Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : La conscience

La conscience, cette réalité intérieure qui nous permet de ressentir, de penser et de percevoir, est l’un des mystères les plus profonds de l’existence humaine. En se penchant sur la nature de la conscience, la philosophie nous invite à explorer les frontières entre la réalité objective et la subjectivité, à examiner les liens entre la pensée et la perception, et à questionner les fondements de notre compréhension du monde.

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Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?

Dans un élan d’interrogation métaphysique, on questionne la nature du désir en lien avec la souffrance. Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Voilà une problématique qui pousse à étudier la dimension existentielle du désir, et sa fusion intrinsèque avec la douleur.

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Choisir, est-ce renoncer à sa liberté ?

La dissertation suivante analysera la problématique : choisir est-ce renoncer à sa liberté ? Nous tenterons de répondre à cette question en passant en revue différents points de vue philosophiques sur la liberté et le choix.

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Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ?

Approcher la question « Ce qui est subjectif est-il nécessairement faux ? » veut nous amener à réfléchir à la corrélation entre subjectivité et fiabilité de la vérité. Cette dissertation analysera cette problématique stimulante depuis diverses perspectives philosophiques.

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Comment puis-je savoir qui je suis ?

Nous aborderons ici une question essentielle : Comment puis-je savoir qui je suis ? Cette interrogation profonde nous incite à envisager notre propre identité à travers diverses perspectives, depuis un regard intérieur jusqu’à l’impact de notre environnement social.

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Avons-nous le choix d’être libre ?

La notion de liberté soulève d’interminables questionnements, et le choix d’être libre entrelace l’ontologie de l’existence et l’éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d’interroger ce concept complexe et profond.

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En quel sens les mots nous apprennent-ils à penser ?

La dissertation qui suit se penche sur l’interrogation suivante : en quoi les mots nous instruisent-ils à penser ? Nous analyserons d’abord la nature intrinsèque du langage, puis l’impact des mots sur notre processus de réflexion.

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Connaissons-nous immédiatement le réel ?

Dans ce travail de réflexion philosophique, nous allons nous interroger sur le lien entre la connaissance et la réalité. Est-ce que nous connaissons immédiatement le réel ou notre compréhension de celui-ci est-elle filtrée ou indirecte ?

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A-t-on besoin de certitudes pour agir ?

La question « A-t-on besoin de certitudes pour agir ? » nous invite à réfléchir sur l’interaction entre notre connaissance du monde et notre capacité d’action. Cette dissertation philosophique analysera comment la certitude influe sur nos actions.

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Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

En se penchant sur la question « Est-ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ? », cette dissertation philosophique s’efforce de comprendre si l’essence de l’homme réside réellement dans sa capacité à examiner son existence et ses actions.

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Est-ce toujours par ignorance que nous commettons des erreurs ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur le lien entre ignorance et erreur. Est-ce que nos erreurs sont toujours le reflet de notre ignorance? Cette question conduit à une réflexion approfondie sur la nature humaine et l’origine de nos fautes.

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Doit-on considérer les êtres vivants comme des choses ?

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Dans la passion suis-je moi-même ?

La dissertation philosophique qui suit s’interroge sur la notion de « moi » dans le contexte des passions. En s’émouvant, l’individu perd-il son identité, sa quintessence, ou au contraire, se réalise-t-il pleinement ?

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Accomplir tous ses désirs, est-ce une bonne règle de vie ?

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Connaître est-ce nécessairement expliquer ?

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Bien parler, est-ce bien penser ?

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La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

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La conscience est-elle ce qui définit l’homme ?

La conscience, attribut souvent associé à l’humanité, soulève de nombreuses interrogations philosophiques. Cette dissertation s’efforcera de déterminer si la conscience est réellement ce qui caractérise l’homme, en analysant diverses perspectives théoriques.

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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  • Cours : La conscience

La conscience Cours

La notion de conscience renvoie à deux grandes significations. D'une part, la conscience peut être comprise comme conscience de soi : elle désigne alors la faculté de l'homme à être conscient de lui-même (de ses pensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure. D'autre part, la conscience renvoie à la conscience morale : elle désigne alors la capacité de tout individu à saisir le bien et le mal.

Introduction à la notion de conscience

La conscience est un terme très utilisé dans le langage courant. On peut en distinguer deux grands sens : la conscience psychologique et la conscience morale.

De nombreuses expressions utilisent cette notion dans le domaine de l'action (conscience morale) aussi bien que dans celui de la connaissance (conscience de soi).

On dira que l'on « est bien conscient que... » lorsqu'on veut signifier que l'on connaît les risques ou les conséquences de ce que l'on fait. On fait alors allusion d'une part à la connaissance, d'autre part à la responsabilité. « Être conscient » a donc un sens très large.

À l'inverse, on dira que l'on agit « sans avoir conscience de ce que l'on fait », c'est-à-dire que l'on agit « machinalement », lorsqu'on ne prend pas le temps de réfléchir à ce que l'on fait, en se laissant gouverner par des « automatismes ».

On peut également relever des utilisations de la notion de conscience qui ont un autre sens.

Au niveau d'un groupe comme la société, on parlera de conscience historique ou de conscience politique : on renvoie ici à un groupe d'idées partagées par un ensemble de personnes et relevant de la « conscience collective ».

Enfin, le terme de conscience s'utilise aussi à un niveau moral, comme lorsque l'on utilise les expressions « avoir bonne ou mauvaise conscience », c'est-à-dire se sentir juste ou au contraire coupable, ou bien lorsque l'on dit qu'il faut « juger en son âme et conscience », c'est-à-dire en fonction de critères moraux.

La conscience, dans le langage courant, présente donc plusieurs sens. Peut-on proposer une définition unifiée de la conscience ? Il est en tous cas possible de lui distinguer deux grands sens :

  • La conscience psychologique : c'est la capacité de chaque individu à se représenter ses actes et ses pensées.
  • La conscience morale : c'est cette sorte de « juge intérieur » en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal.

Ainsi, lorsque l'on dit de l'homme qu'il est conscient, cela signifie deux choses :

  • Qu'il se sait en relation avec une réalité extérieure : par l'intermédiaire du corps, des sens, sa conscience lui permet de saisir les objets qui l'entourent.
  • Qu'il perçoit aussi une réalité intérieure, subjective : celle de ses états d'âme, de ses désirs, de ses souhaits.

La conscience est l'appréhension directe par un sujet de ce qui se passe en lui et hors de lui-même. Ainsi, être conscient de soi, c'est avoir la faculté de comprendre ses pensées, ses actes, mais également de percevoir et comprendre le monde qui nous entoure.

La conscience de soi

La conscience de soi révèle à l'être humain sa propre existence, c'est l'enseignement du cogito de René Descartes. Emmanuel Kant affirme que la conscience de soi se construit à partir de différentes représentations unies par la conscience. La psychologie scientifique va critiquer cette idée de la conscience de soi.

L'expérience du cogito

Pour Descartes, la conscience de soi permet à l'être humain de réaliser qu'il existe. La conscience de soi est la certitude première, l'être humain en fait l'expérience avec le cogito .

Dans son ouvrage Discours de la méthode , René Descartes met en évidence la capacité de l'homme à se saisir comme être pensant à travers l'expérience de pensée du cogito . Il cherche une certitude, la certitude première, sur laquelle l'être humain peut compter. Il décide de mettre en doute tout ce qui existe : c'est l'expérience du doute généralisé. Le monde, le corps, tout n'est peut-être qu'illusion, qu'hallucinations, que sortilèges d'un malin génie. Descartes va jusqu'à douter de sa propre existence, et réalise alors qu'il sait qu'il est en train de douter, car le doute est une pensée. Pour lui, c'est un signe : cette pensée est la preuve qu'il existe. Il en vient à dire que pour penser, il faut être : cogito ergo sum , autrement dit « je pense, donc je suis ». Pour Descartes, la conscience de soi est la certitude première, elle permet d'assurer que l'homme existe.

« Par le mot penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l'apercevons immédiatement par nous-mêmes. »

René Descartes

Les Principes de la philosophie

Le cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de soi.

C'est la conscience qui fait découvrir que l'on existe et, plus spécifiquement, que l'on existe comme chose pensante. Cette connaissance doit servir de fondement et de modèle pour toute forme de connaissance. Descartes pose l'existence de la conscience comme une première certitude, qui met fin à tout doute antérieur.

Les différentes représentations de soi unies par la conscience

Pour Emmanuel Kant, le moi peut se construire à partir de différentes représentations. Ces différentes représentations sont unies grâce à la conscience. Selon Kant, c'est ce qui permet à l'homme d'être un sujet.

Emmanuel Kant se demande si l'on peut penser la conscience comme chose, même comme une chose pensante. Dans Critique de la raison pure , le philosophe cherche comment les différentes représentations de soi que l'être humain a de lui-même sont unifiées. Il étudie ainsi les sensations de l'être humain, qui sont différentes selon les instants et les lieux où l'on se trouve. Il en conclut que c'est la conscience qui permet d'unifier ces différentes sensations, ces différents moments que l'on vit.

La capacité de l'homme d'unifier toutes ses représentations tient au fait qu'il puisse dire « je ». Cette capacité exprime le pouvoir unificateur de la conscience. L'homme est le seul être à posséder une conscience : lui seul, à partir d'un certain âge, a le pouvoir de dire « je ». L'utilisation de ce simple pronom est la concrétisation de la capacité du sujet à se représenter comme un sujet unifié. Être sujet, pour Kant, c'est avoir la capacité d'unifier toutes ses représentations.

Les critiques de la conscience de soi

La psychologie scientifique va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau.

La psychologie scientifique, qui se développe à partir du XIX e siècle, va émettre une critique virulente à l'égard de la notion philosophique de conscience. Pour elle, cette notion est trop attachée à celle d'esprit, c'est-à-dire à l'idée d'une réalité spirituelle. Et pour cette raison, elle ne permet pas de traiter scientifiquement de cette réalité qu'est la conscience de soi.

Opposée à l'idée d'une conscience de soi comme sentiment d'existence de soi-même, la psychologie scientifique, incarnée notamment par le courant béhavioriste, va développer l'hypothèse selon laquelle la conscience de soi repose entièrement sur les mécanismes de fonctionnement du cerveau.

Béhaviorisme

Le béhaviorisme (de l'anglais behavior, « comportement ») est un courant de psychologie qui affirme que la conscience n'est qu'un mythe. Selon ce courant, l'étude du psychisme ne peut passer que par l'étude des mécanismes corporels, notamment cérébraux, tels qu'ils sont manifestés par les conduites que l'on peut observer, plutôt que par les représentations de la conscience.

La conscience de soi et le monde extérieur

L'homme a besoin du rapport au monde extérieur pour prendre conscience de lui-même. La conscience est toujours conscience de quelque chose, c'est l'intentionnalité telle que la définit Husserl. La conscience de soi se fait notamment grâce à la confrontation avec autrui. La conscience de soi est forcément influencée par la société dans laquelle l'être humain évolue.

La conscience comme intentionnalité

La conscience n'est jamais pure conscience de soi, mais toujours conscience de quelque chose. Edmund Husserl utilise le terme d'intentionnalité pour définir le fait que la conscience est toujours conscience de quelque chose.

La conscience est toujours conscience de quelque chose, on ne peut donc pas la penser indépendamment des objets qu'elle vise. C'est toujours un objet que la conscience vise, son intention est de saisir l'extérieur, de saisir ce qu'il y a autour de soi.

Si j'observe un oiseau, c'est moi qui regarde l'oiseau. Mais je ne peux pas m'observer moi-même regardant l'oiseau, car je ne peux pas sortir de ma conscience. L'oiseau est à l'extérieur de moi, c'est ma conscience qui cherche à saisir ce qu'est cet oiseau, ce qui est à l'extérieur de moi.

Ainsi, pour Husserl, la conscience n'est pas conscience d'elle-même, enfermée sur elle-même, elle est toujours conscience d'autre chose d'extérieur.

« Le mot intentionnalité ne signifie rien d'autre que cette particularité foncière et générale qu'a la conscience d'être conscience de quelque chose. »

Edmund Husserl

Idées directrices pour une phénoménologie

L'objet visé par la conscience n'est pas forcément un objet que l'on peut toucher, un objet que l'on voit. Cet objet peut-être soi-même, mais aussi un sentiment, quelque chose d'immatériel.

« L'intentionnalité se manifeste, selon Brentano, dans l'amour, la haine, le désir, la croyance, le jugement, la perception ou l'espoir. Il est constitutif de chacun de ces phénomènes qu'il vise un objet. Sans un objet aimé, pas d'amour. Sans un objet de croyance, pas de croyance. Sans un objet jugé, pas de jugement. Sans un objet perçu, pas de perception. Sans un objet espéré, pas d'espoir, et ainsi de suite pour tout acte mental comme relation d'un sujet à un objet. »

Pierre Jacob

L'Intentionnalité. Problèmes de philosophie de l'esprit

© Éditions Odile Jacob, 2004

L'objet visé par la conscience peut donc être un objet immatériel tel que l'amour, l'espoir, la croyance. On le voit, la notion d'objet est ici prise au sens large : il s'agit de tout ce que peut penser la conscience comme différent d'elle-même, qui caractérise un sujet .

La conscience face à autrui

L'homme a besoin du rapport à autrui pour prendre conscience de lui-même. La confrontation à l'altérité, c'est-à-dire à autrui, est nécessaire à la constitution de la conscience de soi.

Dans son ouvrage Phénoménologie de l'esprit , Hegel traite de la conscience. Pour Hegel, l'existence d'autrui est indispensable à l'existence de la conscience de soi, on ne peut y accéder que si autrui nous reconnaît. C'est ce qu'il développe dans la dialectique du maître et de l'esclave.

La dialectique du maître et de l'esclave

La conscience veut qu'une autre conscience la reconnaisse comme conscience. Cette confrontation avec l'autre mène à l'inégalité et l'asservissement, car chacun souhaite asservir l'autre pour être reconnu par lui. Si l'on prend deux hommes qui ainsi s'affrontent, l'un des deux va être prêt à mourir pour être reconnu, l'autre va préférer la soumission plutôt que la mort. Le premier devient donc le maître, le second devient l'esclave. Le maître accède à la conscience de lui-même uniquement parce que l'autre l'a reconnu. L'esclave, quant à lui, a pris conscience de lui-même en ressentant la fragilité de son existence et la possibilité de sa mort. Dans les deux cas, la conscience de soi a nécessité la reconnaissance d'autrui.

Pour avoir réellement conscience et connaissance de lui-même, l'homme a besoin du rapport à autrui : il prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres. La conscience rencontre ainsi d'autres consciences , c'est ainsi, pour Jean-Paul Sartre, qu'elle devient conscience de soi. En effet, l'être humain découvre son existence et sa singularité en se confrontant à une autre conscience, en se confrontant à autrui. Pour Sartre, la conscience de soi n'est donc pas, comme le pense Descartes, une réalité dont on prend conscience dans la solitude, mais plutôt dans le rapport à l'autre.

« J'ai un dehors, j'ai une nature ; ma chute originelle, c'est l'existence de l'autre. »

Jean-Paul Sartre

L'Être et le Néant

© Gallimard, coll. Bibliothèque des idées, 1943

Pour Sartre, autrui est l'autre qui n'est pas soi, mais qui nous ressemble, et cette altérité (cette différence) permet d'accéder à la conscience de soi. Sans autrui, l'être humain ne peut avoir la même conscience de lui-même.

Des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s'ils ne se créent pas une forme artificielle d'altérité.

L'influence de la société sur la conscience de soi

Si le monde extérieur est déterminant dans la construction de la conscience de soi, le fait que l'homme vive au milieu d'autres hommes est probablement un fait tout aussi déterminant. Karl Marx explique ainsi que l'être humain ne peut avoir pleinement conscience de lui-même que s'il a conscience de l'influence de la société dans laquelle il évolue, de la place qu'il y occupe.

Karl Marx considère que le système de pensée de chacun est conditionné par ses « conditions matérielles d'existence ». Autrement dit, l'appartenance à une classe sociale déterminée mais aussi à un moment de l'histoire précis détermine en grande partie la perception que l'homme a de lui-même.

Ainsi, pour que l'individu parvienne à une conscience complète et transparente de lui-même, il faut qu'il ait conscience de l'influence du milieu social et historique dans lequel il évolue.

« Ce n'est pas la conscience des hommes qui déterminent leur existence c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. »

Préface de la Contribution à la critique de l'économie politique

Pour Marx, ce n'est pas la conscience qui détermine ce qu'est l'être humain, ce sont les conditions matérielles qui vont déterminer sa façon de penser et de se représenter sa vie et son monde.

Pour Karl Marx, la condition socio-économique de l'être humain prime sur sa conscience. On parle de matérialisme philosophique.

La conscience morale

Si la conscience est, comme on l'a vu, conscience de soi et capacité de se construire en relation avec le monde extérieur, cette notion désigne également la capacité de chaque individu de saisir par lui-même, par « intuition », les valeurs morales. La conscience morale est une sorte de « juge intérieur » présent en chaque être humain qui lui permet de statuer sur le bien ou le mal. Cette conscience morale est parfois définie comme étant un « instinct » de l'être humain. Elle se caractérise par son universalité.

La conscience morale comme instinct

La conscience morale est définie comme étant naturelle ou innée en l'être humain, elle serait comme un instinct pour Rousseau.

Jean-Jacques Rousseau est l'un des penseurs qui défend le plus fortement l'idée qu'il existe un sens naturel de la morale, c'est-à-dire une capacité innée à saisir ce que sont le bien et le mal. Avant même que les humains ne vivent dans des sociétés constituées, régies par des lois et où des institutions transmettent des croyances morales, accompagnées de jugements, ils sont capables de sens moral.

« Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rend l'homme semblable à Dieu, c'est toi qui fais l'excellence de sa nature et la moralité de ses actions. »

Jean-Jacques Rousseau

Émile ou De l'éducation

Jean-Jacques Rousseau définit la conscience comme un « instinct divin » : c'est un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal.

Pour Rousseau, la conscience morale, « instinct divin » qui permet de reconnaître le bien et le mal, est donc innée : elle est renforcée par la pitié, ce sentiment qui fait partager à tout être humain la souffrance d'autrui. Pourtant, Rousseau dit aussi que la perfectibilité, c'est-à-dire le développement de la raison, conduit l'homme à l'immoralité. Cela suppose que l'homme vit déjà en société, ce qui corrompt son sens moral.

L'homme est bon naturellement, mais le développement de la raison et la vie en société étouffent ce sens moral. Dans cette situation, c'est à la raison, bien comprise, qu'il appartient de rétablir la moralité : ce sera l'un des buts du « contrat social », la loi corrigeant les effets de l'immoralité entraînée par le développement des sociétés dans l'histoire.

L'universalité de la conscience morale

Pour Emmanuel Kant, la conscience morale réside dans une loi universelle que tout être humain se donne à lui-même. Il fait reposer cette conscience morale sur des impératifs catégoriques universels.

Selon Kant, la morale repose sur des impératifs catégoriques qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire. Ces impératifs sont universels : ils s'appliquent à tout le monde, sans exception et sans considération d'aucun intérêt autre que moral. La formulation principale de l'impératif catégorique est la suivante :

« Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. »

Emmanuel Kant

Fondements de la métaphysique des mœurs

Pour Kant, avant d'agir, il faut toujours se demander s'il serait souhaitable que tout le monde agisse en fonction du même principe. Autrement dit, il faut se demander si ce qui motive l'action de l'individu, le principe qui la commande, pourrait être une règle universelle. Si c'est impossible, alors l'action n'est pas morale.

Si l'on s'apprête à mentir, il faut se demander s'il est possible de souhaiter que le mensonge devienne une règle universelle (un principe). Pour le mensonge, on voit bien qu'on ne peut pas souhaiter que le mensonge devienne une règle générale des relations humaines : aucune confiance ne serait alors possible.

On appelle cette expérience de pensée le test d'universalisation de la maxime de l'action. Il s'agit de se demander ici si la règle d'une action, ce qui la motive, est universalisable.

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Cours : La conscience

La conscience

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Introduction :

Qu’est-ce que la conscience ? On « prend conscience » lorsque l’on découvre une vérité soudaine ou lorsque l’on réalise quelque chose. Étrangement, « perdre conscience » ne signifie pas « oublier », mais « s’évanouir » : on est alors « inconscient ». Cela peut aussi avoir d’autres significations :

  • être insouciant ;
  • être endormi / être évanoui ;
  • en psychanalyse, l’Inconscient est une partie non-consciente de la psyché théorisée par Freud.

Comment les philosophes ont-ils défini la conscience ? Qu’entend-on par « conscience réflexive » ? La conscience est-elle une caractéristique du vivant ou bien le propre de l’être humain ? L’expression « écouter sa conscience » semble la rendre indépendante du Moi et capable d’agir de façon autonome. La conscience aurait-elle alors un pouvoir particulier ? Et si elle n’a pas de pouvoir, à quoi peut-elle bien servir ? Dans ce cours, nous verrons que la conscience n’a pas toujours été comprise de la même manière. Nous évoquerons d’abord les premières approches que l’être humain a eu de la conscience, avant d’analyser ce qu’elle est exactement pour bien la comprendre. Nous finirons par la vision moderne que nous avons de la conscience.

Qu’est-ce que la conscience

Étymologie et définition.

Conscience :

Conscience vient du latin cum scientia . Cum signifie « avec » et scientia « savoir ». Étymologiquement, le mot signifie donc « accompagné de savoir ». La conscience n’est pas uniquement spontanée.

Le terme conscience désigne trois réalités distinctes :

  • la conscience morale (être conscient de ses actes) ;
  • la conscience comme éveil (être présent à la réalité) ;
  • la conscience comme savoir (par opposition à l’ignorance).

La conscience est avant tout conscience de soi : c’est la condition nécessaire de toute morale. Avoir conscience de soi c’est avoir conscience de ses actes et de leurs conséquences. C’est la raison pour laquelle, selon Aristote , il faut se connaitre soi-même pour être vertueux.

À quoi sert la conscience ?

La conscience est une faculté étonnante capable de mettre l’esprit qui perçoit à distance de l’objet perçu. Par exemple, en suivant ce cours, vous avez le pouvoir de savoir que vous le suivez. C’est d’ailleurs le sens de l’expression « prendre conscience » qui montre que les êtres humains sont capables de savoir qu’ils sont en train de vivre, de faire quelque chose, d’apprendre quelque chose. Nous faisons la distinction entre vivre et savoir que nous vivons . L’être humain sait conceptualiser . Pour conceptualiser, c’est-à-dire fabriquer un concept , il faut saisir une chose dans son ensemble, comme à distance.

L’œil qui se tient à distance et qui se regarde en train de vivre, c’est la conscience.

On dit que la conscience est réflexive , c’est-à-dire capable de réfléchir sur le monde et sur ce qu’elle est. Mais qu’est-ce que réfléchir ?

  • D’abord, c’est lorsque l’esprit remarque qu’il est en train de faire quelque chose. L’esprit est alors simultanément l’initiateur qui a décidé de faire quelque chose, l’exécutant qui fait agir le corps, et le critique qui juge et corrige en cas d’erreur.
  • Ensuite, c’est mobiliser des savoirs acquis dans le passé pour résoudre une difficulté du présent. Par exemple, un élève qui a appris les opérations de base doit réfléchir pour les appliquer à de nouveaux calculs.

La conscience est donc un « pouvoir de réflexion » dans les deux sens du terme.

  • Mais qu’en est-il de l’animal ?

La conscience est-elle spécifique à l’être humain ?

L’animal, notamment domestique, a une vie intérieure et des émotions qu’il exprime comme la joie, la peur ou l’attachement. De plus, l’animal rêve.

  • L’éthologie identifie de plus en plus d’espèces capables de réfléchir.

Cependant, tous les animaux n’ont pas la conscience réflexive de savoir qu’ils sentent et ressentent . Même l’animal le plus intelligent agira toujours selon l’intelligence propre à son espèce : il ne sera pas capable de morale.

  • La conscience réflexive est donc le propre de l’esprit humain.

Elle permet à l’être humain d’évaluer son comportement avec fierté, honte ou avec les autres jugements relevant de la morale.

  • La conscience est donc spontanée : elle perçoit ce qui lui arrive. Il s’agit de « l’effet que cela fait » de ressentir une douleur, d’entendre de la musique, de faire du vélo, etc.
  • La conscience est réflexive puisque nous sommes certains d’être un sujet pensant. Nous savons inspecter nos pensées et les utiliser pour résoudre une difficulté présente. L’animal n’a pas cette certitude d’être un sujet pensant.

La conscience au travers des siècles

Aristote : la connaissance de soi.

Le terme « conscience » n’est apparu qu’aux alentours du XVII e  siècle, pour autant dès l’Antiquité Aristote parlait déjà de « connaissance de soi ». Mais alors d’où vient ce terme et comment est-il apparu ? Dès l’Antiquité, et bien que le concept de conscience n’existe pas encore, Aristote propose une première approche de la connaissance de soi. Selon lui, seul un ami qui est « un autre soi-même » peut aider à comprendre qui on est.

« Apprendre à se connaître est très difficile et un très grand plaisir en même temps ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes […] aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d’entre nous, par l’indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent […] c’est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu’un ami est un autre soi-même. Concluons : la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre qui soit notre ami ; l’être humain qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d’amitié pour apprendre à se connaître soi-même. »

Aristote, Éthique à Nicomaque , Livre II, Chap. XV

Pour Aristote, l’« indulgence et la passion » faussent l’image que nous avons de nous-même. Ainsi je peux plus aisément juger un autre que moi-même. C’est pourquoi pour me connaitre, c’est d’abord connaitre autrui (et qui puis-je connaitre mieux que mon ami ?). Cependant la connaissance de soi est chez Aristote un concept assez éloigné du concept de conscience tel qu’on l’utilise aujourd’hui : avoir conscience de son propre corps, avoir conscience de ses pensées, etc. Il faut attendre Descartes et son cogito pour avoir une première ébauche du concept de conscience.

Descartes : la conscience de soi

La conscience au fondement de la pensée cartésienne.

Au XVII e  siècle, Descartes fait une des expériences de pensée les plus connues en philosophie : l’ expérience du doute . Dans cette expérience qu’on retrouve dans son Discours de la méthode , il se demande jusqu’où peut-on remettre en question la réalité.

«  […] considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu’il n’y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit, n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Être marquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme, […] je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. »

Descartes, Discours de la Méthode , 1637

Aussi loin qu’on pousse le doute, il subsiste toujours une vérité dont on ne peut douter : je doute, donc je pense. Or, si je pense alors je suis, autrement dit j’existe. C’est pourquoi Descartes dit « cogito ergo sum » , qui signifie : je pense donc je suis.

Je peux douter de ce que je vois parce que mes sens peuvent me tromper, je peux douter de ce que je pense parce qu’un malin géni (un être surpuissant) pourrait manipuler mes pensées, je peux même douter de l’existence de mon propre corps parce qu’il peut être le fruit de mon imagination, mais je ne peux pas douter du fait que je pense.

C’est sans doute l’une des expériences de pensée les plus saisissantes de l’histoire de la philosophie. Elle a d’ailleurs été reprise dans la culture populaire, notamment dans le film Matrix sorti en 1999. Dans ce film, réalisé par les sœurs Wachowski, le monde est dominé par les machines. Ces machines utilisent des corps humains comme source d’énergie et pour maintenir leurs esprits éveillés elles créent une réalité alternative construite de toutes pièces. Il s’agit d’un gigantesque logiciel qui reproduit notre monde à l’identique : la matrice. Dans la matrice, le corps qu’on croit être le nôtre n’est pas vraiment notre corps : c’est simplement le résultat d’une illusion créée par des machines. Mais si notre corps peut être une illusion, cela signifie qu’on peut penser sans avoir de corps : alors peut-être est-ce notre esprit qui nous fait imaginer qu’on a un corps ?

  • C’est ce qu’on appelle le dualisme corps-esprit .

Le dualisme corps-esprit :

Plus que la certitude de ma propre existence, l’expérience du doute montre, selon Descartes, le dualisme corps-esprit. Cela signifie que le corps et l’esprit sont nécessairement deux choses séparables et donc séparées. En effet si je peux penser sans avoir de corps (dans le cas où mon corps serait une illusion créée par mon esprit ou un être surpuissant), alors il est possible d’avoir un esprit mais pas de corps. Selon Descartes le corps est comparable à un automate dirigé par l’esprit.

La conscience chez Descartes est donc d’abord conscience de soi .

  • Cependant chez Hegel, plus qu’une conscience de soi l’être humain possède une conscience pour soi .

Hegel : la conscience pour soi

« Les choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon, tandis que l’être humain, parce qu’il est esprit, a une double existence ; il existe d’une part au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même et n’est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. […] Deuxièmement, l’être humain se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu’il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s’offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures qu’il marque du sceau de son intériorité […] . Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l’enfant : le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l’eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »

Hegel, introduction à l’ Esthétique , 1828-1829

La conscience selon Hegel

Pour Hegel , la conscience des êtres humains leur permet d’avoir une double existence :

  • l’être humain est « en soi » : le corps vivant existe au même titre que ce que l’on trouve dans la nature ;
  • l’être humain existe « pour soi » : l’être qui existe est doué de conscience de soi .

Dans la conception hégélienne, nous retrouvons la notion de dualisme corps-esprit conçue par Descartes : mais Hegel va plus loin. Comme l’a démontré Descartes, l’être humain existe en soi et non par une cause extérieure : il pense, donc il est. Selon Hegel l’être humain, doué d’une conscience de soi, existe aussi « pour soi ».

  • Il modifie le monde et se reconnait dans ses actions, comme l’enfant qui en jetant une pierre dans l’eau contemple le résultat de son action.

L’être humain change en permanence

Comme l’animal ou la plante, l’être humain naît avec des caractéristiques physiques. Celles-ci peuvent être énumérées comme les qualités d’un objet, mais à la différence de l’objet ou de l’animal, l’être humain ne peut pas être réduit à ces données objectives. Par la conscience, qui lui permet de se regarder et de se juger, l’être humain peut refuser ou accepter ce qu’il est. Il peut évoluer et se transformer continuellement.

  • Nous pouvons donc affirmer que c’est par la conscience que l’être humain existe.

Chez Husserl, philosophe autrichien, la conscience est avant tout conscience de quelque chose d’extérieur à elle . Cette particularité qu’a la conscience d’être dirigée vers un objet est ce qu’Husserl appelle l’ intentionnalité .

Husserl : la conscience comme intentionnalité

Au XIX e  siècle, la phénoménologie met en avant un autre aspect de la conscience humaine.

Phénoménologie :

La phénoménologie est une discipline philosophique qui étudie les phénomènes et leur apparition. C’est le philosophe Husserl qui en fut l’initiateur à la fin du XIX e  siècle. Ce n’est cependant pas le premier à avoir parlé des phénomènes, puisque Kant (fin XVIII e  siècle) dans ses critiques puis Hegel (début XIX e  siècle) dans sa Phénoménologie de l’Esprit les étudiaient déjà avant Husserl.

Kant (XVIII e  siècle) : Le phénomène

Selon Kant , le phénomène se caractérise comme la « seule chose connaissable » à la différence de ce qu’il appelle le noumène qui est la « chose en soi ». Selon lui, on ne peut connaitre le monde qui nous entoure qu’au travers de notre entendement qui est intrinsèquement limité.

Par exemple, lorsque je vois une chaise je n’en vois pas toutes ses caractéristiques moléculaires : mes sens sont limités. Lorsque j’entends une vague s’écraser, je n’entends pas une à une toutes les gouttelettes mais un bruit indistinct : mon entendement n’a pas la capacité de distinguer tous les sons. Ainsi on ne peut rien dire de la chose elle-même. Cependant on peut en étudier le phénomène, c’est-à-dire la chose telle qu’elle nous apparait. Toujours selon Kant, il y a une limite essentielle à notre entendement : les phénomènes – qui sont trop grands ou trop puissants – sont insaisissables par notre entendement. Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à ces limites, cela provoque en nous ce que Kant appelle le sentiment du sublime . Il distingue deux types de sublime :

  • le sublime mathématique qui est ce que l’on ressent face à un phénomène qu’on ne peut appréhender dans sa totalité (par exemple l’océan, l’univers, etc.) ;
  • le sublime dynamique qui est ce que l’on ressent face à un phénomène qui nous dépasse par sa force (par exemple l’orage, la tempête, etc.).

Husserl : la phénoménologie

Si Husserl est considéré comme le père fondateur de la phénoménologie, c’est parce qu’il est le premier à en faire un courant philosophique à part entière. Il critique la séparation qu’établit Kant entre les phénomènes et les noumènes (les choses en soi) car, pour lui, tout est phénomène. Selon Husserl « toute conscience est conscience de quelque chose ». Nous avons conscience d’une chose extérieure parce que nous avons l’intention de la regarder, c’est pourquoi nous projetons sur cette chose des significations et des affects, que Husserl appelle des « intentions ».

  • L’intentionnalité est donc une caractéristique essentielle de notre conscience.

Seule l’ épochê , concept emprunté à l’Antiquité et qui désigne « la suspension du jugement » chez les philosophes sceptiques grecs, est à même de nous détacher de l’ intentionnalité de la conscience nous permettant de voir le monde tel qu’il apparait. Dans les faits, il s’agit pour Husserl d’arriver par la méditation à accéder aux phénomènes dans leur mode d’apparition le plus pur, sans qu’ils soient empreints d’une quelconque intention.

  • Selon Husserl, le réel n’existe que par notre esprit. La conscience fait exister le monde et les autres, et ce monde est toujours empreint d’une certaine intentionnalité . Cette idée est révolutionnaire car elle implique que le monde et les objets ne préexistent pas à la conscience.
  • Étymologiquement exsistere signifie « se tenir hors de soi ». Contrairement à l’objet, l’être humain se projette sans cesse dans le temps. Il évoque des souvenirs passés et fait des projets futurs. Cependant il peut, grâce à l’ épochê , suspendre son jugement pour avoir accès aux phénomènes nus, dénués de toute intentionnalité.

Conclusion :

Il est important de comprendre, notamment grâce aux différents sens philosophiques du terme « conscience », que cette notion a beaucoup évolué au fil du temps. Cette évolution reflète celle de la pensée humaine. Aujourd’hui, on considère généralement que la conscience est définie par sa réflexivité et son intentionnalité. De plus, la conscience rend l’être humain particulier. Elle lui permet d’exister au monde et de s’exprimer dans des réalisations matérielles et spirituelles. C’est en transformant le monde que l’être humain prend conscience de lui-même. L’être humain se transforme d’abord lui-même par l’éducation, il transforme la nature par le travail, et transforme la société et ses institutions par l’action politique. Enfin, l’être humain transforme le réel par l’art. Le travail, l’art ou la politique sont autant de pratiques humaines manifestant l’activité de la conscience de l’être humain. C’est grâce à sa conscience que l’être humain se distingue de l’animal, elle lui permet d’exister en soi et pour soi. Ce mode d’existence lui confère une liberté, qu’il exerce dans l’ensemble des pratiques définissant la culture humaine.

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La conscience

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Dissertations : La Conscience

Sujets de philosophie sur la notion : la conscience.

Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience :

– Je est-il un autre ?

– Peut-on se connaître soi-même ?

– Penser fait-il de moi un sujet ?

– La conscience peut-elle exister hors du temps ?

– La conscience existe-t-elle ?

– Une conscience irresponsable est-elle possible ?

– Suis-je responsable de tout ce que je suis et de tout ce que je fais ?

– Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

– L’homme est-il un roseau pensant ?

– Est-ce dans la solitude qu’on prend conscience de soi?

– Puis-je être coupable sans être responsable ?

– Toute conscience est-elle conscience de quelque chose ?

– Le monde extérieur peut-il être une preuve de mon existence ?

– La conscience d’autrui m’est-elle étrangère ?

– Autrui est-il en ma conscience ?

– Ai-je besoin d’autrui pour croire en l’existence du monde ?

– La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?

– La conscience de la mort est-elle le propre de l’homme ?

– La conscience doit-elle primer sur l’inconscient ?

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Assurément c’est bon. souvent vous octroyez la pensée d’un philosophe à une autre.ce serait bon si vous pouvez corriger cette anomalie.Merci

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En quoi la conscience responsabilise t elle l’homme

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N’y a t’il que de conscience de soi ?

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Sommes nous à l’image de notre conscience?

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La conscience responsabilise l’homme dans la mesure où l’homme faire des choses consciemment ou inconsciemment au sein de la société.A titre illustratif je gifle un petit et la trace de mes mains se trouve sur ces joues.

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La conscience fonde-t-elle la dignité de l’homme ?

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L’homme se réduit-il à la conscience?

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La conscience est-elle intentionnelle ?

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 14 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Corrigés du bac philo – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

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