A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
A. (Intitulé de la première sous-partie)
B. (Intitulé de la seconde sous-partie)
Arrêter des subdivisions constituant un ensemble cohérent. Pour chacune de vos divisions et subdivisions, l'ordre selon lequel seront présentées les différentes questions que vous y faites entrer, doit être rigoureux et logique. Cela signifie que ces divisions, bien qu'elles demeurent distinctes, doivent former un ensemble : il ne faut pas creuser un fossé entre chacune d'elles. Il importe de préciser que trop de divisions et subdivisions empêchent, de suivre le développement, car pour suivre, il faut garder le plan toujours présent à la mémoire, et comment le faire si ce plan est un arbre aux rameaux touffus ?
Dégager du sujet l’idée générale, fondement du plan. Examinez quelles sont les questions que vous avez désignées pour être spécialement développées. Elles doivent être réparties entre les grandes divisions de votre travail. Il en faut au moins une dans chacune des parties. Cet examen va déjà probablement vous guider quant au plan à adopter.
Dans toute la mesure du possible, le plan doit être commandé par l'idée générale qui domine le sujet . Ce sont les branches de cette idée qui doivent vous donner la trame. Et tout est parfait si ces deux branches s'opposent.
La recherche de l'originalité ne doit pas toutefois vous conduire à l'obscurité . La première qualité d'un plan est d'être fondée sur une idée claire, facile à saisir et à retenir.
Si vous ne pouvez pas dégager de votre sujet une idée générale susceptible de servir de base à votre plan, vous avez bien des chances de tomber dans un plan « passe-partout ». Efforcez-vous alors de 1'« habiller », ou plutôt de le « déguiser », en choisissant un intitulé qui le rajeunira, en le dissimulant derrière un semblant d'idée générale.
Souvent l'intitulé même du sujet paraît contenir un plan. N'adoptez ce plan sans réfléchir longuement, car le plus souvent, il ne vaut rien. Par exemple, si on vous demande d'exposer « les avantages et les inconvénients » d'une institution, n'adoptez jamais cette division, qui vous exposerait à des redites.
C'est, en effet, une règle absolue à respecter : ne jamais choisir un plan tel qu'il oblige à reprendre dans la seconde partie ce qui a été développé dans la première et inversement.
Lorsque vous avez à comparer deux institutions, ne consacrez pas la première partie à l'une et la seconde à l'autre, pour vous contenter dans la conclusion de relever les ressemblances et les différences. Tout votre travail doit être, dès le début, consacré à comparer. Cherchez donc les idées générales qui gouvernent la comparaison ou les points principaux sur lesquels le rapprochement des deux institutions présente un intérêt, et bâtissez là-dessus votre plan.
Lorsque vous avez à faire une étude critique d'une institution, un plan « passe-partout» consiste à montrer, dans une première partie, comment fonctionne cette institution en soulignant ses inconvénients, pour tracer les remèdes à apporter, dans une seconde partie où l'on placera l'étude des projets déposés et du droit comparé. Essayez de trouver mieux en tachant de fonder votre plan sur une idée générale.
Autre règle : il n'y a pas qu'un seul plan possible par sujet. On peut en découvrir souvent un grand nombre qui sont acceptables ; les rechercher et en comparer les mérites constitue un excellent exercice.
Annoncer avec cohérence l’enchaînement des divisions . Vous avez adopté une division. Vous l'avez annoncée, en la justifiant, à la fin de votre introduction. En abordant la première partie, indiquez le titre de cette partie. Puis, avant d'écrire l'intitulé de la première sous-partie, annoncez, dans un « chapeau » de deux ou trois lignes les sous-parties qui vont être traitées dans la première partie.
Enfin, entre les sous-parties et, surtout, entre les parties, il convient d'effectuer une rapide transition. Transition qui vous permettra d'établir, voire de justifier, le lien entre les développements qui précèdent et ceux qui vont .suivre. Ces transitions révèlent la cohérence de votre plan, attestent la logique de votre démonstration. Elles ont donc une importance primordiale et vous permettront, lorsque vous les rédigerez, de vérifier la qualité de votre plan.
Formellement, la structure formelle de votre travail doit donc apparaître de la façon suivante:
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C. La conclusion
Justifier l’exactitude des idées développées . Il vous reste maintenant à conclure. La conclusion doit contenir le résultat de votre travail. Résumez donc l'essentiel de ce qui se dégage de votre étude. Sans doute, vous avez déjà, dans l'introduction, signalé les idées générales qui gouvernent le sujet. Mais, à ce moment-là, vous les avez simplement annoncées, sans les justifier. Vous avez demandé que l'on vous fasse crédit. Maintenant, vous avez tenu votre pro messe et vous vous justifiez de l'avoir tenue. Ce que vous devez faire apparaître dans la conclusion, c'est donc précisément que vous avez démontré l'exactitude des idées avancées, que ces idées découlent de vos développements.
III. Rédaction
Rédiger clairement et avec rigueur . Vous avez consacré la première heure au travail préliminaire (compréhension et détermination du sujet). Consacrez les deux autres à la rédaction. Suivez votre plan pas à pas. Annoncez-le dès la fin de l’introduction. Cherchez avant tout à être clair. Pour y parvenir, choisissez les termes exacts : le langage juridique est un langage précis et tâchez d'écrire des phrases élégantes (surtout ne rédiger pas en style télégraphique) : posez nettement les questions que vous examinez ; présentez avec force les arguments que vous faites valoir et défiez-vous de la subtilité, car elle est l’ennemi de la rigueur et de la clarté.
Efforcez-vous d'écrire lisiblement (ne parlons pas de l'orthographe : vous êtes censé la connaître ; mais n'oubliez pas qu'une méconnaissance trop grande de ses règles est susceptible de vous conduire à un échec). Que votre plan saute aux yeux du lecteur : pour cela, n'hésitez pas, soit à souligner dans le texte les titres de votre division principale, soit à les faire déborder dans la marge (ex. : I. Caractères. II. Effets). Mais n'abusez pas de cette méthode : votre composition ne doit pas ressembler à un tableau synoptique. Qu'elle soit « aérée » et non compacte : n'hésitez pas à aller à la ligne chaque fois que vous abordez une question nouvelle. Avant de vous dessaisir de votre copie, relisez-la.
© DALLOZ 2022
La dissertation juridique : conseils et astuces pour faire une dissertation juridique
La dissertation juridique contient deux parties et deux sous partis mais il n’y a pas de conclusion, il ne faut pas de conclusion résumé. Ou une ouverture.
La dissertation à deux objectifs, le premier est de montrer que l’on a des connaissances, vérifier que l’on a compris la matière et faire en sorte que l’on puisse apprécier leur prise de position.
On peut trouver deux types de sujets :
Le plan de la dissertation juridique :
I. ________________________
Chapeau une dizaine de lignes
____________________ (A) ______________________________ (B)
A. ____________________________________ §1 : Un paragraphe une idée §2 : Un paragraphe une idée
B. ____________________________________
§1 : Un paragraphe une idée §2 : Un paragraphe une idée
La première chose à faire c’est de rassembler les connaissances que l’on possède sur un sujet, en 1 analyser le sujet, chaque termes du sujet doit être défini.
Ensuite il faut élaborer le plan c’est ensuite, il faut un plan d’idée, il n’y a pas de plan type.
– L’esprit de synthèse est important : C’est pour ça qu’il faut bien connaître le cours.
Les titres doivent être clairs et expressif il faut qu’ils se répondent et qu’ils correspondent avec les développements.
Éviter les termes trop neutre, il y a un esprit de démonstration, il faut pouvoir retrouver le sujet en lisant les titre.
Plus c’est court mieux c’est. Une copie double + une annexe c’est suffisant. Il faut synthétiser la matière.
Il faut aussi expliquer les termes juridiques. User de phrases courtes ainsi que de phrase de transition.
Une introduction en 6 points de manière rigoureuse, pourquoi pas sauter des lignes entre les parties :
Structure du Plan :
Introduction :
Retour à la ligne, annonce de plan (I) ensuite (II).
Essayer de repartir sur une ouverture. Pas de conclusion.
Éviter la dissertation de cours, par exemple fédéralisme et décentralisation, ne par faire
Les deux sujets sont traités
La dissertation juridique est un exercice qu’il convient de maîtriser dès la première année de droit. Les exigences en termes de méthodologie sont en effet nombreuses et particulièrement strictes.
A ce titre, des exemples concrets et entièrement rédigés sont donnés dans la page des Devoirs corrigés et en particulier dans le sujet Le juge est-il la bouche de la loi ? .
D’abord, ne paniquez pas !
La première étape est de la dissertation juridique est de réfléchir à froid au sujet.
Prenez une feuille de brouillon, puis écrivez de manière rapide tout ce vous avez appris dans votre cours et qui est lié au sujet. C’est le meilleur moyen de vous rassurer en mettant à plat vos connaissances. Cela va également vous permettre de cerner le sujet.
Ensuite, essayez de regrouper progressivement vos idées. C’est ce qui va vous permettre de structurer votre pensée et surtout de commencer à construire vos sous-parties.
En général, l’introduction doit comprendre 7 étapes :
La problématique.
Deux types d’accroches sont possibles :
Il faut donner une définition juridique à chaque terme important du sujet.
En première année de droit, il est souvent conseillé de recourir à un dictionnaire juridique. Le plus connu en la matière est le Vocabulaire juridique de Gérard Cornu .
De plus, il faut arriver, dès l’étape de la définition, à expliciter le lien entre les différents termes du sujet.
Par exemple, pour le sujet sur “Le juge est-il la bouche de la loi ?” :
Cette phase doit permettre de rappeler les principaux jalons historiques du sujet.
Il ne s’agit pas de rappeler toute l’histoire juridique, mais simplement de mentionner les évènements clés qui permettent de mieux comprendre le sujet et qui donnent des premières clés pour l’analyser.
Si l’on reprend notre sujet sur le juge est la loi, il faudra probablement rappeler la phrase de Montesquieu dans De l’Esprit des lois (1748) selon lequel “Le juge doit être la bouche de la loi”. Cette phrase permet de montrer comment le juge était appréhendé à la fin du XVIIIème siècle et permet, dès l’introduction, de comparer l’image dont il jouissait à l’époque par rapport à notre conception actuelle.
C’est la partie la plus difficile à expliquer.
Cette étape de l’introduction doit permettre à l’étudiant de montrer à son correcteur qu’il a compris pourquoi le sujet était intéressant et pourquoi il est donné en faculté de droit en 2021.
L’intérêt du sujet peut donc renvoyer :
Tout l’enjeu est d’arriver à montrer à votre correcteur pourquoi il y a un intérêt juridique à réfléchir à ce sujet.
Ici, il faut restreindre l’analyse qui sera faîte du sujet dans la copie.
Il y a plusieurs types de délimitation possibles :
La problématique de la dissertation juridique doit être annoncée clairement et prendre la forme d’une question.
Il est par ailleurs préférable que cette question soit une question fermée, c’est-à-dire que l’on puisse y répondre par oui ou par non. Par conséquent, évitez les problématiques qui commencent par “Comment”, “En quoi”, “De quelle manière”…
Ce n’est pas une règle absolue, mais il est conseillé de la respecter le plus possible !
Il faut annoncer le plan sous forme de phrase en mettant entre parenthèse à la fin de celle-ci le numéro de la partie.
Par exemple : “Si la Cour de cassation confirme sa jurisprudence récente concernant l’intérêt supérieur de l’enfant (I) , elle innove cependant en partie dans son interprétation de la Convention internationale des droits de l’enfant (II) “.
Comme pour l’introduction, le plan doit respecter certains critères essentiels.
Pas de plan en trois parties, pas plus de deux sous-parties par grande partie…
Cette règle est quasiment absolue : elle ne souffre que de (très) rares dérogations en fonction des professeurs.
Prenez l’habitude de structurer votre pensée en deux parties, deux sous-parties : cela vaut aussi pour le commentaire d’arrêt .
Même sous la torture, il est très difficile de comprendre pourquoi cette règle existe dans les facultés de droit. Voyez-le donc comme une tradition !
Habituez-vous à manier le style de la dissertation juridique.
Exemple de mauvais titre : “La notion de liberté individuelle est confrontée à une interprétation restrictive”.
Ici : le verbe être ( est ) est conjugué.
Exemple de bon titre : “Une interprétation restrictive de la notion de liberté individuelle”.
A noter cependant que certains verbes peuvent être utilisés, dans la mesure où ils ne sont pas directement conjugués.
Par exemple :
Le participe présent et le participe passé sont donc admis.
Les titres de la dissertation juridique ne doivent pas être descriptifs.
Exemple de mauvais titre : “Le droit positif” ou “Une juridiction suprême”.
Vous devez exprimer un point de vue, démontrer quelque chose, élaborer une argumentation juridique !
Exemple : “Le développement progressif d’une jurisprudence plus protectrice des libertés fondamentales”.
Ici, le correcteur comprend directement que vous allez démontrer qu’une jurisprudence protégeant les libertés fondamentales a été développée par telle juridiction.
Le titre doit donc exprimer une idée claire, laquelle doit directement être comprise par votre lecteur.
En règle générale, une sous-partie peut se structurer ainsi : une idée, un argument, un exemple.
La rédaction des parties est également particulièrement exigeante au niveau style. “Le style, c’est le fond qui remonte à la surface”, disait Victor Hugo
N’utilisez pas de “je”, pas de “nous”, pas de “on”. Utilisez plutôt le pronom “il”.
Par exemple : “Il ne peut pas être nié que, dans la plupart du litige, la Cour de cassation adopte une position […]”.
Lexpedia , c’est des cours de droit et des devoirs corrigés accessibles gratuitement en ligne.
Discutons ensemble.
23 phrases de transition dissertation exemple.
Bienvenue à tous les étudiants qui cherchent des astuces pour améliorer leurs dissertations ! Aujourd'hui, nous allons discuter des phrases de transition en dissertation et donner des exemples pratiques pour les utiliser de manière impressionnante. Les phrases de transition sont essentielles pour assurer une fluidité dans votre travail et guider votre lecteur tout au long de votre argumentation. En effet, elles ont le pouvoir de lier des idées et de mettre en évidence la structure globale de votre travail. Alors, si vous êtes prêts à enrichir votre rédaction avec des expressions de transition efficaces, continuez à lire cet article !
Les phrases de transition permettent de passer d'une idée à une autre de manière fluide, sans brusquer le lecteur. Elles peuvent être utilisées pour introduire un nouvel argument, pour résumer une idée ou encore pour conclure une partie du texte. Il est important d'utiliser ces phrases avec parcimonie, afin de ne pas alourdir la dissertation avec trop de transitions. Leur utilisation doit être subtile et harmonieuse.
Les phrases de transition sont des expressions qui permettent de relier les différentes parties d'une dissertation. Elles sont essentielles pour assurer une cohérence et une fluidité à l'ensemble du texte. Voici quelques exemples de phrases de transition pour une dissertation en français :
Une dissertation est un type d'écrit académique qui examine un sujet en détail avec des arguments et des preuves pour soutenir une thèse. Dans cet exemple de dissertation, on examinera le suivant sujet: "La technologie a-t-elle un impact positif ou négatif sur la vie quotidienne ?"
La technologie est devenue omniprésente dans notre vie quotidienne. Les appareils numériques, les ordinateurs portables, les réseaux sociaux et les téléphones portables sont devenus des éléments indispensables de notre existence. Bien qu'ils nous fournissent de nombreux avantages, il est important de se poser la question de l'impact de la technologie sur notre vie quotidienne.
D'une part, l'impact de la technologie sur notre vie quotidienne est souvent positif. Les appareils numériques, tels que les smartphones, nous permettent de rester en contact avec nos amis et notre famille, même à distance. De plus, l'utilisation des réseaux sociaux et des sites de rencontres en ligne a facilité la création de nouvelles relations et la recherche de partenaires. La technologie nous permet également de travailler plus efficacement, d'accéder à des informations sur différents sujets et d'apprendre à tout moment et en tout lieu.
D'autre part, la technologie peut avoir un impact négatif sur notre vie quotidienne. Les appareils numériques peuvent être une source de distraction, car nous sommes souvent distraits par des notifications et des invitations à utiliser des applications. De plus, la technologie peut également nous rendre émotionnellement distants des personnes qui nous entourent, car nous préférons communiquer par messagerie électronique ou par les réseaux sociaux plutôt que de parler en face à face.
En outre, l'utilisation excessive de la technologie peut être nocive pour notre santé, car nous passons souvent des heures à regarder des écrans, ce qui peut entraîner des problèmes de vision et des douleurs musculaires. Les réseaux sociaux peuvent également entraîner des problèmes d'estime de soi et des problèmes de santé mentale, comme l'anxiété ou le stress.
En fin de compte, l'impact de la technologie sur notre vie quotidienne dépend de la manière dont nous l'utilisons. Si nous sommes conscients de ses avantages et des risques potentiels, nous pouvons tirer le meilleur parti de la technologie sans nuire à notre vie sociale, mentale et physique. Il est donc important de trouver un équilibre entre l'utilisation de la technologie et les interactions humaines traditionnelles afin de maintenir une vie équilibrée et saine.
Rappelons que la dissertation déroule une longue réflexion organisée en guise de réponse à une question posée.
Cette réflexion se compose de deux ou trois parties.
Bien entendu, il convient de soigner les transitions entre chaque partie.
Une transition correspond à quelques phrases qui vont constituer un lien entre deux parties au sein de la dissertation.
Dans la transition, il s'agit de faire un rapide bilan de ce qui vient d'être vu mais aussi d'annoncer ce qui va être étudié, toujours selon un raisonnement structuré et logique.
Pour le lecteur, c'est une façon de bien suivre le raisonnement de celui qui écrit la dissertation.
Pour le scripteur, cette transition lui permet de vérifier si son plan est défendable et donc cohérent.
Pour une dissertation en deux parties, il faudra faire une transition entre la première et la deuxième partie.
Pour une dissertation en trois parties, il faudra faire deux transitions : une transition entre la première et la deuxième partie puis une autre transition entre la deuxième et la troisième partie.
Visuellement, la transition peut prendre plusieurs formes.
La transition est alors un tout petit paragraphe qui apparaît entre les blocs des parties développées de la dissertation.
Pour le mettre en évidence, on saute deux lignes avant et deux lignes après.
On place alors la transition à la fin de la partie qui vient d'être écrite.
Puis on saute deux lignes après, pour bien montrer qu'on passe à la partie suivante.
Nous vous conseillons de faire toujours des transitions composées de trois éléments.
Pour vous faciliter la tâche, vous pouvez écrire trois phrases, chacune correspondant à un élément de cette transition.
La première phrase de la transition répète l'axe principal de la partie qu'on vient d'achever.
C'est la première brique : une sorte de « brique-du-passé » qui rappelle la partie précédente.
La deuxième phrase de la transition crée un lien logique et cohérent entre l'axe principal de la partie qu'on vient d'achever et l'axe principal de la partie qu'on va développer juste après.
C'est une sorte de « ciment-entre-briques » qui explique pourquoi on peut mettre une brique sur l'autre.
La troisième phrase de la transition annonce clairement l'axe principal de la partie qui va ensuite être traitée.
C'est une sorte de « brique-de-l'avenir » qui présente la partie qui suit la transition.
L'idée des trois phrases ne doit pas représenter une contrainte. Si les notions sont un peu complexes, rédigez plus de phrases pour vous exprimer sans trop vous étendre.
La transition doit faire entre 3 et 5 phrases : pas moins, pas plus !
Imaginons l'élève A qui traite le sujet de dissertation suivant :
Le recours à la fiction (fable, conte philosophique, portrait satirique, roman-fable, etc) permet-il vraiment de dénoncer efficacement les défauts des hommes ?
L'élève A organise sa dissertation en 2 parties :
I/ La fiction permet de dénoncer efficacement les défauts des hommes.
II/ Ce recours à la fiction a ses limites, surtout en comparaison avec l'argumentation directe.
Pour sa transition, il va suivre 3 étapes :
1/ Il rappelle ce qu'il a vu en I/
2/ Il fait le lien entre I/ et II/ c'est-à-dire qu'il indique que ce I/ n'est pas vrai dans tous les cas.
3/ Il annonce qu'il va maintenant passer aux limites du recours à la fiction.
Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève A écrit la transition suivante :
Nous avons ainsi montré que le recours à la fiction permettait de dénoncer les défauts des hommes. Toutefois ce moyen n'est pas efficace dans toutes les situations. Étudions désormais les limites de ce recours à la fiction, en particulier lorsqu'on le compare à une utilisation de la réalité, dans le cadre de l'argumentation directe.
L'élève B a le sujet de dissertation suivant :
Dans quelle mesure la mise en scène d'une œuvre théâtrale constitue-t-elle une interprétation de cette pièce ?
L'élève A organise sa dissertation en 3 parties :
I/ La mise en scène d'une œuvre théâtrale constitue une interprétation.
II/ Celle-ci s'effectue plus ou moins en rupture avec l'interprétation proposée par l'auteur.
III/ Au-delà du travail de la mise en scène, les spectateurs participent à l'interprétation d'une pièce.
Pour sa transition entre le I/ et le II/, l'élève va suivre 3 étapes :
2/ Il fait le lien entre I/ et II/ c'est-à-dire qu'il va rappeler que l'interprétation du metteur en scène passe par un texte : la pièce de théâtre de l'auteur.
3/ Il annonce qu'il va maintenant passer à l'interprétation proposée par l'auteur.
Après avoir sauté 2 lignes et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève B écrit la transition suivante :
Nous venons d'étudier en quoi la mise en scène d'une oeuvre théâtrale, par les choix de scénographie, d'accessoires, de lumière et de son, constituait une interprétation de l'oeuvre représentée. Cependant ce travail du metteur en scène s'appuie sur un texte. Voyons donc comment l'interprétation du metteur en scène se confronte à celle proposée par le dramaturge.
L'élève va ensuite développer toute sa deuxième partie, c'est-à-dire le II/ du plan.
Pour sa transition entre le II/ et le III/, l'élève va de nouveau suivre 3 étapes :
1/ Il rappelle ce qu'il a vu en II/
2/ Il fait le lien entre II/ et III/ c'est-à-dire qu'il va dire que le théâtre est tripartite, réunissant trois personnalités : le metteur en scène, l'auteur mais aussi le spectateur.
3/ Il annonce qu'il va maintenant aborder le rôle du spectateur dans l'interprétation d'une pièce.
Après avoir sauté 2 lignes après sa 2ème partie et fait un alinéa de 3 carreaux, l'élève B écrit donc la transition suivante :
Ainsi, la représentation théâtrale offre un équilibre ou au contraire un déséquilibre entre l'interprétation du metteur en scène et celle que propose l'auteur. Pourtant une représentation ne saurait exister sans public. Intéressons-nous désormais à l'interprétation que fait le spectateur d'une pièce selon son époque, sa sensibilité et son éducation.
Vous avez maintenant plus d'éléments pour réussir les transitions de vos dissertations.
À vous de jouer !
Dernière relecture de cet article : 30/04/2021
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Publié le 4 janvier 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 13 mars 2019.
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La dissertation juridique doit suivre une méthodologie très spécifique. Nous avons donc rédigé un article qui vous explique :
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Le plan d’une dissertation juridique est très strict et il faut absolument le suivre. Nous vous donnons :
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Debret, J. (2019, 13 mars). Dissertation juridique. Scribbr. Consulté le 12 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/dissertation-juridique/
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La dissertation juridique comporte quelques spécificités par rapport à la dissertation enseignée au lycée. Il s’agit sans aucun doute de l’exercice juridique qui offre la plus grande liberté au niveau de la réflexion, mais il s’agit autant d’un avantage que d’un inconvénient. Il est en effet primordial d’éviter deux écueils : le hors sujet, et l’omission d’un pan du sujet. Une certaine marge de manœuvre entre ces deux écueils est accordée à l’étudiant, mais à condition que l’approche retenue du sujet soit justifiée de manière convaincante dans l’introduction.
La méthode qui va suivre, qui n’a aucunement la prétention d’être la meilleure, vise à offrir un guide permettant de rédiger une dissertation pertinente sur le fond, et répondant aux canons formels de l’exercice. Je l’ai rédigée à destination de mes étudiants en introduction au droit, un peu dans la précipitation car ils ont une dissertation à faire pour la semaine prochaine. Il est donc probable que des coquilles s’y soient glissées, et il faut prendre cette méthode comme un « premier jet » dont la forme et le fond ont vocation à être retravaillés et enrichis ultérieurement.
Un sujet de dissertation peut souvent être abordé sous différents angles, la problématique constitue la pierre angulaire du devoir en révélant l’angle d’attaque choisi par l’étudiant. Tout ce qui précède a pour objet d’amener le lecteur à la problématique, et surtout de justifier le choix de cette problématique en la faisant apparaître comme découlant naturellement du sujet. Tout ce qui suit a pour objet de répondre à la problématique. Si la problématique n’est pas pertinente, sa justification dans l’introduction sera nécessairement viciée, et les développements qui suivront seront hors sujet ou incomplets, difficile dans ces conditions d’obtenir la moyenne.
La recherche d’une problématique, la « problématisation » du sujet, est donc une étape cruciale à laquelle il convient d’apporter le plus grand soin. Il n’est pas rare que l’on trouve des copies sans problématique, ce qui conduit souvent à des développements purement descriptifs et trahit donc une grave méconnaissance du sens de l’exercice. L’objet de la dissertation n’est pas de rédiger un cours sur le thème donné mais de mener une réflexion juridique personnelle sur le sujet.
La simple lecture du sujet peut donner des intuitions sur la problématique à adopter, mais on ne peut raisonnablement pas se contenter d’intuitions. Il faut donc commencer par effectuer des recherches sur le thème de la dissertation. Pour pouvoir orienter ces recherches, il est nécessaire de bien comprendre le sujet et son étendue. La première étape de la recherche consistera donc à définir précisément chaque terme du sujet en recourant à des dictionnaires juridiques et à un dictionnaire de la langue française, définitions qui seront d’ailleurs réutilisées lors de la rédaction de l’introduction.
Une fois le sujet défini et compris, il faut lire un maximum de documents sur ce sujet. Les sources de documentation sont les mêmes que pour n’importe quel exercice juridique, à commencer bien sûr par le cours magistral dispensé par l’enseignant en amphithéâtre. Il ne faut toutefois pas s’en contenter car il est possible que l’enseignant ait choisi, par manque de temps, de ne pas insister sur le point qui fait l’objet de la dissertation, ou de ne présenter que sa vision des choses. Le droit n’est en effet pas une science exacte, et il existe très fréquemment différents points de vue sur un sujet donné, des controverses doctrinales et/ou jurisprudentielles. C’est l’objet même de l’exercice que d’identifier les différents points de vue possibles sur le sujet donné : c’est de cette multiplicité d’opinions possibles, d’interprétations possibles, de ces points d’achoppement que naîtra le débat, et donc la problématique. Il faut donc recourir à d’autres sources que le seul cours magistral : les manuels, les revues juridiques, les encyclopédies juridiques, à partir d’un certain niveau les ouvrages spécialisés (comme les thèses), etc. Souvent les documents du fascicule de travaux dirigés contiendront des informations en lien avec le sujet de la dissertation.
On n’oubliera pas, au cours de ces recherches, de se documenter également sur le contexte dans lequel s’inscrit le sujet, cela est indispensable pour bien le saisir : contexte historique, contexte jurisprudentiel, contexte légal, etc. Là aussi, ces informations seront réutilisées lors de la rédaction de l’introduction.
Lorsque suffisamment d’informations sur le sujet ont été agrégées, il est temps de dégager une problématique de cette masse d’informations. La première consigne à respecter est bien sûr de choisir une problématique qui englobe tout le sujet, mais rien que le sujet. Il ne faut donc pas oublier un pan du sujet et il ne faut pas verser dans le hors sujet. Afin de s’assurer de ne pas oublier un pan du sujet, ses termes doivent être tournés dans tous les sens afin de vérifier qu’aucun sens caché du sujet n’ait été oublié. Pour éviter de verser dans le hors sujet, il faut peser chaque terme du sujet.
Mais ce ne sont pas là les seules contraintes à avoir en tête lorsque l’on cherche une problématique : il faut éviter à tout prix de n’avoir que des développements purement descriptifs. Pour ce faire il faut trouver une problématique qui invite au débat, dont la réponse n’est pas évidente, qui a du « piquant » et du « mordant ». Plus la problématique suscite le débat, plus il y a de chances que les développements qui vont suivre intéressent le correcteur.
Il arrive que le sujet soit constitutif d’une problématique en lui-même, lorsqu’il est posé sous la forme d’une question ou lorsqu’il suffit de reprendre les termes du sujet dans une phrase sous la forme interrogative pour en faire une problématique. Ex : « la jurisprudence est-elle une source du droit ? ». On pourra alors se contenter, si le sujet constitue véritablement une problématique pertinente et exploitable (ce qu’il faudra vérifier), de reprendre celui-ci en guise de problématique. En revanche lorsque le sujet ne contient qu’un alignement de mots ne constituant pas même une phrase, ce sera à l’étudiant de lui donner un sens en trouvant une problématique à partir de ses recherches. Par exemple le sujet « Jurisprudence et sources du droit » invite à s’interroger sur la nature de la jurisprudence (est-elle une sources du droit ?) et, si c’est le cas, sur sa place parmi les sources du droit.
Lorsque le sujet contient deux ou plusieurs notions, deux ou plusieurs éléments, la problématique va en principe découler de l’articulation de ces notions entre elles. Ainsi pour le sujet « jurisprudence et sources du droit », la question est de savoir si la première notion (la jurisprudence) peut être classée dans la catégorie que constitue la seconde notion (les sources du droit). Pour le sujet « fait juridique et acte juridique », la problématique portera probablement sur la distinction entre les deux notions car la frontière entre les deux notions est très délicate à définir et fait l’objet de débats doctrinaux depuis plus d’un siècle.
Les sujets contenant une notion unique ou un élément unique sont ceux pour lesquels il y a le plus de risques de verser dans le descriptif. Exemple : « La réforme du droit de la prescription civile de 2008 ». Pour éviter d’avoir une dissertation qui se contente de décrire la loi du 17 juin 2008 réformant le droit de la prescription, on peut adopter une problématique qui invite à porter un regard critique sur la réforme. Ex : après avoir rappelé en début d’introduction les critiques formulées par la doctrine à l’égard du droit de la prescription civile antérieur à la réforme de 2008, on peut retenir la problématique suivante : « La réforme de 2008 a-t-elle permis de répondre efficacement aux critiques formulées contre le droit de la prescription civile français ? ». Cette problématique permettra de décrire la réforme dans les développements, mais pas seulement, elle permettra aussi d’y porter un regard critique (positif ou négatif) et c’est ce que l’on attend de l’étudiant.
Il ne faut pas hésiter, lorsqu’un sujet soulève une problématique principale, mais que cette problématique ne peut pas être abordée sans avoir préalablement résolu une autre problématique secondaire, à évincer la problématique secondaire dès l’introduction. L’introduction doit en effet idéalement représenter environ un tiers du devoir en volume, or en pratique elle atteint rarement cette taille. On a donc largement la place d’y donner des informations indispensables à la bonne compréhension de la problématique, des informations qui ne trouvent pas leur place dans les développements. Par exemple le sujet « fait juridique et acte juridique » peut soulever deux questions : quelle est la frontière entre les deux notions sur le plan de la définition ? ; les deux notions ont-elles deux régimes distincts et si oui lesquels ? Les recherches sur le sujet révèleront que la seconde problématique peut être très rapidement résolue et qu’elle ne suscite guère de débats : on sait que les deux notions ont deux régimes distincts, le contenu de ces deux régimes n’est pas réellement discuté (règles de preuve différentes, règles de conflit de loi différentes). On peut donc en introduction expliquer que les deux notions ont deux régimes distincts, ce qui permet de faire d’une pierre deux coups : on évince cette question secondaire peu intéressante dès l’introduction et on pourra ainsi consacrer les développements à la problématique principale plus intéressante, et par la même occasion on a mis en exergue l’enjeu, l’intérêt de la problématique principale. C’est parce que l’acte juridique et le fait juridique ont deux régimes distincts qu’il est important de résoudre la problématique de la qualification.
On précisera enfin que la matière dans laquelle la dissertation doit être traitée doit bien sûr être prise en compte pour trouver une problématique. Ainsi la problématique que l’on vient d’évoquer pour le sujet « fait juridique et acte juridique » n’est pertinente que s’il s’agit d’une dissertation de droit des obligations. S’il s’agit d’une dissertation de droit international privé, la principale question concernera sans doute les règles de conflit de loi applicables : quelle loi appliquer à un litige concernant un fait juridique ?, quelle loi appliquer à un litige concernant un acte juridique ?, quelles sont les raisons de ces règles de conflit de loi ?, sont-elles pertinentes ?, etc. Parfois le thème de la séance de travaux dirigés dans le cadre de laquelle est donnée la dissertation fournira des indices sur l’orientation à adopter.
Une fois la problématique trouvée, il reste une dernière étape à effectuer au brouillon avant d’attaquer la rédaction de la dissertation : trouver un plan.
Comme pour le commentaire d’arrêt, la dissertation se divise en deux parties (I et II, c’est la summa divisio ), et deux sous-parties par partie (A et B). Sauf indication contraire expresse de l’enseignant, les plans non binaires (à trois parties) sont à proscrire et il faut éviter d’ajouter un niveau de subdivision supplémentaire, cela alourdirait le devoir plus qu’autre chose s’il fait moins de dix pages dactylographiées. S’il fallait malgré tout subdiviser un A ou B, la subdivision serait alors numérotée 1 et 2.
Le cœur du devoir doit se situer dans le I/ B/ et dans le II/ A/, idéalement ces deux parties seront donc les plus volumineuses. Ce n’est pas rédhibitoire si les parties ont toutes une taille similaire, mais cela devient en revanche gênant si le I/ B/ et le II/ A/ sont moins volumineux que les I/ A/ et le II/ B/. Dans ce cas de figure, il sera peut-être possible d’inverser les A et B de chaque partie. Cela étant dit le I/ A/ et le II/ B/ n’en font pas moins partie intégrante du devoir, et elles ne doivent donc pas être le prétexte à des digressions hors sujet.
Chaque partie doit comporter un titre. Un titre n’est pas une phrase, c’est-à-dire qu’il ne doit pas se terminer par un point et surtout ne doit comporter aucun verbe conjugué. Par exemple on n’écrira pas « I) L’acte juridique est un acte de volonté. » mais plutôt « I) L’acte juridique, un acte de volonté ». Il est préférable, dans la mesure du possible, de ne pas donner des titres neutres mais de donner au lecteur, dès l’intitulé, un indice sur la tournure que vont prendre les développements de la partie. Par exemple « I) L’acte de volonté, pierre d’achoppement de la notion d’acte juridique », ou encore « I) L’acte de volonté, élément essentiel mais insuffisant de la notion d’acte juridique » (je précise que ces titres sont fictifs et ne sont donc pas nécessairement pertinents sur le fond, ils sont là pour illustrer la forme que peut prendre un titre).
Dans l’idéal les intitulés seront concis, percutants. Il est aussi important qu’ils se répondent dans le sens où il doit systématiquement exister un balancement logique entre le I et le II, entre le A et le B. Par exemple principe/exception, notion/régime, général/spécial, première condition/deuxième condition, conditions/effets, forme/fond, effets principaux/effets secondaires, etc. Il doit aussi y avoir une cohérence entre l’intitulé du I et les intitulés des A et B du I, cela semble évident.
Il ne faut cependant pas sacrifier le fond au profit de la forme. Préférez toujours un intitulé simpliste mais explicite à un intitulé qui tente d’en mettre plein la vue mais qui est totalement incompréhensible de par son caractère sibyllin. L’étudiant doit être particulièrement vigilant sur ce dernier point, trop de titres ne veulent absolument rien dire une fois isolés de leurs développements, or l’étudiant ne doit pas oublier que s’il induit le titre du contenu de sa partie, le correcteur fera la démarche inverse, c’est-à-dire qu’il lira le titre avant de lire les développements. Les éléments nécessaires à la compréhension du titre ne doivent donc pas figurer dans les développements qui le suivent ! Si jamais un éclairage s’avère nécessaire à la compréhension d’un titre, il devra se faire dans l’annonce de plan ou dans le chapeau introductif (V. infra ), c’est leur objet. Dans le même ordre d’idée, l’intitulé doit refléter fidèlement le contenu de la partie, ou le décalage sera relevé par le correcteur.
In fine il n’existe pas de méthode miracle pour construire un plan, à chacun de créer sa propre recette personnelle en s’exerçant. En progressant dans ses études on se familiarise avec de nombreuses articulations binaires qui permettent de faire face à quasiment n’importe quelle situation (principe/exception, notion/régime, etc.). Il ne faut toutefois pas céder à la tentation qui consisterait à apprendre par cœur une liste de plans types et à systématiquement chercher à faire entrer les développements dans l’un de ces plans types. Certains sujets peuvent nécessiter un plan sur mesure. Pour reprendre l’exemple du sujet « La réforme du droit de la prescription civile de 2008 », on pourrait voir dans une première partie l’objectif de réduction de la durée des délais de prescription, et dans une seconde partie l’objectif de simplification du droit de la prescription, ce plan ne correspond à aucun plan type et est probablement plus adapté que n’importe quel plan type.
Pour ma part j’ai pour habitude de rassembler toutes mes idées qui vont me permettre de répondre à la problématique en deux gros blocs de taille à peu près équivalente et reposant sur une articulation logique. J’ai alors ma summa divisio dont il ne me reste plus qu’à trouver deux intitulés pour les I et II. A partir de là je cherche une sous-division dans chaque partie. Si jamais je ne parviens pas à trouver de sous-divisions suffisamment satisfaisantes, ce qui est toujours possible, alors je cherche une summa divisio différente, et je répète le processus jusqu’à ce que je trouve une combinaison d’une summa divisio et de deux sous-divisions satisfaisante.
On a désormais tous les éléments en main pour passer à la phase de rédaction, en commençant logiquement par l’introduction puis en continuant avec les développements.
La phrase d’accroche est le point de départ de l’introduction, l’annonce de plan est le point d’arrivée, et la problématique en est la pierre angulaire. Nous allons donc procéder en deux temps pour concevoir l’introduction : d’abord le chemin depuis l’accroche jusqu’à la problématique, puis le chemin, plus court et plus simple, de la problématique jusqu’à l’annonce de plan.
On doit retrouver les éléments suivants dans cette partie :
La phrase d’accroche . Il peut en réalité s’agir, dans la dissertation, d’une phrase ou d’un, voire plusieurs, paragraphes. L’objet de l’accroche est de dévoiler le sujet au lecteur. L’accroche doit donc idéalement se terminer par la mention des termes du sujet. On conseille en général d’adopter la méthode de l’entonnoir : on commence par évoquer le thème général de la dissertation pour arriver progressivement vers le sujet précis. Mais les accroches plus originales sont admises et seront même gratifiées, on peut par exemple partir d’une citation, d’une anecdote, etc., pour introduire habilement le sujet.
La définition des termes du sujet . La mention du sujet appelle logiquement une définition de ses termes. Il ne s’agit pas de définir chaque terme du sujet mais uniquement les termes juridiques clés. On pourra alors s’aider de dictionnaires juridiques ou de manuels, en prenant bien soin de citer ses sources et de mettre des guillemets lorsque l’on reprend une formulation qui n’est pas la sienne (ou sinon il s’agit de plagiat).
Le contexte du sujet . Si cela n’a pas été fait dans l’accroche, ou si cela n’a pas été fait de manière suffisante, il faut replacer le sujet dans son contexte : contexte historique, contexte doctrinal, contexte légal, contexte jurisprudentiel, etc., selon ce qui est pertinent par rapport au sujet donné.
L’intérêt du sujet . Le contexte du sujet devrait permettre de déboucher sur son intérêt. C’est là qu’il faut mettre en exergue l’enjeu du sujet.
Il ne reste plus qu’à poser la problématique . La problématique devrait en principe être fortement liée, imbriquée avec le contexte et l’intérêt du sujet. Le contexte et l’intérêt du sujet devraient révéler un point de tension duquel la problématique va découler naturellement. Il n’est d’ailleurs pas indispensable de poser la problématique sous la forme d’une phrase interrogative. L’essentiel alors est que l’on puisse très clairement identifier dans l’introduction la pierre d’achoppement du sujet qui sera la problématique du devoir.
Contrairement à l’introduction du commentaire d’arrêt, l’introduction de la dissertation est beaucoup plus libre. Les éléments que l’on vient d’énumérer sont un minimum qui doit figurer dans l’introduction, mais il est possible d’ajouter d’autres éléments et il est possible d’organiser ces éléments dans un ordre différent de celui présenté tant que l’ensemble est cohérent. Le cheminement depuis le début de l’introduction jusqu’à sa fin doit être logique. Si à un moment donné le lecteur se demande pourquoi on est passé de tel à tel élément, si une transition apparaît comme artificielle ou incohérente si bien que le correcteur se rend compte de manière trop flagrante que l’étudiant est passé d’une étape à l’autre de l’introduction, c’est ce que l’organisation des idées n’est pas optimale ou que le style de l’écriture est à améliorer pour rendre les transitions plus subtiles. La lecture doit être fluide, les différentes parties de l’introduction doivent s’imbriquer de façon transparente pour le lecteur, il ne doit pas se rendre compte que l’introduction est constituée d’un assemblage de blocs. Il faut ainsi bannir les formules lourdes et scolaires du type « Nous allons maintenant définir l’acte juridique », « L’intérêt du sujet est… ». Il faut adopter une démarche plus subtile avec une phrase du type « L’acte juridique, cet acte de volonté réalisé en vue de produire des effets de droit selon la plupart des définitions de la doctrine civiliste, est traditionnellement opposé au fait juridique dans la summa divisio des sources d’obligations ».
Comme on l’a déjà écrit, l’introduction doit idéalement représenter un tiers du devoir en volume, en pratique on atteint rarement cette proportion. Il ne faut donc pas hésiter, lorsque l’on cherche un plan, à reléguer les éléments qui ne rentrent pas dans le plan dans l’introduction, à condition bien sûr que ce choix soit pertinent. On ne peut pas non plus mettre tout et n’importe quoi dans l’introduction, il faut donc que l’élément s’inscrive naturellement dans le fil conducteur de l’introduction.
Il faut garder à l’esprit l’objectif de cette partie de l’introduction : justifier le choix de la problématique. Un sujet est très fréquemment susceptible de faire l’objet de différentes approches qui vont privilégier certains pans du sujet au détriment d’autres. Si l’approche choisie est différente de celle qu’aurait adopté le correcteur, et que l’introduction est très lacunaire, alors le correcteur pourra considérer que la problématique est incomplète ou en partie hors sujet. En revanche si l’approche retenue est bien justifiée et argumentée dans l’introduction, c’est-à-dire si on comprend pourquoi l’étudiant a choisi d’exclure tel pan du sujet et d’insister sur tel autre pan, alors le correcteur pourra se laisser convaincre par l’argumentation même si ce n’est pas l’approche qu’il aurait lui-même retenue. Autrement dit il y a une certaine marge de manœuvre laissée à l’étudiant dans le choix de la problématique, mais cette marge de manœuvre ne peut être exploitée que si l’introduction est correctement construite de façon à justifier la problématique retenue.
Une fois la problématique posée, il reste à annoncer le plan.
L’annonce de plan a pour objet de présenter la summa divisio du devoir, c’est-à-dire les parties I et II. Certaines méthodes imposent de reproduire mot pour mot dans l’annonce de plan les intitulés des I et II. Je considère pour ma part qu’il est plus pertinent d’éviter la redondance et de présenter les deux parties sous une formulation différente afin de bien mettre en exergue l’articulation logique entre ces deux parties. Après l’annonce d’une partie, on doit indiquer son numéro entre parenthèses. Ex : « Si l’on peut relever un relatif consensus sur deux des trois principaux éléments de la définition de l’acte juridique que sont la volonté et la production d’effets de droit, ceux-ci s’avèrent insuffisants pour le distinguer du fait juridique (I). La clé de voute de la définition, qui en a longtemps été la pierre d’achoppement, réside dans la nature du lien qui unit ces deux éléments (II) ».
L’objectif de l’annonce de plan, au-delà de présenter la summa divisio , est de faire le lien entre la problématique et les développements qui vont suivre. Il faut donc bien travailler ce lien qui doit apparaître comme évident à la lecture de l’annonce de plan, le plan retenu doit permettre de répondre à la problématique posée. Il ne doit y avoir aucun décalage entre le plan et la problématique, et il faut d’ailleurs se poser la question suivante pour chaque partie : « Est-ce que cette partie ou cette sous-partie contribue à répondre à la problématique ? ». Si ce n’est pas le cas c’est soit que le plan n’est pas bon, soit que la problématique n’est pas bonne. Autrement dit la première partie de l’introduction sert à justifier le choix de la problématique, cette seconde partie sert à justifier le choix du plan : il faut démontrer que le plan est pertinent par rapport à la problématique retenue.
Une fois le plan annoncé, on peut attaquer le vif du sujet, les développements.
On a déjà dégagé le plan, il reste à rédiger le contenu de chaque partie et les chapeaux introductifs et transitions.
Chaque partie principale (I et II) doit commencer par un chapeau introductif, c’est-à-dire ni plus ni moins qu’une annonce de plan sauf qu’au lieu d’annoncer les deux parties principales (I et II) il s’agit ici d’annoncer les deux sous-parties (A et B). Les mêmes règles que pour l’annonce de plan s’appliquent donc aux chapeaux introductifs.
Ensuite il doit y avoir une transition, composée d’une phrase ou d’un paragraphe de plusieurs phrases, entre les A et B de chaque partie, et entre le I et le II. Il doit donc y avoir un total de trois transitions. Il est conseillé de détacher les transitions du corps de la partie précédente en leur consacrant un paragraphe, le correcteur pourra ainsi les identifier plus facilement. La fonction des transitions est de créer du lien entre les parties, elle est donc essentielle pour maintenir le fil conducteur et ne pas perdre le lecteur au cours de la démonstration.
Il ne reste plus qu’à rédiger chaque partie. Si toutes les directives que l’on vient d’énoncer ont été respectées, la rédaction devrait se faire sans difficulté. Il faut garder à l’esprit que les développements sont une démonstration : il faut idéalement adopter un point de vue par rapport à la problématique posée, et organiser les développements en une démonstration de ce point de vue. Si cette règle est respectée, il n’y aura aucun risque de verser dans le descriptif et d’avoir un devoir plat sans saveur.
Il ne faut pas pour autant passer sous silence les thèses opposées à la sienne. S’il y a plusieurs théories doctrinales, plusieurs points de vue possibles, et ce sera souvent le cas, il faut toutes les évoquer, ne serait-ce que pour les réfuter. Il faut aussi rester tempéré et humble : on peut avoir une préférence personnelle pour telle ou telle théorie, mais il ne faut pas oublier qu’il y a toujours une part de subjectivité. Il faut donc garder une certaine honnêteté intellectuelle en énumérant les avantages et inconvénients de chaque thèse, et ne pas dénigrer les thèses opposées à la sienne.
Il est possible de terminer par une conclusion, qui peut notamment prendre la forme d’une ouverture, c’est-à-dire un court paragraphe qui pose les termes d’un nouveau débat connexe au sujet de la dissertation qui était à traiter. La conclusion n’est pas une obligation et certains préfèrent même qu’il n’y en ait pas, il faut donc se référer sur ce point aux consignes de l’enseignant. Il vaut mieux l’éviter s’il s’agit simplement d’un résumé des thèses développées dans les quatre sous-parties, la présence d’une conclusion n’est souhaitable que si elle apporte une réelle plus-value au devoir par rapport à ce qui a déjà été dit.
La dissertation doit donc correspondre au schéma suivant :
Introduction : Accroche Définition des termes du sujet Contexte Intérêt du sujet Problématique Annonce de plan : on annonce la première partie (I) et la seconde partie (II). I) Titre de la première partie Chapeau introductif : annonce de la première sous-partie (A) et de la seconde sous-partie (B). A) Titre de la première sous-partie Transition entre le A et le B. B) Titre de la seconde sous-partie Transition entre le I et le II. II) Titre de la deuxième partie Chapeau introductif : annonce de la première sous-partie (A) et de la seconde sous-partie (B). A) Titre de la première sous-partie Transition entre le A et le B. B) Titre de la seconde sous-partie Conclusion / ouverture (facultative).
Tout comme dans le commentaire d’arrêt, il doit exister dans la dissertation un fil conducteur du début jusqu’à la fin du devoir. Si le fil conducteur est rompu à un endroit quelconque du devoir, c’est que les idées ne sont pas correctement organisées dans l’introduction, que le plan ne repose pas sur des articulations logiques correctes ou que les transitions n’ont pas été correctement rédigées. La dissertation est une démonstration, pour convaincre il est donc essentiel que le correcteur ait l’impression que chaque élément soit la suite logique du précédent.
Mise à jour du 09/04/15 : vous pouvez désormais voir la mise en œuvre concrète de cette méthode à travers un sujet de dissertation de droit des contrats spéciaux, « la rémunération du prêt », pour lequel je viens de publier un corrigé annoté .
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Avis personnel sur l'évolution juridique et politique au niveau national et international, la dissertation juridique (méthodologie).
Il faut garder à l’esprit que le but d’une dissertation est d’offrir une construction ordonnée du développement explicatif permettant de présenter un sujet donné. Pour cela, il faudra s’atteler à proposer une construction intelligente au lecteur dans un plan simple pour permettre une grande clarté. Il faut se rappeler que le but premier est que le lecteur (bien souvent correcteur) vous comprenne ! S’agissant du plan à proprement dit, il faut néanmoins rappeler, pour se rassurer de suite, que « les plans parfaits sont rares. Il faut souvent se contenter des moins mauvais » [GRUA (F.), Méthode des études de droit, Dalloz , p : 48].
La dissertation impose donc une réflexion sur un sujet donné. Selon Mme Muriel FABRE-MAGNAN, « il s’agit d’analyser la problématique du sujet et de donner des pistes permettant de résoudre celle-ci » (Introduction générale au droit. Cours et méthodologie, PUF , 2009, p : 269). Elle va permettre à l’étudiant d’exposer ses connaissances personnelles à travers une réflexion ou une confrontation des règles ou principes juridiques.
Attention, le but n’est pas de retranscrire les connaissances apprises dans son cours. Il s’agit de présenter sa réflexion personnelle sur un sujet, à l’aide de ces connaissances tirées notamment du cours. Il ne faut donc pas avoir une attitude descriptive mais une attitude réfléchie et critique.
Pour réaliser ce travail, il semble judicieux de suivre un cheminement précis. Voici les différentes étapes qui composent ce travail.
1) Lire le sujet
Cette première étape provoque bien souvent un sourire aux étudiants. On ressent même parfois une certaine moquerie de plusieurs étudiants ou une vexation laissant croire que l’on prend ces derniers pour des idiots. Pourtant, tel n’est pas la volonté de l’enseignant présentant une méthodologie de la dissertation.
Il apparait essentiel de lire très attentivement le sujet. Le but est d’éviter toute mauvaise compréhension de celui-ci. En outre, dans l’excitation d’un examen ou d’un concours ainsi que la fatalité d’une épreuve dans un temps imparti, l’étudiant tend à vouloir se précipiter pour débuter au plus vite une écriture rassurante d’idées sur un brouillon. Au contraire, il convient de lire plusieurs fois le sujet pour permettre d’en prendre connaissance, le comprendre et le définir. Pour éviter tout hors sujet, il semble nécessaire d’avoir une attention pointue :
- Définir chaque terme du sujet, évitant les hors sujets et mettant en exergue les possibles subtilités de la problématique.
- Prêter une attention à la ponctuation. Une question laisse supposer qu’il s’agira de répondre à celle-ci en argumentant sa prise de position.
- Attention à la rédaction du sujet lui-même, en prêtant attention aux singuliers ou aux pluriels, les mots de liaison, article défini – article indéfini…
Par exemple : « Peut-on réviser l’adage « Nul n’est censé ignorer la loi ? » et « Faut-il réformer l’adage « Nul n’est censé ignoré la loi ? ». Ces deux sujets nécessitent les mêmes connaissances. Cependant, la copie ne sera pas construite de la même manière. « Peut-on » implique que l’on réfléchisse aux obstacles d’une telle réforme. « Faut-il » oblige à envisager une réponse positive ou négative (avec de possibles nuances).
2) Travailler au brouillon
Chaque terme qui compose le sujet doit être défini et étudié. Certes, la construction de la dissertation se base bien souvent sur la scission d’un des mots du sujet (ou de l’unique terme du sujet s’il se compose d’un seul mot). Il convient alors de bien repérer le terme prédominant du sujet posé. Néanmoins, il faut avoir prêté attention à tous les termes du sujet, ainsi qu’aux différents sens qu’ils peuvent revêtir.
Il faut ensuite noter au brouillon toutes les idées en relation avec le sujet. Ne cherchez pas à organiser ces idées… notez tout ce qui vous semble avoir un intérêt pour travailler sur le sujet. Il s’agit de ne rien oublier : notez toutes les réflexions qui vous viennent à l’esprit (le tri viendra après…). Pour cela, utilisez vos connaissances personnelles : cours, travaux dirigés, lectures personnelles d’articles de doctrine ou de la jurisprudence…
Lorsque vous avez épuisé toutes vos idées et vos « souvenirs », vous allez pouvoir travailler à les classer. Vous allez rapprocher les idées entre elles. Vous allez remarquer que certaines se complètent et d’autres s’opposent… Certaines idées pourront aussi apparaître complètement isolées et n’avoir aucun rapport avec les autres ; mettez-les de côté.
De même, certains sujets proposés devraient nécessiter plusieurs centaines de page pour être complet. Il va de soit que vous n’allez pas épuiser le sujet en quelques pages ! Il s’agira alors de présenter le sujet au travers les idées essentielles.
Vous allez alors remarquer que plusieurs grandes idées directrices vont apparaître.
3) Construire un plan
C’est la suite logique de l’organisation que vous venez d’effectuer. Les idées directrices dégagées par cette mise en ordre permettent bien souvent de dégager votre construction.
Attention, votre plan doit bien être le résultat de ce travail, c’est-à-dire : lire le sujet, écrire toutes les idées vous venant à l’esprit, organiser vos idées, réfléchir à un plan … Il ne faut surtout pas que votre plan soit à l’origine de vos idées, c’est-à-dire : lire le sujet, poser un plan, rechercher des idées pour mettre dans ses parties…
Vos idées doivent être à l’origine de votre plan … et non pas l’inverse. Attention donc de ne pas se laisser tromper par une « révélation » lors de la lecture du sujet ! Bien souvent, on croit (en lisant le sujet) avoir trouvé un plan idéal… Vous risquez de mal comprendre le sujet, d’oublier des pans complets de réflexion, de répéter des idées…
Votre plan doit alors se caractériser par sa cohérence et sa logique. On ne doit pas avoir de répétitions. Si des idées se retrouvent à différents endroits de votre copie, c’est que votre plan est mal construit. Votre raisonnement doit aussi se poursuivre logiquement et de façon fluide : aucun retour en arrière ne doit être effectué. Par exemple, ne présentez-pas les exceptions avant le principe !
Vous allez remarquer que lorsque vous aurez organisé vos idées, deux grandes idées directrices vont apparaître. Vous pouvez éventuellement repérer (bien que plus rare) quatre groupes d’idées, qui se rejoindront sous deux grandes idées. Ces groupes vont constitués vos deux parties, deux sous-parties.
Les étudiants en droit se voient imposés cette construction juridique symétrique ou bipartite : deux parties composées de deux sous-parties. Il est vivement déconseillé de passer outre cette construction… D’aucuns soulignent qu’il vaut mieux un bon plan en trois ou quatre partie, qu’un mauvais en deux parties. En théorie, cette observation est tout à fait louable… mais le défaut de plan en deux parties sera souvent perçu comme un manque d’analyse, de réflexion, etc…
I) ………….. A) …………………. B)………….
II) ………………… A) …………………
Dans chaque sous-partie, vous prendrez le soin d’organiser vos idées. Il est conseillé de prévoir un paragraphe par idée.
Chaque partie et sous-partie possède un titre court et précis. Ce titre doit permettre de résumer les idées essentielles développées à l’intérieur. Attention à vouloir des titres originaux. Votre titre doit être compris par le lecteur. Court et ne se composant pas de verbe conjugué. Il est aussi déconseillé de faire des titres avec une phrase débutant en I ou A et finissant en II ou B.
Plans « bateaux » et plans d’idées :
On appelle plans « bateaux » les plans-types, qui peuvent être utilisés pour une grande majorité des sujets. Le reproche de ces plans est le caractère bien souvent trop descriptif. A contrario, ils sont bien souvent simples, permettant une présentation claire d’un sujet. En voici différents exemples, qu’il peut être judicieux de garder à l’esprit, faute de mieux :
I) Notion
II) Mise en œuvre
I) Conditions
II) Effets
II) Régime
I) Fondement
II) Portée
I) Création
II) Fonctionnement
I) Principes
II) Exceptions
III) Oui
IV) Mais
I) Non
II) Mais
A compter, on trouve les plans chronologiques. Il peut arriver que certains sujets connaissent des évolutions importantes dans le temps (par exemple, la situation juridique avant et après un revirement de jurisprudence), le plan chronologique peut éventuellement s’y adapter. De même, on retrouvera parfois l’utilité du plan chronologique en matière historique.
Le plan recherché est le plan d’idées. Ce type de plans permette de présenter une synthèse du sujet au travers une réflexion approfondie et personnelle de l’étudiant.
Plusieurs auteurs soulignent que la fusion des deux types de plan est le mieux : ne pas être trop technique, ne pas être trop abstrait… mais savoir doser les deux.
4) Rédiger votre copie
Vous êtes soumis à une contrainte de temps. Vous n’avez donc pas la possibilité de rédiger votre copie au brouillon. Il faut alors désormais travailler directement sur votre copie.
Avant de vous lancer dans l’écriture, rappelez-vous bien :
- Faites des phrases courtes … malgré les nombreux rappels, nous avons tous tendance à faire de longs développements. Malheureusement, nous sommes bien souvent pris dans notre travail avec une idée bien en tête. A la relecture (et à la lecture par un tiers), la compréhension devient bien souvent difficile. Pour éviter de perdre le lecteur qui n’arrivera plus à suivre votre développement, ayez une écriture simple et compréhensible ; ce que facilite les phrases courtes.
- Signez votre style.
- Faites attention à l’orthographe.
- Soignez vivement votre présentation et votre écriture. Il va de soit que si votre copie s’apparente à un torchon, le correcteur aura un avis immédiatement négatif sur votre travail. Cette appréhension aura consciemment ou inconsciemment un impact sur votre notation.
Pour la rédaction à proprement dite :
Une introduction :
L’introduction est un élément essentiel de votre copie puisque c’est ce que le lecteur va lire en premier de vous. Il est primordial de la soigner d’autant qu’elle correspond à une part importante de votre copie (1/4 à 1/3 de votre copie). Les étudiants ont trop souvent tendance à « bâcler » cet élément de la copie.
L’introduction est souvent présentée comme une sorte d’observation du sujet. Vous allez présenter le sujet, avant d’entrer dans le détail dans le développement. Son but est donc d’écarter toute incompréhension sur le sujet. Selon MM. GOUBEAUX et BIHR (Les épreuves écrites en droit civil, LGDJ, 10 e éd., 2005), l’introduction doit préciser de quoi on parle et pourquoi, comment on en parle et pourquoi.
De façon général, l’introduction permet de définir les termes du sujet, de délimiter le sujet (dans le temps, dans l’espace), de présenter l’intérêt du sujet, présenter son plan, justifier son plan.
Votre introduction se compose de plusieurs points, allant du général vers le particulier. C’est donc une construction en entonnoir … c’est-à-dire :
- Vous pouvez débuter votre copie par ce que l’on appelle couramment « la phrase d’accroche ». Il s’agit d’évoquer de façon pertinente voire original (sans jamais oublier vous êtes étudiant en droit, non comique ou journaliste…) le sujet qui va être traité. En fait, vous opérez une présentation du sujet en quelques lignes.
- Vous allez ensuite dégager l’intérêt du sujet en situant le sujet dans un contexte plus général pour ensuite délimiter le sujet. Vous allez donc dégager la problématique du sujet par cet effort de présentation progressive : contexte large jusqu’à se recentrer sur le sujet à proprement dit. Vous allez donc délimiter le sujet (montrer toutes les questions possibles pour en venir au contexte particulier qui se pose) et indiquez tout son intérêt. Pour cela, vous pouvez être amené à utiliser des éléments de droit comparé ou historique. Par exemple, si le sujet de dissertation est « Le dol spécial », vous serez amené à parler dans le contexte général des éléments constitutifs de l’infraction (élément matériel, élément moral), puis de l’élément moral plus particulièrement, avec le dol général pour en venir au dol spécial… ( à idée de l’entonnoir).
- Vous annoncez le plan. Pour cela, vous présentez uniquement les deux grandes parties, en les signalant avec (I) (II). Après cette présentation des points importants du sujet, vous indiquez que vous allez nous le présenter à travers ces quelques idées importantes.
- Encore une fois, il est primordial que votre introduction expose l’intérêt de la question sur laquelle vous allez travailler… Le lecteur doit avoir compris ce à quoi il peut s’attendre à travers l’explication et la délimitation que vous en aurez fait. L’introduction reste la partie la plus importante de votre copie… M. GRUA souligne qu’au terme de l’introduction, le correcteur a déjà une idée de note et qu’il est « rare que la lecture de la suite du devoir modifie son appréciation de plus de deux points » (préc., p : 57).
Evitez de parler à la première personne mais il est préférable d’utiliser des formulations impersonnelles. Si vous aimez utiliser la première personne, n’utilisez pas le « je », mais préférez dans ce cas le « nous ».
Vous pouvez aussi utiliser l’introduction pour évacuer des questions accessoires ou marginales du sujet. Vous pourrez ainsi les évoquer pour montrer au correcteur que vous les avez repérées mais que vous avez préféré les écarter compte tenu du sujet.
Les parties :
Chaque partie débute par un « chapeau ». Ce petit paragraphe situé entre l’intitulé de partie et de la première sous-partie doit permettre d’annoncer les deux sous-parties (A) (B). Entre les deux grandes parties, on doit retrouver une transition. Tant les « chapeaux » que la transition permettent d’expliquer la logique de votre raisonnement. Plus vulgairement, le lecteur doit avoir l’impression que vous lui indiquez : « Je commence par vous expliquer cela parce que … maintenant que je vous ai expliqué cela, je dois désormais vous expliquer ceci… ».
Les chapeaux jouent en quelque sorte le même rôle que l’introduction, en bien plus court.
Dans vos sous-parties, rappelez-vous de bien distinguer vos idées. Allez à la ligne pour chaque nouvelle idée.
Essayez que votre plan soit le plus possible équilibré.
Encore une fois, soignez les intitulés de vos parties et sous-parties. Il s doivent être courts, précis, équilibrés…
La conclusion :
En général, la conclusion est exclue. Si celle-ci vous est demandée, elle ne doit pas être un résumé de votre copie. La conclusion doit permettre de présenter une ouverture de la réflexion envisagée par le sujet.
5) Gérer votre temps
Pour terminer cette présentation, il convient de rappeler à nouveau de faire attention à la présentation, à l’écriture, au vocabulaire, à la syntaxe…
De même, il convient de se contraindre à un travail en une copie de 4 à 5 pages ; soit une copie double avec un intercalaire en plus au maximum. Ceci correspond à une longueur en copie manuscrite. Pour une copie informatique, celle-ci sera bien plus courte. Introduction : 1/4 à 1/3 de votre copie Parties : 3/4 à 2/3 de votre copie
Enfin, il s’agit de bien gérer son temps ! Le ramassage de la copie est souvent difficile pour les surveillants car il reste toujours des étudiants qui essayent de « grappiller » toutes les minutes qu’ils peuvent pour finir… Pour éviter de terminer en bâclant sa copie ou de ne pas terminer, chronométrez votre travail.
Voici quelques indications pour une épreuve de 3 heures :
1h-1h15 pour le travail au brouillon 1h45-2h pour le travail de rédaction
j'ai été satisfait mais pas suffisemment
A l'attention de Nyia : Je ne suis pas dû tout réfractaire à la critique dès lors que celle-ci est justifiée et argumentée. Votre observation m'apparaît un peu stérile. Il serait plus constructif d'expliquer les problèmes que vous avez rencontrés. Cordialement
Wonderful and nice post about "La dissertation juridique (Méthodologie)".
J’aurais aimé avoir des conseils concernant la méthodologie du commentaire de texte (notamment en droit des régimes matrimoniaux). Merci d'avance
Le commentaire de texte est relativement proche de la dissertation pour ce qui est de la méthodologie, notamment de l'introduction construite en entonoir (du général au particulier ; situer le texte; élément d'histoire, de droit comparé...) Toutefois, il existe quelques particularités : - il est important de bien coller au texte à commenter ; - limiter votre commentaire au seul texte, notamment si vous avez un extrait. Si vous avez un extrait d'article du code civil, vous ne commenterez que l'extrait, non ce qui vient avant ni ce qui suit... - le plan découle bien souvent d'un découpage du texte .... par exemple, le texte peut être découper en deux phrases, le plan se calquera sur ce découpage (1ère partie = la première partie de phrase...) - illustrez vos propos d'exemples notamment avec des exemples dit "contraires". Par exemple si vous avez un texte de loi à commenter, essayez de donner des exemples de situations pratiques. - ayez un regard théorique et pratique vis-à-vis de la situation - ayez un regard critique : le texte est-il opportun ? peut-on le contester ? ... Cordialement
merci votre méthodologie me donne des armes pour mieux expliquer cet exercice à ma nièce.
Merci pour cet effort de pédagogie. Isolé dans ma préparation à cet épreuve (concours administratif) je suis toutefois à la recherche de copies pouvant illustrer vos précieux conseils. Savez vous ou je pourrais-je en consulter?
Bonsoir, Je ne sais pas pour quel concours vous vous préparez. En tout cas, les anciens annales des concours de l'ENM présentaient les meilleures copies aux examens de ce concours. Hormi cette source, je pense qu'il est assez délicat de trouver de véritables copies. Il est difficile de diffuser des copies d'étudiants sans leur accord (sachant que les copies sont en général anonymes). Vous pouvez en revanche trouver des ouvrages qui vous donnent des exemples de correction de sujet (dissertations, cas pratiques, etc...). Ce sont les ouvrages avec des intitulés "Travaux dirigés de...". Les auteurs proposent des corrections de sujet. Il vous suffit de trouver l'ouvrage correspondant à la matière intéressée. Je n'hésiterai pas à vous donner plus d'indications si j'en trouve. Cordialement FXRD
Merci de cette métholigie. Il sera utile pour ma préparation de concours.
j aimerais savoi si on peut traiter un sujet de droit comme celui de la litterature. merci
Bonjour, Je ne connais pas la méthodologie pour la rédaction d'une dissertation littéraire. Si vous exposez les principes de celle-ci, je peux éventuellement vous dire ce qui peut admis et ce qui ne l'est pas. Cordialement
Jai été satisfait.merci bcp
j'ai été satisfait,mais je veux savoir s'il est possible qu'on trouve un exemplaire de sujet traité pour completer la compréhension.merci
je cherche des exemple de dissertation corrigée et des sujets d entrainement
exemple de dissertation corrigée de doit administratif et des exercices d application
Bonjour, Etant privatiste, je n'ai actuellement pas enseigné des matières de droit public. Je ne suis donc pas en mesure de vous donner de tel exemple. Cordialement FXRD
je trouve que c'est bien. ça nous permet d'apprendre. principalement moi je suis très nulle en dissert,donc ça va bcp m'aider. merci à vous
bonjour!!votre méthode de dissertation m'a beaucoup aidé mais j'aimerai savoir s'il est possible de rajouter des exemples de sujets traités pour encore plus de compréhension.MERCI
Ooh oui, si on pouvai avoir un ou deux exemples de sujets déja traité, en Droit admn, ou Droit pénal ou Droit civ
Bonsoir, Je vais essayer de mettre en ligne des exemples. Personnellement,je ne possède que des plans détaillés ; mais pas de dissertation entièrement rédigée. Je peux en revanche vous conseiller des ouvrages de travaux dirigés qui proposent des exemples de dissertation entièrement rédigés (voir par exemple: GUERIN Marie-Cécile, DROIT PENAL GENERAL, Les fondamentaux Droit, Hachette supérieur). Cordialement FXRD
Bonjours,merci pour vos precieux conciels. je me demande si vs pouvez me donner des conseils methodologiques concernant : un sujet de comparaison un sujet de commentaire un sujet d'explication. ... ... merci d'avance
je suis satisfait mais si on a eu un exemplaire du sujet traité ce serait vraiment bon.
pas de quoi mais l' exemple d'un sujet traité en détail me ferai plus du plaisir
très bonne explication de "la dissertation juridique" merci beaucoup!!
slt.mais pour un sujet de comparaison c trop difficile de faire une deuxiéme partie .puis je avoir 1 apercu sur cà
bonjour je suis trés impressionné par cette méthodologie dont je veux m'appropriée car je sais bien que ça m'aidera à améliorer ma technique de dissertation juridique qui recéle beaucoup de lacunes.merci
c'est important pour les premières années!!!!!!!!!!!!
MERCI POUR LE TRAVAIL ABATTU. Mais commme tous mes condisciples,un travail reidger avec les differentes parties bien ennoncer aiderait plus d un. Merci de nous guider.
Je vous remercie pour vos conseils. Aux commentateurs/trices: Concernant les exemples demandés je pense que vous devriez vous adresser à vos camarades des promotions antérieures. En revanche, en lisant vos commentaires je pense que ce n'est pas la méthodologie qui vous fait le plus défaut. RIP Bescherelle.
j aurais aimer savoir la methodologie de la dissertation juridique et plus precisement l interet du sujet
Bonsoir Compte tenu de la longueur (et il me semble précision) de cette méthodologie, pouvez-vous être plus précis sur votre interrogation (!). Cordialement
pouvez vous m'aider svp avec un plan type pour ce sujet: "les décisions rendues au pénal ont au civil l'autorité de la chose jugée à l'égard de tous"
salut,je souhaiterai avoir pus ample explication sur le commentaire d’arrêt et de texte juridique
A destination de Alvares: Compte tenu que des indications méthodologiques sont proposées, je vous laisse le soin d'être précis sur vos interrogations. A destination d'Aline O.: Vous pouvez proposer une ébauche de plan sur laquelle nous pouvons réfléchir ensemble... avec des pistes à envisager. Cordialement. FXRD
grand merci, pour celui qui demande la différence entre dissertation littéraire et juridique . bon elles ont presque la même forme ( la même structure du plan ) mais sont différentes seulement au niveau des choix des parties et des sous-parties et leurs analyses, et c'est normal puisque le sujet littéraire est assez vague et permet différentes approches que celui juridique ou politique .
Votre commentaire me plait ainsi j'aimerais avoir si possible le corrige types d'un ou deux sujet de votre choix. Merci d'avance car j'ai une epreuve a affronter.
ok je suis satisfait mais je veux la reponse a ma preocupation qui est de savoir quel est le plan du action penale action civile
je voudrais avoir un exercice corrigé s'il vous plait
un ou deux sujets à titre d'exemple nous facilitera la comprehention je suis d'une formation scientifique et exerce dans dans un domaine ou je suis appelé demain à presenter des concours profetionnels avec des dissertations style juridique
ça me va de soi
c'est très bon. pour cela, je voudrais la rédaction complète comme de ces sujets: 1- la jurisprudence est-elle une source de droit? 2- la légalité du droit administratif 3- les critères du contrat administratif avant la fin de ce mois, car je prépare un concours pour l'école des greffes
je les veux en exemple. pour la pratique merci
belle explication je vois que le travail juridique est ordonne
je souhaiterais avoir des sujets de droit corrigés pour voir comment ils se redigent; Merci
j ai fait la section anglophone et jai du mal a repondre les question juridique
je suis abonnée ici pour en savoir plus sur le Droit et sa methodologie
Je suis en capacité droit 1e année par correspondance, j'ai des problèmes pour retenir mes cours peut etre aussi parce que je ne comprends pas toujours ce dernier, donc impossible de synthétiser. Quant à la dissertation, si quelqu'un a des modèles avec corrections , je prends. Je suis une bientot retraitée, et mon niveau d'études bas, alors c'est dur. Merci. Martine
Bonjour j'aimerais avoir un exercice d'application rédigé. Merci
Bonjour, s'il vous plaît, quelqu'un aurait-il la gentillesse de me donner un modèle de dissertation juridique? Merci d'avance!
Bonsoir Merci pour vos précieux conseils.J'aimerais également que vous m'expliquer sur la rédaction d'un commentaire d'arrêt . Cordialement Dima
merci pour vos conseils. je saurai en faire bon usage. Cordialement
Je trouve que les personnes qui commentent sont outrageusement exigeantes... L'auteur a déjà eu la gentillesse rediger cet article de qualité, et vous n'êtes pas encore assez satisfait. Si vous voulez des exemples de dissertations rédigées tapez "dissertation rédigée" sur google et débrouillez vous tout seul. D'une vous trouverez votre bonheur en quelques secondes et de deux vous ne prendrez pas du temps à quelqu'un d'autre. Vous avez un cerveau et un ordinateur, servez vous en bordel! On dirait des CP sérieux. Si on veut un monde un tant soit peu plus juste chacun va devoir faire de gros efforts quand à sa responsabilité! À bon entendeur.
bonsoir j'aimerais s'il vous plait avoir un exemple d'introduction si possible
Bsr!! J aimerai que vous me veniez en aide sur la redaction d'un sujet, dont j éprouve la difficulté à traiter: "Il n'y a pas de constitution entièrement coutumière, et il n'y a pas de constitution écrite dans l'application de laquelle la coutume ne joue un role, qui est souvent considérable". merci!!
Bjr je suis très heureux de vous lire, et très débordé d'une bonne compréhension a votre enseignement sur la procédure d'une bonne dissertation juridique. je suis Étudiant en Droit (Faculté de droit a Université d' Abomey Calavi Benin.je vous tire un grand satisfecit pour votre méthodologie de dissertation , merci et vive google.
C'est une méthodologie très détaillée et parfaite. Elle le sera d'une très grande utilité. Merci beaucoup
Merci pour votre méthode. Cela va m'aider pour mon concours.
merci sur votre aide concernant la methodologie
droit européenne " non discrimination"
Bonjour, je suis étudiante en droit et j'ai toujours pratiqué cette méthode de dissertation qui correspond à ce qu'on nous enseigne en faculté. Cependant, de manière récurrente, malgré la connaissance du cours, le résultat est médiocre et on me reproche une organisation imparfaite de mes idées. De plus, je ne parviens pas à faire découler de manière harmonieuse une idée d'une autre (peut-être est-ce dû à mon style). Quoi qu'il en soit je ne parviens pas à résoudre ce problème et, arrivée en 4ème année, cela devient ennuyeux. Que me conseillez vous?
Bonsoir, Je vous conseille d'essayer de réaliser une dissertation en utilisant les techniques évoquées ci-dessus. En plus, je vous invite à: - bien réfléchir sur la rédaction et la consistance du sujet. Bien souvent les étudiants ne perçoivent qu'un aspect descriptif du sujet et pas assez l'aspect critique. - essayer de construire chacune de vos sous-parties a l'aide de 3 étapes: la détermination de l'idée que vous allez démontrer dans votre sous-partie que vous exposez, la ou les illustrations pour démontrer votre idée, et une sorte de conclusion sur cette idée. Bien souvent, les étudiants confondent démonstration et reprise du cours. Il est préférable de reprendre moins d'illustrations, d'exemples ou d'idées mais que vos idées proposent une réelle démonstration. Si ces conseils ne vous sont pas utiles pour vos prochaines dissertations, je peux vous proposer de me transmettre une copie pour que je puisse vous conseiller plus particulièrement. Dans ce cas, il serait plus facile de choisir une matière que j'ai enseigné (DPG, DPS, proc. pen., droit des biens, des personnes, de la famille, des suretés, des contrats spéciaux). Bon travail. Cordialement.
J aime bien votre blog car il m aidera à ameliorer ma methodologie et remedier a mes nombreuses lacunes
bonjour je dois préparer un concours d'entrée à l'école nationale d'administration et de magistrature dans mon pays le Sénégal , suis étudiant en 5 éme année ( Economie ) mais parmi les matière à concourir figure une épreuve de droit public et administratif et d'économie alors que je ne maîtrise pas la technique de dissertation en droit et quelle est la différence entre dissertation économique et dissertation en droit
Bravo pour ce travail. J'aurais souhaité que vous compléter ce travail par un exemple d'une introduction pour une saine compréhension. Merci et bonne continuité dans cette lancée.
Merci pour toutes ces explications mais j’aurais voulu pour une meilleure compréhension que vous illustriez ces explications avec un sujet. Surtout au niveau de l'introduction.j'ai du mal à trouver l’intérêt du sujet dans la plupart des sujets qui me sont proposés. À la longue j'ai fini par me dire que même les professeurs eux même ont du mal à trouver cet intérêt vue qu'ils ne le donnent jamais...Merci de m'aider là-dessus.
merci pour tout votre exposé. ça doit être une chance que vous soyez enseignant privatiste. je suis en 3ème année droit privée et je ne sais pas si je pourrais vous transmettre des introductions pour que vous puissiez les corriger et me rassurer qu'effectivement je respecte votre methodologie
Bonjour ! Je rentre en 3ème année de droit en septembre et je souhaiterais vous consulter à propos d'un souci auquel j'ai été confrontée depuis que je suis à la fac. La dissertation est ma hantise. Les chargés de TD me disent à chaque fois que j'ai des connaissances mais que je ne les approfondis pas assez et que je me contente de réciter le cours. Je ne prends pas assez de hauteur sur les sujets donnés, pourtant j'essaie de le faire. A chaque partiel je me raccroche au cas pratique ou au commentaire d'arrêt. Aidez-moi s'il vous plaît.
comment traiter les sujet d'histoire et geographie
comment fait nu sujet de dissertation d'ordre politique et culture générale pu-je avoir quelque exemple
J'ai lu avec grand intérêt vos conseils et recommandations.A ce propos,j'ai une question relative à la conclusion.En effet, vous avez conseillé de faire une ouverture et non un résumé du devoir.Pourquoi ne peut-on pas faire un résumé et finir la conclusion par la dite ouverture pour relancer les débats?
Bonsoir à tous, Je vais essayer de répondre de façon concise à l'ensemble des messages. --- S'agissant des exemples de méthodologie (avec des sujets entierement traités), il existe de nombreux ouvrages qui proposent des sujets entièrement rédigés (je peux éventuellement vous donner des références). Vous pouvez aussi vous reporter dans les annales proposés par certaines universités ou pour les concours d'entrée aux grandes écoles (École nationale de la magistrature par exemple). J'ai proposé plusieurs exemples de rédaction de cas pratique. Si le temps me le permet, je proposerai un exemple de dissertation. --- Pour les dissertations dans d'autres matières... En culture générale ou dans les épreuves dans le cadre des études juridiques (histoire du droit par exemple), la méthodologie est la même. Pour les matières dans des sections universitaires différentes (telles que la géographie ou l'histoire), je n'ai pas les qualités requises pour vous indiquer ce que l'on attend de vous dans ces sections. Je vous invite à vous renseigner auprès des enseignants de cette discipline. --- pour la conclusion qui ne doit pas être un résumé, tout comme la transition d'ailleurs... Votre copie va faire 5-6 pages environs. Un correcteur mettra 10-15 minutes pour lire votre copie, 20 minutes pour une très longue copie. Il va de soi qu'il n'est pas nécessaire de rappeler aux correcteurs ce que vous avez expliquer quelques pages avant... Il n'aura pas la mémoire aussi courte, surtout si vos explications sont claires. Ainsi, seule une ouverture du sujet trouve alors un intérêt. --- pour la possibilité de m'envoyer des introductions rédigées, vous pouvez le faire sur ma boîte personnelle [email protected] Je vous donnerai une réponse, les délais dépendant de mes activités ! Espérant avoir répondu à toutes vos attentes. Fxrd
Bon bah ya plus qu'a!je vais tenter de m'entrainer assidument , j'aimerais "muscler" mes points faibles après tout c'est assez agréable de restituer méthodiquement ses idées et faire du bon boulot... j'espère pouvoir vous soumettre une copie pour faire un "debriefing"et ensuite me remettre en apnée du bosseur fou pour muscler mes parties flasques et bedonnantes. Cependant j'ai une question qui me turlupine depuis ce matin: il peut m'arriver de faire des plaisanteries(mais vraiment ttes petites) lorsque j'écris une dissertation , faudrait il tjrs garder un ton solennel, "rectiligne""monocorde" "plat" ... D' autre part lorsque j'entame une accroche j'ai souvent peur de faire trop "journaliste". En d'autres termes quelles sont les choses à ne pas faire lorsque l'on tente une "accroche" et comment développer une approche transversale tout en restant juridique. Enfin quelles sont les erreurs à ne pas commettre lorsque l'on étaye ses propos au secours d' exemple. Bon courage à tous! Bien a vous AJ(apprenti juriste)
je suis au nivea 1 en faculte de droit et j'avais en savoir plus sur la methodologie de dissertation juridique s'il vous plait
Bonsoir. Je peux difficilement vous donner plus d'indications générales sur la méthodologie de la dissertation. Cordialement.
Pour répondre aux questions de Nemo, bien tardivement... Les plaisanteries, ou plutôt un ton plus souriant, ne sont pas par principe exclues. Son impact dépend de trois éléments me semble-t-il. Le premier renvoie à la qualité de votre allusion ou de votre commentaire plus drôle. Si c'est une remarque avec finesse et intelligence, elle sera plus appréciée qu'une plaisanterie grossière. Je vous conseille d'éviter ces dernières en vous cantonnant à ce que l'on nomme vulgairement les "blagues d'intello". Le second élément renvoie au contexte et au sujet. Il est certain que certains sujets ne prêteront pas à la plaisanterie, y compris intelligente. Par exemple, une dissertation sur le viol entre époux ou un autre sujet grave ne devra pas permettre un quelconque écart. D'autres sujets se prêtent plus facilement à des notes d'humour. Dernier élément, le correcteur. Si vous ne connaissez pas votre correcteur (concours), ne prenez pas de risques. Si c'est dans le cadre de vos études, vous pouvez déterminer si votre enseignant sera enclin à apprécier une note d'humour ou pas du tout. S'agissant de l'accroche, les principales critiques sont: - qu'elles se limitent trop souvent au recopiage d'un article trouvé dans le code - ou manque cruellement d'originalité, dans le sens ou de nombreux étudiants auront proposé la même citation ou la même idée. Il ne s'agit pas de rechercher la perle rare, d'autant que l'examinateur sait et à conscience que vous ne pouvez pas perdre 20 minutes sur l'accroche. Le mieux est d'éviter de tomber dans le cliché ou d'évoquer un fait divers du journal local. Le plus intéressant est d'évoquer votre sujet à l'aide de l'actualité, en marquant l'intérêt du point de vue juridique. Par exemple, sur un sujet touchant la Cour européenne des droits de l'homme et son intérêt, il serait possible d'évoquer la position du Royaume-Uni très critique. Il ne s'agira pas d'expliquer que Cameron souhaite sortir de ce système judiciaire suprême pour des questions électorales. Mais d'expliquer que certains pays comme le Royaume-Uni évoque la possibilité de sortir de ce système en raison des contraintes sur leur législation interne par un accroissement des droits de l'homme, ce qui démontre d'autant plus l'originalité et la nécessité de ce système de protection des droits de l'homme... J'espère avoir pu vous donner quelques pistes. Mes exemples sont, bien souvent et de façon consciente, grossiers pour être le plus illustratifs. Bonne continuation à tous. Fxrd.
bonsoir j'ai une dissertation à faire sur la propriété et ses notions voisines j aimerais avoir un coup de main sur comment rédiger l'introduction et les points essentiels à développer. Merci
bonsoir. j'ai une dissertation à faire sur la propriété et ses notions voisines j'aimerais avoir un coup de main sur comment je dois rédiger mon plan et les essentiels à développer
j aimerais savoir ce qu ont peut dévélopper en grand 1 A et B et de meme pour grand 2 ?
Merci pour votre post. Grâce à vous je crois avoir (enfin) compris la méthode de l'introduction. J'ai vu que vous aviez commencer à détailler la méthode du commentaire d'arrêt dans une réponse à un commentaire. Si vous avez le courage de consacrer un article complet à cette épreuve ce serait génial.
Bonsoir, Merci pour votre commentaire. Pour une méthodologie succincte du commentaire d'arrêt http://fxrd.blogspirit.com/archive/2008/03/02/le-commentaire-d-arret.html Vous trouverez aussi des indications pour le commentaire de texte, le commentaire comparé ou la note de synthèse (catégorie "épreuves universitaires et épreuves de concours" Bonne lecture. Cordialement.
bonsoir Mr, j'ai un sujet qui regroupe deux branche de droit "l'environnement dans les négociations du cycle de Doha dans le cadre de l'OMC" le problème que j'ai, est de trouver une méthodologie pour traiter ce sujet et surtout de trouver les deux axes du plan notamment avec la précision " cycle de Doha en 2001" .
Bonsoir SY et OLFA, Je vous laisse me présenter plus précisément le sujet et éventuellement vos idées de plan (ici ou en message privé) pour que je puisse vous orienter. Cordialement.
Cette méthodologie est excellente et va beaucoup me servir. Merci beaucoup à vous.
c'est vraiment un travail reussit et un moyen d'apprentissage pour tout un bon etudiant qui a l'embution de reussir dans cet metier d'etre jeuriste
vraiment c'est très bien trairé et j'aprecis
Voici un sujet dont j'aimerais avoir un plan détaillé. droits et faculté
Bon jour! mercie boucaup c'est bien claire.
j ai du mal a faire ma dissertation
vous avez des idées d'accroche générale en droit pénal? Merci.
Pour Christophine: je ne peux que vous invitez à vous entraîner dans le respect de la méthode. Pour je : je vous déconseille les accroches toutes faites. Il n'y a rien de moins valorisant qu'une accroche banale que plusieurs autres étudiants pourront avoir également utilisés. À défaut d'idée, le plus simple est de fonder votre accroche sur l'actualité. Cordialement.
Je vous remercie infinement de tout ce que vs apportez pr ns en teme de comprenhention. C'est genial!
je vous remercie pour vos explications afin d'éclairer notre compréhension.
personnellement ça me convient;je vous re,e rcie
Merci pour la méthodologie!!! Je regrette juste de n'avoir pas découvert votre blog plutôt
Merci bcp, je trouve vos informations très complètes, très bien rédigées et concises. Cela va énormément m'aider.
je suis ravis d'avoir de solution a mes difficultés par le biais de vos informations.merci a vous
J'eprouves un sentiment de satisfaction anticipé par rapport à cet utile enseignement. À nous de mettre en pratique... Merci!
Bonjour;j'ai um probleme;je voudrais avoir la procedure á suivre pour une dissertation juridique .merci!
Monsieur, Je vous invite à mettre en œuvre la longue méthodologie présentée ci-dessus. Si vous avez encore des questions, indiquez-les. Cordialement.
vous pensez pas qu'avec un sujet traité type n'est pas pour que l'étudiant puisse cerner avec justesse les différentes étapes ?
slt merci ou site pour ses conseils mais comme vous savez la méthodologie est bien mai quand on a en face de nous des plans détaillés c'est génial
je suis un professionnel en foresterie et je souhaite devenir Administrateur Civil. Pour réussir au concours d'entrée je dois être bien en technique de dissertation juridique et maîtriser les techniques de notes de synthèse. Je voudrai votre aide et vous en serai très reconnaissant.
Bonjour savez quelle dissertation il faut pour aller vers le chergé de TD ? merci pour le conseil donné sur les plans !
j'adore cette branche
Bonsoir J'aimerais bien que vous me donniez de la lumière sur la construction du plan. C'est-à dire, les deux grandes parties et les deux sous parties doivent-elles y figurer ? Aidez-moi à comprendre. coordialement
À l'attention de Didier et Bodian Bonjour, Je vous invite à être plus précis dans vos interrogations, d'autant plus que la méthodologie proposée est détaillée. Pour la question de Bodian, s'il s'agit de la question de faire ou non apparaître les intitulés des parties et sous-parties dans le déroulement du développement, c'est effectivement le cas. Cordialement.
jai besoin de ce commentaire pour mon concours s il vous plait
Koffi, je ne comprends pas votre commentaire.
jai besoin d une bonne methodologie de dissertation pour mon concours un exemple
Madame ou Monsieur, Je n'ai pas souvenir que vous ayez précisé la teneur de votre concours. Quoi qu'il en soit, la méthodologie proposée sur ce post est, me semble-t-il, déjà très précise. Cordialement.
je ne sais rien a propos de votre methodologie
J,aime bien le site de dissertation juridique
IMAGES
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Exemples de transition dans une dissertation juridique. Pour un sujet : « Le respect de la vie privée est un droit universel ». Exemple de transition entre deux parties, la première étant les principes généraux du droit à la vie privée et la deuxième étant les limites à ce même droit. Transition : Le respect au droit d'une vie ...
La transition commerciale. Cette transition repose sur un appel à l'action bref. Une phrase de moins de 15 mots suffit. Attention ! N'oubliez pas de sélectionner la technique la plus adaptée à l'exercice demandé. Par exemple, n'utilisez pas une transition commerciale dans une dissertation littéraire.
1. Sujet / énoncé de la dissertation juridique "Les sources du Droit des personnes" 2. Corrigé de la dissertation juridique (Accroche).La Cour de cassation a validé le 4 octobre 2019 la transcription en droit français de la filiation de la mère d'intention vis-à-vis de ses deux filles, nées d'une gestation pour autrui aux États-Unis à la suite d'une demande d'avis consultatif ...
sous-parties (A) ainsi que la place et l'importance de vos chapeaux et transitions (B). A) Un formalisme de rigueur La dissertation juridique ne saurait que peu s'accommoder de frivolités dans la formulation de vos parties et sous-parties. Allez à l'essentiel, toujours en essayant de dynamiser votre travail. Le plan doit
Elle permet de définir les termes du sujet et d'annoncer le plan. Dans l'introduction d'une dissertation juridique, on retrouve quatre éléments : l'annonce de plan. 2. Des chapeaux. Avant chaque partie, les sous-parties sont présentées dans le " chapeau " (une phrase qui annonce expressément les sous-parties). 3.
Une transition peut se faire en trois étapes : Répétez l'idée principale de la partie que vous venez de terminer. Établissez un lien logique entre cette idée principale et celle de la partie qui va suivre. Annoncez l'idée principale de la partie qui va suivre. Chaque partie doit faire environ une phrase. Il est important de rédiger ...
C'est tout l'intérêt de cet article. Vous trouverez ci-dessous un exemple de dissertation juridique pour le sujet suivant : « Chacun a droit au respect de sa vie privée ». Le but est de vous aider à comprendre à quoi doit ressembler une dissertation juridique et comment il faut rédiger sa dissertation. Vous remarquerez également ...
L'introduction d'une dissertation juridique est construite en forme d'entonnoir et comporte plusieurs étapes limitatives : il ne faut ni en oublier, ni en rajouter. L'accroche : il s'agit d'un court paragraphe (une à deux phrases), percutant, en lien avec le sujet, qui va permettre de capter l'attention du correcteur.
Exemple 5 de dissertation juridique. Sujet : « Quels changements le Traité de Lisbonne a-t-il apporté à l'organisation de la structure de l'UE ?. Cette dissertation de droit européen porte sur le Traité de Lisbonne et plus spécifiquement sur les innovations institutionnelles qu'il a instaure pour adapter l'Union aux nécessités évolutives du contexte de l'époque.
La méthodologie de la dissertation juridique se compose de deux phases : la phase de préparation et la phase de réalisation. 1. La préparation de la dissertation juridique. 1.1. L'analyse du sujet. La première étape de la dissertation juridique est la lecture du sujet. Cette étape évidente qui peut paraître simpliste est primordiale.
Deux éléments sont centraux dans la dissertation : son introduction (1) et son plan (2). Il n'est pas davantage à dire du contenu de chaque sous-partie. Simplement faut-il préciser que, systématiquement, des annonces de sous-plans (des chapeaux introductifs) doivent précéder et annoncer les A et B et des phrases de transition doivent ...
L'introduction de la dissertation juridique. L'introduction comprend 6 étapes qui s'enchaînent de manière logique. Ces 6 étapes sont les suivantes : l' accroche. Il s'agit ici d'évoquer une actualité, ou de donner une citation. Une bonne accroche éveille la curiosité et suscite l'intérêt du correcteur.
Dans tous les exercices qui vous sont proposés, un plan vous est nécessaire : dissertation écrite, commentaire d'une décision de jurisprudence, exposé oral, etc. Arrêter un plan rigoureux, logique et cohérent, c'est fixer l'ordre qui sera suivi pour exposer le sujet étudié, c'est construire une œuvre originale.
En dissertation juridique, vous devez formuler des « annonces de plan ». On distingue trois annonces de plan différentes : L'annonce de plan « générale » sert à annoncer les deux grandes parties : le I et le II. Exemple : Les deux annonces de plans « internes » servent à annoncer les deux sous-parties soit le I.
La dissertation juridique est un exercice théorique qui consiste en l'analyse d'une situation juridique de portée générale. Son objectif est de démontrer que le droit, à travers des lois, la jurisprudence, permet de donner telle ou telle réponse à la question juridique soulevée par le sujet. On est amenés à prendre du recul par ...
La dissertation juridique : conseils et astuces pour faire une dissertation juridique. La dissertation juridique : conseils et astuces pour faire une dissertation juridique ... User de phrases courtes ainsi que de phrase de transition. Une introduction en 6 points de manière rigoureuse, pourquoi pas sauter des lignes entre les parties :
La dissertation juridique est un exercice qu'il convient de maîtriser dès la première année de droit. Les exigences en termes de méthodologie sont en effet nombreuses et particulièrement strictes. A ce titre, des exemples concrets et entièrement rédigés sont donnés dans la page des Devoirs corrigés et en particulier dans le sujet ...
Phrases de transition dissertation exemple. Les phrases de transition sont des expressions qui permettent de relier les différentes parties d'une dissertation. Elles sont essentielles pour assurer une cohérence et une fluidité à l'ensemble du texte. Voici quelques exemples de phrases de transition pour une dissertation en français :
Une transition correspond à quelques phrases qui vont constituer un lien entre deux parties au sein de la dissertation. Son utilité Dans la transition, il s'agit de faire un rapide bilan de ce qui vient d'être vu mais aussi d'annoncer ce qui va être étudié, toujours selon un raisonnement structuré et logique.
La dissertation juridique est un exercice destiné aux étudiants en droit. Contrairement aux autres types de dissertation, les dissertations juridiques : sont construites en deux parties (I. et II.) ont des titres sont apparents qui ne doivent pas comporter des verbes conjugués ; ont chaque partie correspondant à une idée au sens large et ...
Méthodologie de la dissertation juridique. Posted on 30 septembre 2014. La dissertation juridique comporte quelques spécificités par rapport à la dissertation enseignée au lycée. Il s'agit sans aucun doute de l'exercice juridique qui offre la plus grande liberté au niveau de la réflexion, mais il s'agit autant d'un avantage que ...
METHODE DISSERTATION JURIDIQUE Le contenu INTRODUCTION : ( 30 à 40 lignes , 1/3 de la dissertation ) Phrase d'accroche; fait d'actualité, citation , fait historique + phrase qui fait le lien avec le sujet, justification de la citation par exemple. Définition des termes du sujet
Cours et méthodologie, PUF, 2009, p : 269). Elle va permettre à l'étudiant d'exposer ses connaissances personnelles à travers une réflexion ou une confrontation des règles ou principes juridiques. Attention, le but n'est pas de retranscrire les connaissances apprises dans son cours.