses épreuves dans sa vie : amour, travail, respect, solidarité. La croyance est donc une forme de force, de détermination et de persévérance. Pour cause, quelqu'un qui ne croirait en rien ne se donnerai jamais d'objectifs. Se battre pour quelque chose qui paraissait irréalisable et est finalement atteint est une preuve de force. Prendre des décisions relève aussi de la croyance et n'est donc pas une faiblesse. Par exemple, décider d'agir implique de croire en ce que l'on va faire et en la validité de notre action, sans pour autant pouvoir prévaloir dès le début de sa finalité.

Nous avons donc démontré que croire peut être à la fois une force et une faiblesse, selon l'approche réelle ou spirituelle du sujet. Dans un premier sens, on peut dire qu'au regard de la science, de la réalité, les croyances sont des faiblesses réservées à ceux qui ne savent pas et ne s'en donnent pas les moyens. Tandis que dans un second sens, on voit que la croyance peut mener l'Homme à faire de grandes choses, à respecter des valeurs, comme c'est le cas avec quelqu'un qui a la foi.

En conclusion, cette notion de force ou de faiblesse du croyant est limitée à l'appréciation de chacun. La croyance de quelqu'un sera vue comme une bêtise pour quelqu'autre qui ne croit pas. C'est pourquoi la croyance est vue comme un bien ou un mal surtout selon la personne concernée.

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dissertation philosophie terminale religion

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  • Dissertation

Introduction d’une dissertation de philosophie

Publié le 19 février 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

L’introduction d’une dissertation de philosophie est différente d’une introduction de dissertation juridique .

Elle doit introduire votre sujet philosophique et intéresser votre lecteur. Elle doit aussi permettre à un lecteur profane de comprendre votre sujet et votre angle d’attaque pour le traiter.

Une bonne introduction de dissertation de philosophie contient :

  • la phrase d’accroche (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • la problématique ;
  • l’annonce du plan.

N’oubliez pas non plus que l’introduction et la conclusion de votre dissertation de philosophie doivent se faire écho.

Au fait ! Scribbr peut corriger votre dissertation de philosophie pour vous (ou simplement l’introduction si vous voulez !).

Table des matières

Quand rédiger l’introduction d’une dissertation de philosophie , la structure d’une introduction de dissertation de philosophie, exemple d’introduction de dissertation de philosophie, présentation gratuite.

L’introduction ne se rédige pas directement après la lecture ou le choix du sujet de philosophie.

Nous vous conseillons de commencer par définir les termes du sujet une fois le sujet de la dissertation révélé.

Ensuite, faites un brainstorming , trouvez votre problématique et définissez votre plan.

Une fois votre plan défini et détaillé , vous pouvez rédiger votre introduction entièrement (au brouillon, si vous avez le temps). L’introduction de votre dissertation de philosophie doit être rédigée avant le développement.

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L’introduction d’une dissertation de philosophie est très importante et doit suivre une méthode particulière.

Elle est composée de cinq éléments qui doivent absolument apparaître.

1. La phrase d’accroche (amorce).

Bien que facultative, l’accroche permet de capter l’attention du lecteur et d’introduire le sujet dans l’introduction d’une dissertation de philosophie.

Vous pouvez utiliser un élément qui sort du domaine de la philosophie, comme un fait historique, un événement récent ou une citation. Le but de l’accroche est de ne pas démarrer trop sèchement en donnant simplement une définition des termes du sujet.

Conseil : Faites une fiche avec des citations que vous pourriez mettre en accroche (en fonction des thèmes étudiés en cours).

2. L’énoncé du sujet.

Il est important d ’énoncer  clairement le sujet juste après votre accroche dans l’introduction d’une dissertation de philosophie.

3. La définition termes et reformulation du sujet .

Avec la définition termes et la reformulation  du sujet, i l faut expliciter le sens des mots du sujet en leur donnant une définition précise. La définition que vous choisissez peut donner un angle d’attaque au traitement du sujet, car des termes peuvent avoir plusieurs définitions. Chaque définition doit être détaillée et justifiée.

Normalement, les termes du sujet auront été vus en cours et vous devriez connaître leurs définitions.

Astuce : Nous vous conseillons de partir des racines grecques et latines pour définir les termes du sujet.

4. La problématique.

La définition des termes devrait faire émerger un problème ou paradoxe. C’est la problématique du sujet.

Dans votre introduction de dissertation de philosophie, vous devez expliquer clairement quel est ce problème.

Votre dissertation de philosophie est là pour solutionner ce problème.

5. L’annonce du plan.

Une fois le problème introduit, vous présentez les étapes de sa résolution avec le plan dans l’annonce du plan.

Dans l’introduction d’une dissertation de philosophie, vous donnez ainsi une idée au lecteur de la progression que vous allez suivre.

Sujet  : Être libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux ». C’est ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Être « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre, capable de faire des choix rationnels, ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne, ainsi que l’environnement qui l’entoure.

Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur l’introduction d’une dissertation de philosophie. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Introduction d’une dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 27 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/introduction-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

Justine Debret

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  • La religion - le cours

Plan de la fiche

  • La religion est-elle une illusion ou est-elle l'opium du peuple ?
  • La religion comme lien avec l'être profond et le cœur ?
  • N'y aurait-il pas deux types de religions ; une qui libérerait et une qui opprimerait ?

Introduction

1. Délimitation de la notion

Comment délimiter une telle notion qui pose tant de problèmes et crée tant de querelles qu'elle ne donne presque jamais lieu à une interrogation nationale au bac ? Qu'est ce qui existe en elle - et peut-être dans nos pays - pour faire en sorte qu'il soit devenu si difficile ? Pour certains c'est le sacré qui caractérise la religion or le sacré - Kadosh en hébreu imparfaitement traduit par « élu » - renvoie à ce qui est mis à part, ce qui doit faire l'objet d'une distinction particulière. L'existence de ce sacré est destinée ainsi précisément à montrer qu'il existe des limites et des valeurs. Il montre que tout ne peut pas être mis sur le même plan ni traité de manière équivalente. Cela ne signifie pas qu'il faut établir des privilèges. Cela signifie qu'il ne faut pas traiter de la même manière ce qui est différent soit par essence soit tout simplement par culture ou nature. Les haines suscitées par le religieux s'expliquent-elles par l'envie et la jalousie ? C'est la thèse soutenue par R. Girard dans ses différents écrits. S'expliquent-elles au contraire par le refus de certains de la mission qui leur a été confiée ? S'explique-t-elle, d'une autre manière, par le fait que La religion pour chacun c'est la sienne - et mieux encore - la manière dont il interprète celle-ci ? La tolérance - si intimement liée à toutes les grandes religions - comment expliquer qu'elle soit si difficile à mettre en œuvre sur ce sujet ?

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  9. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  10. La religion : cours de philosophie niveau terminale pour le bac

    La religion: ensemble de croyances, rituels, dogmes, qui conduisent le rapport de l'homme à la divinité.D eux étymologies possibles : le latin religare = relier (la religion relie l'homme à Dieu), ou religere = recueillir. Complexe parce qu'elle mélange plusieurs dimensions : une dimension subjective (système organisé autour de croyances) et collective (ensemble d'individus ...

  11. La religion peut-elle s'en tenir aux limites de la simple raison

    Si la religion doit être limitée, c'est qu'elle a tendance à dépasser les limites. Celles-ci correspondraient aux frontières hors desquelles la religion ne serait plus valable. Tout d'abord, les différentes religions conduisent l'individu à croire des propositions qui sont discutables aux yeux de la raison.

  12. La religion : cours de Philosophie

    Le mot religion vient du latin religare, qui signifie « relier ». La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l'individu et le divin. Effectivement, la religion est d'une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d'une société : partagée ...

  13. Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison

    A 1° vue, la religion semble être effectivement l'ennemie de la raison. Par définition, la raison est une faculté intellectuelle supérieure propre à l'homme, lui défini comme un « animal raisonnable ». Elle permet de penser, raisonner, parler, connaître …. Mais elle permet aussi de bien juger, des déduire des conséquences, d ...

  14. La religion

    La religion peut-elle s'en tenir aux limites de la simple raison ? Les croyances témoignent-elles d'une faiblesse de la raison ? La science peut-elle faire disparaître la religion ? Préparez et révisez les examens du Brevet au Bac avec Annabac. Consultez les annales, fiches de cours, corrigés, cours audio et vidéo de la 3e à la Terminale.

  15. Plan d'une dissertation de philosophie

    Elle permet de définir les termes du sujet et d'annoncer le plan. Dans l'introduction d'une dissertation de philosophie, on retrouve ces éléments : la phrase d'accroche (amorce) ; l'énoncé du sujet ; la définition termes et reformulation du sujet ; la problématique ; l'annonce du plan.

  16. La religion

    Révisez en Terminale S : Cours La religion avec Kartable ️ Programmes officiels de l'Éducation nationale. 01 76 38 08 47. ... C'est ainsi que Voltaire, dans le conte philosophique Candide, fait la critique de certaines formes de religion : le rigorisme hollandais, l'Inquisition espagnole ou les jésuites au Paraguay. Sans être pour autant ...

  17. La religion

    Révisez en Terminale : Exemples et citations La religion avec Kartable ️ Programmes officiels de l'Éducation nationale. ... seraient que l'expression métaphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. Il s'agirait, dans la religion comme dans la philosophie, des mêmes vérités, simplement exprimées sous des formes ...

  18. La religion en philo en terminale

    Un premier temps de la réflexion invite les élèves à se demander pourquoi la philosophie s'intéresse à la religion. En effet, celle-ci, en tant que phénomène social, culturel et historique, apparaît comme objet d'étude privilégié des sciences humaines (anthropologie, sociologie des religions, histoire). En s'appuyant donc sur les ...

  19. La religion s'oppose-t-elle à la raison ?

    La raison répond à des problèmes que nous formulons, qu'il s'agisse des sciences ou de la philosophie. La foi répond à un appel qui est reçu à partir d'un texte ou d'une tradition. Un écart entre raison et foi est maintenu, mais on reconnaît son caractère fécond : il permet aussi bien le progrès de la raison qu'une foi plus ...

  20. Sujets de Dissertation sur la Religion

    Par Olivier. Rédigé le 19 January 2023. 7 minutes de lecture. Ressources Philosophie Terminale s Sujets de Dissertation sur la Religion. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles. C'est parti.

  21. La méthode de la dissertation de philosophie

    Étape 5 de la méthode d'une dissertation - L'introduction, le développement, les transitions et la conclusion. 1. L'introduction d'une dissertation. L'introduction d'une dissertation de philosophie permet de poser le sujet et d'exposer clairement le problème.

  22. Introduction d'une dissertation de philosophie

    L'introduction d'une dissertation de philosophie est très importante et doit suivre une méthode particulière. Elle est composée de cinq éléments qui doivent absolument apparaître. 1. La phrase d'accroche (amorce). Bien que facultative, l'accroche permet de capter l'attention du lecteur et d'introduire le sujet dans l ...

  23. Fiche de révision Philo : la religion

    Fiches de révision du Bac 2024. Bac Général. Fiches de révision Terminale. Fiches de révision Philosophie - Terminale. La religion.