Argument 1 et exemples soutenant l’argument 1
Argument 2 et exemples soutenant l’argument 2
Argument 3 et exemples soutenant l’argument 3
Argument 1 et exemples soutenant l’argument 1
Argument 2 et exemples soutenant l’argument 2
Argument 3 et exemples soutenant l’argument 3
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Argument 2 et exemples soutenant l’argument 2
Argument 3 et exemples soutenant l’argument 3
Suivant votre sujet, vous pouvez être amené à faire des plans différents, mais jamais plus de trois grandes parties. Vous pouvez également ajouter des sous-parties à vos sous-parties. Pour chaque niveau, l’analyse du sujet se devra d’être plus poussée. Les grandes parties représentant vos axes de réflexion principaux.
Gardez à l’esprit que votre plan doit être logique et dénoter de votre réflexion globale sur le sujet. Il faut donc insister sur les transitions afin de rendre votre rédaction claire et structurée.
Le plus important lors de l’élaboration de votre plan est de suivre votre raisonnement du début à la fin, que l’ensemble des parties soient reliées d’une façon ou d’une autre à la problématique et qu’elles apportent quelque chose à votre raisonnement global.
Vous aurez aussi le choix entre deux options lors de la rédaction du plan détaillé :
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Moreau, E. (2020, 07 décembre). Plan détaillé : comment faire ?. Scribbr. Consulté le 12 août 2024, de https://www.scribbr.fr/astuces/plan-detaille/
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L’étape préliminaire : analyse, enjeux, problématique du sujet (l’introduction reprendra ces éléments) .
En théorie, les soldats français sont depuis la loi Jourdan de 1798 des « soldats-citoyens ». Ils obéissent à une autorité dont ils sont aussi la source, en vertu du principe de souveraineté populaire. Cependant, l’armée constitue une institution spécifique : vouée à la défense des intérêts nationaux par les armes, elle exige une organisation propre, fondée sur la discipline. Cet impératif entre en tension avec l’esprit démocratique qui accorde au citoyen une série de droits dont, au premier chef, la liberté, avec ce qu’elle suppose de capacité critique. Par conséquent, comment le citoyen-soldat peut-il se plier à ce type d’autorité qui heurte les règles régissant l’espace civique ? Le « et » qui relie les deux statuts est-il disjonctif ou coordonnant, ou bien les deux à la fois ? L’ambiguïté du rapport entre les deux notions se dessine clairement de 1851 à 1945. Ce quasi-siècle voit se succéder trois conflits majeurs : 1870-1871, 1914-1918 et 1939-1945. Ils jalonnent une « totalisation » du fait guerrier qui accentue la tension entre la liberté chère au citoyen et l’obéissance exigée du soldat. Si nous pouvons observer en début de période une disjonction entre les deux termes, leur convergence se met en place au lendemain de la défaite de 1871. Leur imbrication trouve son apogée lors de la Grande Guerre : selon Annie Crépin, Verdun achève le cycle initié par Valmy — en 1916, la bataille emblématique de la guerre totale radicalise les virtualités contenues dans l’engagement des volontaires déterminés à repousser l’invasion prussienne en septembre 1792. Mais l’hécatombe de 1914-1918 met à l’épreuve l’idéal du citoyen-soldat : après l’armistice, aspirant à tourner la page de la guerre, le citoyen accepte moins qu’avant d’être un soldat potentiel. La Seconde Guerre mondiale confirme cette dissociation avec un double paradoxe : d’un côté, une armée de Vichy qui ne se bat pas contre l’occupant et rassemble des soldats qui ne sont plus pleinement citoyens, l’État français ayant répudié les principes démocratiques ; de l’autre, des citoyens qui, en rupture avec ce régime, prennent les armes, que ce soit dans la France libre ou dans la Résistance intérieure, mais sur la base d’un engagement volontaire.
A. sous le second empire, l’armée est semi-professionnelle.
A. il y a universalisation du service militaire .
La question s’inscrit dans le débat entre les historiens de l’Historial de Péronne (Jean-Jacques et Annette Becker, Stéphane Audoin-Rouzeau…) et ceux dits de l’école de Montpellier (Rémy Cazals, André Loez…) : les premiers soulignent le consentement à l’effort de guerre, du fait de l’imprégnation d’une « culture » à la fois républicaine et patriotique ; les seconds mettent en avant la contrainte exercée par l’institution militaire.
A. l’image du soldat tend à se confondre avec la figure de l’ancien combattant dans une optique qui valorise le sacrifice passé (cf. la thèse d’a. prost) .
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Méthodologie de dissertation en histoire et en géographie - tle, formulaire de recherche, i. méthodologie la gestion du temps, i. 1 comprendre le sujet: analyse de l'énoncé et mobilisation des connaissances, i.1.1 analyser l’énoncé, comment lire :, i.1.2 mobiliser ses connaissances, i.1.3 dégager la problématique, i. 2 pour bâtir le plan, i.2.1 comment s'y prendre pour trouver le plan approprié, i.2.2 les différents types de plan, exemple de sujet :, plan thématique :, exemple de sujet :, plan dialectique :, le plan chronologique : , exemple de sujet :, i. 3 bien rédigé, i.3.1 l’introduction, i.3.2 le développement, i.3.3 la conclusion, ii. quelques conseils pratiques, la gestion du temps, commentaires.
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Major Prépa > Académique > Histoire (Prépa littéraire) > Analyser un sujet d’histoire (A/L, B/L) : méthode avec exemple (1)
Dans cet article, nous te proposons d’analyser un sujet d’histoire, dont la méthode, commune aux préparationnaires littéraires aussi bien en A/L qu’en B/L, doit être maîtrisée pour briller en dissertation ! Il constitue le premier volet d’une série de deux articles à ce propos.
Nous nous penchons donc dans cet article sur la méthodologie d’analyse de sujet en histoire contemporaine, afin d’optimiser le temps passé au brouillon. Cette méthode n’est pas exhaustive et elle n’est pas à suivre religieusement dans un ordre précis . Toutefois, elle donne des pistes pour progresser dans l’analyse de sujet (et peut, bien évidemment, être adaptée à d’autres matières). Nous allons ici traiter principalement le sujet « Décoloniser le Maghreb », au cœur du programme B/L mais aussi du programme A/L pour l’oral d’Ulm (« La France de 1939 à 1995 »). Bonne lecture !
Entrons dès à présent dans le vif du sujet. Lors d’une dissertation ou d’un oral d’histoire contemporaine, le brouillon constitue une étape majeure à ne pas bâcler . Un brouillon organisé, complet et réflexif est essentiel. C’est la base d’une bonne copie.
Ainsi, chacun doit, à force d’entraînement, être capable d’estimer son temps idéal passé au brouillon . En effet, pour certains, les idées fusent et la problématique s’impose à eux rapidement, alors que d’autres ont besoin de plus de temps pour aboutir à un plan cohérent. Cela n’est pas un problème. Il n’y a pas de recette magique pour réussir une dissertation d’histoire. À titre d’exemple, pour une dissertation type ENS en 6 h, beaucoup consacrent le tiers du temps à leur brouillon. Une dissertation en 4 h comme à la BCE impose quant à elle de réduire ce temps à 1 h/1 h 30 maximum, pour avoir le temps de rédiger une copie complète.
Tout le long de la dissertation, et notamment dès le brouillon, il faut garder en tête que le jury a choisi un sujet particulier , et non un autre. Il est donc indispensable de prendre le sujet tel qu’il est, de ne pas chercher à l’adapter à ses connaissances ou à ce que l’on voudrait en dire. Dans le cas contraire, il y a un risque de hors sujet. Ainsi, le sujet « Décoloniser le Maghreb » n’est pas le même sujet que « La décolonisation du Maghreb » ou « Décoloniser l’Afrique du Nord ».
De plus, l’ordre des mots dans le sujet a une importance capitale. Par exemple, le sujet « La Russie et l’Europe » n’implique pas les mêmes analyses que le sujet « L’ Europe et la Russie ». En effet, dans le premier, c’est bien la Russie et ses liens avec l’Europe qu’il faut étudier, c’est la Russie le « sujet du sujet ». À l’inverse, le second sujet invite à étudier le rapport qu’entretient l’Europe avec la Russie. Cela ne met pas en jeu les mêmes connaissances ni les mêmes analyses.
De même, les prépositions et autres expressions comme « et », « face à », « dans », « en » sont des termes clés du sujet. Sur le même thème, « La Russie face à l’Europe » est différent du sujet « La Russie et l’Europe », de même que « La France dans le monde » est différent de « La France et le monde ». Il est donc essentiel de prendre en compte ces nombreuses subtilités avant de commencer à composer et à réfléchir, pour ne pas partir dans une mauvaise direction.
Lors de cette étape, il s’agit de décortiquer le sujet. Il faut prendre chaque terme individuellement, le définir dans les moindres détails, mais également lui trouver des synonymes ou des antagonismes. Cette étape est indispensable, déjà pour ne pas s’égarer vers un autre sujet, mais aussi et surtout car c’est un premier pas vers la problématisation.
Décoloniser (source : CNRTL) = « Procéder à la décolonisation d’un pays jusque-là soumis au régime colonial. »/« Libérer, rendre une certaine autonomie. » (métaphorique). Cette première définition pose les bases, mais n’est pas suffisante . Elle appelle à définir les termes de décolonisation et de régime colonial . De plus, elle montre déjà les nuances qu’il peut y avoir (« rendre une certaine autonomie »).
Décolonisation (CNRTL) = « Processus par lequel un pays jusque-là colonisé accède à l’indépendance . » Les termes centraux de processus et d’ indépendance apparaissent enfin. Il s’agit de les définir à leur tour, et ainsi de suite, jusqu’à épuiser le champ lexical du mot.
Une dernière étape consiste, face à un verbe à l’infinitif, à le conjuguer ! En effet, décoloniser ne veut pas dire décolonisation . Si le jury a choisi un verbe et non un nom, c’est parce qu’il souhaitait mettre en avant les acteurs de cette décolonisation, et non simplement ce processus. Qui décolonise ? Qui incarne la décolonisation ? Autant de questions qu’il faut se poser dès la phase de définition des termes du sujet.
Par ailleurs, le « Maghreb » doit être défini également avec tout autant de précision.
Maghreb ( Larousse ) = « Ensemble des pays du nord-ouest de l’Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie), compris entre la mer Méditerranée et le Sahara. Le terme Maghreb (mot arabe signifiant ‘le Couchant’) désigne les pays du soleil couchant (l’Occident nord-africain) par opposition au Machreq (‘le Levant’), qui fait référence aux pays du soleil levant (l’Orient arabe). Dans son acception traditionnelle, le Maghreb comprend le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, trois anciens pays berbères, islamisés et arabisés. »
Il est aussi important de préciser, dans l’introduction notamment, que la Libye et la Mauritanie peuvent être incluses dans l’acception de « Maghreb ». Toutefois, ce sujet invite à restreindre le champ d’études à la France seule et à la décolonisation qu’elle a menée au Maghreb en particulier.
Il s’agit alors de chercher des caractéristiques communes à ces trois pays . Qu’est-ce qui fait d’eux un « ensemble », mais également qu’est-ce qui les différencie ? Des similitudes géographiques (climat, relief) ? L’ancien peuplement berbère (culture et langue toujours présentes) ? La langue ou la religion ? Les systèmes politiques ? Il est alors essentiel à ce stade de se demander quelle est la place de la colonisation dans cet ensemble de pays.
Après avoir décortiqué les termes du sujet et les avoir considérés individuellement, il s’agit maintenant de les faire dialoguer entre eux . Ceci constitue une phase nécessaire de la problématisation. C’est le fruit de ces réflexions qu’il s’agira d’articuler dans le cœur de l’introduction.
Quels sont les acteurs de cette décolonisation ? Qui décolonise ? Qui incarne le Maghreb ? Cette question a une importance capitale. En effet, il est important d’incarner l’histoire et de ne pas juste énoncer des faits.
La question des bornes chronologiques du sujet est essentielle. En effet, s’il y a des bornes, il faut les étudier, les interroger. Pourquoi cette date a-t-elle été choisie par le concepteur du sujet ? Ce dernier n’a rien laissé au hasard, il faut bien garder cela en tête. S’il n’y a pas de bornes, comme c’est le cas ici, c’est à toi de réfléchir vers où tu emmènes le sujet et de choisir des points de rupture pertinents pour ta réflexion. Ainsi, quand commence la décolonisation du Maghreb ? (Quand) se termine-t-elle ?
La réponse à cette question se trouve dans ton travail préliminaire de définition. Celui-ci se doit donc d’être le plus complet possible.
Spatialiser le sujet est indispensable afin de réaliser une analyse pertinente. Ainsi, il est ici nécessaire de définir les frontières du Maghreb. Mais il est également intéressant de considérer les lieux de décision ou d’opposition en France métropolitaine (ou ailleurs dans le monde), par exemple. En effet, il s’agit de montrer que la décolonisation du Maghreb n’a pas impliqué uniquement cette zone géographique.
Cette question permet d’entrer plus en détail dans le processus de décolonisation. Là encore, il ne faut pas oublier d’incarner ce processus. Pourquoi certains acteurs ont décidé de décoloniser ? Ont-ils vraiment eu le choix ? Quels sont les raisons de cette décolonisation ? Autant de questions nécessaires pour aborder le sujet sereinement.
Cette question soulève également des enjeux nécessaires pour une bonne analyse du sujet. Ici, il est impératif de se demander : comment a été décolonisé le Maghreb ? Sous quelle(s) forme(s) ? La décolonisation a-t-elle été uniforme ou bien différente selon les pays ? Cette question est centrale dans ce sujet et permet de problématiser de façon pertinente.
Il est indispensable d’envisager les conséquences de cette décolonisation pour le Maghreb et de ne pas s’arrêter en 1962 par exemple. Là encore, ce sont tes connaissances personnelles sur le sujet qui te permettront de fournir une analyse pertinente.
Toutes ces questions doivent être posées en parallèle de la définition des termes du sujet , qui doivent être compris individuellement, mais aussi les uns en rapport aux autres. En effet, s’il est important de savoir les définir pour appréhender le sujet au mieux, il faut également savoir les faire dialoguer . Le sujet est un tout. Ces différentes questions peuvent être posées de façon explicite au brouillon, ou simplement orienter votre réflexion .
Dans un sujet d’histoire (comme dans tout autre sujet), les connaissances personnelles ont une importance capitale. Elles permettent d’aiguiser la réflexion, mais aussi d’alimenter le propos de la copie et d’enrichir celle-ci d’exemples. Nous te proposons donc ici des connaissances « en vrac », qu’il faudrait, dans l’idéal, penser à mobiliser dans le cadre de ce sujet.
Le début des années 1930 marque l’entrée de la France dans la crise et par suite, des remises en question dans les colonies. Les mouvements nationalistes ne sont pas aussi importants que ceux des Indes britanniques ou néerlandaises. Il semble y avoir une confiance durable dans les vertus de l’assimilation et du modèle républicain français. Mais la métropole a laissé passer les chances d’un dialogue fructueux : gestion conservatrice, concessions tardives et réticentes, répression disproportionnée et indifférence se perpétuent.
Il existe une complémentarité économique accrue avec l’Empire , qui devient en 1928 le premier partenaire commercial de la métropole, à ses dépens (avec des prix plus élevés). Des progrès remarquables se font sur le plan sanitaire : construction d’hôpitaux, éradication de certains fléaux, formation d’un personnel spécialisé. On peut noter également des efforts en matière scolaire, mais pas de remède proposé à la misère paysanne ou au fléau du chômage.
Quelques concessions politiques ont été accordées après la guerre par Clémenceau à titre de reconnaissance : extension des droits électoraux des musulmans d’Algérie ( loi Jonnart ), facilités accordées à la naturalisation des indigènes, etc. Mais la majorité du Bloc National a contrebalancé ces mesures avec par exemple le rétablissement du Code de l’indigénat en Algérie . Les expériences du Cartel des Gauches et du Front populaire ont levé quelques espoirs et amorcé quelques gestes. À savoir : nomination de deux gouverneurs généraux épris de modernisation et d’équité, mais qui ont duré moins de deux ans, place modeste des colonies dans le programme du Front populaire, même s’il peut remarquer des changements dans la haute administration coloniale qui marquent une orientation nouvelle.
Ainsi, le vent de réformes lève un regain de revendications sociales que les gouvernements tolèrent, mais ne légalisent pas.
Le ralliement progressif de l’Empire à la France combattante a prolongé la distanciation des populations colonisées à l’égard de la métropole. À l’été 1943, à part l’Indochine de Decoux, l’Empire colonial français est devenu partie intégrante de la France libre et le choix d’Alger comme nouvelle capitale est fait. L’Empire doit prioritairement pourvoir à la rentrée de la France dans la guerre. 235 000 soldats au Maghreb sont mobilisés (mais avec un fort taux d’insoumission), réquisition de produits, aggravation du travail forcé, efforts financiers des populations sont exigés.
De Gaulle a conscience de la nécessaire réorganisation de l’Empire sur des bases plus justes , car après la guerre, le sort des colonies serait posé à l’échelle internationale avec une intervention américaine, dont la France ferait les frais. Apparaît alors la nécessité de rompre avec cet immobilisme antérieur. Le discours à Constantine du 12/12/1943 annonce l’extension de la citoyenneté française à des milliers de musulmans d’Algérie. La conférence de Brazzaville en janvier 1944 prépare la voie à une large réforme institutionnelle, mais subsiste une ambiguïté entre programme fédératif de la conférence et ses conclusions assimilationnistes. Affleure le signe de rupture avec Vichy, avec une certaine tolérance à l’égard des nationalismes (amnistie des prisonniers politiques, liberté de la presse et à la formation des partis). Mais toute menace séparatiste fut réprimée , comme au Liban et en Syrie.
Une nouvelle configuration mondiale émerge. La bipolarité Est-Ouest et l’ONU jouent la carte des émancipations coloniales, les anticolonialismes américain et soviétique sont alors très différents.
L’ ONU occupe une place considérable dans l’histoire de la décolonisation, disproportionnée par rapport aux clauses de la Charte. Le rôle de l’ONU est initialement modeste , mais à partir des années 1950, les questions marocaines et tunisiennes sont de plus en plus évoquées, éludées par la France.
Conférence de Bandung (1955) : elle s’inscrit dans la continuité de la démarche anticolonialiste par principe et est neutraliste par intérêt. Elle condamne le colonialisme « traditionnel » (pas d’évocation du Tibet par exemple). Elle fait figure de « coup de tonnerre » (Léopold Senghor), car elle a un retentissement médiatique et met en avant de grandes figures du Tiers-Monde. Mais les résultats pratiques sont très minces , la conférence n’ayant mis en place aucune structure de coordination.
Enfin, la place de la décolonisation dans l’expédition de Suez (1956) est très importante, notamment pour la France. Le Caire accueille en effet la délégation extérieure du FLN . Il s’agit d’une réussite militaire mais d’un fiasco diplomatique (intervention des États-Unis et de l’URSS). Suez a ébranlé les positions de la France au Moyen-Orient, tous les pays ayant rompu les relations avec Paris, et le FLN en étant sorti renforcé.
C’est la fin de la première partie de cet article de méthodologie avec exemple développé. Nous t’invitons à consulter la seconde qui arrivera prochainement si celle-ci t’a plu !
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Publié le 01/25/2019 à 12:06 PM , mis à jour le 01/25/2019 à 12:06 PM
• Enjeu méthodologique et démarche
Le plan est une autre étape capitale de la construction d’une composition. Il représente l’ épine dorsale de votre devoir et témoigne de la qualité de votre réflexion.
Il doit donc être le plus détaillé possible afin que vous ne vous retrouviez pas pris au dépourvu lors de l’étape suivante, c’est-à-dire la rédaction.
Vous devez donc, après avoir recherché les idées, les mettre en ordre et les regrouper dans des parties (I, II, III), sous-parties (A, B, C,..), «sous-sous-parties» (1, 2, 3,…).
Vous devez absolument donner un titre à chaque élément (partie, sous-partie): cela vous permettra de problématiser votre réflexion et de pouvoir résumer d’emblée ce que vous voulez démontrer.
L’élaboration du plan doit vous enjoindre à hiérarchiser vos idées (trier les idées selon leur importance), et à articuler les arguments de façon logique afin de démontrer une ou plusieurs thèses, en réponse à la problématique posée. Ces titres doivent absolument tous être reliés au sujet!
On privilégiera en histoire le plan en 3 parties, même si le plan en deux parties est exceptionnellement acceptable.
Il existe plusieurs types de plans en histoire:
- Le plan chronologique est le plus classique et témoigne d’une vraie démarche d’historien. Il fonctionne surtout sur des sujets portant sur des périodes longues. Vous devez alors choisir des coupures chronologiques, c’est-à-dire des dates charnières qui marquent un changement réel. Ces parties doivent être caractérisées (vous ne devez pas vous contenter de découper les parties par dates. Par exemple: I. de 1945 à 1968, etc).
- Le plan explicatif est peu original mais fonctionne sur certains sujets (notamment ponctuels): I. Causes/Origines ; II. Caractéristiques/Modalités ; III. Conséquences et/ou limites.
- Le plan thématique : il s’agit de définir 3 parties thématiques en évitant les plans à tiroir (par exemple: I. Politique, II. Economique ; III. Social) et en n’omettant pas la chronologie dans chaque partie.
En revanche, certains plans sont à proscrire:
- Les plans géographiques : Par exemple dans un sujet comme «la croissance en France et en Grande-Bretagne après 1945», il faut éviter de faire:
I. La croissance en France ; II. La croissance en Grande Bretagne.
L’objectif du sujet est ici de comparer la croissance dans ces deux pays industrialisés.
- Il faut également bannir les plans du genre: I. Théorie ; II. Pratique.
-De même que: I. Passé ; II. Aujourd’hui - ou même: I. Thèse ; II Antithèse.
Dans tous les cas, vous devez éviter les plans statiques, trop descriptifs. Vous devez au contraire privilégier les plans démonstratifs, dynamiques, qui utilisent la nuance et/ou le contraste. Sans oublier que la qualité principale d’un plan reste la clarté .
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COMMENTS
I. Lire et comprendre le sujet . 1. Comprendre le libellé et le sens du sujet . it de comprendre parfaitement le sujet. Il faut déterminer le sens précis de chaque terme, (noms propres, noms communs spécifiques, verbes-sujets, les faux amis) donc pour cela il faut bien conna.
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Vingt plans sont en outre proposés ; cinq pour chacune des quatre périodes historiques classiques : l'Antiquité gréco-romaine, le Moyen Âge occidental, l'époque dite « moderne » et enfin le xixe et le xxe siècle.
Construire le plan de dissertation. Le plan de dissertation compte trois grandes parties. Il peut cependant arriver qu'un plan en deux ou quatre parties soit pertinent. Il existe plusieurs types de plan. Le plan chronologique : Il est adapté lorsqu'il est possible de dégager des périodes distinctes dans le sujet. Certains termes ...
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Ci-dessous figure un exemple d'une page titre et d'une dissertation historique partielle. Veuillez aussi consulter et télécharger la version PDF du Modèle de dissertation historique.
Il comporte plus de cent exemples de sujets, vingt plans et quatre devoirs entièrement rédigés, concernant les grandes périodes de l'histoire : Antiquité, Moyen Âge, Temps modernes et époque contemporaine. Il ne s'agit pas de modèles, mais d'une palette d'exercices qui doivent permettre de connaître les démarches ...
dans le cadre de séminaires, voir la fiche correspondante (« Travaux de séminaire »). Par le terme « dissertation » on entend ici un travail écrit qui répond à un sujet (ex. : « La guerre froide (1945-1989) »), par opposition au commentaire de texte.
Retrouvez ici l'ensemble de nos conseils pour réaliser un plan détaillé ainsi que de nombreux exemples complets (dissertation, commentaire...etc).
Dissertation d'histoire : exemple de plan détaillé. Dernière mise à jour le 02/03/2017Publié le 30/11/2014Par Christian Bardot. Sujet relatif au programme 2012/2013 (« Guerre, État et...
En histoire et en géographie, la dissertation est un exercice qui consiste à mettre en forme son savoir, à mobiliser et à ordonner ses connaissances (disposer de manière logique, cohérente et claire) pour répondre à une problématique, à un problème posé par un sujet donné.
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L'élaboration du plan doit vous enjoindre à hiérarchiser vos idées (trier les idées selon leur importance), et à articuler les arguments de façon logique afin de démontrer une ou plusieurs...
b. Le sujet analytique: il s'agit de décrire un phénomène historique précis, d'insister sur les causes et les conséquences de son évolution. Ex. : Les institutions européennes de 1951 à nos jours : vers des Etats-Unis d'Europe? c. Le sujet tableau: il s'agi de présenter l'état historique d'un moment de l'histoire, qui ...
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