Les droits subjectifs reconnaissent des prérogatives aux individus , elles conditionnent leur statut , et les relations qui s’établissent entre eux. Autrement dit, elles leur donnent des droits personnels et concrets .
Vous l’aurez compris, cher Pépin, les uns (droits subjectifs) n’existent pas sans l’autre (droit objectif).
En effet, « Ubi societas ibi jus » ( oui, on était obligés de vous mettre du latin ! ). Il faut comprendre : là où il y a une société, il y a du droit (objectif du coup).
Les hommes sont pourtant libres et
« la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui (…), l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que (…) la Loi » ( art. 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen ).
Cette « loi » qui correspond au droit objectif permet d’assurer à tous la possibilité de jouir librement des prérogatives qui leur sont reconnues (droits subjectifs) sans léser « autrui ».
La différence entre droit objectif et droits subjectifs doit être acquise dès que l'étudiant débute ses études de droit.
Reprendre les bases implique également de s’intéresser aux racines de chaque expression.
Dans « objectif », on retrouve « objet ». Il faut donc s’intéresser au droit en tant qu’objet : il est complètement dépersonnalisé , abstrait . La situation individuelle des personnes n’est pas prise en compte.
Dans « subjectif », on retrouve la racine « sujet ». Il s’agit donc ici de s’intéresser aux sujets de droit . Ici, à la différence du droit objectif, c’est la situation individuelle des sujets (individus) concernés qui est prise en compte .
Le droit objectif, c’est « LE DROIT » , ces règles abstraites qui régissent les rapports entre les Hommes. Il a un caractère général et s’applique à tous les individus sans distinction et sans considération de leur situation personnelle .
Vous devez donc retenir que le droit objectif correspond à des règles générales, impersonnelles , obligatoires et coercitives ( vos enseignants utilisent peut-être d’autres expressions, mais l’idée est la même ). Ce sont des règles abstraites qui s’imposent à tous sans distinction, destinées à encadrer la vie en société .
En ce sens, lorsque vous apprenez que la dégradation d’un bien appartenant à autrui est réprimée par deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende ( art. 322-1 du Code pénal ), vous réfléchissez à deux fois avant de détruire le Code pénal que vous avez emprunté à la BU parce qu’il vous donne du fil à retordre.
Pas trop vite, vous étudiez également les droits subjectifs qui correspondent par exemple au droit de propriété que détient Madame Y. sur son immeuble et qui la pousse à vous consulter pour savoir comment elle pourrait en faire bénéficier ses enfants, tout en continuant à percevoir les fruits ( usufruit ).
Ce n’est pas parce que c’est Madame Y . qu’elle a ces droits, mais parce qu’elle a la qualité de propriétaire . Les droits subjectifs sont reconnus à raison d’une certaine qualité .
Lorsque dans un cas pratique, M. Paul NEYDUDROI vous demande s’il peut vendre sa maison alors qu’il a promis à son amie Pam’ PLEMOUSSE qu’il la lui céderait, à elle, en cas de vente, vous analysez une situation qui met en présence les droits subjectifs ( prérogatives reconnues ) à différentes personnes, en vertu du Droit (droit objectif) ;
Votre rôle, dans cette situation, est d’éclairer chaque individu sur les possibilités dont il jouit : l ’idée est de déterminer si le titulaire de droits s ubjectifs va pouvoir agir en justice pour les défendre, exiger ou faire exécuter quelque chose. Il s’agit de sa capacité à revendiquer des droits. ⇒ Dans cette espèce, Pam’ peut revendiquer l’existence d’un pacte de préférence (art. 1123 C. civ.) et donc passer en priorité pour la vente de la maison de Paul.
⚠️On en profite pour vous rappeler que Pam’ et Paul ne doivent plus être nommés de cette manière dans ton cas. Jamais ! Il faut les qualifier juridiquement ( oui, on ne peut pas s’empêcher de faire de la méthodo 🫶 ). Vous pouvez parler de bénéficiaire du pacte pour Pam’ / de l’auteur du pacte pour Paul.
💡Vous pouvez reconnaître les droits subjectifs lorsque le client vous consulte, dépité, afin que vous lui indiquiez « quels sont ses droits dans cette situation ».
Lorsqu’il vous dit « j’y ai droit ». Méfiez-vous cela dit, le client ne sait jamais avec exactitude ce à quoi il a droit et c’est à vous, dans le cas pratique d’être suffisamment clair et convaincant pour justifier ces droits auprès du correcteur.
Si vous savez désormais distinguer droit objectif et droits subjectifs , il faut garder à l’esprit qu’ils sont complémentaires .
En effet, bien que le droit objectif soit général et les droits objectifs particuliers, ces derniers sont issus du premier (bien que certains auteurs nuancent cette affirmation).
Lorsqu’on parle « du Droit » , on vise le droit objectif , tandis que lorsqu’on évoque « des droits » on s’intéresse aux droits subjectifs.
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On voit parfois « les droits subjectifs » au pluriel, et « le droit subjectif » au singulier. Alors, quelle orthographe adopter ?
Avez-vous remarqué, dans nos développements l’emploi du singulier pour « objectif », et du pluriel pour « subjectif » ?
Le droit objectif implique une idée d’unicité , traduite par l’usage du singulier pour le désigner. À la différence des droits subjectifs , dont la diversité est reflétée par l’usage du pluriel.
🤔 Si certains considèrent que les droits subjectifs ne sont, ni plus ni moins que des prérogatives individuelles ayant pour origine le droit objectif, pour d’autres, en revanche, ils tirent parfois leurs origines du droit naturel, qui s’impose au droit objectif.
On vous en a parlé là-haut, ces fameuses thèses idéalistes et positivistes. Celles destinées à éclairer le juriste sur son chemin sinueux pour savoir « pourquoi le Droit ? » ( c’est beaucoup, beaucoup plus subtile en réalité ! ).
Autrement dit, il n’y a pas de réponse arrêtée à cette question . Néanmoins, elle permet de bifurquer sur un autre sujet : les notions qu’il ne faut pas confondre avec celles actuellement étudiées.
Droit objectif ≠ règles religieuses : les règles religieuses font référence à un ordre autonome qui est soumis à une loi divine , alors que le droit objectif est neutre et régit simplement le système juridique d’un pays.
N’oubliez pas de revoir votre cours d’Histoire du droit, on y apprend notamment que certaines codifications des règles juridiques tirent leurs sources de la religion ( tu ne tueras point ) . Mais, séparation de l’Église et de l’État, loi du 9 décembre 1905, en France, la laïcité prévaut. L’ordre juridique ne peut donc pas être religieux.
Par exemple, si l’adultère est largement condamné par les différentes religions, en droit, rien ne l’interdit. Il pourra cela dit fonder un divorce pour faute (art. 212 et 242 C. civ.). Mais, dans la situation où vous êtes en concubinage, vous ne pourrez pas sanctionner votre moitié si elle préfère ses études de droit à vous ( oui, c’est de l’infidélité ).
Droit objectif ≠ morale : ce qui permet de distinguer l’un et l’autre, c’est la sanction . Alors que la seconde relève davantage de la conscience personnelle , le droit objectif est sanctionné par l’État (au sens large).
Par exemple, moralement, c’est pas cool de rompre un contrat avant son échéance, et on ne peut pas être sanctionné pour ça, si ce n’est peut-être l’octroi de dommages et intérêts si la rupture cause un préjudice et est qualifiable d’inexécution (art. 1231-1 C. civ.). Bon, en vrai, ça semble compliqué.
Après, il y a tout de même des règles qui encadrent la rupture, mais voilà, vous n'êtes jamais enchaîné. Pourtant, moralement, quand on s’engage, on s’y tient, normalement.
Au contraire, après avoir violé une règle de droit objectif quelconque : vous avez volé le Code de commerce de votre BFF... Peu importe que vous ayez des remords ou pas, vous serez sanctionné (art. 311-3 C. pén.). Bon, là-encore une fois, à condition de caractériser tous les éléments de l’infraction (art. 311-1 C. pén.).
Saviez-vous que l’on peut rédiger un testament en faveur de son amant, sans que celui-ci puisse être contesté sur le fondement des bonnes mœurs ? ( Cass. plén., 29 oct. 2004, Galopin ). Pourtant, ça reste moralement contestable, selon les points de vue, non ?
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✔️ Quelles sont les sources, les branches et les caractéristiques principales du droit objectif ?
Rappelons, avant tout, que le droit objectif formulé de manière générale et impersonnelle correspond à l’ensemble des règles de droit qui s’imposent à tous les individus d’un même pays .
Elles sont établies par le pouvoir en place et organisent la vie des individus au sein de la société . Leur violation est, en principe , sanctionnée par une autorité publique . Le droit objectif a plusieurs fonctions :
✅ Nécessité → il permet d’organiser la société dans un cadre tel que les individus puissent vivre ensemble. On ne tue pas, pour éviter de se faire tuer ( fin de la loi du talion ) ;
🧐 Prudence → il pose des règles permettant de préserver la santé et l’environnement. Par exemple, en matière de santé publique, on ne vend pas d'alcool aux mineurs (art. L. 3342-1 CSP) ;
🔒 Sécurité → il impose un cadre pour assurer la sécurité de tous. On doit déclarer la tenue d’une manifestation pour qu’elle puisse être encadrée et se dérouler dans des conditions optimales de sécurité pour les participants et les individus extérieurs (art. L. 211-1 CSI).
Le droit objectif permet, en définitive, de délimiter la part de contrainte et de liberté dont jouit chaque personne , afin que l’ensemble des citoyens puisse vivre paisiblement.
Le droit objectif n’est pas issu de nulle part. Il prend ses sources dans un ensemble de règles écrites (mais pas que : la coutume et les usages font partie du droit).
De manière très schématique, les sources du droit désignent « l'ensemble des règles juridiques applicables dans un État à un moment donné. Dans nos pays de droit écrit, les principales sources sont des textes, traités internationaux, les Constitutions, les lois, les règlements ; mais d'autres, telles que la coutume, les principes généraux du droit consacrés par la jurisprudence - parfois inspirés par la doctrine - jouent un rôle plus ou moins grand selon la matière » ( Lexique juridique, Dalloz, 2020-2021 ).
Les sources du droit objectif correspondent donc à toutes celles qui sont étudiées en introduction générale au droit . Faisons honneur à la Pyramide de Kelsen et son principe de hiérarchie des normes , en les énonçant dans cet ordre :
Le bloc de constitutionnalité → composé de la Constitution du 4 octobre 1958 dont le préambule renvoie à la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyens du 26 août 1989, au Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 et la Charte de l’environnement de 2004, ainsi que les très appréciés « PFRLR » (principes fondamentaux reconnus par les lois de la République) et principes particulièrements nécessaires à notre temps ;
: certains y intègrent également les objectifs et principes de valeur constitutionnelle dégagés par le Conseil constitutionnel (🫶) au gré de sa jurisprudence. Ce sont des principes qui s’imposent au législateur lorsqu’il édicte des règles. Les objectifs sont des buts qui lui sont assignés (P. De Montalivet, , Dalloz, Paris, 2006, p. 568, § 973.). |
Les traités internationaux (au sens large) → européens et internationaux, qui imposent des règles de nature contraignantes aux individus des États ( oui, les internationalistes, on vous voit crier au scandale pour l’ordre donné, mais il ne s’agit pas ici d’ouvrir le débat, les étudiants ont seulement voulu trouver une définition simple, claire et facile de droit objectif et droits subjectifs ).
On vous renvoie, cela dit, aux célèbres arrêts Sarran du Conseil d’État du 30 octobre 1998 et Fraisse de la Cour de cassation du 2 juin 2000 pour trancher le débat. Quelque chose comme dans l’ordre interne la Constitution prime les traités internationaux ( dans l’ordre interne , on le redit).
Alors, oui elle doit être révisée si un Traité n’y est pas conforme (art. 54 de la Constitution), mais sans cette révision le Traité n’entre pas dans l’ordre interne… Alors, qui est-ce qui commande ?
La loi → ces textes édictés par le législateur dans le domaine délimité par l’article 34 de la Constitution.
il existe des lois ordinaires mais aussi des lois qui répondent à des procédures législatives spécifiques, comme les lois organiques, destinées à préciser la Constitution (art. 46 de la Constitution). Il existe également des textes appelés « ». L’article 38 de la Constitution dispose que le Gouvernement peut demander au Parlement pour intervenir dans le (le fameux article 34). Ces textes peuvent acquérir force de loi par le Parlement, dans le délai imparti (art. 38 de la Constitution). Sinon, ils . Ils redescendent d’un étage dans la pyramide (ou y reste, selon les points de vue). D’ailleurs, pour être tout à fait exhaustifs, on vous précise si, après avoir obtenu l’habilitation et avoir légiféré par ce mécanisme, le Gouvernement ne dépose de projet de loi de ratification dans le délai qui lui est imparti (art. 38 al. 2 de la Constitution). |
Les règlements, décrets et arrêtés → ce sont des textes adoptés par le pouvoir réglementaire dans son domaine, c’est-à-dire tout ce qui ne relève pas de celui de l’article 34 de la Constitution (art. 37 de la Constitution).
Parmi les autorités réglementaires on retrouve par exemple les ministres, les préfets ou encore les maires.
Les branches du droit objectif correspondent aux différents « domaines » que recouvre le droit. Logiquement, l’expression devrait vous parler, vous étudiez différentes branches du droit sur les bancs de la fac, n’est-ce pas ?
L’intérêt de ces découpages est de regrouper les règles applicables par matières. Néanmoins, il ne s’agit pas uniquement de distinguer droit public et droit privé. Voici un tour d’horizon de l’ensemble de ces branches.
Lorsqu’on évoque le droit international , il s’agit des textes communautaires et internationaux .
On peut parler de droit international public, lorsque le contentieux intéresse deux ou plusieurs États ;
De droit international privé, lorsque la situation en cause présente des éléments d’extranéité (différents droits nationaux sont mis en jeu).
En dehors de ces situations, les litiges relèvent, en principe, du droit interne.
Ainsi, les deux premières catégories de litiges relèvent des juridictions internationales : CJUE, CEDH, CPI, CIJ, tandis que les derniers relèvent des juridictions internes.
Cette juridiction est propre au Conseil européen dont les missions s’intéressent, entre autres, à la protection effective des droits de l’Homme. À cette fin, cette organisation internationale (qui, c’est toujours bien de le rappeler, ), s’est dotée d’une (adoptée le 4 novembre 1950, entrée en vigueur le 3 septembre 1953 et ratifiée par la France le 3 mai 1974). Cette dernière juridiction intervient . Cela signifie que le justiciable doit avoir épuisé toutes les voies de recours internes. |
Vous la connaissez bien celle-ci, n’est-ce pas ? En ce sens, on connaît le :
Droit public qui réglemente l’organisation des pouvoirs publics et les rapports entre les personnes publiques. Il est composé par exemple du droit administratif , droit constitutionnel , ou encore des finances publiques ;
Droit privé qui réglemente les rapports des particuliers entre eux . Il est composé de matières comme le droit commercial, le droit des contrats , le droit des successions, ou encore le droit des biens, etc. Souvent, les règles de droit privé ont un caractère supplétif ( mais pas toujours ! )
Lorsqu’elles sont , les règles ne peuvent pas être écartées. Les à la différence des . On parle aussi de pour désigner ce caractère impératif. 💡Généralement, le texte « cette disposition est d’ordre public », ce qui signifie donc qu’on ne peut pas y déroger. À défaut de mention, on peut deviner le caractère impératif d’un texte . Vous êtes avant tout à la fac pour apprendre à réfléchir. Gardez ces éléments en tête, ça vous servira. En ce sens, l’article 6 du Code civile dispose qu’on ne peut pas déroger aux règles qui intéressent l’ordre public et les bonnes mœurs. Par exemple, on ne peut pas épouser l’un de ses ascendants (art. 161 du Code civil). Les peuvent être , pour appliquer une règle différente par la voie contractuelle. Attention, ces règles supplétives s’appliquent tant qu’elles n’ont pas été écartées ou qu’il n’y a pas été dérogé. Prenons un exemple connu : en matière de vente, l’article 1651 du Code civil prévoit que l’acheteur doit payer le vendeur au lieu où la chose lui est délivrée. Mais, il est tout à fait possible pour les parties de déroger à ce principe en décidant que le règlement se fera en un autre lieu. En revanche, à défaut de précisions contraires, la règle s’appliquera. |
Droit mixte à mi-chemin entre droit privé et droit public . L’exemple par excellence de cette branche est le droit pénal ( même si, là-encore, tous ne sont pas unanimes, donc, vous, vous devrez toujours vous fier à la parole de vos enseignants. Ce sont eux qui mettent les notes, pas Pamplemousse ). Tel est encore le cas du droit fiscal.
Le droit substantiel correspond au « fond », c’est-à-dire la substance qui permet de dégager des droits subjectifs . Ce sont toutes les règles applicables qui permettent de déterminer les droits et obligations auxquels les individus sont soumis. Par exemple, vous avez un droit de propriété sur votre Code civil que vous avez acheté en L1 droit.
Le droit processuel correspond à la « forme », ce sont les règles de procédure permettant d’exiger la mise en œuvre, la défense ou l’application de la règle de droit dans sa dimension substantielle . Ce sont les règles de procédure qui encadrent le règlement d’un litige, par exemple.
Les caractères du droit objectif correspondent à toutes les qualités qui permettent de le considérer en tant que tel . Il a un caractère normatif, général, contraignant et permanent ( mais comme là-haut, les termes employés peuvent changer d’un enseignant à l’autre, bien que l’idée reste la même ).
Il s’agit simplement ici de rappeler que le droit objectif correspond à une norme de conduite . Il sert à assurer le bon fonctionnement de la société au nom de l’intérêt général .
Ce caractère a fait l’objet d’une reconnaissance par le Conseil constitutionnel qui a considéré que « la loi a vocation d’énoncer des règles et doit par suite être revêtue d’une portée normative » ( C. const. n° 2005-512, 21 avril 2005 sur la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école ). Cela signifie qu’une disposition générale énonçant un simple objectif ne constitue pas du droit objectif.
Afin que ces règles soient respectées, elles doivent être rendues obligatoires, ce qui passe par leur caractère coercitif .
Attention toutefois, il faut nuancer le propos dans la mesure où les règles peuvent être supplétives ( vous n'avez pas déjà oublié ce que ça voulait dire ? ) !
On parle de caractère obligatoire, car la règle s’impose à toute personne, qui vit dans le pays où est établi cet ordre juridique.
Ces règles de droit objectif ayant pour finalité de régir la vie en société, son irrespect doit pouvoir être sanctionné par l’autorité publique . C’est en ce sens que l’on parle de caractère coercitif .
Chaque individu a le devoir de la respecter ;
En ce sens, ne pas voler s’applique à tous (art. 311-1 du Code pénal). À partir du moment où une personne viole une règle de droit, elle encourt une sanction. Voler fait encourir une peine d’emprisonnement de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende à toute personne qui en serait reconnue coupable (art. 311-3 du Code pénal).
Son caractère général et impersonnel signifie que la règle édictée par l’autorité publique ne vise pas nominativement les individus.
Toute personne se trouvant dans la situation prévue par le texte se verra imposer la règle édictée.
La règle n’opère pas de distinction particulière entre les situations juridiques. Elle a un caractère abstrait en s’imposant uniformément à tous les membres de la société concernée ;
C’est la raison pour laquelle elle est formulée en des termes impersonnels , tel est le cas de l’article 1242 du Code civil ( 1382 pour les a nciens ) qui dispose que « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à la réparer » ;
Elle a un caractère abstrait car elle envisage une situation susceptible de se produire ;
Afin d’assurer le bon fonctionnement de la société, il est essentiel que le droit objectif puisse s’appliquer de manière stable et continue. Cela dit, il n’est pas à l’abri d’une évolution voire d’une abrogation de la part des autorités publiques.
→ le → pour en assurer la bonne application, , mais attention elle peut être impérative ou supplétive ; → ses dispositions sont abstraites. Elles ne visent pas des personnes, mais plutôt des situations juridiques ; → une règle a vocation à perdurer dans le temps pour assurer |
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✅ Les « droits subjectifs » qui sont classiquement distingués en deux catégories : les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux.
Rappelons, avant tout, que les droits subjectifs correspondent à un ensemble de prérogatives reconnues à des individus (personnes physiques et morales) à raison d’une qualité ou d’une situation juridiques .
Ces droits subjectifs permettent d’encadrer les relations entre les personnes.
Par opposition au droit objectif, les droits subjectifs se distinguent donc par leur caractère :
Personnel : ils intéressent un individu particulier ;
Concret : ils intéressent la situation réelle d’un individu et plus seulement une situation hypothétique envisagée par la loi par anticipation.
Ainsi, les droits subjectifs permettent aux individus de se prévaloir de certaines dispositions dans leurs relations avec les autres .
Les individus disposent, en ce sens, de certains droits : droit de vote, droit de grève, droit de propriété, etc. ;
Leur non-respect peut être sanctionné par le droit objectif .
Les droits patrimoniaux sont ceux qui ont une valeur pécuniaire , ils sont appréciables en argent 🤑 .
Ils sont ainsi cessibles, transmissibles, saisissables et prescriptibles .
Le caractère transmissible se définit comme la possibilité de transmettre le droit en cas de décès . Ils sont transmissibles aux héritiers en cas de décès ;
Leur caractère cessible implique qu’ils puissent, par exemple, être vendus ou donnés du vivant de l’individu ;
Ils ont un caractère saisissable , ce qui se définit comme l a possibilité pour les créanciers impayés de s’en emparer ;
Enfin, ils sont définis comme prescriptibles . Ce caractère implique qu’ils puissent s’éteindre au terme d’un délai fixé par la loi. Ils peuvent être perdus s’ils ne sont pas utilisés pendant un certain temps (prescription extinctive, art. 2219 C. civ.) ou acquis par un usage prolongé (prescription acquisitive, art. 2258 C. civ.).
Ces droits subjectifs patrimoniaux sont distingués entre :
Droits réels qui portent sur une « chose ». Plus particulièrement, il s’agit de la mise en relation entre un individu, sujet de droit, et une chose. C’est le droit que l’individu détient sur ou à raison de la chose .
Le droit réel par excellence est le droit de propriété . On retrouve également les démembrements du droit de propriété (usufruit et nue-propriété).
) la vendre, la repeindre, etc. (art. 544 C. civ.) ; |
Droits personnels aka droits de créance . Ils portent sur une personne. Sont ici mis en relation un débiteur et un créancier. L’un (débiteur) est tenu d’une obligation envers l’autre (créancier).
Un droit personnel met en relation un créancier et un débiteur . L’un doit de l’argent (débiteur) à l’autre (créancier).
Droits intellectuels qui portent sur un bien de nature incorporelle résultant de l'activité intellectuelle de l’individu.
Par exemple, on en retrouve en termes de droits d’auteurs, de propriété artistique ou encore de propriété industrielle.
Les droits subjectifs extrapatrimoniaux sont directement attachés à la personne . Ils se situent en dehors du patrimoine. Pas d’histoire d’argent ici 🥰.
Ainsi, à l’inverse des droits patrimoniaux, les droits extrapatrimoniaux sont insusceptibles d’être évalués en argent . Ainsi, ils ne font donc pas partie du patrimoine .
Ils sont incessibles, intransmissibles, insaisissables et imprescriptibles .
Leur caractère intransmissible signifie qu’ils ne peuvent pas être cédés à des héritiers ;
Leur caractère incessible se définit comme l’ impossibilité de les vendre ou de les donner ;
Par leur caractère insaisissable ils ne peuvent pas être la proie des créanciers impayés ;
Leur caractère imprescriptible signifie qu’ils ne sont pas limités dans le temps .
Ainsi, il est impossible pour un individu de son droit au respect de la vie privée . De même que la loi à l’existence de ce droit pour un individu, bien qu’elle puisse tout à faire le nuancer. L'atteinte à la vie privée peut en effet être légitimée par le droit à l'information du public : |
Ces droits subjectifs extrapatrimoniaux sont distingués entre :
Droits politiques et civiques → comme par exemple, le droit de vote, le droit d’éligibilité, ect. ;
Droits familiaux → comme par exemple, l’autorité parentale, liens familiaux issus du mariage, etc. ;
Droits de la personnalité → comme par exemple, l’inviolabilité du corps humain, le droit au respect de la vie privée, le droit à l’image, etc.
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Article rédigé par une chargée de TD en Introduction géénrale au droit
(attachée temporaire d'enseignement et de recherche)
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L'école Jurixio
La distinction entre le droit objectif et le droit subjectif est l’une des premières choses que l’on apprend lorsque l’on a un cours de droit. Pourtant, ce n’est pas une distinction qui est toujours facile à comprendre.
À l’issue de cet article, vous saurez exactement ce que sont le droit objectif et le droit subjectif. Vous pourrez alors briller à votre examen.
Droit objectif, droit subjectif : pourquoi fait-on la distinction ?
Dans le langage juridique, le mot “droit” peut s’entendre de 2 façons : – Le droit objectif – Le droit subjectif (les droits subjectifs)
Dans un premier temps, nous évoquerons le droit objectif puis dans un second temps nous aborderons le droit subjectif .
Tout d’abord, le droit objectif est défini comme l’ensemble des règles juridiques qui régissent les rapports entre les hommes au sein de la société .
La notion de “droit objectif” renvoie donc à la règle de droit de manière générale. C’est “LE DROIT” .
Exemple : vous êtes en train de suivre des études de droit (pour étudier le droit)
Ainsi, le droit objectif correspond donc à un ensemble de règles de droit qui ont pour but de régir les rapports entre les hommes au sein d’une société donnée.
Par exemple, l’article 311-3 du Code pénal précise que « Le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. ». C’est une règle de droit posée par le droit objectif.
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L es droits subjectifs – définition.
Les droits subjectifs sont les prérogatives qui sont reconnues par le droit objectif aux sujets de droit (aux personnes).
Le droit subjectif , cela correspond à la question suivante : “Quels sont mes droits dans cette situation ?”
On parle aussi des droits subjectifs lorsqu’on se dit : “ J’ai le droit de peindre ma maison car j’en suis propriétaire” , “ J’ai le droit de vendre ma maison car j’en suis propriétaire”.
Les droits subjectifs sont donc des pouvoirs que le droit objectif va donner aux personnes juridiques.
Ainsi, si le droit subjectif d’une personne est violé par une autre personne, la personne titulaire de ce droit subjectif (celle dont le droit a été violé) va pouvoir agir en justice pour défendre son droit subjectif.
Par exemple, je suis propriétaire d’un terrain dans le Sud de la France, j’y vais chaque été. Or, pendant l’hiver, une personne inconnue s’est installée illégalement sur mon terrain. Par conséquent, je vais intenter une action en justice afin de l’expulser car je suis titulaire d’un droit subjectif sur ce terrain ; en l’occurrence, je suis titulaire d’un droit de propriété sur ce terrain.
Parmi les droits subjectifs, on fait une grande distinction entre : – Les droits patrimoniaux – Les droits extrapatrimoniaux Tout d’abord, les droits patrimoniaux sont susceptibles d’être évalués en argent (ils sont susceptibles d’une évaluation pécuniaire) . Ils font donc partie du patrimoine.
Par exemple, le droit de propriété est un droit patrimonial. Il peut faire l’objet d’une évaluation en argent et peut ainsi être transféré à d’autres personnes.
À l’inverse, les droits extrapatrimoniaux sont insusceptibles d’être évalués en argent et ne font donc pas partie du patrimoine.
Par exemple, le droit au respect de la vie privée est un droit extrapatrimonial car il ne peut pas faire l’objet d’une évaluation en argent. Par conséquent, il est impossible de céder mon droit au respect de la vie privée à autrui car il fait partie de moi, de ma personnalité.
Pour aller plus loin
Jurixio est actuellement enseignant en droit à l'Université Catholique de Lyon (UCLy).
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Connaître la définition d’un règlement est indispensable pour bien comprendre le fonctionnement du système juridique français. Pourtant, malgré les apparences, il…
Si vous êtes étudiant en droit, vous avez forcément entendu parler du concept fondamental de la hiérarchie des normes, aussi appelée “la…
Que vous soyez en L1 Droit ou en Master de droit, maîtriser l’application de la loi dans le temps est indispensable….
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Le droit est composé d’ un ensemble de règles formelles qui régissent les rapports entre les hommes : c’est le droit objectif. Mais le droit désigne également des prérogatives et des privilèges reconnus à chaque individu : ce sont les droits subjectifs.
Schématiquement, cette distinction entre droit objectif et droit subjectif permet d’identifier d’un côté ce qu’on a le droit (ou l’interdiction) de faire, et de l’autre ce dont on a le droit (ou l’interdiction) de bénéficier :
Le droit objectif
Le droit existe essentiellement pour une raison simple : il permet d’organiser la vie en société en harmonisant les rapports sociaux et en prévoyant des solutions pour régler les litiges qui peuvent apparaître .
Cet objectif nécessite d’établir des règles qui s’appliquent à tous et qui conviennent à la majorité des citoyens, que ce soit par nécessité (s’il est interdit de tuer son voisin, cela vous évitera de vous faire tuer) ou par prudence (si la vente d’alcool est interdite aux mineurs, cela réduit les risques de pathologies ultérieures).
Ces règles établies pour les hommes et par les hommes forment le droit objectif. Le terme « objectif » fait référence à la clarté de ces règles et à leur formalisme (puisqu’on les trouve écrites dans les lois, les règlements, etc.) et non à l’idée qu’elles sont immuables et incontestables – d’ailleurs, les lois évoluent. En fonction des pays et des structures, les règles relatives au droit objectif peuvent donc être très différentes.
Dans son application concrète, le droit objectif vise à délimiter la part de liberté et de contrainte de chacun , en définissant ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, afin que la vie sociale soit possible et paisible. De la société la plus primitive à l’organisation la plus élaborée, chaque société établit ainsi des règles destinées à régir son fonctionnement et à organiser les relations des personnes qui la composent.
Les droits subjectifs
Outre des autorisations et des interdictions, le droit a une autre signification, qu’on retrouve par exemple dans l’expression : « J’y ai droit. » Dans une telle situation, cela veut dire que le droit reconnaît des pouvoirs aux individus : ce sont les droits subjectifs.
Le droit subjectif est envisagé de façon plus concrète et plus particulière. Il permet aux citoyens de se prévaloir de certaines dispositions dans leurs relations avec les autres. En fonction des situations, il faut examiner les droits dont une personne est titulaire et les prérogatives individuelles dont elle dispose : droit de vote, droit de grève, droit de propriété, etc.
Même si les droits subjectifs sont issus du droit positif (puisqu’ils émanent généralement des lois), ils ont une application directement liée à l’individu qui souhaite s’en prévaloir, et non une application de portée générale . La nuance peut sembler ténue mais elle est réelle. Par exemple, un enfant n’a pas le droit de vote et un militaire n’a pas le droit de grève. En revanche, l’interdiction de voler s’applique à tout le monde.
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Lundi 17 septembre 2018, quelle différence entre droit objectif et droits subjectifs.
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Qu’est-ce que le droit ? le droit objectif ? les droits subjectifs ?
Le droit est un ensemble de règles de conduite qui, dans une société, régissent les rapports entre les hommes : c’est le droit objectif . Le mot désigne aussi les prérogatives reconnues aux personnes : leurs droits subjectifs. Entre l’ensemble des règles et les comportements des particuliers se nouent des relations étroites, constantes, réciproques.
Comment distinguer le droit objectif et le droit subjectif?
Droit objectif : Ensemble des règles de droit qui organisent les rapports entre les êtres humains dans une société en particulier et qui sont sanctionnées par l’autorité publique.
Droit subjectif : Ce sont les prérogatives dont peuvent se prévaloir les individus et qu’ils peuvent exercer sous la protection de l’État. Les droits subjectifs permettent à un individu de jouir d’un bien, d’une valeur ou d’exiger d’autrui une prestation. (ex: droit au respect à la vie privée, être propriétaire d’un bien, etc.)
Même si vous vous situez à l’aube de vos études de droit, vous avez tous une certaine idée, plus ou moins vague, de ce qu’est le droit. Cette idée a sans doute guidé le choix de votre inscription à la faculté de droit. Pour vous, sans doute, le droit est ce qui ordonne, ce qui interdit. L’idée que vous avez du droit est essentiellement liée à la contrainte, à la sanction.
Mais le droit, c’est aussi beaucoup plus que cela. Le droit est partout. Le droit régit la vie des hommes. Les règles de droit sont destinées à régir les rapports humains. Aussi, le droit surgit dans tous les rapports humains. Il n’est pas étranger aux rapports d’affection : le droit régit les rapports entre époux, y compris pour des questions aussi intimes que la fidélité ou l’assistance pendant la maladie mais aussi les rapports entre les parents et les enfants, déterminant les règles de filiation, les rapports d’autorité, les devoirs réciproques… Le droit régit naturellement les rapports économiques, les rapports des individus avec l’Etat, les rapports des Etat entre eux. Partout, il y a du droit…. Parce que le droit est consubstantiel à l’existence d’une société. Dès qu’il y a une société, il y a du droit.
En effet, à partir du moment où plusieurs personnes vivent ensembles, naît aussitôt un besoin d’ordonner leurs conduites. Ces règles de conduites, éparses et diverses, composent un ensemble : le Droit. Le droit est un phénomène vivant. Les règles naissent, vivent, meurent, évoluent dans leur contenu, parce que la société et les hommes qui la composent, évolue. Parce que les rapports humains sont complexes, le droit est complexe.
Mais ce droit désigne plusieurs phénomènes, Le mot droit a plusieurs sens qu’il ne faut pas confondre. Ces sens ne doivent pas être confondus mais mis en relation.
Le Droit recouvre donc plusieurs notions. Comme toute science, le droit a aussi son langage. La science juridique emprunte parfois au langage usuel, son vocabulaire mais le sens en est parfois différent, plus large ou plus restreint. Les mots ont parfois aussi deux sens. Il en est ainsi du mot « droit ». Il y a le Droit, qu’on serait tenter d’écrire avec une majuscule et les droits, avec une minuscule :
– tantôt, on entend par droit, l’ensemble des règles juridiques, ce qu’on appelle « le droit objectif » ;
-tantôt, on entend par droit, telle ou telle prérogative dont une personne est titulaire, dont elle est le sujet, on parle alors des « droits subjectifs ».
Aussi, le mot droit comporte pour les juristes, deux définitions distinctes. Les Anglais utilisent deux termes différents : Law, et rights. Le droit recouvre deux ensembles différents qui diffèrent profondément, même s’ils se situent en relation. En effet, l’objet du droit objectif est de délimiter les droits subjectifs des personnes.
– LE DROIT OBJECTIF :
Le droit est, en premier lieu, un ensemble de règles destinées à organiser la vie en société. A cet ensemble, on applique l’expression Droit objectif.
-Il s’agit de délimiter la part de liberté et de contrainte de chacun. Il faut définir ce qui est permis ou pas pour que la vie sociale soit possible. La société établit des règles destinées à régir son fonctionnement, et par voie de conséquence, à organiser les relations des personnes qui la composent.
– Le droit objectif est constitué par l’ensemble de ces règles juridiques. Lorsqu’on étudie la règle de droit objectif, cela signifie qu’on prend en considération la règle de droit, en elle-même et pour elle-même, abstraction faite de son contenu. On envisage ce qui est commun à toutes les règles juridiques : ses caractères, ses classifications, ses sources, son domaine d’application, etc…
-LES DROITS SUBJECTIFS :
Le mot droit a une seconde signification . Le Droit objectif reconnaît, en effet, des prérogatives aux individus. Ces prérogatives sont des droits subjectifs dont les individus peuvent se prévaloir dans leurs relations avec les autres. Il ne faut pas perdre de vue que le droit a pour but d’organiser la vie en société, donc de régir des personnes qu’on appelle sujets de droit. Dans ce second sens, le droit est envisagé de façon plus concrète et particulière. On examine les droits dont une personne est titulaire, les prérogatives individuelles que les personnes ont vocation à puiser dans le corps de règles constitué par le droit objectif.
-Le droit, pris dans son sens subjectif, désigne alors une prérogative accordée à telle ou telle personne. Il s’agit par exemple du droit de propriété, de droit de vote, du droit de grève, du droit d’exercer l’autorité parentale sur ses enfants, etc… C’est un droit subjectif qu’on envisage lorsqu’on affirme : « j’ai le droit de faire telle et telle chose en vertu de ma qualité de parent ou de propriétaire » mais d’une norme de droit objectif qu’on parle de condamner quelqu’un à réparer un dommage en vertu de l’article 1382 du Code civil ».
-Ces deux significations du mot droit ne s’opposent pas, elles sont complémentaires. Ce sont deux façons différentes d’envisager le même phénomène, les deux faces d’un même miroir : le droit. Le droit objectif tend à déterminer les droits subjectifs des individus. Nous envisagerons successivement le droit envisagé comme un ensemble de règles, c’est-à-dire « le droit objectif» dans première partie et nous verrons dans une deuxième partie, le droit envisagé comme un ensemble de prérogatives, c’est-à-dire «les droits subjectifs ou plus exactement ce qui constitue leur unité. (Toutes les études universitaires tendent à une connaissance approfondie des différentes catégories de droits subjectifs) .
Le Cours complet d’Introduction au droit est divisé en plusieurs fiches (notion de droit, biens, acteurs de la vie juridique, sources du droit, preuves, responsabilité…)
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L’apprentissage du droit implique de connaître des définitions et des classifications essentielles et pour certaines ancestrales. Tel est notamment le cas de la classification qui distingue d’une part le droit objectif et d’autre part les droits subjectifs. La mémorisation du droit objectif et des droits subjectifs est particulièrement aisée. Pour évoquer ces notions il faut bien faire attention à respecter l’emploi à bon escient du singulier et du pluriel.
Table des matières
Le droit objectif est constitué par l’ensemble des règles qui organisent la conduite à tenir dans la société et dont le respect est assuré par la puissance publique. Selon les auteurs cette définition peut être exprimée avec des termes légèrement différents mais l’idée générale reste la même.
Le droit objectif peut être divisé en plusieurs branches spécifiques. Chacune de ces régles regroupent les règles applicables pour des matières données, par exemple le droit civil, le droit du travail, le droit des sociétés.
Les droits subjectifs sont les prérogatives individuelles accordées à chaque sujet de droit par le droit objectif et dont le non respect est sanctionnés par le droit objectif.
Les droit subjectifs peuvent être classés entre les droits patrimoniaux (par exemple le droit de propriété, les droits personnels) et droits les extrapatrimoniaux (par exemple le droit à l’image, le droit à l’intégrité physique, le droit au nom).
Pour mémoriser facilement la distinction entre le droit objectif et des droits subjectifs il suffit de s’intéresser uniquement à la racine des mots objectif et subjectifs.
Ainsi le mot objectif renvoi au terme « objet ». Avec le droit objectif il faut donc s’intéresser au droit en tant qu’objet. Le droit est ainsi dépersonnalisé. C’est l’ensemble des régles applicables à la société et la situation individuelle de chaque personne ne rentre pas en ligne de compte.
A l’inverse avec le mot subjectifs on peut constater la présence du terme « sujet ». Ainsi avec les droits subjectifs il faut s’intéresser directement aux sujets de droit et aux droits dont dispose individuellement chaque sujet de droit.
Le droit objectif implique une idée d’unicité. Cette idée se traduit par l’usage du singulier pour le désigner.
Par contre les droits subjectifs impliquent une idée de diversité, d’où l’usage du pluriel. Certaines personnes peuvent avoir tendance à user du singulier au lieu du pluriel, alors qu’il faut bien faire attention à parler des droits subjectifs et non du droit subjectif.
La différence entre le droit objectif et le droits subjectifs.
Droit objectif .
Le droit objectif est l’ensemble des règles juridiques obligatoires, abstraites et impersonnelles permettant à l’Homme de vivre en société. Pour faire simple, c’est l’ensemble des lois, des décrets, des ordonnances, des coutumes, etc. Le manquement à ces règles peut être sanctionné par l’autorité publique : la justice.
Le terme « droits subjectifs » signifie étymologiquement « droits attachés à un sujet, à une personne ». Ainsi les droits subjectifs sont les droits individuels reconnus à l’individu par le droit objectif. Il est important de préciser deux remarques : -Ici, « droits » prends bien un « s » -Les droits subjectifs ne s’opposent pas au droit objectif (qui ne prend pas de « s » ) : il n’y a pas de droits subjectifs sans droit objectif ; c’est le droit objectif qui confère aux personnes leurs droits subjectifs. De manière classique, les droits subjectifs peuvent être classés de différentes manières. Ils peuvent trouver leur source dans un acte de la volonté d’individus ou un acte indépendant de la volonté des individus Certains droits subjectifs peuvent être évaluables en argent : ce sont les droits que l’on appelle les « droits patrimoniaux » . Les autres droits subjectifs ne sont pas quantifiables en argent : on les appelle les « droits extra-patrimoniaux ».
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Cet ouvrage couvre l'ensemble du programme du premier semestre de droit civil de licence 1 des facultés de droit. Il est constitué de fiches thématiques qui permettent d'appréhender rapidement et précisément les enjeux en offrant : des repères essentiels (définitions) ; des explications précises sur les thèmes fondamentaux ; des exercices corrigés (cas pratiques, commentaires, dissertations) ; des références bibliographiques pour approfondir une question. Il traite les sources du droit (le droit objectif), la personnalité, les faits et les actes juridiques (les droits subjectifs), les ordres de juridictions et le droit de la preuve (l'action en justice). Par: Franklin LOMBI MUFURI Géopolitologue et juriste, initiateur et administrateur général de juristude
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Peyroux-Sissoko, Marie-Odile. "L'ordre public immatériel en droit public français." Thesis, Paris 1, 2017. http://www.theses.fr/2017PA01D064.
He, Linxin. "Droits sociaux fondamentaux et Droit de l’Union européenne." Thesis, Paris 1, 2017. http://www.theses.fr/2017PA01D028/document.
Moya, Djoleen. "L'autorité des règles de conflit de lois : réflexion sur l'incidence des considérations substantielles." Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01D061.
Lebret, Anne-Sophie. "La distinction des nullités relative et absolue." Thesis, Paris 2, 2015. http://www.theses.fr/2015PA020050.
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Danova, Maria. "La dimension objective des droits fondamentaux européens." Thesis, Strasbourg, 2015. http://www.theses.fr/2015STRAA003.
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Kardimis, Théofanis. "La chambre criminelle de la Cour de cassation face à l’article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme : étude juridictionnelle comparée (France-Grèce)." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE3004.
MOUGEL-ZABEL, Anne-Lise. "Prérogatives et responsabilités des institutions du personnel d'entreprise : contribution à la théorie des droits-fonctions." Thesis, 2010. http://www.theses.fr/2010PEST2008/document.
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droit objectif , droits subjectifs, droit romain , Nul n'est censé ignorer la loi, amendement, discrétionnarité, chancelier d'Agenesseau
Dans toutes les sociétés, sans exceptions quelles soit ou non organisés. Il existe l'idée de droit. Dès que les hommes cherchent à vivre ensembles ils vont ressentir le besoin d'organiser leur relations et pour cela ils vont poser des règles de conduites en société. On peut donc dire qu'il n y a pas de droit sans société mais aussi à l'inverse qu'une société ne saurait exister sans règles de droit. Par exemple dans le roman de Robinson Crusoé lorsqu'il est seul il n'a pas besoin de règle pour vivre, il a néanmoins une conscience et une moral. Mais lorsqu'il a libéré Vendredi des relations se sont nouées entre ces deux personnes et pour que Vendredi reste le serviteur de Robinson Crusoé il établi des règles => nécessité donc des règles pour vivre ensemble.
[...] Le juge doit être impartial et ne doit pas manifester de sentiments de compassion envers un des membres du partis. Il doit s'abstenir de ses sentiments lorsqu'il tranche un litige. Principe de bienveillance si la décision de justice dépend de la bienveillance du juge on abouti à l'insécurité juridique car ça dépendra du juge et donc arbitraire dans les décisions de justice. Pour éviter un risque d'arbitraire le juge suit un raisonnement construit qui lui permet de s'éloigner des jugements en équité. [...]
[...] Il y a donc une relation qui se noue entre l'état et ces administrés. Cette discipline relève néanmoins plus du droit privé (si on cherche réellement une classification). Ce sont les juges judiciaires (de droit privée) qui sont compétents pour trancher les litiges de ce droit. Le droit pénal : est marginal car il oppose l'état à un particulier. C'est l'état qui poursuit l'auteur présumé d'une infraction. L'état agit à travers le ministère public on devrait penser plus à du droit public or ces litiges sont soumis aux juges judiciaires qui sont compétents en matière de droit privé et donc compte tenu de cela on classe cette matière dans le droit privé. [...]
[...] De cette façon de faire la loi elle s'en trouve donc complexifiée. Cette complexité provient aussi de la pression des lobbying qui existe sur les législateurs (phénomène très développé au États-Unis, en France aussi mais un peu moins tout de même, même si on le nie) mars 1998 : sécurité et la promotion d'activité sportive adopter sous la menace du lobby de la F1 : Plus de grand prix de France si la retransmission TV ne faisait pas l'objet d'un monopole. [...]
[...] Phrase de bugmet : je ne connaît pas le droit civil, je n'enseigne que le code Napoléon. Cette méthode a été critiqué par François Géni qui a développé une nouvelle méthode en 1899 la méthode dite de la libre recherche scientifique. Pour Géni le droit est avant tout un phénomène social qu'il convient de considérer à travers les mœurs de son époque. Pour lui c'est une réalité vivante qui se nourrit de l'histoire, de la sociologie, de l'économie et même parfois de la géographie qui peut influencer la règle de droit. [...]
[...] Au niveau européen, les organes de l'Union Européenne produisent des règles de droit : ordre juridique européen. On range les états dans des familles différentes selon leurs règles de droit. L'histoire et la géographie ont influencés les règles de droit. Le droit romano-germanique : qui est issu du droit romain et du droit germain. Le droit romain était un droit écrit très avancé (redécouverte au 13 ème siècle de ce droit : codification Justinienne a permis d'influencer le droit italien et le droit français). [...]
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Par auricrazy • 10 Juin 2013 • 1 724 Mots (7 Pages) • 3 626 Vues
Le droit objectif: caractères contenus
Introduction : La notion de droit
Le droit relève de la vie des hommes en société, les hommes sont en contact permanent avec le droit sur la route, lors d'un achat, lors d'un transport... Le droit est inhérant au quotidien et évolue avec lui. Le droit est à l'image de la société, de sa culture, des valeurs qu'elle véhicule.
Lorsque plusieurs êtres vivent ensemble, il est nécessaire d'ordonner leur conduite, pour cela il existe un ensemble de règles qui composent le droit. Ces règles sont regroupées dans différents codes. Le droits objectif peut ainsi se définir comme l'ensemble des règles de conduites qui régissent les rapports entre les hommes.
Le titulaire de droit est traditionnellement désigné comme le sujet de droit d'où l'expression "droits subjectifs". Une personne est sujet de droit lorsqu'elle est sujet actif ou sujet passif de droit. On est sujet actif de droit lorsqu'on a des droits et qu'on peut les exercer. On est sujet passif de droit lorsqu'on a des obligations et qu'on doit les executer (ex: remboursement d'un prêt).
Droit objectif et droits subjectifs ne s'opposent pas. Les droits subjectifs n'existent que s'ils sont consacrés par le droit objectif qui n'est lui-même qu'une somme de droits subjectifs (ex: le droit de propriété d'un individu sur sa maison est un droit subjectif déterminé dans toutes ses prérogatives [louer, vendre, acheter] par le code civil = Droit objectif).
I/ Les caractères du droit objectif
Outre les règles du droit, d'autres règles sociales régissent avec plus ou moins de force la vie des hommes en société. Ainsi en est-il des règles morales et, dans une moindre mesure, des règles de moeurs (= usages de bienséance, d'éducation et de politesse auxquels il est habituel de se conformer).
Le droit et la morale ne peuvent être totalement dissociés. Le droit est même souvent influencé par la morale.
A) Caractère général du droit objectif
La règle de droit ne s'applique donc pas à telle ou telle personne nommément désignée mais à toutes les personnes déterminées. La généralité de la règle de doit est garantie contre le discrimination individuelle.
B) Caractère obligatoire du droit objectif
La règle de droit peut toute fois laisser une certaine libertée d'action, en effet à côté des règles impératives qui s'imposent aux individus, il existe des règles supplétiles (= facultatives) car elles ne s'appliquent qu'aux individus qui ne les ont pas écartées.
ex: La communauté légale réduite aux acquets est le régime matrimonial de droit commun. En passant un contrat de mariage, les époux peuvent écarter ce régime au profit d'un autre comme la séparation des biens.
Pour obtenir des individus qu’ils se conforment à la règle de droit, des contraintes ou sanctions sont prévues. Souvent la simple crainte de la fonction suffit à obtenir le respect de la règle. Parfois la règles est transgressées et la sanction s’applique.
L’objet de la sanction est variable. Dans certain cas, la sanction vise à punir la violation de la règle de droit, c’est le rôle de la sanction pénale. Dans d’autres cas, la sanction permet de contraindre par la force les individus à se conformer à la règle. Parfois, enfin la sanction vise à réparer le préjudice qui résulte du non-respect de la règle de droit, il s’agit alors de sanctions civiles (dommages intérêts, nullité, exécution forcée).
La nullité ne peut se percevoir que par les actes juridiques (contrats).
L’exécution forcée consiste à contraindre les personnes à agir comme ils auraient du le faire.
C) Le droit et la morale
C’est principalement l’absence de sanction assortie d’un pouvoir de contrainte qui permet de distinguer la règle morale de la règle de droit. En effet, la violation d’une règle morale entraîne tout au plus un sentiment de culpabilité ou de honte, voire la réprobation du groupe.
II/ Contenu du droit objectif
L’évolution et la complexification des rapports sociaux ont donné lieu à un développement considérable des règles de droit. La multiplication des règles de droit a rendu nécessaire l’apparition de classification.
Il est de coutume de présenter les deux grandes divisions du droit : le droit national et le droit international d’une part, le droit privé et le droit public d’autre part.
A) Le droit international
Il s’applique en présence d’un élément étranger dans une situation juridique (personne étrangère, contrat étranger).
Le droit international public règlemente les rapports des Etats entre eux.
Le droit international privé règlemente les rapports entre particuliers lorsqu’il existe un élément étranger.
B) Droit national (ou interne)
C’est le droit en vigueur dans un Etat. C’est l’ensemble des règles qui régissent les rapports sociaux se produisant à l’intérieur d’un pays.
Le droit national public est l’ensemble de règles qui organisent le fonctionnement d’un Etat et qui gouverne les rapports de l’Etat et de ses agents avec les particuliers.
Le droit national privé est l’ensemble de règles qui gouvernent les rapports des particuliers entre eux ou avec les groupements privés (sociétés, associations…).
1) Existence de la distinction
Deux ensembles de règles bien distinctes : l’un s’appliquant aux relations entre les citoyens et l’Etat (au sens large), c’est le droit public. L’autre concerne les relations entre particuliers, c’est le droit privé.
Chaque ensemble est divisé en plusieurs branches. Le droit public peut se définir comme l’ensemble des règles qui organise le fonctionnement d’un Etat et qui gouverne le rapport de l’Etat avec les particuliers.
2) Le droit public
Le droit constitutionnel
Il résulte de la constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Vème république adoptée par référundum le 28 septembre 1958, elle organise les pouvoirs publics, définit leur
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A la différence du droit objectif, les droits subjectifs sont personnels et concrets ; ils visent la situation individuelle des personnes. En définitive, le droit objectif et les droits subjectifs entretiennent des rapports très étroits : le droit objectif a pour vocation la protection des droits subjectifs, lesquels n'existent que s ...
Le droit est un ensemble de règles objectives (Droit objectif) dont l'application permet à une personne d'invoquer des prérogatives individuelles (droits subjectifs). En d'autres termes, le Droit objectif prévoit ou reconnait les droits subjectifs au profit de personnes placées dans une situation de fait.
Le droit objectif est une notion abstraite du rapport entre les Hommes, alors que les droits subjectifs sont des droits personnels et concrets. La loi est ainsi la représentation du droit objectif qui permet d'assurer la protection des prérogatives des individus sans léser "autrui". Ainsi l'un n'existe pas sans l'autre.
Les droits subjectifs sont plus précis que le droit objectif. Les droits subjectifs concernent une personne, et peuvent différer d'une personne à une autre. Ce sont les droits que chacun peut avoir, tandis que le droit objectif, déjà est une règle obligatoire, elle s'impose à tous les citoyens, qui soient propriétaire ou locataire, qui ...
La distinction entre le droit objectif et le droit subjectif est l'une des premières choses que l'on apprend lorsque l'on a un cours de droit. Pourtant, ce n'est pas une distinction qui est toujours facile à comprendre. À l'issue de cet article, vous saurez exactement ce que sont le droit objectif et le droit subjectif.
Le droit subjectif regroupe les prérogatives dont peuvent se prévaloir les individus et qu'ils peuvent exercer sous la protection de l'État (par exemple, le Code civil garantit votre droit au respect de la vie privée et l'État doit intervenir pour le faire respecter). Le droit objectif. Le droit existe essentiellement pour une raison ...
COMMENT S'ARTICULENT LE DROIT OBJECTIF ET DROIT SUBJECTIF i. Titre. a) Qu'est-ce que le droit? Le droit, est défini comme un ensemble des règles juridiques qui sont créées et exécutées par les institutions sociales ou gouvernementales sur un territoire donné, afin de régler les comportements entre les personnes.
En effet, l'objet du droit objectif est de délimiter les droits subjectifs des personnes. - LE DROIT OBJECTIF : Le droit est, en premier lieu, un ensemble de règles destinées à organiser la vie en société. A cet ensemble, on applique l'expression Droit objectif. -Il s'agit de délimiter la part de liberté et de contrainte de chacun.
Ce sont les droits attachés ou liés à la personne, c'est-à dire au sujet (droits subjectifs). Autrement dit : - le droit objectif : c'est le « Droit », la règle de droit. ex : le droit interdit le vol ou l'escroquerie. - les droits objectifs : c'est une prérogative : j'ai le droit de faire ce-ci. I) Les droits objectifs.
Le droit recouvre deux ensembles différents qui diffèrent profondément, même s'ils se situent en relation. En effet, l'objet du droit objectif est de délimiter les droits subjectifs des personnes. - LE DROIT OBJECTIF : Le droit est, en premier lieu, un ensemble de règles destinées à organiser la vie en société.
Documents relatifs. Le droit objectif. 1.Définitions Le Droit objectif est un ensemble de règles de conduite, socialement édictées et sanctionnées, qui s'imposent aux membres de la société. Le droit subjectif. 33 Pages • 1616 Vues. Question Synthèse Droit Objectif. Question : 1) Quel lien peut-on faire entre la séparation des pouvoirs et diversité des sources du droit?
4) L'usage du singulier et du pluriel. Le droit objectif implique une idée d'unicité. Cette idée se traduit par l'usage du singulier pour le désigner. Par contre les droits subjectifs impliquent une idée de diversité, d'où l'usage du pluriel. Certaines personnes peuvent avoir tendance à user du singulier au lieu du pluriel ...
Pour aller plus loin : - Introduction générale au droit : Le droit objectif, les droits subjectifs, l'action en justice (https://amzn.to/2MV2W2W) Cet ouvrage couvre l'ensemble du programme du premier semestre de droit civil de licence 1 des facultés de droit. Il est constitué de fiches thématiques qui permettent d'appréhender rapidement et précisément les enjeux en offrant : des ...
Droit subjectif : Le droit subjectif, en revanche, se réfère aux droits individuels que possèdent les personnes en vertu du droit objectif. Un droit subjectif est le droit légal et individuel d'une personne à faire quelque chose, à obtenir quelque chose ou à être protégé contre quelque chose.
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Etant donnez que le droit objectif et le droit subjectif, ne se pose pas, et se présent comme "deux composants de la même réalité "il est important de l'exposer on deux parties. Dans la première sera consacré au droit objectif, la seconde au droit subjectif. Partie:1: Droit objectif. L'étude du droit objectif postule une double visions ...
Dissertation de 7 pages en histoire & philosophie du droit publié le 1 avril 2015 : La distinction du droit objectif et des droits subjectifs. ... Dissertation de 7 pages en histoire & philosophie du droit publié le 1 avril 2015 : La distinction du droit objectif et des droits subjectifs. Ce document a été mis à jour le 01/04/2015 ...
Le terme de droit renvoie au droit objectif. C'est l'ensemble des règles qui sont destinées à organiser la vie en société et qui ont vocations a s'appliquer à toutes les personnes de cette société . (expl ; le droit de la famille …) . Le droit subjectif, c'est des prérogatives que le droit objectif reconnait à un individu ou ...
Le droit subjectif et la preuve Dissertation - 4 pages - Droit des obligations. Si le droit objectif est l'ensemble des règles de droit; alors le droit subjectif est l'ensemble de ces règles à des personnes physiques ou morales qui sont des sujets de droit. Une personne titulaire d'un droit pourra demander à l'appareil judiciaire le...
Droits des affaires. Chapitre introductif : [pic 1] Le droit objectif et les droits subjectifs. Le droit objectif : C'est l'ensemble des règles de conduite qui dans une société organisent ou gouvernent les rapports des hommes entre eux et s'imposent à eux par le moyen de la contrainte sociale.
A. Existence de droits subjectifs et relations avec droit objectif : classique (Aristote, St Thomas D'Aquin) : Postulat : existence. d'un ordre naturel fixé par la Nature/Dieu. Droit objectif qui se surajoute au sujet est là pour recréer cet ordre naturel, pas.
Le droit subjectif vise la prérogative individuelle reconnue et sanctionnée par le Droit objectif qui permet à son titulaire de faire, d'exiger ou d'interdire quelque chose dans son propre intérêt ou parfois dans l'intérêt d'autrui. Il vise, en bref, les droits de la personne en tant que telle. Le droit est omniprésent, partout ...
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