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V. Barrachina : J. Ganachaud : (année 2022) |
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Avec Branko Milanović | dans le but de revoir les objectifs d'apprentissage | V. Barrachina : J. Ganachaud : (année 2022) |
Quels sont les fondements et les déterminants de la croissance des échanges internationaux ?
▸ Depuis 1945, le commerce mondial est en plein essor . De 1948 à 2014, le commerce international de marchandises a été multiplié par 260.
▸ Le commerce mondial de biens et services a été multiplié par 9,3 entre 1980 et 2016. La croissance est inégale selon les zones. La part des pays émergents et en développement s'est fortement accrue, tandis que celle des pays avancés a régressé en valeur relative.
A internationalisation des échanges.
Ce terme désigne le processus d' ouverture croissante des pays vers le commerce international. Par exemple, la France exportait 10 % de son pib en 1970 et 30 % en 2015 (biens et services).
Ce terme désigne la globalisation de l'économie à l'échelle de la planète. La mondialisation se caractérise par une ouverture et une libéralisation croissantes des économies, une accélération des échanges (biens, services, capitaux, informations).
▸ La diffusion internationale du progrès technique , l'abaissement des barrières douanières, l' homogénéisation de la demande et la déréglementation de monopoles publics exposés à la concurrence ont favorisé la croissance des échanges.
▸ Des espaces régionaux ont été créés : Union européenne ( ue ), Accord de libre-échange nord-américain ( alena ), Union douanière entre pays d'Amérique latine (Mercosur). Il s'agit pour chacun d'eux de créer une zone de libre-échange et de mieux affronter la concurrence internationale en unissant leurs économies.
Depuis le xix e siècle, plusieurs facteurs ont incité les pays à ouvrir leurs frontières au commerce international.
▸ Pour les économistes classiques, le commerce international repose sur l'existence d' écarts de prix relatifs entre pays. Les échanges internationaux se fondent sur la spécialisation .
citation « La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu'à faire. » A. Smith, 1776
▸ L'écart de productivité du travail est à l'origine des écarts de prix : selon la loi des avantages absolus (Adam Smith) et des avantages comparatifs (David Ricardo), les pays se spécialisent dans la ou les production(s) pour laquelle (lesquelles) leur productivité est supérieure à celle des autres partenaires à l'échange, ou pour laquelle (lesquelles) ils ont le meilleur avantage comparatif ou le moins mauvais désavantage comparatif .
▸ Pour l'analyse hos (Heckscher, Ohlin, Samuelson), les différences entre pays sont liées aux différences internationales de dotation en facteurs de production .
▸ 60 % du commerce entre pays développés est un commerce intra-branche (deux pays échangent des produits du même secteur d'activité), ce qui contredit l'idée de spécialisation.
▸ L'économiste américain Paul Krugman a montré que le commerce international engendrait :
– un effet de dimension : chaque nation peut produire en grande quantité certains produits pour réaliser des économies d'échelle
– un effet de diversification qui profite aux consommateurs
– un effet de concurrence entre pays qui stimule la production.
Depuis 1945, on assiste à une internationalisation et une mondialisation des échanges. Ce processus n'est pas, aujourd'hui, uniquement fondé sur la spécialisation.
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ce cours correspond au programme de 2013, il n'est pas conforme au programme de terminale de SES en vigueur depuis 2019.
Ouverture internationale ", "globalisation", et surtout “mondialisation" sont des expressions que vous avez déjà souvent entendues dans le débat public, tantôt avec une connotation favorable, quand ils sont associés à la croissance, tantôt en des termes défavorables. Pour autant, savez-vous précisément ce que recouvrent ces notions ?
On peut pour commencer définir le processus de la mondialisation comme " l'émergence d'un vaste marché mondial des biens, des services, des capitaux et de la force de travail , s'affranchissant de plus en plus des frontières politiques des Etats, et accentuant les interdépendances entre les pays ". (S. d'Agostino, La mondialisation, Ed. Bréal, 2002). L'internationalisation des économies nationales résulte quant à elle, de manière un peu différente, de l' essor des échanges internationaux, résultant d'une ouverture croissante des économies nationales ayant encore des frontières économiques. La notion de globalisation, enfin, est surtout utilisée pour désigner les formes financières de la mondialisation, que l’on retrouvera dans le chapitre suivant.
Pourquoi les pays échangent-ils entre eux ? Pourquoi un pays exporte-t-il plutôt des voitures que des ordinateurs ? Comment expliquer cette spécialisation internationale ? Et celle-ci est-elle favorable à ce pays ? Cette première série de questions concerne les déterminants de l’échange international et les gains éventuels que l’on peut en retirer tant localement qu’au niveau de la croissance mondiale : nous la traiterons en voyant que l’essor du commerce est justifié par des avantages spécifiques, mais que des difficultés apparaissent aussi parfois (Parties 1 et 2).
Ensuite, pourquoi les firmes qui produisent les biens et services échangés à l’échelle internationale éprouvent-elles le besoin d’aller produire dans des pays étrangers et délocaliser ainsi leurs productions ? Pourquoi Apple fait-elle fabriquer les composants nécessaires à ses tablettes tactiles dans près de 15 pays différents? Cette production des firmes multinationales se substitue-elle alors aux exportations ou bien est-elle un complément à ses exportations ? Cette deuxième série de questions renvoie aux stratégies des firmes mondiales, leur choix de localisation à l’échelle internationale, en lien avec de nouveaux déterminants de la division internationale du travail : nous montrerons alors que les choix des entreprises appelées firmes multinationales dépendant à la fois de stratégies propres et de contraintes internationales (Parties 3 et 4).
Le développement des échanges internationaux depuis 1945 s’est accompagné de modifications structurelles du commerce international . Ces deux aspects de l’ ouverture internationale s’expliquent par les avantages supposés de l’ouverture internationale liée notamment à une spécialisation des pays après les effets néfastes vécues dans l’entre-deux guerres des pratiques protectionnistes qui ont sans doute accentuées la crise de 1929.
L'internationalisation des économies est un processus continu depuis deux siècles. Les États, dans le cadre du GATT puis sous l’égide de l'OMC, ont largement fait le choix de l'ouverture de leurs économies. Ce processus est dynamique : la nature des produits échangés change progressivement, de même que le commerce international laisse une plus grande place désormais à de nouveaux pays, précédemment moins développés. C'est donc un changement majeur du commerce mondial : des concurrents de poids viennent bousculer les PDEM.
Le développement des échanges internationaux s’inscrit dans une tendance historique longue : on a ainsi assisté à une forte croissance du commerce international au XIXème siècle du fait de la révolution industrielle, de la relative stabilité monétaire et des progrès importants dans les moyens de communication (chemin de fer et navires à vapeur). Au XXème siècle, hormis une période de repli dans l’entre deux guerre, la croissance du commerce international est supérieure à celle de la production, exprimée par le PIB. Ce mouvement d’ ouverture internationale s’est s’accéléré notablement depuis ces cinquante dernières années, en particulier pour les PDEM. Cela signifie qu'une proportion croissante des productions nationales est exportée, de même qu’une proportion de plus en plus grandede la demande est satisfaite par des importations de biens et services : ainsi la France exporte massivement des voiliers de plaisance, alors qu’elle importe de nombreux bateaux à moteur, notamment italiens, pour satisfaire le marché français. Les économies nationales sont ainsi de plus en plus insérées dans l'économie mondiale : l’internationalisation des échanges est un vecteur de la mondialisation , c'est-à-dire de la constitution d'un marché mondial ayant une logique propre qui n'est pas celle de chaque économie nationale.
Plusieurs raisons sont généralement invoquées pour rendre compte de cette croissance marquée des échanges internationaux.
Les échanges internationaux se sont d’abord développés sous l’impulsion d’organisations internationales favorables au libre-échange, issues pour la plupart des accords de Bretton Woods (1944). C’est à ce moment, en effet, que sont créés le Fonds Monétaire international (FMI) et la Banque mondiale . Mais c’est surtout le GATT (general agreement on tariffs and trade) qui impose à partir de 1947 les règles du jeu en matière de commerce international ; il laisse la place à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995. Les principes du GATT et de l’OMC sont relativement simples : il s’agit de développer la croissance mondiale grâce à une réduction des entraves au commerce et à une meilleure coopération internationale, mettant chaque pays sur un pied d’équité. Ceci repose sur trois types de préceptes (voir encadré).
Ces règles ont permis d’abaisser considérablement le niveau des barrières douanières, avec pour corollaire un développement des échanges et de la croissance mondiale : le taux moyen de droit de douane s’élève aujourd’hui à moins de 2% pour la France et les pays de l’UEM, à moins de 3% (ne faudrait-il pas préciser : % de la valeur des marchandise) aux Etats Unis, et il est presque nul à Singapour, alors qu’il était environ de 40% en moyenne pour l’ensemble des pays à la signature du Gatt en 1947. Ce démantèlement progressif des barrières tarifaires a favorisé fortement le commerce international .
On peut penser aussi que l’établissement de taux de change fixe (mais ajustables) entre monnaies par les institutions de Bretton Woods pouvaient réduire les risques de change et donc favoriser les échanges internationaux. Expliquons cela en précisant quels peuvent être les effets d’une variation des taux de change. Supposons qu’une entreprise française vendait son produit 100 $ aux Etats-Unis. Quels revenus va-t-elle obtenir en Francs (seule valeur intéressante pour elle pour payer ses salariés en France, ses fournisseurs en France, etc.) ? Si le taux de change est de 1,5 F = 1 $, elle obtiendra bien sûr 150 F sur chaque produit vendu. Mais si le taux de change passe à 1,2 F = 1 $, elle n’obtiendra que 120 F. Vous comprenez l’existence d’un risque de change qui peut faire hésiter les entreprises à exporter et limiter le commerce international . Cependant, depuis cette période, le franc a disparu et les taux de change entre les grandes monnaies (€, $, £, etc.) varient librement. Quels peuvent être les effets des appréciations ou des dépréciations sur le commerce international ? Nous venons de le voir une appréciation de l’ euro (cette fois-ci) par rapport au dollar peut pousser les entreprises françaises à augmenter leur prix en dollars ce qui risque de réduire la demande et donc les exportations ; c’est évidemment l’inverse lorsque l’euro se déprécie : les entreprises françaises peuvent vendre à des prix en dollars plus faibles (mais qui rapportent autant ou plus en euros) ce qui peut accroitre les exportations. Et du côté des importations ? Supposons que l’on achète un baril de pétrole pour 50 $ : au taux de change de 1€ = 1,2 $, les 50 $ reviennent à 41,6 € (50/1,2) mais au taux de change de 1€ = 2,4$, les 50$ reviennent à 20,83 € (50/2,4). Donc, le coût des produits importés est plus faible ce qui réduit la valeur des importations mais peut se traduire par plus d’importations. La situation est inverse en cas de dépréciation : le coût des importations augmente ce qui peut, à terme, les réduire s’il y a des produits de substitution en France. Voilà donc les effets possibles des taux de change sur le commerce international.
Des zones d’ intégration régionale se sont développées, comme l’ALENA ou l’UEM, comme nous le verrons plus en détail dans un prochain chapitre. Ces accords régionaux sont une exception à la clause de la nation la plus favorisée mais sont acceptés dans la mesure où ils aboutissent à une plus grande libéralisation des échanges au sein de la zone sans pour autant accroître les restrictions aux échanges vis-à-vis des pays hors de la zone. Ainsi un commerce supplémentaire serait créé entre les pays de la zone, conforme aux avantages supposés du libre-échange. On observe en effet en général que ces zones ont « créé du commerce » : la crainte d’un « détournement du commerce » vers les seuls pays de la zone au détriment d’anciens partenaires étrangers extérieurs à la zone n’est pas statistiquement vérifiée. Au contraire, l’exemple européen montre que le fait que les échanges de l'Unioneuropéenne se soient développés très rapidement entre pays membres n'a pas empêché un développement encore plus rapide des échanges avec les pays hors Union européenne . Vous retrouverez notamment cet aspect dans le chapitre sur l’UEM.
Il faut aussi mettre l’accent sur la baisse des coûts de transports et de communication. Les échanges internationaux de marchandises subissent en effet un handicap en raison des frais de transport, qui se rajoutent naturellement aux coûts de production. Il faut en particulier tenir compte des frais de rupture de charge dans les transports routiers et ferroviaire. Il s’agit des frais engendrés par le transfert des produits entre deux moyens de transport (entre un bateau et un camion par exemple), engendrés par le coût des infrastructures nécessaires, les coûts de manutention, et qui s’accompagne généralement de frais de stockage important. Un progrès considérable fut accompli lorsque qu’on parvint à éviter les ruptures de charge par le développement des conteneurs, que l'on peut transborder rapidement d'un bateau à un camion. On a alors assisté à une forte baisse des coûts de transport de longue distance. Les routes du globe sont maintenant sillonnées par d’immenses navires porteurs de conteneurs.
Ensuite, depuis le début des années 90, le développement de l'informatique et de la transmission numérique des données a permis de réduire considérablement les coûts de communication, ce qui a permis de développer le commerce d’activité tertiaire. La dématérialisation des informations et données numériques nécessaires aux entreprises en « cloud », ou nuage informatique, accélère encore le processus de mondialisation des échanges : les données sont désormais partagées et disponibles en tout point de connexion internet. Résultat, le coût de transmission de l’information diminue : les entreprises multinationales se constituent en réseaux et communiquent avec l’ensemble de leurs filiales, le partage de l’information accélère les ajustements de prix des produits, etc.
La multiplication des échanges internationaux repose traditionnellement sur trois formes d’import/export :
Les matières premières, tout d'abord, ont longtemps été l’objet principal des échanges internationaux. La part des produits primaires dans le commerce mondial décline cependant fortement, en particulier celle des produits agricoles. Ceci s'explique notamment par la baisse des prix de nombreuses productions agricoles qui rend les échanges de moins en moins intéressants pour les pays spécialisés dans l’exportation de denrées agricoles pour les pays qui connaissent cette spécialisation . Les autres matières premières ont connu des évolutions contrastées depuis le début des années 2000, avec une hausse de la part des combustibles et minerais dans le commerce mondial, sous l'effet de l'essor économique chinois notamment.
Les échanges de produits manufacturés se sont d’abord développés entre PDEM, ce qui a entrainé une forme particulière de commerce, le commerce intra branche. Il s’agitd’échanges internationaux croisés de produits appartenant à une même branche économique, comme la branche de l’automobile, par exemple. Le commerce de produits manufacturés représente aujourd'hui 65% des exportations mondiales.
Quant aux échanges de services, leur croissance est plus récente mais très rapide. Résultat : la part des services dans les échanges internationaux est de l'ordre de 20% aujourd'hui. Cependant, une partie importante des services reste difficilement exportable : les services non marchands comme l'enseignement (même si Webclass - et précédemment BRISES - est utilisé dans le monde entier !), les services aux personnes comme la santé, par exemple car ils sont non stockables et que leur consommation est souvent liée à des habitudes culturelles ne sont guère sujet au commerce international . Ils constituent ce que l'on appelle le " secteur abrité ", c'est-à-dire abrité de la concurrence internationale, et largement non délocalisable. Ce secteur abrité peut être considéré comme un gisement d'emplois pour lesquels le coût salarial a peu d'importance puisqu'il n'y a pas de concurrence venant d'autres pays.
Le commerce international s'organise principalement autour de pôles : le développement des échanges depuis 1945 s'est surtout fait entre les pays industrialisés dans un premier temps. On a alors coutume de parler d'un commerce « triadique » c’est à dire concentré autour de 3 sphères d'influence : les Etats Unis, le Japon, et l'ensemble européen. La période débutant avec les années 2000 est cependant marquée par plusieurs mutations géographiques qui peuvent se résumer à trois faits stylisés.
Les échanges commerciaux demeurent d'abord et avant tout le fait des pays développés. Le commerce international est essentiellement un commerce entre pays développés et ceci n'a pas vraiment changé depuis la seconde guerre mondiale. Cette permanence est d'autant plus remarquable que la croissance du commerce mondial a été particulièrement forte depuis un siècle. En effet, depuis 1950, le commerce mondial a toujours augmenté plus vite que la production mondiale. Naturellement, l'émergence de nouveaux acteurs internationaux conduit à observer une légère baisse de la part des échanges entre PDEM, sans pour autant remettre en cause leur suprématie.
De nouveaux acteurs du commerce international apparaissent désormais : les pays émergents. Il y a eu dans un premier temps 4 pays d'Asie du Sud Est, parfois appelés les 4 dragons: Hong Kong, Singapour, Taiwan et la Corée du Sud se sont intégrés à la fin des années 1970 dans les échanges internationaux, du fait d'une stratégie de développement axée sur l'exportation de produits manufacturés. Ces pays ont ouvert ensuite la voie à d'autres nations du Sud Est Asiatique (les «tigres»). Depuis les années 2000, on voit apparaître une seconde génération de pays émergents, avec en particulier l'irruption de la Chine, notamment à la suite de son entrée à l'OMC en 2001. La Chine, qui occupait en 1999 le 9ème rang des exportations mondiale est devenu le 1er exportateur mondial ! L'Inde n'est pas en reste : elle est passée de la 25ème place en 1999à la 9ème en 2010 pour l'exportation mondiale de service. Avec les autres pays exportateurs asiatiques, il y a là un véritable « atelier du monde » en construction. Sur le continent Américain, Le Brésil s'est lui aussi largement développé en s'internationalisant. L'ensemble formé par ces pays est aussi appelé les NPI : les nouveaux pays industrialisés. La progression de ces NPI s'est aussi accompagnée d'une forte croissance de leurs importations.
Le commerce intra régional s'est largement développé. Les échanges se font en effet plus facilement entre pays voisins, connaissant des situations de développement similaires, etdisposant de liens commerciaux anciens et profonds. Le commerce intra régional s'est accéléré avec la mise en place de zones commerciales communes comme l'ALENA, ou l'UEM. Dans le cas européen par exemple, le commerce intra régional représente plus de 70% des exportations totales des pays membres. Les flux commerciaux sont donc largement orientés par l'existence d'accords de libre-échange régionaux.
1.2.1. l’échange international est d’abord fondé sur l’échange de biens et services distincts, chaque nation disposant d’avantages spécifiques pour certaines productions.
Si les échanges internationaux se sont ainsi développés comme nous venons de le voir, c'est sans doute parce qu'il y a des gains importants à commercer entre partenaires étrangers. Les théories du commerce international insistent en particulier sur l'effet des spécialisations internationales : c'est parce qu'il y a des différences marquées entre nations, soit dans la manière de produire, ce qui influe sur la productivité , soit en terme de facteurs de production disponibles, ce qui détermine ce que les nations peuvent produire, que l'échange est préférable à l'autarcie. Dans l’analyse classique du commerce international, ce sont donc les avantages spécifiques à chaque nation qui expliquent les spécialisations internationales.
D’autre part, les avantages comparatifs sont un argument couramment employé pour justifier les bienfaits du commerce international . La supériorité du commerce international sur le repli protectionniste est très largement soutenue par la plupart des économistes d’inspiration classique ou néoclassique, à la suite des travaux d’Adam Smith et David Ricardo notamment. A. Smith justifiait le commerce international par l'existence d'avantages absolus en termes de coût de production propre à chaque nation ou territoire, comme la nature favorable du sol pour certaines productions agricoles, le blé par exemple. Dans ce cas des avantages absolus, l'ouverture au commerce international entraîne cependant toujours une crainte : celle d'être dépassé par la concurrence internationale dans toutes lesproductions, et donc de ne pas avoir de place dans l'échange international. C'est D. Ricardo qui a montré que cette crainte était infondée. Ricardo va proposer dès 1817 une analyse originale du commerce international que l'on peut formuler à partir d'une question : que se passe-t-il si entre deux pays pratiquant des échanges commerciaux, l'un est moins productif que l'autre dans tous les secteurs de production (avec un coût exprimé en volume de travail plus élevé) ? Selon la théorie de l'avantage absolu, il ne peut y avoir d'échange entre les deux pays, les produits de l'un étant trop coûteux pour qu'il soit possible de les exporter vers l'autre. L'originalité de Ricardo est d'avoir démontré que, même dans ce cas, le commerce international était possible et mutuellement bénéfique, un pays se spécialisant dans la production où sa supériorité est la plus forte et l'autre dans celle où son infériorité est la moins grande. La théorie des avantages comparatifs de Ricardo montre en effet que les pays ont intérêt à échanger dès lors que chacun se spécialise dans les productions où il possède des avantages de coûts relatifs (en termes de productivité du travail).
Un exemple simple permet de présenter la notion d'avantage comparatif (exemple sans drap mais avec du vin ou plutôt du cognac…). Supposons que la France et la Thaïlande produisent tout deux du cognac et des télévisions, et n’échangent pas entre eux. En situation d’économie fermée (d’autarcie), les prix relatifs d’une bouteille de cognac et d’une télévision n’ont aucune raison d’être les mêmes dans les deux pays. Soit par exemple :
-en France 1 bouteille de cognac = 50 €, une télé = 500 €, soit 10 bouteilles de cognac = 1 télé ;
-en Thaïlande 1 bouteille de cognac = 5.000 baht, une télé = 15.000 baht, soit 3 bouteilles = 1 télé.
Le prix relatif de la télévision est donc plus faible en Thaïlande. Si les prix sont égaux aux coûts marginaux, alors si la France produit 1 télévision de moins, elle peut produire 10 bouteilles en plus ; si la Thaïlande produit une télévision en plus, elle produit 3 bouteilles en moins. Globalement, cette redistribution de la production se traduit pour les deux pays par un gain net de 7 bouteilles de cognac qui peut être réparti entre les deux pays ! Il y a bien un gain mutuel à l’échange parce que la France a un avantage comparatif dans le cognac et la Thaïlande dans les télévisions.
Trois points importants doivent alors être notés à partir de cet exemple :
On peut aussi traduire l’esprit de la démarche de Ricardo par la boutade suivante : un médecin qui est meilleur jardinier que son propre jardinier a néanmoins intérêt à garder celui-ci, car il gagne plus, en consacrant une heure à la médecine, qu’en consacrant une heure au jardinage. Et le gain de cette heure consacrée à l’exercice de la médecine fait plus que compenser le coût d’une heure de travail du jardinier…
Autrement dit, la spécialisation permet à chacun de concentrer ses moyens de production sur les secteurs où ils seront relativement les plus efficaces. Attention, les avantages comparatifs ne sont cependant pas donnés une fois pour toutes, ils sont construits par l'histoire et les politiques des pays. Parfois ils peuvent être tirés d'avantages naturels – on pense par exemple aux richesses minières du sous-sol ou à la fertilité des terres agricoles. Mais dans la plupart des cas, un avantage de productivité est le fruit d'une histoire : l'industrie anglaise des débuts de l'ère industrielle surpassait ses concurrentes parce que ses entrepreneurs avaient beaucoup investi, beaucoup innové, que les ouvriers anglais étaient bien formés. Mais les autres pays, notamment l'Allemagne ou les Etats-Unis à la fin du 19ème siècle, ont pu combler ce retard, notamment par des politiques publiques appropriées qui ont amélioré la productivité industrielle.
L'échange international permet la Division internationale du travail (DIT). Plutôt que de produire l'ensemble de ce dont il a besoin, un pays peut se procurer certains biens ou services grâce à l'échange international, en vendant une partie de sa production à l'étranger. Cela suppose qu'il produise dans certains secteurs plus qu'il n'a besoin et qu'en contrepartie il produise moins ou pas du tout dans d'autres secteurs. Les pays qui participent au commerce international peuvent ainsi chacun se spécialiser dans une ou plusieurs productions, c'est ce que l'on appelle la Division internationale du travail .
1.3.1. les dotations relatives en facteurs de production, comme le travail et le capital expliquent une partie des spécialisations internationales..
Le choix de se spécialiser dans la production de certains biens et services n'est pas uniquement le résultat d'une compétitivité associée aux biens et services produits. Les échanges internationaux dépendent en effet aussi largement des facteurs de production comme le capital ou le travail disponibles localement : les spécialisations sont alors le résultat d'une « dotation en facteurs », ce que D. Ricardo n'avait pas du tout mis en avant. La logique des dotations factorielles ne remet cependant pas du tout en cause l'approche par la notion d' avantages comparatifs . Il s'agit plutôt d'une relecture plus contemporaine de la démarche ricardienne, initiée au départ par deux économistes, S. Hesckcher et B. Ohlin.
Les dotations initiales peuvent cependant largement évoluer dans le temps : le progrès technique et les différentes innovations qui lui sont associées ont, en général, pour effet de redistribuer les combinaisons de production entre les facteurs travail et capital . Cela a deux conséquences :
Le commerce mondial connaît depuis les années 1980 une augmentation sans précédent. Les théories économiques cherchent à expliquer les effets du commerce, du libre-échange et du protectionnisme sur l'activité économique.
Au cours de la seconde moitié du XX e siècle, les échanges économiques se sont considérablement accrus. Cela s'explique par plusieurs facteurs.
L'ouverture économique débute réellement à la fin du XIX e siècle avec l'internationalisation des échanges. Dans la seconde moitié du XX e siècle, les échanges s'intensifient et se diversifient et l'interdépendance des pays se renforce : on parle de mondialisation économique.
La mondialisation des échanges est marquée par une augmentation des produits échangés à l'échelle mondiale et par le rôle de plus en plus grand des Firmes multinationales (FMN).
L'essor des échanges internationaux est un phénomène qui débute aux XVII e et XVIII e siècles avec l'essor du commerce transatlantique. Il se poursuit au XIX e siècle avec le commerce colonial et international. Au XX e siècle, on assiste à un essor considérable des flux de biens et de services entre les pays du monde : on parle alors d'internationalisation des échanges.
À partir de 1945, l'internationalisation prend une telle ampleur que la croissance des échanges internationaux est plus rapide que la croissance des PIB. Dans les années 1980, les échanges s'accélèrent, la diversité des produits échangés s'accroît et l'interdépendance des économies se renforce : on parle alors de mondialisation des échanges.
Les FMN jouent un rôle de plus en plus important dans ces échanges devenus mondiaux. En 2018, 60 000 FMN contrôlent 500 000 filiales et emploient 70 millions de personnes. Elles assurent 25 % du PIB mondial. Les FMN contribuent à la fois aux exportations en vendant leurs produits et aux importations en achetant les matières premières nécessaires à leur production.
Pour mesurer l'importance des échanges pour une économie, les économistes utilisent une mesure statistique appelée le « taux d'ouverture ». Entre 1950 et 2010, le taux d'ouverture à l'échelle du monde est passé de 10 % à 25 %.
Le taux d'ouverture s'obtient par la formule suivante :
\dfrac{\dfrac{\text{Valeur des importations + Valeur des exportations}}{2}}{\text{PIB}} \times 100
La nature des échanges s'est transformée. Elle s'est élargie des matières premières aux produits finis et aux capitaux (globalisation financière).
La nature des échanges a évolué :
Les investissements à l'étranger ont été multipliés par 15 entre 1980 et 2019.
La mondialisation des échanges s'est également accompagnée d'une transformation du processus productif. La DIPP (Division internationale du processus productif) et l'internationalisation de la chaîne de valeur se sont mises en place.
Les économies sont désormais liées dans des réseaux d'échanges qui renforcent l'interdépendance commerciale et productive. On constate à la fois :
La recherche de coûts de main-d'œuvre plus faibles explique une part de la Division internationale des processus productifs.
© Wikimedia Commons (By Kojo Gyenyame - Own work, CC BY-SA 4.0)
L'essor du commerce international et de la mondialisation s'explique à la fois par le progrès technique et l'ouverture des économies au libre-échange.
Les progrès techniques dans les domaines du transport, de la communication et de la logistique ont permis un essor des échanges notamment en diminuant les coûts de transaction.
L'amélioration des moyens de transport a permis à la fois un gain de vitesse et une réduction des coûts. Le transport maritime représente désormais 80 % des échanges de produits. Il a été multiplié par 8 grâce à la construction de porte-conteneurs gigantesques et d'infrastructures portuaires automatisées.
© Wikimedia Commons (By KoS - Own work, Public Domain)
Les technologies de la communication et le numérique (téléphonie satellite, Internet, ordinateur) ont permis une amélioration des modèles d'organisation des échanges et l'essor de la logistique a perfectionné les modèles économiques liés à l'acheminement.
L'adoption progressive du libre-échange a permis un accroissement des échanges à moindre coût grâce à la diminution des taxes et des droits de douane.
Le libre-échange est une doctrine économique qui prône la liberté de circulation de tous les biens économiques (produits, services, capitaux, monnaie) entre les pays.
Les cycles de négociations internationales du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT) puis de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont permis de diminuer les droits de douane. Cela a favorisé les échanges entre les pays, notamment entre les pays développés et les pays émergents.
En Europe, la construction du marché commun européen, à partir de 1957, a joué un rôle important dans le développement du commerce intra-européen.
Les théories économiques cherchent à étudier les effets du commerce et de l'ouverture économique sur le développement de richesse (croissance) dans un pays. Elles permettent d'expliquer la structure des échanges et les produits échangés.
Le libre-échange repose sur les théories des économistes classiques Adam Smith puis David Ricardo. Ils mettent en lumière, dès le XIX e siècle, l'intérêt des économies à échanger internationalement, c'est-à-dire à acheter ce que les autres pays peuvent produire moins cher. Les pays ont donc intérêt à se spécialiser.
Adam Smith explique qu'un agent économique, ou une économie, dispose d'un avantage absolu sur un autre dans la production d'un bien lorsque cet agent est plus productif dans la production de ce bien.
Si le Royaume-Uni peut produire en une journée 300 litres de vin, alors que le Portugal peut en produire 600 litres en un jour, le Portugal dispose d'un avantage absolu sur le Royaume-Uni dans la production de vin.
David Ricardo montre que tous les pays ont intérêt à commercer en prenant en compte les prix respectifs des facteurs de production et en se spécialisant dans la production où ils possèdent le plus grand avantage ou le plus petit désavantage. C'est la théorie de l'avantage comparatif.
Le commerce international lié à la spécialisation peut s'expliquer par la dotation factorielle des pays. Il s'agit de la dotation en facteurs de production (travail et capital). Elle permet de définir la compétitivité d'un pays.
La théorie classique du commerce est au fondement du libre-échange et des échanges internationaux. Elle n'explique cependant pas pourquoi tel ou tel pays dispose d'un avantage relatif dans la production de telle ou telle ressource. La théorie classique est approfondie au XX e siècle par les travaux d'économistes comme Paul Samuelson.
La dotation factorielle représente la quantité de facteurs de production (travail, capital, terre) présents dans un pays.
Un pays X a intérêt à se spécialiser dans la production qui nécessite le plus le facteur de production dont le pays X dispose en abondance, car c'est ce facteur qui est relativement le moins cher pour ce pays. C'est le théorème HOS, dont l'appellation est basée sur les noms de trois économistes : Heckscher, Ohlin, Samuelson.
Le théorème HOS explique la spécialisation de l'Australie dans l'agriculture ou de la Chine dans la production manufacturée par leur dotation factorielle, l'Australie disposant de terres agricoles en abondance et la Chine d'une main-d'œuvre peu qualifiée importante.
La compétitivité d'un pays est déterminée par sa dotation factorielle.
Les ressources naturelles mises en valeur tout comme le capital humain constituent une partie des dotations d'un pays.
Il faut toutefois prendre garde à ne pas considérer les facteurs de production uniquement d'un point de vue quantitatif : il faut aussi prendre en compte la productivité des facteurs de production.
On peut disposer de tout le Sahara, soit un immense espace terrien, sans pouvoir se spécialiser dans l'agriculture, car la surface du Sahara est peu propice à cette activité.
À partir des années 1970, le commerce intra-branche remet en question la théorie standard du commerce international. Le modèle des dotations factorielles est alors peu à peu perfectionné par des économistes comme Paul Krugman. D'autres facteurs sont pris en compte : le niveau technologique incorporé, la différenciation des produits et les effets d'échelle et d'agglomération.
Le niveau technologique des produits renforce les différences de production entre pays et favorise les échanges intra-branches.
Le commerce intra-branche désigne les échanges de produits similaires appartenant à la même branche, la même industrie.
L'automobile ou l'aéronautique constituent des illustrations du commerce intra-branche entre les pays développés.
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Les firmes des pays industrialisés exportent entre elles des gammes de produits et non plus de simples produits.
Un même modèle automobile sera vendu avec différentes options.
Les pays développés exportent alors des biens hautement technologiques pour lesquels ils disposent d'un avantage absolu durant un temps limité. L'innovation technologique ou institutionnelle permet de maintenir cet avantage. Elle crée un cycle de vie des produits, mis en évidence par l'économiste Raymond Vernon.
La différenciation des produits se définit par le prix ou la qualité. Elle permet d'expliquer une partie des structures d'échanges, notamment entre des marchés de consommateurs aux besoins différents.
Les entreprises échangent des biens semblables mais différenciés (selon la qualité, la sophistication, ou tout autre caractéristique). Elles créent ainsi des situations dans lesquelles les produits sont tellement différenciés qu'elles disposent d'un certain monopole sur leurs propres produits. C'est la concurrence monopolistique.
De nombreuses entreprises produisent les mêmes catégories de produits mais le marketing contribue à différencier ces produits par la qualité, l'originalité ou l'effet de marque. C'est le cas de Coca-Cola dans le domaine du soda.
Les acheteurs peuvent également disposer d'un goût pour la différence, au-delà des qualités intrinsèques des biens étrangers. Cela peut tenir à la volonté des consommateurs de se différencier des autres, ou à celle de pouvoir comparer différents modèles de produits.
La différenciation devient alors une stratégie des entreprises. Mise en lumière par Staffan Burenstam Linder, elle contribue à renforcer les échanges.
Les entreprises vont fabriquer des produits alimentaires adaptés aux différents goûts des marchés nationaux.
La différenciation des produits peut être :
Dans un avion, la différenciation des produits est verticale, on a une classe économique et une classe business. Une gamme variée d'un même produit (yaourt nature ou aux fruits) est une différenciation horizontale.
Les échanges peuvent également résulter d'effets d'agglomération. Ils permettent aux entreprises de réduire les coûts de production et d'exporter leurs produits de façon compétitive.
Les économies d'échelle sont la réduction du coût de fabrication d'un produit. Elles sont obtenues par l'augmentation de la quantité produite lorsqu'une partie des coûts sont fixes.
Dans l'industrie automobile, le coût de fabrication d'une pièce est moindre lorsque l'on en produit beaucoup car les coûts d'énergie sont fixes.
L'accroissement du volume de production en présence d'économie d'échelle permet de réduire le coût unitaire de production. Ce phénomène est renforcé par les effets d'agglomération : un important marché de clients permet aux entreprises de bénéficier d'économies d'échelle importantes. Les effets d'agglomération permettent à une entreprise, en produisant beaucoup, d'obtenir une réduction des coûts qui la rend compétitive sur d'autres marchés.
L'industrie agroalimentaire américaine dispose d'un marché national fort, ce qui permet à ses entreprises d'être compétitives dans d'autres régions du monde.
Dans les productions industrielles qui demandent des coûts fixes élevés, un nombre limité de producteurs est plus efficace. En effet, il peut produire à lui seul un grand volume de production, diminuer son coût et proposer des prix bas. Lorsqu'un producteur est déjà implanté sur un marché et profite des économies d'échelle, il est alors quasiment impossible pour un concurrent de se lancer sur le marché. Il faudrait en effet qu'il produise autant que le premier pour pouvoir bénéficier de coûts aussi bas et pouvoir le concurrencer par les prix.
Le commerce international permet des gains à l'échange. Le libre-échange favorise des formes de concurrence. Il peut induire des impacts sociaux négatifs. Le protectionnisme est alors une mesure économique défensive. Il présente cependant des limites et favorise des déséquilibres économiques (inflation). Il entraîne également une baisse d'innovation.
Le libre-échange favorise certains consommateurs et producteurs. Mais il peut également induire des conséquences négatives sur l'emploi et la qualité des productions.
Pour les consommateurs, le libre-échange permet de gagner du pouvoir d'achat. Pour les producteurs, il permet d'augmenter la compétitivité prix et hors-prix.
Le libre-échange permet aux consommateurs d'accéder à une plus grande variété de produits. De plus, grâce à la concurrence internationale, les prix des produits diminuent. Les consommateurs gagnent donc du pouvoir d'achat.
Pour les producteurs, le libre-échange permet d'accéder à de nouveaux marchés. Cela permet d'augmenter leur volume de production tout en diminuant les coûts de production. L'accès aux nouvelles technologies et les économies d'échelle permettent d'améliorer la compétitivité prix et hors-prix.
La compétitivité prix est la capacité d'une entreprise à proposer un bien ou un service à un prix inférieur au concurrent, à qualité égale.
En bénéficiant d'économies d'échelle grâce à l'ouverture de marchés étrangers et à l'augmentation de la production, une entreprise productrice d'électricité peut améliorer sa compétitivité prix.
La compétitivité hors-prix est la capacité d'une entreprise à offrir des produits différenciés des concurrents : qualité, innovation, design, marque, etc.
Une entreprise française qui produit des nœuds papillons de luxe peut améliorer sa compétitivité hors-prix en pouvant s'implanter sur un marché étranger où le fait d'être d'origine française est perçu comme un gage de qualité.
Le commerce international permet donc, dans une certaine mesure, d'accroître la richesse d'un pays lorsque sa balance commerciale (différence entre la valeur des importations et des exportations) est bénéficiaire. Il permet également d'augmenter le niveau de vie des habitants en important des biens et des services inexistants ou moins chers.
Les États-Unis ou l'Allemagne sont des pays exportateurs. Le commerce international y joue un rôle important dans le niveau de vie des habitants.
Les inconvénients du libre-échange sont les risques de disparition de productions locales, de dumping social (stratégie d'un pays qui choisit de réduire les normes, les réglementations concernant le travail ou encore la protection sociale afin d'attirer les investissements au détriment des autres États), de délocalisation d'activité et d'atteinte aux droits des consommateurs.
Face à la concurrence étrangère, des productions locales qui ne sont pas assez compétitives peuvent disparaître malgré un intérêt spécifique.
Certains produits de terroirs ou des spécialités locales peuvent disparaître en l'absence de politique de conservation. En France, la politique de labellisation cherche à promouvoir les fromages ou les productions locales (poulet de Bresse) face à l'agro-industrie mondialisée.
La concurrence des pays à bas salaires constitue une pression à la baisse pour les salaires des autres pays. Elle peut également dégrader les conditions de vie des employés. C'est ce que l'on appelle le dumping social.
Le dumping social se traduit par une diminution des salaires ou des licenciements.
S'il est possible de produire dans un autre pays à moindre coût, les entrepreneurs peuvent délocaliser leurs capitaux et leurs entreprises. Ils occasionnent ainsi des destructions d'emplois.
Les normes nationales (techniques, sanitaires, éthiques) peuvent être perçues comme des restrictions au libre-échange. Les accords commerciaux peuvent les affaiblir, voire les supprimer pour favoriser les échanges. Cela entraîne cependant une diminution de la satisfaction des consommateurs et une atteinte à leurs droits.
Depuis les années 2000, en Europe, des vagues de délocalisations se sont succédées. Les entreprises cherchent à bénéficier de main-d'œuvre moins chère dans les pays émergents ou de conditions fiscales plus favorables (dumping fiscal). Ces délocalisations ont accentué le problème du chômage dans de nombreuses régions.
Pour se protéger des effets négatifs du libre-échange, certains pays peuvent être amenés à mettre en place des mesures protectionnistes. Celles-ci présentent cependant des limites (inflation, perte d'innovation).
Le protectionnisme vise à interdire ou à limiter les importations de biens et services. Il a pour but de protéger les entreprises et activités nationales de la concurrence extérieure.
La mise en place de telles politiques peut se faire entre autres pour des raisons stratégiques ou culturelles. On parle alors de protectionnisme éducateur.
En France, la politique d'exception culturelle oblige les chaînes de télévision et de radio à consacrer une partie de leur temps de diffusion à des œuvres françaises ou européennes. Il s'agit de favoriser les producteurs culturels nationaux pour éviter leur disparition.
Dans les modalités de pratique du protectionnisme, on distingue des mesures tarifaires et des mesures non tarifaires.
Il existe deux principales catégories de mesures tarifaires :
En France, l'essence est taxée à 20 %.
On distingue différentes mesures non tarifaires . On parle de restrictions quantitatives (quotas, contingentements) quand le volume annuel maximum d'importations pour un produit donné est limité.
On peut limiter la quantité de viande importée pour favoriser la production locale : c'est une restriction quantitative.
On parle de commerce administré lorsque des accords conclus entre deux pays limitent « volontairement » les exportations de l'un vers l'autre.
Jusqu'en 2015, l'Union européenne limitait les échanges de produits laitiers entre ses membres pour protéger les producteurs locaux : c'est un cas de commerce administré.
Il existe des mécanismes anti-subventions ou anti-dumping : les États peuvent adopter des lois s'appliquant sur leur territoire pour poursuivre les auteurs des pratiques anticoncurrentielles (subvention cachée, dumping social) qui permettent aux producteurs nationaux de diminuer leurs coûts face à la concurrence étrangère.
Les États-Unis subventionnent les producteurs américains de coton, ce qui rend la production moins chère : c'est un mécanisme d'anti-dumping.
Enfin, on peut imposer des normes diverses, techniques, sanitaires ou autres. Elles rendent difficile l'importation de produits étrangers ou augmentent leurs coûts (mises aux normes).
En Europe, la production et l'échange sont régis par le respect de normes techniques ou sanitaires : tout produit doit être certifié conforme aux normes CE.
Le protectionnisme est une mesure défensive qui présente plusieurs limites pour les économies nationales : limites à l'innovation, prix plus élevés, choix plus restreint, risque de rétorsion.
Les producteurs ne sont pas incités à l'innovation puisqu'ils disposent d'un marché protégé et ne sont pas menacés par la concurrence. Les économies peuvent ainsi protéger des industries inefficaces, ce qui est défavorable à l'obtention de gains de productivité.
Les consommateurs ne bénéficient pas de l'effet de la concurrence sur les prix. Les offreurs sont en situation de monopole sur le marché national, et peuvent imposer des prix plus élevés que ceux du marché international.
Les consommateurs ont un choix plus restreint, car les variétés étrangères ne peuvent être vendues sur le marché national, ou à un prix prohibitif.
Un effet secondaire des mesures protectionnistes est le risque de rétorsion de la part des autres États. Si un État Y met en place des mesures protectionnistes, les autres États peuvent mettre en place les mêmes mesures à l'encontre des exportations de l'État Y. Cela peut désavantager certains producteurs nationaux qui ne peuvent plus exporter, alors même que ce n'est peut-être pas leur secteur qui bénéficie des mesures protectionnistes initiales.
En 2019, de nombreuses manifestations se sont opposées aux traités de libre-échange du CETA et du TAFTA entre l'Europe et les États-Unis prévoyant le libre commerce d'un grand nombre de produits (par exemple des produits agroalimentaires), dont les normes de production sont différentes entre les deux continents.
Notions essentielles
Dotations factorielles et technologiques, Avantage comparatif, Spécialisation internationale, Différentiation des produits, Fragmentation/Internalisation de la chaîne de valeur, Compétitivité, Inégalités entre pays/au sein, Libre échange, Protectionnisme.
Acquis de 1ère
Gains à l'échange, Marché concurrentiel
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Documents de cours
Vocabulaire
Synthèse de cours
Exemples de Sujets
La France attire toujours les investisseurs étrangers (Le Monde 2023)
Conférence : Les nouvelles stratégies des entreprises à l'heure de la post-mondialisation, El Mouhoub
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Texte à trous sur les effets de fluctuation de change
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Correction sur le sujet : Comment les FMN peuvent-elles améliorer leur compétitivité ?
Méthodo - Les épreuves de bac :
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Science Economique
Quels sont les fondements du commerce intern. et de l'internationalisation de la production ?
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Les fondements du commerce international
Introduction :
Si la croissance est l’objectif prioritaire de tous les acteurs économiques, un second objectif est tout aussi essentiel dans un monde globalisé : l’insertion dans le commerce international. Dès l’apparition du capitalisme, les entreprises nationales ont cherché à s’ouvrir aux nouveaux marchés extérieurs. Aujourd’hui, les États comme les firmes multinationales sont devenus des acteurs de premier plan du commerce mondial, qui est un véritable enjeu du développement. Nous verrons en particulier le cas de l’Union européenne où des pays se sont regroupés autour d’une stratégie commune pour peser davantage dans les échanges.
Ce cours commence par étudier les évolutions récentes du commerce mondial pour ensuite expliquer les déterminants des échanges, autrement dit ce qui peut les favoriser.
L’essor historique du commerce mondial.
Avec la révolution industrielle du XIX e siècle apparaissent de nouveaux moyens de communication et de production. Les échanges commerciaux se développent entre deux types de pays :
Jusqu’en 1945, ces échanges industriels se développent lentement. Ce n’est qu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale qu’ils connaissent une véritable explosion. Ce graphique mesure la quantité de produits exportés au niveau mondial entre 1951 et 2003. On le voit bien : on part d’un indice de 100 en 1951 pour arriver à plus de 2100 en 2001. Soit plus de 2 100 % d’augmentation ! C’est le début de l’essor du commerce international.
Commerce international :
Le commerce international est l’échange de biens et de services entre personnes qui vivent sur des espaces économiques nationaux différents.
Les échanges ont d’abord lieu entre l’Europe et l’Amérique du Nord, puis dans tous les pays industrialisés, puis en Asie, en Amérique latine et enfin en Afrique. Progressivement, des organisations internationales se mettent en place pour développer le libre-échange :
C’est aujourd’hui l’OMC qui veille à ce que les règles du commerce soient respectées partout sur la planète, de façon à ce que toutes les entreprises puissent être traitées sur un pied d’égalité. Des zones de libre-échange sont aussi apparues, comme l’ ALENA , l’Accord de Libre-Échange Nord-Américain , contribuant à développer de façon considérable le commerce international.
Ce graphique permet d’avoir une idée de ce que pèse le commerce international dans les économies de chaque pays. Il représente la part des échanges :
On constate que partout, la part du commerce international dans le PIB a augmenté depuis 1970. Avec, en tête, les pays d’Asie de l’Est et du Pacifique où cette part représente plus de 75 % !
Les pays du monde sont donc aujourd’hui totalement interdépendants : leur croissance économique dépend en moyenne à plus de 50 % de leurs échanges entre eux.
Les produits échangés se répartissent en trois catégories :
Notons qu’avec la tertiarisation des économies, une quatrième catégorie est apparue récemment et a tendance à se développer de plus en plus rapidement : le commerce des services, principalement sur internet.
Tous ces échanges s’effectuent principalement entre pays développés ; Europe et Amérique du Nord en tête en totalisent les trois quarts. Depuis les années 1970 cependant, des pays émergents se sont spécialisés dans la production internationale de produits manufacturés, localisés en Asie du Sud-est : Hong Kong, Taiwan, Singapour, en Corée du Sud ou encore en Chine.
Ailleurs dans le monde, certains pays parviennent à s’insérer avec succès dans l’économie mondiale, comme le Brésil en Amérique latine. On constate cependant que, de plus en plus, les échanges s’organisent prioritairement en grandes zones régionales, par exemple entre les pays de l’Union européenne.
Si tous les pays sont concernés par les échanges internationaux, un groupe de trois espaces se distingue. Il s’agit de la Triade , qui rassemble l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie du Sud-Est. Les pays membres de cet espace échangent principalement entre eux et beaucoup moins avec le reste du monde.
Deux types de justifications aux échanges internationaux ont été mis en évidence de façon théorique. Il s’agit tout d’abord de la notion « d’avantage », absolu ou comparatif, et de « dotations factorielles ».
Les théories du commerce international insistent sur l’existence d’un gain à l’échange et sur les bienfaits de l’ouverture sur l’extérieur. C’est Adam Smith qui le premier a démontré qu’en se spécialisant dans une production spécifique, chaque nation contribue à obtenir une allocation des ressources optimale au niveau mondial.
Pour lui, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose d’un avantage absolu par rapport à une autre, par exemple en raison du climat ou de ses connaissances technologiques.
Avantage absolu :
Un avantage absolu est une production pour laquelle un pays donné a des coûts de production et/ou d’exploitation inférieurs à ceux des autres pays.
Deux pays ont intérêt à commercer entre eux pour échanger chacun le produit pour lequel ils détiennent un avantage absolu par rapport à l’autre. Il y a donc, pour chacun d’entre eux, un véritable intérêt à se spécialiser et à s’ouvrir. Ils peuvent ainsi vendre davantage à l’étranger en raison de prix concurrentiels et importer des produits qui coûteraient plus chers s’ils étaient produits localement chez eux.
Pour Adam Smith, si un pays ne détient aucun avantage absolu, il n’a donc pas intérêt à échanger. David Ricardo, un autre économiste, prétend lui l’inverse : même si un pays n’a pas d’avantage absolu, il doit quand même échanger des produits pour lesquels il détient un avantage comparatif .
Avantage comparatif :
On parle d’avantage comparatif lorsqu’un pays se spécialise dans une production pour laquelle il possède des avantages de coûts relatifs par rapport à d’autres de ses productions.
David Ricardo prend l’exemple suivant : en Angleterre, la production d’une quantité $x$ de vin nécessite 120 heures de travail, contre 80 heures au Portugal. Toujours en Angleterre, la production d’une quantité y de draps nécessite 100 heures de travail, contre 90 heures au Portugal.
80 h de travail | 120 h de travail | |
90 h de travail | 100 h de travail |
Cette théorie des avantages comparatifs est développée au XX e siècle par trois économistes autour d’un théorème qui porte leur nom, le théorème « HOS », pour Hecksher, Ohlin et Samuelson.
Le théorème HOS ou « théorie des dotations factorielles » stipule que les pays doivent se spécialiser dans la production pour laquelle ils bénéficient naturellement d’un avantage en termes de facteurs de production . Chaque pays va donc se spécialiser dans la production et l’exportation de biens qui utilisent le plus intensément le facteur de production le plus abondant.
Voici quelques exemples :
Progressivement, les pays vont donc pouvoir développer une spécialisation en fonction de leurs avantages comparatifs et de leurs dotations en facteurs de production . Certaines productions disparaissent donc et il faut les importer : l’autonomie économique complète disparait et une division internationale du travail (DIT) se met en place.
Les différentes économies du monde se répartissent les activités de production entre spécialités complémentaires. Les économies nationales sont donc connectées entre elles et interdépendantes.
Pendant très longtemps, cette DIT voyait les pays pauvres fournir les matières premières et les pays développés les produits manufacturés et les services. Avec la récente apparition d’industries dans les pays en développement, une nouvelle division du travail s’est peu à peu réorganisée :
Conclusion :
Les échanges internationaux, initiés dès la révolution industrielle, se sont fortement développés tout au long de la seconde moitié du XX e siècle. Ils représentent aujourd’hui un poids considérable dans les PIB des pays du monde.
Les produits manufacturés sont ceux qui s’échangent le plus et leur nombre ne cesse d’augmenter même si la part des services croît sensiblement.
Les échanges sont inégaux : ils se concentrent en Europe, en Amérique du Nord, en Asie, laissant de côté une grande partie du reste du monde.
Les échanges se justifient par plusieurs théories qui s’appuient sur une analyse des facteurs de production de chaque pays : les avantages absolus, les avantages comparatifs et les dotations factorielles. Les spécialisations qui en découlent ont conduit à une répartition des activités productives à l’échelle mondiale appelée division internationale du travail.
Voir les résultats du bac et du brevet
I. les théories classiques et contemporaines du commerce international .
– « qu'est-ce que l'avantage comparatif », dessine-moi l'éco.
Iii. les effets positifs et négatifs du commerce international, zoom sur…, l'internationalisation de la chaîne de valeur, la théorie des avantages comparatifs de david ricard.
| Portugal | Angleterre |
Production par personne par semaine | 2 400 bouteilles de vin | 800 bouteilles de vin |
Production par personne par semaine | 12 draps | 6 draps |
un pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il est le meilleur ou le moins mauvais par rapport aux autres pays. |
un pays doit se spécialiser dans la production pour laquelle il est meilleur que les autres et s'il n'y a pas de production pour laquelle il est meilleur que les autres, il ne participe pas au commerce international. |
un pays a intérêt à défendre ses entreprises nationales en dressant des barrières protectionnistes. |
L'efficacité des facteurs de production |
La quantité de facteurs de production dont un pays dispose |
La quantité d'exportations qu'un pays parvient à réaliser en une année |
verticale des produits. |
horizontale des produits. |
conglomérale des produits |
David Ricardo a démontré avec sa théorie des avantages comparatifs que le commerce international est un jeu à somme positive. |
Le commerce international permet d'obtenir des biens ou des services moins chers. |
Le commerce international permet d'obtenir des biens dont un pays ne dispose pas. |
Tous les pays pris dans leur ensemble gagnent au libre-échange. |
Le libre-échange permet d'élargir la diversité des biens proposés sur le marché. |
Tous les travailleurs d'un pays gagnent au libre-échange. |
En ce moment :
Fabrice Mazerolle
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Terminale SES - Sujets - P. Savoye Page 1 Exemples de Sujets de Bac - Terminale Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? EC1 - Mobilisation de connaissances A l'aide d'un exemple, montrez que la productivité des firmes sous-tend la compétitivité d'un pays.
Les fondements du commerce international font l'objet de différentes analyses, dont la théorie des avantages comparatifs et la dotation factorielle. Le libre-échange a quelques limites qui peuvent justifier l'apparition du protectionnisme, cherchant à protéger la production nationale. Les sociétés s'internationalisent et favorisent la ...
I) Le commerce international présente des avantages. II) Le commerce international présente cependant des limites. A) Le commerce international permet une baisse du niveau moyen des prix, améliorant le niveau de vie. A) Le commerce international transforme la structure des emplois et accroît les inégalités de revenu internes.
A. Un commerce international encouragé qui s'est développé grâce au libre-échange et à des évolutions technologiques L'internationalisation des économies est un processus ancien qui s'est traduit par le développement du commerce international entre pays. Définition. Le commerce international désigne les échanges de biens et ...
Les titres des parties ne doivent pas figurer sur votre copie. Introduction [accroche] Bien qu'il marque le pas à la suite de la crise de 2008, le commerce international a tendance à croître fortement depuis une cinquantaine d'années. [présentation du sujet] Entendu au sens large comme l'ensemble des échanges internationaux de matières premières, de produits semi-finis, de produits ...
Cette analyse permet encore aujourd'hui d'expliquer les fondements du commerce international. La théorie des avantages comparatifs de Ricardo a fait l'objet de travaux de la part de Hecksher et Ohlin (modèle HO), puis le travail a été complété dans les années 1940 par Samuelson (modèle HOS). Ces économistes ont ainsi tenté d ...
Dissertation Sur Les Fondements Du Commerce International - Free download as PDF File (.pdf), Text File (.txt) or read online for free. Scribd is the world's largest social reading and publishing site.
Hecksher, Ohlin et Samuelson. Eli Hecksher (1879-1952) et Bertil Ohlin (1899-1979), deux économistes suédois, ont développé un modèle sur le commerce international en 1933. Paul Samuelson (1915-2009), économiste américain, « prix Nobel d'économie » en 1970, a contribué à l'amélioration de ce modèle en 1941.
Les stratégies d'internationalisation ont pour principaux objectifs d'augmenter la compétitivité. 1. Compétitivité-prix. La compétitivité-prix consiste à proposer des produits moins ...
Fiche de fondamentaux : Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Partie 2 Epreuve composée Bac 2021 Montrez que la différenciation des produits est une explication du commerce entre pays comparables. Les chaînes de valeur mondiales - formation du 19 mars 2024
Conclure. Depuis 1945, on assiste à une internationalisation et une mondialisation des échanges. Ce processus n'est pas, aujourd'hui, uniquement fondé sur la spécialisation. Les fondements du commerce international - Fiche de révision de SES Tle ES sur Annabac.com, site de référence.
Mais c'est surtout le GATT (general agreement on tariffs and trade) qui impose à partir de 1947 les règles du jeu en matière de commerce international; il laisse la place à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995. Les principes du GATT et de l'OMC sont relativement simples : il s'agit de développer la croissance mondiale ...
Le commerce international lié à la spécialisation peut s'expliquer par la dotation factorielle des pays. Il s'agit de la dotation en facteurs de production (travail et capital). Elle permet de définir la compétitivité d'un pays. La théorie classique du commerce est au fondement du libre-échange et des échanges internationaux.
DISSERTATION S'APPUYANT SUR UN DOSSIER DOCUMENTAIRE . PROPOSITION DE CORRIGÉ . Sujet : Le commerce international s'explique-t-il uniquement par les échanges entre pays à spécialisations différentes ? Programme officiel : Science économique . Questionnement Objectifs d'apprentissage Quels sont les fondements du commerce international ...
1 Quels sont les fondements du commerce international et de l'internationalisation de la production ? Les dossiers SES de RCE - Sciences économiques L'enjeu de ce chapitre est de comprendre les principaux éléments qui déterminent la croissance économique.
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Magazine littéraire pour professionnels et curieux : les univers de l'édition décryptés à travers l'actualité du livre et ses acteurs. Rencontre de Gutenberg et du numérique.